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[RP] Ciel, je me marie !

Jenifael..luna
    Le sang du vicomte ne fit qu'un tour. Le sang, ce sang, qui bouillonnais sans cesse dans les veines de la jeune fille, le sang de ce vicomte violent, froid et strict, ce sang qui coulaient aussi dans les veines de la jeune fille.

    "- Oh taisez-vous ! En ce cas, alors récapitulons. Elizabelle à deux cousins, l'aînée est le premier prince de sang, de France et le cadet est le second, l'aînée est deux fois ducs, comte, deux fois vicomtes et triplement barons, quand au cadet, il est comte. Notre tante et cousine, Axel est quand à elle, duchesse, vicomtesse, baronne et dame. Ma soeur est vicomtesse et deux fois dames. Ne me lancer pas, surtout pas, sur votre pseudo possession, ce qui est à votre sœur, n'est pas votre, espèce de sangsue ingrate et ignarde ! "

    Elle avait sortie sa grossièreté, mais était sincère. Il n'était rien, elle était tout, il n'avait même pas la réputation de sa famille, pour le sauver, rien qui puisse justifier un mariage d'intérêt. Quand à Charlemagne, elle n'avait cité que deux duchés, bien que sous peu, il serait duc une troisième fois, la jeune fille ne le savait pas. Elle avait aussi choisie ses mots quand à "l'insulte" une sangsue, car il vivrait donc au crochet de la fameuse sœur, mais également de sa douce Elizabelle. Ingrat, car il n'avait même pas la décence de reconnaître la supériorité de la maison dont faisait partie Elizabelle et ignare, elle avait ajouter ignare, car il tenait de lui tenir tête et elle ne lui laisserais pas avoir raison.

    "- Cessez de vouloir épouser ma soeur, prétendez à quelqu'un de votre rang, ou bien gagner un rang équivalent au sien, car sachez clairement que le nom Courcy m'est totalement inconnu, j'ai pourtant eu dans les mains nombres de dossiers héraldique ou lettres, clients ou archives. Jamais, ce nom n'est apparut. Prouvez votre valeur, au lieu de vous reposer sur votre sœur, car vous, vous n'êtes rien. "

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Elizabelle
La réunion de famille qu'elle avait voulu afin de rassembler sa famille autour d'elle dans ce tournant de sa vie se transformait peu à peu en bataille rangée. Breval arriva comme une tornade furibonde, accusant à tord et à travers comme il savait si bien le faire. Après un instant de flottement durant lequel Jenifael se décida à abandonner tout semblant de responsabilité vis à vis de son rôle de tante comme elle venait de le faire dans son rôle de soeur, car elle relâcha le monstre pour qu'il reparte à l'assaut d'Aimeryc qui tentait en vain de rester stoïque en sus de la réconforter en la serrant contre lui. Quoiqu'il se débrouillait relativement bien au vu de la famille complète qui lui tombait dessus. Elizabelle se sentait sombrer plus loin dans le désespoir. Tout n'était que chaos alors que ses proches auraient dû se réjouir pour elle.

Fort heureusement, Axel fit son entrée. Sa simple présence, calme et sereine, apaisa en partie l'Ange qui se détendit un peu entre les bras de son fiancé. Sa tante avait toujours su être là, quand sa vie faisait naufrage, l'aidant à remonter la tête hors de l'eau, à garder le dos droit, à ne pas commettre l’irréparable, à élever un enfant qu'elle n'avait pas désiré, qu'elle ne savait pas gérer mais qu'elle aimait. Aux yeux d'Elizabelle, Axel ne pouvait vieillir car à ses côtés, la jeune femme se sentait le droit de redevenir l'adolescente qu'on l'avait empêchée d'être. Nul doute que l'Irrissarri, non maintenant elle était une Baccard, enfin nul doute qu'elle saurait arranger les choses...

Une autre femme arriva dans le sillage d'Axel, elle ressemblait de manière frappante à Aimeryc. Elle s'annonça médecin, se proposant de s'occuper de la promise. Elle devait vraiment avoir l'air d'être au plus mal pour que sa futur belle-soeur se propose ainsi de l'examiner. A tout bien réfléchir, elle l'était, au plus mal... Après une courte explication donné à Axel, Aimeryc l'emporta, sa soeur à sa suite, jusqu'à sa chambre, la serrant contre lui, comme pour lui communiquer un peu de sa force, cette force qui lui faisait défaut à présent, cette force qui l'avait fait tenir debout malgré tout les obstacles qu'elle avait eu à affronter.

