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[RP] Fashion Week - Jours 3

Foulques_de_malemort
Les altesses passent et trépassent, pourtant non loin de là se tenais bras croisé sur le torse, appuyé contre un arbre, son Altesse Royale Foulques de Malemort observant dans un premier temps les courbes autant que la danse de la chevelure blonde d’une obsession absolue. Un sourire sur la commissure des lèvres au désir d’un regard émeraudes caressant celle qui dans quelques semaines sera sa femme devant l’église. Comment ne pas savourer l’instant, au sublime délice d’un soleil envoûtant. Pourtant comme toujours l’éphémère rêve s’évapore dans une nuée d’incertitude et d’ennuie quand devant lui se tient un spectacle qui aura le don de mettre en exerce la langue fourchue du Malemort. Quelques pas …

Alors que Constance se détourne, faisant voleter le tissu de sa robe, elle se retrouve devant la carrure de son Prince charmant, qui de son regard ne porte d’attention que sur l’homme aux manières bien germaniques. Les lippes s’étirent dans un sourire carnassier, les yeux se plissent dans le délice d’une rencontre on ne peut plus sympathique. La main se lève pour venir effleurer la joue de sa douce beauté, caressant de la pulpe de ses doigts les contours délicieux. Le regard lui n’abandonne pas cet homme aux manières peu civilisés. Lui fils d’Hadrien devait connaitre celui qui se tenait à présent devant lui, frère de celle qui devait épouser Alexis de Sparte, son altesse royale Foulques de Malemort, second prince de France, premier de la dynastie Malemort.

Ma douce fiancée, j’espère ne point m’imposer dans cette conversation, mais comment rester de marbre. Vous ma futur épouse et futur altesse royale.

Un sourire en coin, non seulement elle venait de se présenter comme belle fille du roy de France, mais de plus le prince prenait plaisir à la présenter aussi comme sa fiancée et donc futur altesse royale par le biais de leur mariage. Tournant les émeraudes vers Cerise, le Malemort incline la tête en sa direction, un sourire chaleureux sur les lippes

Votre Seigneurie, c'est un plaisir de faire votre rencontre, ma soeur Mélissandre m'a souvent parlé de vous ... en bien je vous rassure.

Soudain le visage se teinte de ce marbre dont il affectionne particulièrement, la froideur des traits, faisant disparaître les moindres sentiments, emmenant dans le protocole d’une altesse la bienséance inculquée depuis sa naissance. Un pas en avant alors que sa main abandonne le visage pour laisser les doigts s’emmêlée entre celle de sa bien aimée faisant cette fois-ci face à ce « couple ».

Messire le Germain, je vous nommerai ainsi car c’est aussi ainsi qu’on me présenta dans votre contrée. Il vous faudra savoir que vos titres n’ont aucune subsistance ici en France comme les nôtres ne sont point reconnus dans la vôtre. De ce fait votre petite pantalonnade n’a en ce lieu aucune raison d’être. Quand à votre poing, je vous conseille fortement de le ranger là où il devrait se trouver, car vous n’êtes point ici en territoire conquis mais en territoire Français invitée d’une Française ... Et quant à avoir la plus grosse, il vous faudra retourner sur vos terres pour vous amuser de telle futilité.

Un regard vers la jeune femme répondant au nom de Poucelyna plutôt amusé que la fille de l’ancienne reine ayant provoqué et décidé d’une guerre entre les deux pays soit à présent au bras d’un germain, comme quoi quand on sait ce que Mélissandre dû subir de la part de cette femme pour avoir voulu épouser un teuton. Le monde tournait à l’envers. Puis le regard Abandonne l’altesse royale pour se reposer sur Alexandre fils et descendant des Spartes.

Si vous aviez peur de mourir, il vous suffisait de rester dans votre demeure et ne point venir provoquer ici en cette terre. Et retenez donc votre farandole quant à votre prétendue symbole parfait et juste car celui-ci ne me fait que rire. Quand ma sœur a voulu épouser l’un des votre pour la même raison que celle-ci dans l’espoir d’apaiser les tensions, autant feu la reyne la traité de trainée pour cela, votre frère ou demi-frère ou demi-demi-frère ou je ne sais pas tellement y a eu de descendances consanguine, Alexis se faisait gaiement plaisir le jour même du mariage avec son habilleuse, et le reste de votre famille sur de simple supposition déciderai d’étaler de fantasque délire aux yeux du monde qui fut aussitôt radié une fois la mort de feu votre père. Alors s’il vous plaît faite donc votre pantalonnade dans un autre lieu, profitez du séjour, et surtout fermer donc votre clapet vous n’avez ici aucun droit aucun pouvoir si ce n’est celui d’obéir d’autant à la fille du roi qu’a une altesse royale.

