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[RP] Fashion Week - Jours 3

Lemerco
Lemerco avait assisté à la scène.
Si si, il était là.

La seule chose qui sortit de sa bouche, était.


Bigre, j'ai trouvé encore plus con qu'un normand, alors que je pensais que c'était la norme suprême... un impérial!

Mon monde fait de certitudes et de croyances profondes s'écroule, et je n'ai plus aucun repère. Je vais désormais avancer dans cette vie sans saveur, aveugle et sourd, insensible et mutin...


C'était un véritable drame dans son existence. Remettre en cause les fondements même de son identité, basée sur l'antagonisme entre celte et normand, était d'une bassesse sans nom. Il y avait donc encore plus vil qu'un normand, le Très Haut ou le Sans Nom avait donc chié une engeance pire, une chiure dénommée impérial.

Par ailleurs, passons du coq à l'âne, bien sûr que les coffres du breton étaient plus remplis.
C'est une évidence.


Bon, c'est quand qu'elles arrivent les robes de mariée?
On se fait chier là!


Surtout qu'il pourrait avoir rapidement un mariage sur le feu.
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Merci à JD Alix-Ann pour la bannière!
Jenifael..luna
    Elle sourit.

    "- Mes dames, la prochaine est gourmande ! "

    Elle continua.

    "- Il s'agit d'une tenue crée par Laure Victoire, créatrice de la boutique du Lys, nommée Framboise rose. Il s'agit d'une robe composée d'une chemise blanche brodée sur laquelle est passée une cotte couleur framboise également brodée et perlée au col. Elle comprend également une chaine d'argent et d'une bourse et elle est portée par Hersent d'Ar Sparfel, Baronne de Vignory et Dame de Maizières, Grand ambassadeur royal de France. "

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Laurevictoire
Attention, ça défile !👗

Si vous croyez qu'être au troisième jour allait aider à l'angoisse de la rouquine, détrompez vous! Plus les tenues circulaient parmi les invités, plus Laure-Victoire réalisait combien de talents les royaumes comptaient. Toutes étaient magnifiques!

C'était la première fois que la jeune femme allait présenter publiquement ce qu'elle savait faire. Entourée de sa mentor Élizabelle et des autres couturières de la boutique du Lys, Laure avait appris à confectionner selon les conseils de la maitre couturière sagement au coin du feu. S'amusant à créer différents modèles et se perfectionnant dans certains styles. Bien en sécurité à la boutique, les clients et clientes qui s'y présentaient y venaient pour le Style de la Maison et lorsque l'on choisissaient l'un de ses modèles, elle en était toujours honorée. Jamais elle n'avait senti d'angoisse devant un client qui préférait ceux des autres couturières, toutes étaient des fées du fils et des textiles. Mais cette fois-ci, la situation était différente.

Debout dans la tente des couturières, elle ne cessait de marcher de long en large, angoissée et inquiète de la réaction qu'allait recevoir la tenue. Elle attendait qu'Hersent, sa "Baronne" dont elle était la dame de compagnie sorte de derrière le paravent afin qu'elle puisse ajuster les derniers détails.


Lorsque Hersent se présenta devant elle, Laure-Victoire ne put retenir un sourire. Elle trouva Hersent ravissante. Avec sa chevelure noire et sa taille effilée, Hersent savait mettre en valeur toutes les tenues, même les moins jolies. La couturière s’avança vers son modèle et ajusta un détail invisible pour le commun des mortels avant de laisser échapper un soupir.


Il est maintenant temps d'y aller.

Elle accompagna donc la baronne jusqu'à lieu où elle devait défiler. Le coeur serré, les deux mains jointes à se faire mal les jointures, la couturière fit un petit sourire contris à Hersent avant de lui murmurer


Bonne chance! Amusez vous à défiler!


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Demoiselle de compagnie de la baronne Hersent D'Ar Sparfel et Hôtesse et couturière à la Boutique du Lys
Lucie
Tandis que Laure-Victoire et son égérie se préparent au passage à venir, Fleurie sourit à Eldearde, se penche sur elle pour souffler un baiser plein de tendresse à sa joue lactescente et se lève finalement, espérant pouvoir apercevoir la tenue annoncée sous le chapiteau.

    - Le devoir m’appelle, il me faut me préparer, fait-elle avant d’ajouter d’un air un brin amusé : Si vous me cherchez, je serai la prochaine dinde sur le tapis rouge.

