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[RP] Ciel, je me marie !

Leane
Mais... Mère...

La fille de la Précieuse, d'ailleurs, pourquoi précieuse? essayait de protester quand même.Allez à un rassemblement familiale dans son état. Sa mère n'avait pas idée. Léane continua de protester tant qu'elle put prétextant ses malles non préparées avec toutes ses toilettes, ses bijoux... Elle regarda sa mère et son petit cousin chéri, interrogative tout en prenant la sortie du bureau. Voyagez avec une garde? Et pourquoi un rassemblement familiale en Savoie? C'est loin la Savoie. Et Léane avait des engagements comme le mariage de Camelise et Benjamin puis le baptême de leurs jumeaux. La jeune blonde ne savait que faire pour échapper à ce rassemblement puis :

Mère, je n'ai rien à me mettre. Je ne rentre dans plus rien. C'est fortement déconseillé dans mon état de voyager.

Dernière tentative surement avortée. elle prit le temps de se laver le visage et d'enlever le maquillage. Pas le choix, sa mère ne l'aurait pas laissé partir comme cela.
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Axel_baccard
Axel balaya les dénégations de sa fille en lui faisant présenter par Suzanne ce qu'elle lui avait préparé. Quand au voyage et à ses conséquences elle lui rappela qu'elle avait suivi son époux à travers le royaume pour des joutes alors qu'elle attendait son frère. Bon bien sûr ... le Parfait Ange était arrivé avec un peu d'avance bien entendu mais rien de grave.
Léane partit se débarbouiller au grand soulagement de sa mère qui avait du mal à supporter de la voir peinturlurée de la sorte. Puis tout le monde fut escorté jusqu'aux coches.
Le convoi s'ébranla et la famille Baccard Irissarri s'éloigna de leurs terres dauphinoises pour se diriger vers la Savoie.
Le trajet fut long mais pas désagréable. La nature recouverte d'une belle couche de neige cotonneuse offrait un spectacle délicieux au regard des voyageurs. La montagne majestueuse accueillait ses visiteurs avec faste et leur offrait son plus beau visage.
La Savoie leur ouvrait les bras et le convoi sillonnait les routes sinueuses jusqu' à atteindre les terres domaniales de la jeune Irissarri au moment même où se déroulait l'affrontement des sœurs.


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Béanours forever!
Esperance_
J'étais restée en retrait, quelques pas derrière Jenifaël quand enfin la silhouette d'Elizabelle se dessina. Mon coeur battait à tout rompre, je l'entendais même devenir de plus en plus fort dans mes oreilles, comme une pièce raisonnante. Qu'il était stupide de se montrer timide envers sa propre sœur ! Pourtant, elle et moi n'avait jamais eu l'occasion depuis que j'étais jeune fille, presque jeune femme, de parler et se découvrir. L'enfance et la vie d'adulte sont deux choses, et deux mondes.. Aussi, je repris le dessus sur cette émotion dont je ne pouvais me débarrasser. Souriante, je la serrais dans mes bras, ravie de retrouver un soupçon de famille.

Que tu es belle. Nous avons beaucoup de temps à rattraper !

Tout comme avec tout le monde d'ailleurs. Soudainement, j’eus l'impression d'être le vilain petit canard de la famille. Idée stupide lorsque l'on sait que mon éducation eût été plus que complète auprès de la Bretonne.. Jamais, mise à part ma santé bancale, personne n'avait eût à me reprendre. Ou bien peut-être l'avais-je tout simplement oublié..

Suivant mes sœurs devant l'âtre, frigorifiée bien que je ne disais rien, je ne pouvais détacher mes émeraudes du minois de mes aînées. Les retrouvailles étaient douces. D'avantage pour moi. Le temps m'avait paru être une éternité, là où, le froid est similaire à la Savoie au bord des côtes Bretonnes. Le paysage changeait, mais le mal avait été le même des années durant. Aujourd'hui.. Je ne pouvais que remercier le ciel de nous réunir, quoi qu'en aurait penser notre mère.

