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[RP] - Sur les Routes Limousines

Nebisa
Baron ! La joie d'être rentrée, pour quelque temps, est à son comble. Nous saurons faire voir au Roy et à la Cour combien est beau le Limousin, combien son peuple est fier d'estre le vassal d'un si grand Roy et combien nostre prune est bonne... oh je m'égare...

Large sourire de la Comtesse, qui parle suffisamment fort pour se faire entendre des badauds venus saluer la foule. Puis, offrant son bras au Baron, elle attendit qu'il poursuive, ajoutant plus bas, pour n'estre entendu que d'eux seuls.

J'ai vu ma nièce en Auvergne... Je sais tout et devine le reste... par pitié... dites moi que vous l'avez retrouvée...
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Lunedor
Ils étaient en Limousin et de le savoir lui faisait rechercher dans les frimas automnaux une saveur particulière, un parfum familier qui l'aurait accueillie comme un linge tiède vient envelopper votre corps alangui au sortir du bain. Mais elle avait chercher, l'air avait le même goût métallique qu'en Bourbonnais, en Languedoc ou en Dauphiné.

Si elle voulait retrouver la sensation d'être en terre connue, il lui fallait abandonner l'odorat et ses saveurs hivernales pour l'audition et le parler del Lemòsin. Ca et là au gré des rares exclamations des quelques gens du cru que le convoi avait pu croiser, elle retrait avec plaisir ces sons rocailleux mais chantants de cette terre qu'elle revendiquait comme sienne. Il lui tardait de pouvoir à nouveau changer dans cette langue sans qu'on la prenne pour mal élevée ou étrangère. Peut-être en aurait-elle l'occasion lors de ce séjour qui s'annonçait bougrement court.

Pour l'heure, elle n'avait qu'une hâte: sortir de cette fichue voiture et pouvoir enfin se dégourdir un peu les jambes, et accessoirement, délasser un peu son postérieur endolori par les nombreux cahots de la route. Il semblait qu'elle en eut justement l'occasion alors qu'un accueil semblait organiser pour leur souhaiter la bienvenue. C'est vrai qu'ils escortaient le roy.

Elle requit d'une voix pressante le valet de bien vouloir se bouger l'arrière-train et de venir prestement l'aider à descendre de lç sans la faire choir comme elle soupçonnait d'en avoir l'intention depuis leur départ. Il traîna un peu les pieds mais eut tôt fait de guider le malemortien pied jusqu'au plancher des vaches où il pût s'élancer avec fermeté. Canne en main, Lune' foulait à nouveau le sol limousin alors qu'une voix familière se faisait ouïr.

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Trokinas


Le Baron n'en croyait pas ses oreilles : était il possible que la Comtesse, héraut de son état ne lui en veuille pas de ces entorses répétées à la bienséance?

Il se pencha alors vers elle.

Non seulement je l'ai retrouvée, mais je lui ai demandé de m'accompagner. Elle est là.

Joignant le geste à la parole, le Baron prit le bras de la Comtesse, sa canne à tête de loup pour se déplacer en boitant légèrement, puis, décidant que les inquiétudes d'une mère pouvaient passer avant les présentations officielles, amenant les deux Malemorts l'une en face de l'autre.

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Nebisa
Vivante... Présente... ici... Les ongles de la Malemort s'enfoncent alors dans l'avant bras du Baron, ses yeux se creusant douloureusement sous la bouffée de soulagement qui l'étreint et elle se laisse conduire, comme un automate jusqu'à ce que face à elle, Aliènaure se présente à sa vue...

Ma fille... ma petite fille... Je... J'ai eut si peur... Quand Zya m'a dit ... j'ai cru t'avoir perdue...

Et sans pouvoir se contenir, elle referme ses bras autour du frêle corps de la jeune fille pour l'étreindre de toutes ses forces, sur son cœur... Enfin bon... il faut préciser que le ventre arrondi de la Malemort mère rend les choses plus malaisée et Aliènaure est donc fortement penchée vers l'avant... Mais qu'importe à sa mère, qui à cet instant ne pense qu'au soulagement enfin arrivé...