Un clin d’oeil complice est lancé à la Kierkegaard et, dans son éternel froufrou de soie, Saint-Jean se faufile entre les bancs pour rejoindre les coulisses armée de son air le plus doux. Les mots qui viennent d’être échangés, la dureté de certains, la froideur de d’autres… Tout ceci a sans doute était pénible pour la tendre Merveylle et si elle ne peut effacer cela, elle peut au moins lui présenter un visage agréable et une oreille attentive.

    - Vous allez bien, Votre Altesse ?

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Hersent
Attention, ça défile !👗





Hersent avait abandonné le parterre réservé aux invités pour se glisser dans l'espace entouré de tentures, réservé à la Boutique du Lys. Laure Victoire, sa délicieuse dame de compagnie, lui avait fait l'insigne honneur de devenir, l'espace d'un défilé, son égérie. Elle n'était pas peu fière la Baronne de cette confiance.
Elle suivit les instructions des couturières à la lettre, elle sentit avec délice la douceur des tissus sur sa peau. La robe était magnifique et bien qu'elle ne soit pas habituée au rose, elle appréciait la couleur légèrement framboise choisie par Laure.


Il est maintenant temps d'y aller.

Il était temps et la Baronne était un peu fébrile: peur de rater un marche-pied, peur de glisser, peur de marcher sur un pan de robe, peur de se tordre une cheville, peur... peur... peur... de ne pas être la hauteur.

Bonne chance! Amusez vous à défiler!

Un dernier regard vers la jeune fille qui était encore plus fébrile qu'elle: elle présentait son travail, sa vie, en cet instant aussi magique qu'infernal.
Hersent sourit à Laure et la rassura:


Votre robe sera accueillie chaleureusement par les invités. Je suis confiante en votre talent.

Hersent, avec sa grâce coutumière, s'avança sur la scène, elle y fit quelques pas, s'arrêtant pour que les invités puissent admirer la fluidité de la coupe et la gourmandise suggérée par la couleur du tissu.
Elle tourna lentement sur elle-même, ainsi pouvait-on voir la tenue sous toutes ses coutures, prit une pose étudiée pour mettre en valeur la bourse en soie et les broderies de perles. Elle avança encore puis fit de même et ce jusqu'au bout de l'estrade où elle fit demi-tour pour franchir, de nouveau, avec une lenteur voulue, l'espace qui la séparait des tentures du Lys.

Elle souriait, ravie d'être égérie et de porter une création en avant-première.

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Sofja
    C'était au tour d'Hersent défiler dans une robe gourmande au goût d’une framboise. Rien qu'à l'idée son ventre se mit à gargouiller et ses papilles à saliver. La robe promettait et le spectacle ne déçu pas la fana des robes flashie. En plus d'avoir une belle couleur, elle était moulante à souhait. De quoi mettre ses formes gourmandes en valeur. Oui, elle ADORAIT cette robe et elle tapa comme une petite folle dans ses mains.

      SUBLIME !!! Bravoooooo !

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Wendoline


Waouhhh !!! Hersy ! tu es sublime !

Elle applaudit de concert avec Sofja, le modèle créé par LaureVictoire est absolument éblouissant. Lignes épurées mais qui épousent les courbes sans aucune faute de goût. Elle est bien ennuyée tout à coup, son budget ne pas pas tout autoriser et ça la contrarie. Pour se consoler elle songe à la prochaine visite qu'elle fera à l'atelier. Savoir attendre pour acquérir l'objet de ses désirs c'est un signe de sagesse.
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Lilly_de_troy
-Loin du Louvre, avant la Fashion Week-

Votre ..

Attention à ce que tu vas dire.

Huem hue Madame, vous devez vous préparer.

Haaan oui je sais

Vous lui avez promis.

Oui je sais

Mais Madame, c'est l'heure.

Déjà ? Non mais attend, on est déjà le jour J ?

Presque vu que nous devons rejoindre le Louvre.

Ah ... Puifff bon charge les affaires, je descends. Mais moi j'y vais à cheval.

Mad..

Y'a pas de madame ou quoi que ce soit d'autre qui tienne. J'y vais à cheval point.