Il la déposa sur son lit, pâle et fragile, et elle ne consentit à le laisser s'écarter que parce qu'elle entendait tout le monde qui suivait. Sa chambre n'était plus un havre de paix mais le nouveau champs de bataille. Heureusement, Breval avait été laissé en bas avec Espérance. Au final ce combat se déroulerait entre Aimeryc, Jenifael, Axel et Adeline. Elle voulait juste s'enfoncer dans ses oreillers, disparaître et oublier la douleur causée. Mais elle demeurait la Maîtresse de maison ici. Et cette fois, celle qui avait été sa soeur, celle qui l'avait découverte brisée suite à son viol, celle qui l'avait soutenue dans ses aspirations de couturière, celle qu'elle avait consolé lorsqu'elle s'était mise à douter d'elle-même, cette fois, elle allait trop loin dans sa hargne, dans sa colère.

Se redressant lentement, venant à s'asseoir au bord de son lit, elle enserra ses mains qui tremblaient dans son giron, crispant les doigts si fort que ses phalanges blanchirent. Elle avait l'impression d'être sur le point de rendre le peu qu'elle avait avalé ce jour. Mais elle se contenta de redresser le dos, de relever le menton et d'afficher son masque froid, celui qu'elle gardait d'ordinaire pour les étrangers. Ce sang dont Jenifael était si fière, qu'elle mettait tant en avant, coulait autant dans ses veines à elle, mais jamais elle n'avait ressentis le besoin de rabaisser qui que ce soit.


Dame Castelnau de Montmiral, vous êtes priée de tenir votre langue sous mon toit. Vous êtes pour le moment toujours la bienvenue ici, dans la mesure où vous vous comportez avec la politesse requise envers mes invités. Vous m'avez renié, et comme votre mère avant vous avez renoncer à tout droit sur moi. Vous n'avez plus aucun droit de regard sur qui j'épouse, et ma seule parente restante qui conserve la possibilité de s'opposer à mon union est ma tante Axel.

Après une courte inspiration pour se donner du courage, elle reprit.

Quand à l'étalage de mon pedigree et de celui de ma famille, c'est déplacé. Je me targue de ne jamais m'être appesantie sur la ligné d'un homme pour le juger. Aimeryc m'a offert bien plus, lui sans aucun titre, que mon cousin si gonflé de sa personne. Je suis une Irissarri, et j'ai été plus qu'heureuse de grandir sous la garde de feu sa Majesté Béatritz, mais son fils n'a rien fait pour moi. Nul protection quand j'ai été violée, nul vengeance envers mes fiancés qui m'ont bafoués et abandonné. Non, il a même accueillis l'un d'entre eux, le plus vil, dans sa demeure en France alors que Nikolaï m'avait trompé, bafouée, trahie. Je n'ai aucun plaisir à lui être apparentée.

Quand au Courcy, ne jugez pas sans savoir. Sa Grâce est l'épouse de celui qui fut durant de longs mois, Dauphin du Royaume de France. La ligné de mon promis n'est pas inférieur à la notre. Et s'il n'a pas ses propres titres, qu'importe, nous aurons les miens pour subvenir aux besoins de notre famille.


Elizabelle tremblait de tout son corps à présent. Elle allait craquer, elle le sentait, mais elle se devait de tenir, d'aller jusqu'au bout. Car si elle se dégonflait maintenant, elle n'irait pas au bout des choses. Le mensonge lui brûla presque la gorge en sortant mais c'est d'une voix ferme qu'elle le prononça.

Aimeryc est le père de mon fils. Il aurait pu disparaître comme le géniteur de Breval, mais il est revenu assumer notre enfant. Il m'offre le mariage, la légitimité pour mon dernier né et d'adopter Breval pour l'élever comme s'il était son fils quand bien même il le déteste. C'est bien plus que mes deux précédents fiancés, qui de Comte qui de Duc, m'ont lâchement laissé malgré mon pedigree si impeccable. Il sera bien assez temps, une fois l'union scellée, pour qu'Aimeryc remporte les terres qui le ferait paraître digne de moi à vos yeux, même si vous n'avez plus aucun droit à juger de qui partage ma vie.