Sur cette dernière, le prince se détourna, offrant donc son dos au germain, avant de tendre son bras vers Constance, l’invitant à la suivre, laissant ainsi l’Alexandre de Sparte et son altesse royale Poucelyna sur place.

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Poucelyna
Décidemment, il était dit que le "couple" ne disposerait pas d'un instant de paix.
Elle esquissa un sourire affecté et inclina poliment la tête en direction de Constance, dont elle n'avait finalement pas vraiment compris la filiation.
Puis, sorti d'on ne savait trop où, un homme les invectiva, puis fila sans demander son reste.


Un débile. Inconnu. Couard en plus. partons d'ici. Lacha t'elle à l'intention d'Alexandre.

Elle préféra ne pas en rajouter. Les deux freluquets semblaient apparemment désireux de générer un conflit, et elle doutait fort que ce soit une volonté royale. Se tournant vers Cerise, elle lui adressa un regard des plus ennuyés.
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Fred
C'était aujourd'hui le troisième jour des festivités, quoique cette nuit furent des plus mouvementés et sans doute fatiguant physiquement. Il lui avait fait savoir qu'aujourd'hui il la rejoindrait pour être son cavalier du jour, son cavalier de toujours. Il avait attendu sagement qu'elle quitte le lit afin qu'elle pense qu'il ne viendrait pas alors que tout serait l'inverse, un peu de surprise est toujours bonne à prendre. Il la regarda quitter la couche du couple en ouvrant un seul oeil vu qu'elle venait de le quitter avec absolument aucun tissu sur le corps alors il faut toujours profiter de la belle vue... et quelle belle vue... il sans mord la lèvre et il est évidemment qu'il reprendrait bien les hostilités qu'ils ont arrêtées durant la nuit car il fallait bien se reposer un peu. Mais cela ne serait pas des plus convenables déjà qu'ils avaient loupé le seconde journée à rester dans les appartements.

Ce dernier se lève une fois seul puis se prépare. Lorsque cela fut fait, il prend la direction des festivités après voir mangé un morceau. Il passe par l'entrée du Louvre apercevant une garde impériale à l'extérieur. Il faut dire qu'il la connaissait bien celle-ci pour avoir travaillé avec eux sous le règne de feu Sa Majesté Eusaias et feu Sa Majesté Jean et pour les avoir combattus sous feu Sa Majesté Zelha. Il les reconnaîtrait même les yeux bandés. Ils étaient là, à profiter des plaisirs de la vie, du vin, des femmes de joies, quoi demander de mieux pour des soldats en déplacement dans un pays étranger, un pays dont une grande partie de la population était encore hostile alors que les deux souverains souhaitent tendre vers une Paix durable entre les deux royaumes.

Le Duc continue donc son chemin, ne croisant aucune personne dans les couloirs et arrivant vers les Jardins, il l'aperçoit en premier lieu "Elle" celle qui était sa fiancée, qu'il était devenu il y a deux jours son ex-fiancé et qui était depuis hier à nouveau celle qu'il épouserait et cela sans aucune contestation possible. Il approche tel un chat, lentement, même si cette dernière allait sans doute le découvrir, il pose ses mains sur ses yeux en venant dans son dos et venant lui souffler à l'oreille


Je suis certain que vous ne pensiez jamais que je viendrais ! n'est-il pas?

Puis il se place à ses côtés lui proposant son bras il porte son regard vers Poucelyna et son cavalier qu'il reconnut.

Bonjour votre altesse Royale, c'est toujours une joie de vous revoir. il lui fit un baise main comme il se doit, puis se tourne vers l'homme. Mes respects votre altesse Impériale. Ravie de vous rencontrer en d'autre circonstance. C'était là un bonjour des plus militaires entre anciennes tête pensante stratégique des deux royaumes qui se sont affronté en Champagne. Il observe attentivement les lieux après les salutations

Il y aurait un problème quelconque avec la garde? Ils refuseraient l'entrée d'un Impérial?

Son regard passe sur les deux Altesses puis sur Cerise avec un visage des plus songeur.
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Madeleine_df
Et pendant que nos royaux, impériaux et autres s'échangeaient des mots qui auraient fait monter la sueur sous les aisselles d'un Stéphane Bern, une autre princesse, de celles qui ne ressentaient pas perpétuellement le besoin d'agiter leur filiation comme un hochet sous le nez de leurs interlocuteurs (ça c'est pour le tacle gratuit) prenait gentiment langue avec sa brune voisine.