La fête fut cependant troublée. Alors que je laissais mes prunelles détailler les expressions de l'une et l'autre, bien trop sensible pour ne pouvoir ouvrir la bouche, un dénommé Aimeryc fit son apparition. Le détaillant, poliment toute fois, je me demandais pourquoi ? Pourquoi lui ? Mais je n'en dis rien. Il avait après tout le droit à sa chance, le temps nous dirait bien assez tôt si mon instinct de petite fille méfiante avait eût raison, ou tord. Toute fois, Jeni elle.. Ne loupa guère l'occasion de montrer les crocs. Machinalement, je me mordillais l'intérieur de la joue, restant silencieuse durant l'échange de joutes verbale. Reculant d'avantage, ayant pour sainte horreur les disputes, je percutais le mur qui me fit tressaillir. Tout autant que les mots de mon aînée.


J.. Jeni..

Potiche ? Oui je devais sans aucun doute le faire. Seulement les premiers mots prononcé avaient sur moi d'avantage d'impact que je ne l'aurais cru. Le reste : l'annonce soudaine de son mariage avec un Castillan s'infiltra dans une oreille pour ressortir aussitôt par l'autre, tout autant que son invitation à la suivre. Je crois qu'à cette instant, je mourrais d'envie de hurler contre Jenifaël. Dieu savait à quel point j'aimais ma sœur, à quel point je l'admirais.. Mais il était pour moi impossible, que dis-je ! Inconcevable qu'elle ne renie Elizabelle ! Le dos placé contre le mur, je restais là, ne voyant pas Elizabelle chuter, ni même Aimeryc la rattraper. Une perle salée roula sur ma joue, me faisait revenir à moi.

Elizabelle..

Approchant de quelques pas, ayant bien remarqué l'expression fermé de l'homme à mon égard bien que, je ne lui ai rien fais ou même dis, je serrais la cape à ma gorge. Fermant les yeux, je priais pour que Jeni ne se rende compte que je ne la suivais pas et qu'elle ne revienne sur ses mots.
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Jenifael..luna
    Elle cessa sa marche, à l'instant où elle entendit les bruits de précipitation derrière elle, se tourna, elle vit le fiancé, tenant Elizabelle dans ses bras et la déposant sur un fauteuil, Espérance rester silencieuse et elle se rappela la nature fragile de leurs constitutions à toutes les trois. Elizabelle ne, c'était jamais réellement remise de son viol et avait presque cesser de manger, quant à Espérance, si Angèle l'avait laisser en Bretagne, c'était à cause de sa faiblesse, elle n'aurait pas survécu à un voyage jusqu'en Dauphiné. Quant à elle, les officiers de la maison royale avaient pris l'habitude de la voir s'évanouir - et de la laisser choir sur le sol - pour un oui ou pour un non. Il faut dire que la jeune fille avait pris exemple sur l'Irissarri blonde des montagnes et était devenue la championne du monde toute catégorie, de syncope. Quant à elle, les officiers de la maison royale avaient pris l'habitude de la voir s'évanouir - et de la laisser choir sur le sol - pour un oui ou pour un non.

    Elle s'approcha de son aînée, son sang malgré tout, même si leur sang commun était bien plus éloigné que ce qu'elles avaient comme lien du cœur. Elle n'avait même pas remarqué la présence de Cira, l'une des apprenties de sa sœur et glissa sa main dans celle de l'Endormie.


    "- Eli ... j't'aime et je m'inquiète simplement pour toi ... "


    Ses olivines restèrent rivées sur le visage de l'ange ignorant même le fiancé. Elle se reprit en se rendant compte qu'Espérance était à côté d'Elizabelle et posa un regard sur sa cadette, puis sur le fiancé devenu silencieux après ses mots plus ou moins soucieux pour l'Ange.

    "- Messire, j'aimerais avoir un entretient seul à seul avec vous, lorsque ma sœur sera réveillée. Il a des choses dont je dois parler. "

    Ou plutôt des choses à éclaircir. Des points sombres, des choses qu'elle n'a pas prises le temps de tenir en compte, Elizabelle l'a fait comme toujours, réfléchir, d'une façon ou d'une autre. Elle relâcha la main d'Elizabelle pour glisser celle-ci dans celle d'Espérance.

    "- Tout va bien Espérance, ne t'en fait pas ... "

    Le ton est presque absent, comme lorsqu'un adulte inquiet cherche à rassurer un jeune enfant ... Il a des choses dont je dois parler.

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Leane
Elle avait bien prévenu sa mère qu'elle n'était pas en mesure de faire ce genre de voyage. Une réunion familiale, elle qui était agoraphobe. Tout le long du voyage, Léane avait des nausées. C'est qu'elle avait bien mangé avant qu'elle sache qu'il faille prendre la route à la dernière minute. La route sinueuse pour se rendre en Savoie n'avait rien arrangé. Et le blonde ne put se retenir plus longtemps, blême. Elle essayait de se calmer en mettant la tête hors du coche mais rien n'y faisait.