Nous... nous devons discuter... Je veux savoir, dans les moindres détails, ce qu'il s'est passé durant mon absence... Mais comment vas-tu ? Tu n'es pas blessée ? Malade ? Tu es sure ?
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Alienaure


La jeune fille les vit se diriger vers elle, sans bouger. D'un côté, la Baron, boitant légèrement, aidé de sa canne, la fixant d'un regard hésitant. Sans doute devait-il s'imaginer quelles souffrances lui ferait-elle endurer à l'avoir mis devant le fait accompli aussi tôt... De l'autre, LA Malemort, bedon fièrement en avant, richement vêtue, comme à son habitude, quine la lâchait pas du regard....
Bon sang, ce regard... Un frisson lui parcourut l'échine, et machinalement, elle resserra les pans de la cape au col de fourrure. L'éclat des yeux maternels ne lui disaient rien qui vaille. Ou du moins, pas quelque chose qu'elle avait prévu.

Aussi, Aliénaure fit un pas en arrière, se reculant dans l'ombre du Procureur, puis regarda à droite, vers les ruelles noires de monde, puis vers la gauche, où déjà plusieurs coches s'amoncelaient, déversant leur flot de personnalités... parmi lesquelles elle aperçut Zya! Mais loin, trop loin, et visiblement concentrée sur la façon la plus gracieuse de descendre de sa voiture.

Mais avant qu'elle ne put choisir où elle allait pouvoir s'enfuir, elle se retrouva écrasée contre sa mère, l'estomac comprimé par le futur rejeton qui n'hésita pas à cet instant à manifester sa présence de façon brutale.
La jeune fille se raidit aux mots du Grand Chambellan. Elle se redressa et recula d'un pas, le visage neutre, masqué de cette expression dénuée de sentiment que son précepteur lui avait enseigné en leçons de savoir-vivre.


Je vais très bien, mère.

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Nebisa
Est... ce tout ce que tu as à me dire ?

Le regard incohérent, ou perçait incrédulité et douleur mêlées, la Malemort ne peut croire en cette froideur, ce détachement, on dirait... on dirait elle même face à l'un de ses ennemis...

Chérie... nous devons parler... Je ne... je ne savais pas... Quand Zya m'a appris ... j'ai cru t'avoir perdu... je t'ai cru morte... Il... Je n'ai... Armant... il paiera pour cela...

L'étreinte s'était relâché, les mains maternelles courant le long des bras de sa fille avant que de s'arrêter sur ses épaules pour les serrer, si seulement ce geste dérisoire pouvait donner plus de poids à ses paroles...

Aliènaure... tu dois me croire, je ne sais pas comment il a pu te persuader que je souscrivais à ses projets déments... Je le retrouverai et je te vengerai, je nous vengerai... je t'en prie, ma chérie, je t'en supplie, tu dois me croire...

D'aucun auraient versés des larmes, mais depuis longtemps, la Malemort ne savait plus pleurer, la dernière fois ou elle y parvint fut l'annonce de la mort de Bralic et avant cela, celle de son frère... Pourtant, dans sa voix, sur ses traits marqués par la fatigue, les cernes ornant ses yeux et la pâleur livide de son visage, les stigmates de ces souffrances se laissaient entrevoir, pour serait assez perspicace à les y chercher
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Zya62
Le Limousin! Enfin! Et avec lui, la promesse du futur repos tant espéré à Meymac. Oui, oui! Espéré! Etonnant quand on connaissait le personnage, n'est-il pas?
Et bien non, parce qu'avec un ventre qui voulait concurrencer celui plus avancé de sa tante - même si par nature, il ne le rattraperait jamais - elle était de plus en plus fatiguée. Sa colonne avait clos le ballet des nuisances à son état de santé. Après les nausées quotidiennes qu'elle subissait depuis le début - c'est à dire bien trop longtemps à présent - après la fatigue chronique qui les accompagnait, il avait fallu que ce fichu dos fasse des siennes et petit à petit trouve le moyen de se bloquer.

Soupirs d'agacement. Toutefois, elle faisait contre mauvaise fortune bon coeur. Il y avait certains avantages non négligeable à son état. Des personnes plus prévenantes qu'à l'accoutumée, des petits privilèges qu'elle n'aurait certainement eu sans le petit grandissant en son sein.
Ainsi donc, même si elle râlait sur son inactivité grandissante, en son for intérieur, elle ne se plaignait pas tant que ça. Elle n'était pas folle, elle. Elle, elle n'allait pas faire des tours sur les champs de bataille, jouter ou même autant voyager dans pareil état. Les femmes de ce Royaume étaient folles. Et elle ne voulait pas rentrer dans le lot d'icelles.

Cependant, on observait un ras le bol apparent alors qu'elle regarde le marche pied apposé qui lui permettra de sortir de cette "voiture" dans laquelle elle a fini la route.
Même monter, elle ne pouvait plus. Autant dire que c'était la punition suprême pour cette jeune cavalière.