D'ailleurs, elle opina vivement du chef à sa remarque, tentant de faire abstraction du bruit dans leur dos.


- Il est vrai que la pureté rend souvent le mieux justice à la beauté d'une femme. Néanmoins...

Néanmoins, l'adolescente encore peu sûre d'elle se bardait souvent de motifs pour mieux masquer son corps changeant.

- Je confesse me prendre souvent d'affection pour quelque brocart.

Elle sourit, et puis admira encore un peu la tenue.

- Maîtresse Élène Céleste est son épouse. Il est vrai que le travail de maître Voillot est remarquable, même si je crois que je préfèrerai toujours maîtresse Armelle Doyet. Elle fut la couturière de ma mère quand elle était... Enfin... Quand mon père était encore en vie.

Savez-vous si elle exerce encore ?

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Alexandre.de.sparte
Alexandre écoute. Il roule des yeux. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Cinq fois. Six fois. Sept fois. C'est assez ! Il essaie de faire bouger ses cheveux pour essayer de faire perdre l'ennui qui le plonge lentement dans les abysses de l'Abîme. Il n'en pouvait plus d'écouter ce que la jeune femme écoute. Ses dents blanches et bien taillées viennent dévoiler un sourire forcé, presque sociopathique, qui orne son visage qui est toujours celui du plus beau des hommes.

Même Dieu pourrait trouver qu'il est trop beau pour être un humain. C'est surement à cause du sang puissant Spartocratique qui coule dans ses veines. Et surtout le puissant ADN de son père et de son grand père quasiment identique qui rend toutes personnes avec cet ADN, exceptionnel.


Vous dîtes que la noblesse étrangère n'est pas reconnue dans le Royaume de France. Euh, d'accord ? Si, quelqu'un écrit sur un papier, toutes les personnes doivent se jeter en bas du pont, êtes-vous assez tarée pour le faire ?

J'espère que non, parce que sinon l'Empereur Hadrien aurait juste pu falsifier le sceau de la Mère de mon accompagnatrice pour que tous les français se jettent dans le Pont sous la musique impériale de l'Imperial March !


Il vient agiter la main de la Princesse qui s'est agrippée à lui.

Votre Altesse Royale, vous n'êtes plus Princesse de France. Car, je suis censé être ignorant des lois françaises et ne pas savoir qu'en France vous êtes noble ! C'est vraiment débile comme façon de pensée.

Je crois que ça ne viens pas de savants, mais de bureaucrates au très tout petit pénis.


Puis il éclate de rire. Tellement. Il fallait être con pour ignorer comment fonctionne un pays étranger, se boucher les yeux, se boucher le nez, se pisser dans les oreilles et tout et tout pour faire comme ci ca n'existait pas.


OMAGAD. J'ai jamais trouvé quelque chose d'aussi drôle de TOUTE MA VIE. Vraiment. De toute ma vie.

Je savais que y'avais des bouffons dans le Saint Empire, mais je savais pas qu'en France, ils étaient titrés, ma chère amie.

Toutes mes...condoléances.


Il lui adresse un clin d’œil charmeur de son plus beau profil. Puis il voit que la fille de la Reyne de France semble s'en aller.


Bonne soirée, messire ! Pardon, Massire ! Messdame ?! Madam ?! Je sais plus comment vous voulez que je vous le dise en signe de '' courtoisie aristocratique non partagée. '' Désolé.


Puis, il voyait un homme-nouille, soumis à sa soeur, soumis à sa femme, ça il le comprend tous les hommes le sont, parler au grand prévot de France, puis il se perd dans ses pensées.

Il retrouve pied à terre lorsqu'il semble que le nigaud s'adresse à lui. Ses deux prunelles émeraudes et dorées qui luisent d'une intelligence supérieure, visiblement supérieure au courtisan devant lui.


Omagad. Le dude sort de nul part. Il sait déjà qui est mon frère. Il m'aborde comme si j'étais son cousin.

Est-ce qu'il s'agit de POUVOIRS MAGIQUES ?!?



Il se penche vers lui. Ses mains sur les genoux. Suspicieux. Il ne lâche pas la main de la Princesse de France qui risque de détester de devoir suivre le mouvement de son étrange et parfait parangon.