Elle fit donc signe au cocher de s'arrêter, juste à temps, aux portes de la Savoie. Elle eut à peine le temps de sortir que tout son déjeuner ressortit de par sa bouche et d'atteindre le sol. bien évidemment, elle s'en mit partout sur le bas de sa belle houppelande. Mais n'avait-elle pas prévenue sa mère de son mal être? Ou du moins tenter. Parce que quand la chef de famille Irissarri avait une chose en tête, il fallait lui obéir au doigt et à l’œil surtout pour celle qu'elle préférait plus que sa propre fille naturelle.

Léane fit quelques pas et pour s'appuyer contre un arbre et reprendre un peu de couleurs avant de remonter dans la voiture un léger goût de vomi dans la bouche.

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Deedee
    Invitée par son frère… Sans plus d’explication… Un voyage de plusieurs jours et en plein hiver en plus… Sur des routes chaotiques, boueuses, a travers des forêts, des montagnes, dans le froid et l’humidité.
    Et bien sûr pour couronner le tout, elle n’avait rien dit à sa cousine-dame-de-compagnie, tout juste averti son époux qu’elle partait en voyage et que tout irait bien, et donc, faisait le voyage seule… Quel ennui !

    Et puis au bout de quelque jours ils étaient enfin arrivé, où ? Elle n’en savait rien, et ne voulait même pas le savoir, tout ce qui l’importait pour l’heure, c’était une chambre, du feu dans l’âtre et un bain chaud !

    -Robin, trouvez moi une auberge avec une chambre digne de ce nom, j’aimerais me restaurer avant d’aller voir mon frère… et surtout me changer. marmonna-t-elle pour elle-même.

    Sitôt dit, sitôt fait, le cocher ne mit pas longtemps a trouver une auberge, et bientôt la Duchesse put se prélasser quelque instant dans un bain, certes pas aussi confortable que si elle avait été chez elle, mais au moins, elle pouvait faire disparaitre toute les petites tensions et inconfort du voyage et surtout… songer a ce que pouvait bien lui vouloir son frère.
    Ils avaient mis des années à se retrouver, et cela faisait des semaines, voir des mois qu’ils ne s’étaient pas vu. Comment reconstruire une vie, une fraternité, une complicité avec un trou béant dans une vie ?.

    Mais le temps n’était plus aux questions, l’heure était venu de reprendre la route. Vêtue d’une robe sobre mais débarrassé de la poussière du voyage, coiffée simplement sans grand apparat, elle se rendait chez son frère, non à la cours, emmitouflée dans un mantel de fourrure pour affrontée le froid si rude dans ce pays, Adeline s’engouffra dans la voiture qui s’ébranla une nouvelle fois sur les routes.

    Le trajet jusqu’à la demeure de son double ne dura guère longtemps cette fois ci, a peine partie et déjà arrivée, du moins…. Si l’on enlève les trous, les bosses, la roue embourbée dans une bouillasse de neige et d’eau, sans compter également une bande de gamin n’ayant trouvé de mieux que de bombarder le pauvre Robin de boule de neige.
    Par Aristote, mais qu’est ce qu’elle foutait là !

    La demeure de son frère se dressait enfin devant elle, Adeline prit quelque instant pour admirer les environs et la bâtisse, et reconnaitre… qu’il avait du goût finalement. Même si elle ne comprenait toujours pas pourquoi il était venu s’enterrer si loin alors que leur racine était en Normandie et devait y rester !
    Décidément ! Ils étaient tellement semblable.... et si différent !


    -Bonjour, je souhaiterais rencontrer messire Aimeryc de Courcy. Je suis sa… Sœur. Annonça-t-elle au valet qui venait d’ouvrir la porte.

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Elizabelle
Elizabelle était forte, du moins avait-elle appris à le devenir, pour survivre. Ses larmes, elle les réservaient à la solitude, quand nul ne la regardait. Sa fatigue, elle la cachait derrière un sourire, parfois froid, parfois amical, toujours secret. Mais s'évanouir, cela ne lui ressemblait pas. C'était pour les faibles petites créatures qui n'avaient pas assez de volonté et d'orgueil pour forcer leur esprit à affronter les épreuves de la vie. Seulement, même elle, avait ses limites. Et elles étaient franchies.