Puis la blonde sortie de sa chambre vêtue de sa tenue de cavalière qu'elle avait déjà sur le dos vu qu'a l'origine, elle partait pour se changer les idées en effectuant une promenade à cheval dans les alentours de Souvigny. Oui, elle était retourné à la maison pour se reposer, se retrouver. Sa soeur était dans le Maine avec Foulques et Mélissandre, Père ... quelque part en France et Laure... Dans un coin aussi. Bref, elle avait besoin de se ressourcer et rien de tel que de rentrer à la maison pour faire cela.

Elle descendit pendant qu'elle entendait encore sa chère Marg ronchonnait de sa décision. De toute façon, elle n'allait pas être seule, une palanqué de garde était toujours plus ou moins présente depuis l'accession au trône. Jessi était retenu mais elle aurait été forcément présente si elle avait pu. Elle devait d'ailleurs la retrouver au Mans d'ici peu. Tout en rejoignant les écuries, elle pensa à sa soeur à qui elle avait dit "oui" pour cette journée. Et, elle ne pouvait lui dire autre chose de toute façon. Elle avait toujours été là pour elle, à son tour d'être présente pour ces projets. La blonde était fière de sa soeur et de son travail, de son avancée, de ces aboutissements. Elle avait un but, pas comme elle qui ignorait encore quoi faire de la journée à venir.

Alors, qu'elle quittait le domaine, Lilly repensa à tout ce qui venait de se produire. Le déménagement du sud pour la Normandie puis la Maine. Elle n'avait pas réellement vraiment posé ses malles mais la vie dans la Maine avait l'air agréable. À voir sur le long termer même si certains habitants pour ne pas dire certaines avaient la ferme intention de la ligoter en cas d'envie de bouger. Allez savoir pourquoi.
Le voyage fut long forcément avec des haltes, des auberges, des tavernes donc des soirées assez agréables. Mais son esprit était ailleurs. Une préoccupation était présente. Certes des choses à faire hormis le défilé pour Constance. La préparation de la fête à venir mais un présentiment qu'un truc allait se produire, qu'un malheur allait leur tomber dessus. Et cela angoissée la blonde mais elle ne devait pas le montrer. Pas encore. Constance était trop heureuse par envie de lui faire penser que ... Hector était loin lui aussi. Bref, peu de monde, enfin de famille pour essayer d'en parler.


-Le Louvre, pendant la Fashion Week-

Alors que les murs du Louvre se dressaient devant eux. La "Fashion week" faisait rage. La blonde remarqua la décoration, les arrangements et autres pour cette semaine plus que particuliers pour les couturières. Entourée des gardes, la blonde se fit discrète. Pas encore son tour, son heure donc elle avait le temps de se cacher dans ses appartements. Déjà, cela va rassurer Marg qu'elle aille prendre un bain et qu'elle se change. Comme elle lui avait répété, sans cesse. Madame mais vous avez l'air d'un homme vêtu ainsi. Ce n'est pas digne de votre rang.
Son rang, la blonde souriait toujours à cela. L'adoptée du roi. Vous parlez d'un rang vous. La blague.

Bref, elle pénétra dans sa chambre et observa de la fenêtre les aller et venus au sein des jardins, l'agitation dans les couloirs. Au calme loin de tout cela, elle se laissa choir dans un fauteuil et prit un verre. Elle joua avec le vin qui était d'une couleur assez claire. Elle le fit tourner et le but doucement tout en se demandant ce qui allait lui arriver par la suite.

A suivre....

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Caemgen
Le mini blondinet, impressionné par le défilé n'avait pu résister à l'idée de commettre une bêtise qui n'en était pas vraiment une.
Lui aussi il voulait "zouer" et gagner de l'argent. Alors il s'était incrusté dans les coulisses un long moment à conspirer on ne sait quoi.
Quand soudain, à la suite de Nounou Hersent, c'est un petit garçon déguisé en madame qui se mit à défiler dans une robe rouge bien trop grande, manquant de trébucher toutes les trois secondes...

Coiffé de manière hirsute avec les précieuses pinces de sa mamie, des gants dix fois trop longs aux deux bras et un maquillage peu subtile sur la figure, le petit caricaturait à merveille les mimiques des dames de la cour, très sérieux dans son imitation.


Jenifael..luna
    Et voilà qu'une énergumène se présenta, elle ouvrit grands yeux.

    "- Et bien mes dames, voilà une surprise de taille ! "

    Elle sourit, avant de continuer.