J'en suis certain, Votre Altesse Royale Poucelyna. Cet homme doit être un sorcier. Vous gagez combien qu'il va me sortir qu'il m'a reconnu par mon magnifique visage ? Que Lui, à reconnu mon étendard, que Lui m'a déjà vu à quelque part que je ne me souviens pas d'avoir été ou encore qu'il nous a entendu par une fenêtre, ou plus loin, ou d'une autre façon que les sorciers inventeurs peuvent inventer pour nous inventer des folies inventives et inventitrices ?! Je sais que ça n'existe pas inventitrices !!

Il fait des grands mouvements de sa main pour que le nabot dégage.



Psstt psst, va-t-en sorcier. Psst psst va-t-en sorcier de malheur. Dire en plus qu'il ne cesse de répéter à toutes les phrases le nom de Mélissandre, la plus grande catin de France.

Si j'étais le chef de la famille Malemort, je ferais jeter aux ordures ce singe.



Il se met devant le cinglé-fou. Puis, il agite les bras et les épaules.

Viens que je te pique,
Avec mes dons épiques,
Je suis le porc épique*

Sors de ma rue
BOUGE TON CUL !

BOUGE TON CUL, bouge ton cul, maudit sorcier, bouge ton cul, maudit sorcier. En Empire, on brûle les sorciers !


En blague, il lui adresse un grand sourire de toutes ses dents blanches et bien taillées.

Et surtout, ne le fais pas à la façon de la Catin de France ! C'est pas ça que je veux. Tu es pas mon genre, donc pousse toi.


Un nouvel homme arrive. Il utilise son prédicat. Voici la preuve que tous les français étaient pas tous des catins appartenant à la Maison Close de France.


Bonjour. Je n'ai pas de soucis avec la Garde. J'ai des soucis avec la Garde d'une organisatrice. Puis, je suis assailli d'un fou qui ne se présente pas et parole sans arrêt d'une prostituée qui trompait mon demi-frère quand il l'aimait. Mon demi-frère est un homme tellement gentil que c'est ignoble.

J'aimerais bien entendu porter plainte devant le Roi de France en personne et devant la Curia Regis pour cette grossièreté.

Au fait, je suis Son Altesse Impériale et Sérénissime, Alexandre Maximilien de Sparte, Duc immédiat de Liège, Duc immédiat de Breslau, héritier du Margraviat de Nassau, Enfant impérial, Comte de Weilburg et Seigneur vassal du Comte Debenja lui-même mon vassal.

Je suis l'époux de Sa Majesté Cordelia Mcdermott, ancienne Reine Douarnière d'Angleterre et j'accompagne en ce moment, Son Altesse Royale, la princesse Poucelyna.

Moi, le fils préféré de mon père, l'Empereur Hadrien dont je suis l'héritier et elle, la plus grande perle des Enfants de France, la fille héritière de la Reine Angélique. Donc nous sommes les porteurs d'un message d'amour et de paix.

Et toutes personnes œuvrant contre ce message de paix et de la communauté aristotélicienne devraient être arrêtés par la Sainte Inquisition.


Puis il se met un index près des lèvres, faussement penseur.

Ou par la Garde Palatine.
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Foulques_de_malemort
Et c’est bien là que se trouve tout l’intérêt de l’histoire, un désintéressement profond pour le caprice d’un nouveau-né tapant du pied et agitant son hochet dans un délire parfaitement teutonique - reconnu simplement par ses élucubrations répétitives sur les titres qu’il possède, sur son pitoyable paternelle qui étrangement était le même que celui d’Alexis, mais bon demander à un sparte de réfléchir serait une insulte. Les pas l’éloigne d’avantage de la scène se plaisant simplement à la présence de sa bien aimée pour profiter d’une journée de plaisir et surtout ne point gâcher par des élucubrations répétitifs et lassante de cette chose germaine. Même si il était amusant de le voir remettre en cause ce qui était écrits sur du vélin, de ce fait en partant dans cette logique, les lois, les actes et tout ce qui l’entoure n’aurait aucun sens non plus, et de ce fait dans son propre discours, le sparte vient même à admettre que les vélins désignant ses titres n’ont aucune valeurs. Pourquoi voulez-vous prendre la peine de répondre à une telle débilité. Même sa remarque sur Mélissandre devient d’avantage risible quand on connait les débauches et les délires d’une maison spartes, autant du père que de la famille – et oui qu’il est bien d’avoir eu des échanges en taverne avec certains de cette famille qui dévoile les secrets de chez eux. Véritablement amusant, du moins si cette opinion avait un quelconque intérêt, ce qui fort heureusement n’en avait pas sinon au vu du discours et de la richesse du vocabulaire ferait bien vite tourner en rond l’intérêt de ce jour.
Se tournant vers sa promise, un sourire sur la commissure des lèvres.