Aimeryc sembla s'en rendre compte en premier, car quand ses jambes cédèrent sous elle, il la rattrapa avant que sa tête ne vienne violemment rencontrer le sol. Absente mais quand même là, elle se sentit porter, légère et vulnérable, déposée sur un de ses fauteuils dans lesquels elle aimait à s'étendre pour lire ou broder. Le linge humide sur son front la fit frémir, ce n'était pas désagréable, juste froid. Les prunelles grises, assombries par le chagrin s'ouvrirent sur son promis soucieux. Elle cligna des yeux, vivement, pour en chasser les larmes contenues, essayant de reprendre pied dans un monde brisé pour elle. Elle entendit vaguement la voix de Jeni, mais elle ne voulait plus rien entendre, pas si c'était pour que ce soit douloureux encore.

Alors futilement, telle une enfant qu'elle n'était plus depuis longtemps, elle plaqua ses mains sur ses oreilles, comme pour endiguer tout les mots de la terre. Même si ce n'était guère efficace. Elle entendait même les chevaux qui renâclaient alors que d'autres attelages se stoppaient dans sa cour. Sa tante, sans doute, venait d'arriver. Qu'allait-elle penser de tout ce gâchis ? Le coeur en miette, ayant grand besoin de réconfort, et ne sachant plus où en tirer, Elizabelle se redressa un peu pour venir passer ses bras autour de la nuque de son promis, venant nicher son visage au creux de son cou pour pleurer un peu, en silence, discrètement. Il avait promis de veiller sur elle, elle ne doutait pas qu'il cacherait au monde sa fragilité du moment.

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Breval
Breval, indifférent au fait que sa cousine semblait mal à l'aise, s'avança pour faire une bise à sa tante, mais fut stoppé dans son élan par la corde autour de sa taille. Pfff... Bon ben comme on dit, c'est l'intention qui compte hein ? Alors que Leane essayait de se défiler sans que le gamin comprenne pourquoi, Axel annonça la raison de cette convocation.

Retourner chez maman ? Avec tata Jeni là bas ? Hein... Mais, mais.... Mais pourquoi ??!! Pourquoi était-il puni ? Il ne l'avait nullement mérité.... ... ... Enfin si, sans doute, mais quand même ! Breval tenta de protester à son tour, sans grand espoir de succès puisque sa Léane qui était plus jolie n'arrivait à rien.


Bon d'accord ! C'était moi les biscuits ! J'avais faim, c'est une bonne raison la faim non ? Et pour le collier, c'est moi aussi, je voulais m'en servir pour attraper un ours comme tonton, avec Alix ! Promis je l'ai pas abîmé... Enfin pas trop ! Je veux pas y aller ! Y a l'envahisseur !

Mais indifférente à son plaidoyer plein de fougue et de vérité, enfin en grande partie, Tata Axel chargea tout ce petit monde dans le carrosse, avec le Tonton en renfort et un certains nombres de soldats. Comme si Breval allait essayé de se faire la malle.... Ce qu'il tenta en vain à trois reprise durant le voyage, notez le.

Après un voyage interminable aux yeux du minipousse, d'autant plus long que le bébé pleura tout du long.... Quelle idée d'emmener ce truc qui sent pas bon aussi ? Comme si maman en avait pas assez chez elle ! Elle aurait pu en prêter un à Tata si besoin. Les adultes n'avaient aucun sens pratique, franchement.

Oui Breval n'avait aucun sens des réalités non plus.

Lorsque le carrosse s'arrêta, Breval n'attendit personne et sauta au milieu des gravillons et de la neige tassée. Il cavala jusqu'à la porte de la maison familiale, jetant un coup d'œil à la femme qui se présentait à la porte. C'était la sœur de qui ? C'était qui celui là ?


J'suis Breval, c'est ma maison. 'Fin la moitié du temps.

Sur cette présentation succincte, le gamin entra comme une tornade dans la grande salle pour découvrir une scène insolite. Il y avait Jeni et une... mini Jeni... C'était qui celle-là ? Il la connaissait pas. Il y avait un homme brun, mais pas l'envahisseur, un autre, qu'il avait croisé en taverne une fois... Et qui tenait sa Maman dans ses bras, sa Maman qui semblait morte avec sa peau si blanche, inerte et allongée dans ses bras.

L'avez tué !!! Ma Maman !!