    "- Je dirait que la tenue portée est une cotte de velours rouge bordeaux, agrémenté d'une ceinture noir et de divers noeuds du même tissu. "

    Elle ajouta.

    "- Mais ne vous y trompez pas, cette tenue n'est pas à vendre ! "

    Bah ouai, déjà, que c'était pas prévue huhu ...

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Eldearde
Eldearde avait accompagné la foule des convives se levant comme un seul homme lorsque le peton royal avait foulé le gazon taillé au poil de cul, esquissant même une pseudo-courbette tenant plus de la génuflexion ridicule que de l'élégante révérence. Trop grasse pour faire preuve de grâce : à deux semaines de pondre un chiard, raffinement et finesse ont irrévocablement déserté votre carcasse, ne laissant qu'un immense morceau de lard. Le profil régalien, elle l'avait déjà découvert lors de la cérémonie d'allégeances de son compagnon de Comte, ce qui la dispensa d'avoir à sacrifier ses orteils ou de s'offrir un torticolis de groupie hystérique dans l'espoir d’apercevoir un bout de crinière triomphante ou un œil souverain. Selon toute vraisemblance, l'autorité de la couronne fit son office puisqu'après quelques ultimes altercations et aboiements de bichon fou-furieux, paix et légèreté reprirent leur empire sur le vert criard des jardins.

Mais alors que tout semblait de nouveau pour le mieux dans le meilleur des mondes, Lucie dût abandonner la première et la plus grosse de ses admiratrices pour filer se nipper d'une parure de dryade qui sublimerait encore sa beauté nitescence de jeune fille en fleur. Monde cruel où l'objet de tout votre amour vous est arraché par la dextre délicate d'une princesse de sang.

Tâchez de ne pas faire de l'ombre au Soleil, eut-elle juste le temps de lui souffler, mine badine, avant que l'Amie ne disparaisse dans un froissement de crinoline. Et déjà l'estrade se vit submerger d'une vague rose bonbon sur fond rose fushia dans un déferlement de féminité savamment étudiée qu'Eldearde considéra d'une œillade faussement experte, singeant les mimiques de ses voisines virtuoses de la mode.
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Dedain
« Tous les jours on retourne la scène
Geste fauve au milieu de l’arène
On ne renonce pas on essaye
De regarder droit dans le soleil *»


    Une place se libère pour faire place à un autre invité volontairement en retard, au troisième jour des festivités froufroutantes d’émoi et de joie passementées. C’est que le Deswaard, usé jusqu’à la moelle de cette ambiance fripée de saveurs qu’il goûte fort peu, a trouvé bon d’abandonner, le temps d’une brève mission héraldique, ses compagnes jolies pour se complaire plus habilement en d’autres arts et notamment celui des blasons bien formés.
    Quel dommage, il a raté les quelques soubresauts nobles d’égos fiers et droits ayant eu l’heur de plonger l’assemblée dans une torpeur cinglante. Bien mal lui en a pris. Mais qu’aurait-il bien pu faire face à l’assaillant, lui ? De par sa maigre stature et son minois délicatement ciselé de glace, il n’aurait pu que lamentablement barrer de son corps ascétique le passage aux gardes armés, ce qui lui aurait valu d’être écorché vif en moins de deux. Non. La fuite aurait été plus avisée.

    Qu’importe. Pour l’heure, engoncé dans une cape majestueusement sombre et matelassée d’ours, immuablement inconscient de la chaleur ambiante, le Comte n’a que le temps de constater le départ de Saint-Jean vers les coulisses, laissant derrière elle une assise vide toute prête à être occupée. Aussitôt dit, aussitôt fait.
    Voila Noldor installé d’autorité près de plus épaisse que lui, Dame prête à donner la vie. Inconnue Kierkeegarde, il ne sera pas dit que tu seras seule fan de Lucie.
    Très urbain, il observe donc un instant de silence, les billes d’obsidiennes fermées et vides tournées sur le podium accueillant un défilé framboise, jusqu’à ce qu’enfin, le menton se tourne légèrement vers sa voisine prête à exploser, sans toutefois considérer plus avant son état laborieux.
    Faisant mine d’adopter un ton badin menant à la confidence - ce qui se traduit chez Dédain par un timbre grave et mort, indissociable du reste - au natif de Flandres de s’abîmer dans la courtoise converse d’usage.