Du coup, elle hésite à descendre protocolairement. Les yeux parcourent les lieux. Du monde. Beaucoup de monde. Trop de monde. Attroupement à droite, rassemblement à... à gauche? Malemort mère versus Malemort fille... Malemort fille?? Des yeux grands ouverts. Et bien ça, si elle s'y était attendue!
Regard qui englobe la scène et qui ne la quitte plus... jusqu'à ce qu'elle se fasse pousser discrètement par la femme qui l'avait accueilli dans son coche. Atterrissage peu protocolaire sur le marche pied et qui provoque sa descente au sol alors que l'Arduilet étouffe un "humpfff".
Adieu, rêve de saut du marche pied. Bonjour réalité. Voilà, elle devenait obstruante... La faute à sa corpulence nouvelle... enfin... la corpulence nouvelle a "bon dos".

Du coup, elle se met sur le côté, laisse passer la pavaneuse, non sans siffler un petit mot doux bien senti. Pas le moment de faire plus parler d'elle, pas en mesure de pousser plus loin le conflit - la faute à son état, une fois de plus. Alors Zya prend - après un dernier marmonement - la direction du regroupement qui l'intéressait. Non qu'elle voulait intervenir. Mais elle voulait juste s'assurer que les retrouvailles qui se faisaient étaient de bonne augure pour la suite. Se mettre à une certaine distance. Chercher au passage une chevelure connue et des yeux gris qui la feraient se sentir plus femme qu'elle n'avait l'impression de l'être.
Tendre l'oreille.

Et veiller...

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Alienaure


Tu dois me croire...

Aliénaure releva le menton, fixant sa mère. Ce regard, elle l'avait acquéri au cours de ce mois passé dans ce tribunal, à être juge. Ce même regard qui plaquait la personne visée comme un insecte sur une vitre.
Ses doigts se refermèrent en poings serrés, signe extérieur de la colère et de la souffrance qui l'habitait depuis déjà plusieurs jours, plusieurs semaines. Elle avait promi à Trokinas qu'affrontement il y aurait. Elle lui avait promis qu'elle écouterait ce que sa mère avait à dire pour justifier ses actes. Mais son Aristote était témoin qu'elle lutait pour ne pas laisser exploser ce trop-plein de sentiments qu'elle avait en elle en cet instant face au masque de froideur de sa mère.

Aussi, la jeune fille se contenta-t-elle de continuer à fixer la Malemort du regard, sans bouger.


Une lettre de vous... Un sceau de vous... Des mots sortis de votre plume... Le silence et le vide... L'absence ... Autant de choses qui font qu'une jeune fille, livrée à elle-même et à l'ambition d'un homme, peut aisément croire...

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Lunedor
Au son des voix plus que familières, Lune' s'était approchée pour mieux entendre. Mais plus elle écoutait, moins elle comprenait. Un pli soucieux marquait son front lisse du symbole de l'inquiétude. Quelque chose se passait et elle entendait bien savoir quoi.

Aliè? Maman? De quoi vous parlez? Et qu'est-ce que vient fiche Fiegac ici. Elle tourna la tête plusieurs fois pour tenter de saisir sa voix. Il ne t'a pas accompagnée, 'liènaure?
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Nebisa
Pas de reproches non... juste un soupir...

Mais... je ne sais pas... il a pu... voler ma chevalière le temps d'en faire une copie, imiter mon écriture ... Je... j'étais à Paris, je ne pouvais pas savoir... Tu sais bien que je dois parfois rester des semaines loin d'ici, tu as l'habitude... Pourquoi croire que j'aurais pu changer du tout au tout et te livrer à un homme sans ton consentement ? Comment aurais-je pu faire cela ?

L'arrivée de Lune' marque une interruption, tout a fait livide à présent, la Malemort repousse la nausée qui l'assaille et reste le souffle coupé... Elle n'a rien dit à Lunedor, pour la protéger et l'épargner de l'inquiétude de savoir sa sœur portée disparue et aux prises avec Armant...