Le chagrin fut dévastateur et la réponse à l'aune de l'affront. Poussant son cri de guerre normalement réservé au blond, Breval chargea l'inconnu en brandissant.... ben son poing puisque son épée avait été saisie par Tonton Thib. Il se jetta sur le brun avec la hargne de la jeunesse.
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Jenifael..luna
    Jenifaël vit Elizabelle se couvrir les oreilles, puis Breval chargea. Elle soupira et attrapa l'énergumène avant qu'il ne soit dans les jambes du Courcy, armé. Elle s'aperçut alors qu'Elizabelle c'était accrochée à celui-ci et ses mains se serrèrent sur l'enfant. Elle hésita, le lâcher semblait désormais tentant, il foncerais sur le Courcy, puis l'attaquerais, mais cette réaction serait puéril, encore plus que le reste.

    "- Breval, s'il te plaît, reste calme et présente-toi au messire. "

    Elle s'attendait à un " Breval d'Irririssarri " puisqu'elle n'avait pas pu lui enseigner dans ses années plus jeune, comment dire son nom entier. La petite Castelnau était brisé. Brisé, car Elizabelle avait trahie sa confiance, préférant le refuge des bras d'un inconnu, que les siens. Alors elle se glaça de nouveau, pendant que lâcha doucement Breval, des images du passer vinrent danser devant ses yeux. Des marques bleutés et violacé sur la peau pâle, le teint livide, le ventre rond, Elizabelle plus jeune, enfermée dans sa chambre, s'adonnant à la couture, avec pour rare compagnie, Jenifaël. Elle vit ensuite le repas, chez Charlemagne, la disparition de Breval et le changement de tête du cousinet. Elle revit également Axel, l'envoyant chez Yolanda, lorsque à Briançon, une bête avait rôdé. D'autres moments lui arrivèrent. Elizabelle au Louvre, les mots glisser sous le tapis, Elizabelle à sa présentation des pupilles, Angèle, faisant de Jenifaël l'aînée, l'arrivée d'Elizabelle au domaine. Lorsque le temps eu fini de remonter, elle avait totalement relâcher Breval et devint une statut silencieuse, au regard glaciale.

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Axel_baccard
Bien sûr le voyage n'avait pas été de tout repos , mais rien n'avait présagé une arrivée aussi fracassante.
Thibérian avait laissé sa femme partir devant afin de s'assurer que sa garde soit confortablement installée. La Précieuse avait remis son colis joli aux bons soins de la nourrice et s'était empressée de s'élancer à la suite de son neveu qui avait sauté hors de la voiture comme d'un diable de sa boite. Léane fut confiée à Suzanne afin qu'elle puisse se rafraichir avant de se présenter à ses cousines.
La duchesse se présenta et s'excusa auprès de la demoiselle rencontrée sur le porche que le mini chevalier avait bousculé sur son passage, puis elle entra laissant peu de choix au pauvre huissier . Elle suivit des oreilles les pas peu discrets de Bréval et pénétra dans la salle au moment où il hurlait se dirigeant vers un homme qui tenait dans ses bras une Elizabelle plus pâle encore que dans son souvenir.
La matriarche frappa des mains comme pour figer la scène et que plus personne ne parle.
Il lui fallait analyser ce qui était en train de se passer , elle sentait bien qu'il lui manquait un épisode mais était toute prête à rattraper son retard.

Bonjour à tous.
Monsieur j'imagine que vous êtes le promis de ma nièce. Je suis Axel Baccard d'Irissarri , duchesse de la Val d'oze. Mes douces que se passe-t-il ici?


Le ton était à la fois aimant , sec et cassant . Une véritable prouesse technique, mais la blonde était passée maître dans l'art de mélanger les genres . Il allait leur falloir être concises , claires et surtout particulièrement enjouées quand elles allaient raconter leur version du drâme , car le sang basque s'échauffait doucement sous la peau d'albâtre de la dauphinoise.

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Béanours forever!
Deedee
    Mais où diable était-elle tombée ?! Entre le passage d’une mini tornade, celui d’une dame qui s’excusa, et le pauvre valet qui restait planté comme le pied de grue, il s’en fallu de peu que la de Courcy fasse demi tour aussi sec ! Mais piquer par la curiosité, elle emboita le pas derrière tout ce petit monde pour tomber nez a nez avec une scène assez insolite.

    -Rodrigue !