Comme il est amusant de faire rencontre des bouffons de la cour. Au moins cela amuse.
Et si nous allions profiter d’avantage de la journée ?

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Jenifael..luna
    Ouahhh ... ils me donnent mal à la tête, j'peux démissionner? Non? Pas en pleine fashion week? Bon tant pis, quoi qu'il en soit, elle à l’œil mauvais depuis la scène. Intérieurement, elle hurle. La tension c'était calmé et la voilà repartie. Par Déos ! Lui laisserait-on du repos durant un jour, cette semaine?

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Merveylle_mirandole
La première robe passe, très jolie, des coutures parfaites, une coupe originale et plaisante qui conviendrait bien à des femmes mûres. L'Altesse en prenait plein les yeux. Avant que la seconde tenue ne soit présentée, elle entend des voix qui s'élèvent à l'entrée du jardin. La boisée tourna la tête et reconnu sa soeur Poucelyna en charmante compagnie comme toujours, mais ils avaient l'air d'avoir des soucis. Probablement leurs gardes un peu trop nombreux aux yeux de la garde royale, mais ce n'était que supposition. L'Altesse haussa subtilement des épaules. Si ce n'était que cela, ce serait réglé en moins de deux.

La seconde tenue arrive, magnifique soit dit en passant, tout à fait dans les goûts de la jeune fille. Cependant les bruits de voix ne s'étaient toujours pas calmés. Elle tourne de nouveau la tête, faisant voleter quelques mèches brunes. Elle a juste le temps de voir le Malemort s'éloigner du quatuor qui tant bien que mal s'était approché du défilé pour enfin en profiter en paix. Ils étaient assez proches maintenant et la Mirandole décida d'aller saluer sa soeur qu'elle n'avait pas eu l'occasion de beaucoup voir durant ses mandats à la tête de la Bourgogne. Arrivée à leur hauteur, elle s'incline respectueusement, autant que ses blessures le lui permettent du moins.


- Le bonjour ! Votre Altesse Royale, ma chère soeur, je suis ravie de vous voir en pleine forme ! Toujours aussi bien accompagnée à ce que je vois !

Elle lui offre un sourire chaleureux surement bienvenu après les mésaventures qu'ils venaient d'avoir. Elle n'avait pas l’ouïe aussi fine qu'un chien alors elle ne savait pas du tout ce qui avait pu se passer, néanmoins de loin ça lui avait paru une bien grosse montagne de railleries pour pas grand chose. Posant les yeux sur le fameux cavalier, elle sourit également de manière amicale. S'il était avec Poucelyna il devait être soit très riche, soit très titré et probablement les deux, et quand on ne savait pas à qui on avait à faire, il valait mieux ne pas utiliser de prédicat que de se planter. Et aussi commencer par se présenter.

- Je suis Merveylle de la Mirandole, demi-soeur de son Altesse Royale Poucelyna et Princesse de France. Bien que l'accueil laisse à désirer... Je vous souhaite la bienvenue dans les jardins du Louvre. Je vous souhaite également de passer une meilleure fin de journée.

Elle adressa également au passage un sourire à Cerise qu'elle savait amie de son suzerain Albin. Mentalement, elle croisa les doigts pour qu'on laisse enfin tranquille sa soeur et son invité.
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Zoyah
[Au milieu des spectateurs avec Madeleine]