Lunedor... je ne t'avais pas entendu arriver... Je... je discutais avec ta sœur...
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Mic31


Bourganeuf:

Mic31 arriva ce matin seulement, l'avant veille en sortant de taverne, il avait omis une chose importante, nourrir son cheval.
Du coup la pauvre bête n'avais pu suivre la lance menée par Trokinas et il avait dû rebrousser chemin pour lui faire reprendre des forces
un peu honteux d'une telle négligence il était parti avec un jour de retard et espérais rattraper le groupe a Limoges demain.
il envoya un pigeon au baron Trokinas:

Citation:

Cher baron,
Je m'excuse de vous avoir faussé compagnie a tous, je suis coupable d'une grosse négligence, je vous rejoindrais demain a Limoges

Mic31




Trokinas


Trokinas sentit la pression monter entre les deux femmes. Il reconnut le regard meurtrier d'Alienaure, et sentit tout de suite la tension qui régnait en elle. Il ne pouvait pas la laisser faire cela. Le Baron se sentait toujours un diplomate, et il était encore Ambassadeur, même si ce n'était pas pour le Limousin. Il décida d'intervenir plutot que de laisser la pression exploser entre les femmes aux caractères légendaires, une qualité dans beaucoup de circonstances, un défaut dans celle ci.

Votre Grandeur, Alienaure, permettez moi d'intervenir. Je sais que la situation est loin d'être simple, ou claire même. Mais l'important n'est-il pas que vous vous soyez retrouvées? Une mère retrouve sa fille qu'elle croyait perdu, une fille retrouve une mère et elle pensait que celle-ci l'avait trahie. Visiblement il n'en est rien, rassurons nous, calmons nous, et essayons d'éclaircir cette situation.

Petit changement d'appui pour soulager sa jambe gauche.

Le coupable semble bien évident : Figeac, à comme je le supposais outrepasser ses droits. Mais il a raté son coup, car c'était sans compter sur le sang Malemort. Alors, ne le laissez pas remporter une victoire en brouillant les relations mère fille. Passez au dessus de tout cela. Montrez lui que les Malemort sont certes des personnes à fort caractère, mais qu'elles n'en sont pas les esclaves.

Trokinas espérait ne pas être aller trop loin. Il guettait du regard les autres arrivant, et espérait que rapidement cette situation se réglerait afin qu'il puisse aller accueillir décemment le Roy et sa Cour.

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Alienaure


...J'étais à Paris, je ne pouvais pas savoir... Tu sais bien que je dois parfois rester des semaines loin d'ici, tu as l'habitude...

Ces simples mots lui firent l'effet d'une gifle. Elle fixa sa mère, la bouche légèrement entrouverte, brusquement sans force.


Un enfant n'a jamais l'habitude d'être délaissé par sa mère... Jamais...


Et une 'Lune qui arrive, visiblement inquiète, et surtout témoin de la tension qui surplombe la discussion. Alors,en bonne sœur aînée qui se respecte, et surtout parce que cette petite peste lui a manqué, elle la prit dans ses bras pour la rassurer.

Je suis heureuse de te revoir, petite teigne.

Et un Baron, soucieux du qu'en-dira-t-on, de la dame au gros ventre, et de la demoiselle qui l'accompagne, qui arrive pour tenter de calmer la discution qui pourrait s'envenimer d'un moment à l'autre.
Soupir... Regard vers une petite sœur loin d'être sotte... Regard vers une mère piquée par ses remarques... Regard vers un homme guidé par des préceptes et des idéaux qu'elle a promis d'apprendre...

Alors, replaçant une mèche sortie de la coiffure de 'Lune, elle regarda les deux adultes.


Le moment est mal choisi pour régler cela. Nous en reparlerons plus tard.

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Lunedor
Lune' ouvrit la boucher pour demander, exiger même, des explications, à tout le moindres, des réponses à ses questions. Elle la referma. Elle ne savait pas toujours quand cesser de parler mais là il y avait un je ne sais quoi dans la voix de sa coeur qui la poussa à se taire à remettre les éclaircissements à plus tard, comme un pas vers un certains assagissement de la bouillante jeune fille.
Elle se dégagea de l'étreinte. Une chose qui tarderait sans doute à s'affadir était qu'elle détestait toujours autant qu'on la considère comme l'enfant qu'elle s'efforçait de ne plus être.


Moi aussi je suis contente de te revoir. Enfin, tu me comprends. Je veux juste te faire remarque que je ne suis plus petite et que je ne suis pas non plus une teigne.
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Trokinas


Trokinas regarda les deux femmes en présence... remettre cela à plus tard, voilà une bonne idée.

Donc cela leur permettrait de se calmer et surtout d'essayer de faire la part des choses. Et de plus, cela permettrait au Baron de pouvoir accueillir tout le monde comme il se doit.

Et bien, dans ce cas, je vais vous laisser, je vais aller accueillir le reste de l'escorte, si vous le permettez.

Votre Grandeur, Alienaure, Lunedor.


Chaque personne avait eu droit à une révérence, puis le Baron s'éloigna en boitant.

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