    Oui… c’était le seul nom qui lui venait à l’esprit. Celui de son frère, celui qu’elle avait prononcé de nombreuse fois tout bas en espérant le voir arriver comme par enchantement. Rodrigue… Le nom de son frère, son double, ses jumeaux, et elle seule avait le droit de l’appeler comme ça, même s’il n’aimait pas ça !
    C’est donc un petit cri qui sortit de sa bouche interdite devant la scène avant de rapidement reprendre conscience de ce qu’il se passait.


    -Laissez-moi passer, je suis médecin.

    Ca aussi… c’était sorti tout seul. Déformation professionnel oblige et trop tard pour revenir en arrière. La Normande s’avança donc vers son frère et la jeune femme dans ses bras.
    Le temps que tout le monde s’explique… elle aurait peut être le temps de s’occuper d’elle et… de comprendre ce qu’il se passait.

    Arrivée à la hauteur de son jumeau, Adeline lui adressa un sourire amical avant de lui glisser à l’oreille.

    -Je ne m’attendais pas à un tel accueil, petit cachotier. Si c’est une fête que tu donne, elle est très réussie.
    Petit clin d’œil à l’intention du frangin avant de regarder rapidement Elizabelle, plus pale qu’elle ne devrait l’être...

    -Tu devrais peut être l’emmener dans un endroit calme, je m’occuperais d’elle si tu le veux pendant que tu t’explique sur ce qu’il s’est passé..

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Aimeryc.
Inquiet, Aimeryc l’était. Jamais il n’avait vu Elizabelle s’évanouir ainsi. Elle qui était synonyme de la femme forte à ses yeux, et ce même s’il ne lui avouerait jamais, devenait la femme faible qu’il avait toujours cru qu’elle était avant de mieux la connaître. Installé à genoux à ses côtés, le normand passait en douceur le linge humide pour finir par ne pas relâcher son attention d’elle, soupirant doucement de soulagement en la voyant frémir et réagir au final Ignorant que tout était à jouer encore, que rien n’avait été gagné durant cette manche et encore plus que du soutient l’attendait aux portes de la maison en la présence de sa jumelle, son âme, le normand ne laissait nullement son attention dériver de sa patiente, sa fiancée, qu’il put voir ouvrir légèrement les yeux pour se poser sur lui après quelques minutes à s’inquiéter pour elle. Lâchant un soupir de soulagement, il arqua tout de même un sourcil de surpris en la voyant agir en enfant alors qu’elle plaquait ses mains sur ses oreilles mais c’est sa réaction d’après qui le prit au dépourvu. Les bras ouvert contre son corps alors qu’elle venait l’enlacer au niveau de la nuque, il reste ainsi un mot avant de refermer ces derniers contre elle pour la serrer et tenter de la réconforter comme il le pouvait, sans un mot. Il avait de par ce fait même totalement ignoré la sœur ingrate, ne répondant nullement à ses propos qui ne lui étaient de toute façon pas adressé excepté pour le dernier qu’il avait bien pris note mais qu’il n’était nullement intéressé de remplir. Il n’avait rien à lui dire. Il épouserait Elizabelle que cela lui plaise ou non.

C’est à ce moment que tout dérapa. C’est à ce moment que la tempête Brevalienne emplit la maison. Il ne l’avait pas entendu entrer mais il l’avait certainement entendu alors qu’il se mettait à crier. Tournant la tête vers lui tout en gardant Elizabelle contre lui, il lâcha un soupir, suppliant presque du regard qu’on le retienne mais ses prières ne furent nullement exaucés ou tout du moins pas totalement puisqu’il put voir l’ingrate retenir et relâcher ce dernier qui continua au final sa course pour lui foncer dessus dans toute la fougue de sa jeunesse, le poing en avant. Relâchant d’un bras son étreinte, il posa sa main contre la tête du petit pour le garder au loin, nullement d’humeur à jouer ou même à être patient alors que le drame se déroulait.


« - Elle n’est pas morte, Breval. Alors calme-toi et laisse les adultes agir tu veux bien. »

Et même si tu ne veux pas, obéis donc pour une fois. Cette dernière partie il ne la dit pas mais pourtant, il la pensa très fort. C’est alors qu’il vit une blonde entrer, une femme plus vieille qui imposait le respect. Il la vit claquer des mains, la scène se figer un peu mais il put voir aussi derrière cette femme celle qu’il avait espéré voir depuis longtemps. Son Âme, son double. Il l’aimait d’un amour inconditionnel malgré leur séparation. Il lui faisait confiance et s’il devait rencontrer la belle-famille, Elizabelle devrait alors aussi rencontrer le double de son fiancé. Grinçant des dents en entendant la façon dont elle l’avait appelé, il soupira en la voyant franchir les frontières de la foule. Enfin il aurait un peu d’aide. Esquissant un sourire aux murmures de son double, il souffla à son oreille quelques mots aussitôt.