La demoiselle et la dame discutaient chiffons, ou plutôt belles étoffes, quand le tapage qui se tenait à l’entrée des jardins, se déplaça insidieusement jusque devant l’estrade. Jusqu’alors, la sévère algarade n’importunait personne puisqu’elle était encore confinée « dehors ». Mais entre la toile du chapiteau, les différents protagonistes offraient aux regards des spectateurs médusés ce qui prenait des airs de mauvaise farce. Un soupire las s’échappa de la poitrine de Zoyah. Soupire qu’elle libéra sans complexe ou qu’elle ne retint pas dans excès de politesse. Le prince Malemort essayait dans une vaine tentative de persuasion de sauver l’honneur d’une dame de la cour de France. Bon courage à lui. La vicomtesse tâcha de faire fi de tout cela, et malgré le tumulte, apporta une réponse à Madeleine en baissant la voix comme si elle craignait d’amplifier le vacarme … « J’aime beaucoup les brocarts aussi. Souvent ils se suffisent à eux-mêmes et toute autre parure devient de… trop. »…. ses longs yeux posés sur la robe pourpre qui s’éloignait et avant de les river sur sa voisine l’instant d’après… « Hélas… je ne connais pas cette couturière, et pour tout vous dire, cela fait des mois que je n’ai pas mis les pieds dans un atelier et je crains d’être totalement dépassée en matière de mode. Je pense que vous pourriez m’en apprendre sur les tendances actuelles »… un sourire amical et ses yeux se détachèrent lentement du visage pur de la princesse pour se poser sur ceux qui se donnaient en spectacle. Elle se pencha légèrement vers Madeleine… et l’altesse impériale vantait son sang et ses gènes… « Je crois que ça dégénère, la situation empire » dit-elle avec une pointe d’ironie dans la voix car elle n’était pas mécontente de son jeu de mot…. et l’altesse impériale se livra alors à toutes sortes de gesticulations qui inquiéta quelques peu la petite vicomtesse. Zoé se demandait s’il n’allait pas enfiler des bracelets de cheville à grelots et danser la sarabande afin de prouver à tous la supériorité de son ascendance. Mais rien de cela et la Valençay finit par froncer les sourcils. Ce qu’il se passait était inadmissible. Qu’on apprécie ou pas Mélissandre de Malemort, Princesse royale de France, le Sparte venait de l’insulter salement avec un langage digne d’un maquignon. Qui plus est l’injure avait été prononcée devant un parterre de têtes couronnées. Et dire que certains s’inquiétaient encore du confort de ce dernier. « On aura tout vu… »… lâcha-t-elle un rien estomaquée. Les lèvres légèrement pincées de contrariété, elle dédaigna la troupe pour observer le maître de cérémonie. Une autre robe ou pas ? A dire vrai, s'il n'y avait pas eu Madeleine, elle aurait préféré quitter l'endroit. .. "Au fait, je me nomme Zoyah Aurel-Novotny, je viens de Guyenne." Car à s’émouvoir de l'incompréhensible politesse des uns, elle avait finit par en oublier la sienne et ne s'était pas encore présentée.
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Jenifael..luna
    Elle soupira, voyant Merveylle partir et cette fois-ci, elle haussa la voix, depuis la scène.

    "- Mes sires. Mes Dames. "

    La voix portée assez pour atteindre le petit attroupement.

    "- Cette fois. Ça suffit. Vos Altesses royaux, Foulques et Merveylle, je vous prie de rester tranquille, s'il vous plaît. Quand à vous, votre Altesse royale Poucelyna, vous êtes la bienvenue. "


    Elle continua.

    "- Votre Altesse Impériale, car malgré votre caractère tapageur, votre sang reste celui d'un fils d'empereur, c'est bien là la seule noblesse que je vous reconnaîtrais. Sachez clairement, qu'au vu de l'insulte que vous faite envers notre pays, j'irais moi-même porter plainte à votre encontre. Vous êtes en train de pourrir un projet qui à mit presque une année à aboutir, un projet qui me tiens à coeur. Alors je vous laisse désormais le choix. "

    Elle lança la bombe.

    "- Soit vous vous installez désormais avec son Altesse royale, en silence. Le défilé peut continuer. Soit vous partez, sans faire de scandale. "

    Elle observa un instant la foule.

    "- Soit, plus aucunes tenues ne passera aujourd'hui et vous pourrez taper à loisir votre scandale, mais vous le taperais sans nous. "

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Madeleine_df
Inutile de dire que Madeleine partageait l'agacement de Zoyah. Et pendant que cette dernière soupirait, l'attention de Madeleine était distraite une nouvelle fois de la scène, et voilà qu'elle se tordait le cou pour suivre du regard les protagonistes de ce tumulte. Ils commençaient à lui courir sévèrement sur le haricot. Elle ne savait qui avait commencé, qui avait insulté qui, mais ils la dérangeaient dans sa contemplation du défilé, alors que les jardins du Louvre étaient bien assez grands pour qu'ils aillent s'invectiver dans un endroit où personne d'autre ne les entendrait.

Tant bien que mal, elle tentèrent tout de même de poursuivre leur conversation, à voix basse, mais c'était peine perdue. Cela dit, le jeu de mots de la brune la fit discrètement pouffer de rire, malgré la consternation qu'elle avait à voir un prince de sang, même impérial, se donner en spectacle avec une pareille indignité. Elle ne connaissait des Sparte que leur réputation, mais ce n'était pas ce jour qui allait lui prouver que les rumeurs sont indignes d'être écoutées. Au mot « pénis » elle rougit chastement, et glissa à l'oreille de sa voisine :


- Est-il ivre ? Ou foldingo ?