    Je me dois de vous avouer ne point être grandement sensible aux coloris rosés.

    Il pourrait aussi s’épancher sur le fait qu’il n’aime pas non plus l’ocre, le sang, l’azur, le pourpre, le sinople, mais l’on ne s’en sortirait pas. Puis, déjà qu’il s’abaisse à parler taffetas, aussi…Alors donc, patientant sobrement après la prochaine intervention, à l’Insondable de finir par s’obliger à s’intéresser à l’avis de sa voisine.

    Et vous ? Qu’en pensez-vous ?



*Détroit - Droit dans le soleil

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Jenifael..luna
    Elle annonça.

    "- La prochaine est une tenue crée par son Altesse Merveylle de la Mirandole !"

    La jeune femme annonça donc.

    "- Elle est portée par Lucie Caroline Zoé de Saint-Jean, Vicomtesse de Barbazan-Debat et il s'agit d'une cotte de soie bleu lagon aux manches longues et sa surcotte en soie damassée en fil d'or, sous une houppelande de velours bleu roi à la ceinture d'or. Cette tenue s'appelle Océan. "

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Merveylle_mirandole
Elles étaient arrivées dans les coulisses et elle devait faire mauvaise mine pour que la Fleurie lui demande comment ça allait. Elle était plutôt contente de l'avoir près d'elle en fin de compte. Elle était fraîche et apaisante. L'incident semblait définitivement clos, le défilé avait repris comme si de rien n'était et elle se sentait mieux. Si elle avait été mal à l'aise quelques instants plus tôt, à présent la confusion en elle se calmait peu à peu. Il lui faudrait plus que quelques minutes pour se remettre de la journée mais elle se focalisa sur l'instant présent pour récupérer un minimum de contenance.

- ça va aller, je vous remercie.

Elle lui fit un faible sourire et ouvrit la malle où était soigneusement rangée la tenue du défilé. Elle remit les différentes couches de vêtement à la demoiselle. Elle était fière de cette création et elle espérait qu'elle plairait aux personnes assistant au défilé. Et si ce n'était pas le cas, tant pis, elle n'avait aucun doute concernant son talent. Elle progressait toujours et c'était tout ce qui comptait.

- C'est à vous d'y aller. Amusez vous bien.

Elle fit un sourire chaleureux à Lucie. Elle avait très bien défilé avec sa première tenue, elle n'avait aucun doute sur le fait que ce soit pareil ce jour ci.
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Shame
Il a raté le coche des premiers jours de défilé. C'est au troisième qu'il fait son apparition dans la discrétion d'un endroit totalement inconnu à ses yeux. Et si sa mode à lui est de glisser des bottes dans les couloirs pour rattraper son retard comme bien souvent, il n'en changera rien pour une énième fois. Il se rattrape à l'entrée de la salle, sans faire de bruit, où ne croit pas. Les yeux plissés sous la présentation de la robe en cours, se faufilant sur un côté dans la salle sans pour autant s'asseoir. Sans mot. Le Jeune Homme est sans mot devant le spectacle original, et première fois, qu'il y est présent.

Il essaie de comprendre comment fonctionne les enchères. Sa tête pivote de droite à gauche, de gauche à droite sur les Invités installés, comme lui, en admiration devant les Modèles et Tenues proposées.

Impressionné, anormalement intimidé. Ou bien est-ce le fait qu'il est ici en simple Homme sans fonction ni grade. Lui-même, en somme. Il se câle contre le mur, un peu penché d'une épaule de sa carrure contre, bras croisés, tête délicatement posée, bottes croisées l'une derrière l'autre, pour rêver entièrement, loin de tout, à des tissus, couleurs, formes féminines et masculines bien mises en beauté, en valeur par un raffinement et une élégance, puis enchères, envolés de prix, batailles serrées, goûts de victoires et douces défaites, déceptions. Oui, c'est bien ce qu'il s'en fait comme idée. Perdu dans la contemplation, de la salle, des enjeux, de cette délicate détente mélée à la tension palpable de ne pas laisser une affaire passer sous le nez de beaucoup, Shame De Beaumont se perd au jeu de cette journée des FW, celle-ci en particulier.

Inclinaison de tête à chaque passage avec respect. Tout comme à son entrée dans la salle.

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Never Ask About The Past - Dont' Expect A Future
Prendre l'Air
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