« - Ce n’est pas une fête… Elizabelle est ma fiancée. Ça ne devait pas se passer ainsi mais je t’expliquerais plus tard, quand tout sera plus calme… »

Tout en se redressant alors, il souleva l’Ange dans ses bras, contre lui pour se diriger vers la blonde qui lui avait parlé quelques instants auparavant, inclinant respectueusement la tête devant elle.

« - Je suis effectivement le promis de votre nièce, Votre Grâce. La femme que vous venez de voir passer affirmant qu’elle était médecin est ma jumelle, la duchesse de Vire, Adeline de Courcy. Quant à ce qui se passe ici, vous devriez demander à la sœur de votre nièce. Elle vient de la renier car elle n’approuve pas que j’épouse Elizabelle. Elle est la source de toute cette cochue. Maintenant si vous permettez, je vais aller étendre Elizabelle dans sa couche pour qu’elle se repose. »

Maintenant que la situation avait été expliquée, que les points sur les i avaient été mis en place, le brun continua sa route vers les escaliers pour les monter doucement pour au final disparaître sans attendre en laissant la belle-famille se débrouiller elle-même.
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Axel_baccard
Si Axel avait su lire les pensées le Courcy aurait été raccourci ! Vieille ! Il avait osé songer qu'elle était été vieille d'autres étaient morts pour moins que cela , Mais fort heureusement pour le Normand , la Précieuse ne sondait pas les esprits .
Elle écouta avec attention sa réponse alors que la jeune femme rencontrée sur le porche s'inquiétait de la santé d'Elizabelle et qu''elle même avait réceptionné Brevao afin de l'apaiser de caresses.
Jeni avait renié sa sœur. ..
Mais que diable lui était donc passé par la tête ...
Les topazes se prosèrent sur l'adolescente .


Ma douce ?


Sans détourner le regard elle ajouta à l'attention du promis
Monsieur , je vais vous accompagner, je désire être la lorsqu'elle se sentira mieux
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Béanours forever!
Jenifael..luna
Et la réponse fût rapide.

"- Non. "

Là, voilà. Elle venait de répondre.

"- Je ne suis pas douce. Je ne suis pas d'accord pour qu'Elizabelle épouse n'import qui. Et je ne suis pas d'accord pour m'excuser auprès de personne. Je ne veux pas que ma sœur subisse encore les idioties d'un être masculin, nous avons vécu déjà deux mariages avortés, en aurons nous encore un? "

Elle continua, sans attendre de réponse.

"- Ma sœur mérite plus qu'un homme qui ne semble pas de grande noblesse. Qu'a-t-il à nous offrir? Qu'à-t-il à offrir à notre famille? Même Breval ne l'aime pas visiblement, c'est bien une preuve. "

Oui, bon Breval n'est pas du tout une preuve.
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Aimeryc.
Avant de de disparaître dans la chambre avec Elizabelle, avant même de disparaître dans le détour des escaliers ou de poser un pied sur une des marches, le brun s’était retourné aux paroles de la blonde qui était la plus vieille dans la demeure mais qui pourtant avait probablement de nombreuse années devant elle. Hochant la tête à ses propos, il tourna le regard vers l’indésirable.

« - Vous saurez, dame, que je n’ai beau n’avoir aucun titre, ma sœur jumelle qui est ici présente est elle aussi, comme votre tante si je ne m’abuse, duchesse, vicomtesse et j’en passe. J’ai ce qu’il faut de titre même s’ils ne sont pas les miens. Ma famille a ses lettres de noblesse et que cela vous plaise ou non, j’épouserais Elizabelle. Si vous êtes ici, c’est uniquement pour que je fasse votre connaissance mais aussi pour que nous puissions voir pour le contrat de mariage puisque nos familles ont leur mot à dire. »

Soupirant légèrement d’exaspération mais aussi de lassitude, le brun attendit la blonde un instant avant de monter les escaliers en lui laissant le loisir de le suivre ou de le rejoindre plus tard.
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