Cette impression se confirma quand il se mit à accuser Foulques de Malemort de sorcellerie, sans parler des éclats de rire impromptus et qui lui semblaient hallucinés, et les mouvements de pantin désarticulé. Et Mélissandre, « Grande Catin de France. » Zoyah résumait assez bien la situation. On aura tout vu. Diable, n'y avait-il personne avec suffisamment de bollocks pour lancer un gant à la face de cet énergumène ? Ou pour lui passer son épée en travers de la gorge, histoire qu'il se taise définitivement et arrête d'insulter ces personnes qui, quoi qu'elles aient fait ou non, méritaient le respect par la simple mention de leur rang ?

Elle jeta un coup d’œil à Jenifael, tiraillée entre l'idée de prendre la poudre d'escampette en signe de protestation, et pour s'éloigner de ce malfaisant et ridicule personnage, et de l'autre côté c'était sans doute précisément ce qu'il cherchait à faire, ruiner l'organisation de cette belle journée. Mais comme la Castelnau lançait une semonce, elle décida d'attendre encore un peu. Rien que pour ne pas le laisser arriver à ses fins.


- Madeleine de Firenze, du Lyonnais-Dauphiné.

Un petit sourire à la fois engageant et désolé à sa voisine.

- Croyez-vous que le Très-Haut ait voulu envoyer ce fléau au Saint Empire ? Il m'a l'air aussi malsain que feu le roy Charles le Fol.
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Lucie
Fallait-il que ce ridicule tapage se rapproche des lieux du défilés alors que la superbe création d’Elène Célèste Voillot était présentée ? Fallait-il que celle qui s’était démenée pour mettre cet évènement sur pieds soit obligée de menacer d’interrompre ce dernier ? Visiblement oui et, son attention émerveillée détournée par le triste spectacle donné par les bruyantes altesses, la Fleurie soupira légèrement.

Née au plus bas de l’échelle sociale, elle avait tout fait pour ne plus avoir à tolérer les manières disgracieuses d’une populace à laquelle elle ne s’était jamais identifiée et constater, alors qu’elle était parvenue jusqu’aux somptueux jardins du Louvre, que l’on offrait des titres de conte de fée à des êtres aussi grossiers que n’importe quel frustre soudard lui laissait un goût amer à la bouche.

Alors, lèvres pincées, mirettes au menthe à l’eau refroidi par le dédain, Saint-Jean attend sagement que plus Grands qu’elle ne réalisent qu’ils sont, avec leur orgueil démesuré et leur incapacité à taire leurs acrimonieuses pensées, en train de gâcher cette pourtant belle journée.

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Xalta
Elle avait pu suivre comme tout le monde ce qui se déroulait. Si au départ, elle ne souhaitait pas s’en mêler, il y avait des choses qu’elle ne pouvait tolérer et surtout pas que l’on insulte la France car ce n’était pas qu’une princesse qui l’était mais bien la France en elle-même. Elle vit les deux filles de feue Angelyque se courber devant ce qui était quand même l’ennemi. Aucun traité de paix n’existait entre les deux Etats souverains, seulement une trêve qui traînait en longueur. Les Sparte, elle avait pu en côtoyer certains surtout lors de sa fonction de GARF qu’elle avait occupé une partie du conflit. Elle se déplace alors, abandonnant son cavalier après s’être excusé près de lui. La Trentenaire s’avance donc d’un pas décidé, et c’est un ton calme quoi que froid qu’elle s’adresse à ceux présents.

Aux princesses Mirandole :
Princesses de France, je ne vois pas pourquoi vous plier devant un homme qui est l’engeance de celui que les Français ont combattu sous la bannière de feue votre mère. C’est une insulte que vous faites à tous ceux qui ont combattu, ont été blessé ou sont morts pour ce conflit. C’est une insulte que vous faites à la France, certes vous êtes jeunes et cela peut expliquer votre manque de discernement mais vous êtes princesses de France, agissez comme telles et non en demoiselles minaudant devant ce messire dont les titres ne valent plus rien en France. Il est juste un Impérial, sa noblesse aussi haute soit-elle n’est plus reconnue en France, nous n’avons pas à le traiter en prince au détriment des princesses de France comme Melissandre qu’il insulte copieusement.

Au Sparte :
Quant à vous, jeune homme, ici vous êtes toléré parce qu’invité, ayez donc la décence d’agir comme il se doit. Vous vous clamez prince de sang, mais vos agissements tendent à démontrer le contraire. Aucune noblesse dans vos propos, aucune dans vos actions. Montrez un peu de dignité au lieu de fanfaronner comme un coquelet.

Puis aux Français présents :
Vous n’avez donc aucune fierté ? Aucun orgueil pour laisser passer de tels propos et actes ?

Elle se moque de ce que l'on pensera d'elle mais elle ne pouvait rester muette et simple spectatrice.

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Constance..
Alexandre lui répond et elle le regarde se demandant s'il est sourd ou s'il en fait exprès. Elle soupire devant l'incohérence totale des paroles du prince Impérial qui semble ignorant du fait que les titres impériaux sont pour le moment non reconnus par la hérauderie française, tout comme l'inverse est vrai également. Ce n'est pas elle qui décide mais ce sont les faits, aussi préfère-t'elle partir laissant là le nombril du monde que toute personne devrait connaitre.
Elle se retrouve face à un torse bien connu, situation qui lui rappelle une rencontre il y a plus de 8 mois. L'azur remonte doucement telle une caresse jusqu'aux émeraudes du Malemort. Au vu de son expression, celui-ci semble mécontent. Ouille... Elle l'avait déjà vu mécontent, mais il semblait emprunt d'une ire sourde, muette, tout étant dans la froideur du regard lancé à son interlocuteur alors que la pulpe des doigts laisse une marque invisible sur la douceur de sa peau.

Alors que le coeur s'emballe, elle écoute les paroles échangées restant aux côtés de Foulques. Et c'est totalement atterrée qu'elle entend l'Impérial insulter ouvertement une princesse royale française au Louvre. Mélissandre de Malemort, Première Dame de la Reyne, Comtesse du Maine, courtisée par le fils héritier du Roy de France, traitée de catin ouvertement par un débile qui demande à rencontrer son Père alors qu'il ne fait pas parti des invités du Roy, de la Reyne ou de la famille Royale ? Qu'il est seulement toléré ici ? Tout ça car il est le fils de l'imbécile premier qui a déclenché une guerre ? Il est tellement bête et inconscient d'agir ainsi. Il ignore même que le Prince Malemort a passé plusieurs mois en Empire et donc en sait beaucoup plus que ce qu'il croit.

L'Orsenac sourit à son aimé et l'écoute avant de prendre un air grave tout en partant en direction du défilé en chuchotant tout bas.


Ce rustre personnage est en tort et ne s'en rend même pas compte. Menaces contre moi, et insultes contre Mélissandre et vous même, tous deux Princes de sang, devant la Prévôt de France et un parterre de nobles français tous témoins et au Louvre de surcroit, à un défilé où il n'a même pas été convié, mais où il est présent en tant qu'invité d'une tierce personne. Ce qui est certain c'est qu'il n'achètera jamais aucune de mes tenues !


Une fois non loin de sa GM, elle entend Jenifael prendre la parole depuis l'estrade du lieu où ils se trouvaient précédemment avant d'abandonner le Sparte et la Princesse. Cet imbécile avait parlé tellement fort que même Jenifael et d'autres personnes du public l'avait entendu, et c'est Xalta qui s'avança vers le Fils d'Empire. L'Orsenac savait d'ores et déjà qu'aucune tenue venant d'elle ne serait jamais vendue à ce grossier personnage. Il montrait une bien mauvaise image des princes impériaux qu'elle ne connaissait pas, et elle espérait vraiment qu'ils n'étaient pas tous ainsi.
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Temperance
Il y a des spectacles qu'on ne peut manquer.
Par exemple, le troisième jour d'un défilé où, cette fois, défile l'Infante de Castille, Ivanne de Josselinière, la protectrice de sa vassale à elleuh, Jenifaëleuh, c'est un jour à ne pas manquer. Et en plus, c'est aussi le jour où défile sa mère, dans la superbissime robe d'Armelle. C'est dire s'il faut être là.
La Jouvencelle du Elle-Dé vint dans sa cotte printanière fétiche. Faite par Armelle. Bien sûr (c'est comme le port-salut, c'est marqué dessus).
Au milieu d'un éclat de voix qui ne sembla pas détourner son attention de son objectif, elle joua des coudes et des hanches pour atteindre un siège largement convoité, car il était au côté d'une amie (bon, en vrai, ce n'est qu'un banc à partager, mais c'est d'autant plus facile d'y trouver la place pour un bout de fesse supplémentaire).


Pfiou ! J'a manqué boucoup ? Qu'est-ce qu'al rabatent, les aut' là qu'al font du sicoti ? Al se bichent sur les mises des enchères ? dit-elle en se laissant lourdement tomber à côté de Madeleine (qui partageait son autre côté avec Zoyah).
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Tempé parlotte lyonnais
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