Je ne suis plus votre soeur, vous me l'avez clairement fait comprendre. Et quand bien même mon affection pour vous reste d'une égale force, j'accepte votre désir de ne pas me voir associée à votre nom. Vous serez invitée à mon mariage bien sûre, de même qu'Espérance puisque vous demeurez mes cousines, mais désormais, seule Axel aura droit de parole lors des négociations à venir vis à vis de mon contrat de mariage. Votre avis sur la question, que ce soit à propos de mon fiancé, de ma dot, de la cérémonie ou même de la couleur de ma robe, n'est plus requis.


La douleur dans sa poitrine était telle qu'elle lui coupait le souffle. Elle avait l'impression qu'il allait s'arrêter d'un instant à l'autre. Une larme roula sur sa joue à la peau livide. Cela la tuait de devoir se positionner ainsi, sachant pertinemment que Jeni ne pardonnerait pas cette prise de position. Mais elle n'avait pas le choix, pour l'avenir de son fils, pour son mariage, pour son avenir... Et puis Jeni l'avait assassiné en premier en la rejetant à la première difficulté.
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Axel_baccard
Les précepteurs connaissaient cette sensation de cours de récréation, lorsque les adultes redevenus enfants pour un instant ne pouvaient s'empêchaient de jouer à celui qui serait le plus malin, à crier le pl;us fort, mais aussi à être le plus blessant et le plus détestable. Axel n'avait jamais été préceptrice , mais elle était mère, tante, avait été en charge des demoiselles et damoiseaux du Lycée Saint Louis de Paris, et avait passé une partie de sa vie en conseil ducal bref elle en connaissait un rayon question chamailleries, mais là le spectacle de ses nièces s'entredéchirant était au-dessus de ses forces.
Elle entremêla ses doigts pour ne pas gifler l'une et l'autre afin de leur remettre les idées en place.

Laissant l'une et l'autre finir leur diatribe , elle les regarda avec fureur , ses azurs virant au marine tant , la colère était à deux doigts de la submerger. Comment après tout ce qu'elles avaient subi de troubles et de malheurs pouvaient-elles en ajouter un nouveau à la longue liste . Comment Jenifael avait pu devenir cette petite chose prétentieuse et fière qui se tenait en cet instant devant elle ? Par quel mauvais charme Elizabelle était-elle devenue cette dame insensible et froide qui se dressait à ses côtés ?

N'y tenant plus à les voir s'adresser l'une à l'autre comme deux étrangères elle lâcha courroucée.




Mes filles sachez que ma main me démange. Vous mériteriez que je vous fasse donner le bâton comme deux gamines des fermes. Comment pouvez-vous vous parler l'une à l'autre ainsi .
Angèle avait commis le pire des crimes en reniant celle qu'elle avait recueilli comme sa fille et vous ma très chère enfant vous réitérez cette ignominie . Quant à toi Elizabelle comment peux-tu accepter une telle situation ?
Personnellement je ne l'accepterai pas . Je ne prendrai le partie d'aucune car pour moi vous êtes fautives toutes les deux. Bien que comme souvent Jenifael ait décoché sa flèche en premier... Vous êtes l'ainée Elizabelle et devriez savoir gérer l'impulsivité de votre cadette.

Alors pour commencer, en tant que suzeraine Jenifael de Castelnau Montmiral je vous prie, non je vous ordonne de présenter des excuses à sa Grâce afin de laver l'outrage fait à sa famille en ne reconnaissant pas la noblesse de leur sang et en dénigrant ainsi son frère. De quel droit pouvez-vous parler avec tant de prétention et de fiel ? Vous avez dû passer fort trop de temps avec notre cousin.


La Précieuse reprit son souffle déposant sa main sur sa poitrine menue qui s'emballait quelque peu sous son corsage. Elle laissa à Jenifael le soin de rassembler ses esprits et de retrouver une attitude digne de l'enfant qu'elle aimait tant.
Puis elle s'adressa aux deux fiancés


Ensuite , je vous rappellerai à tous les deux que pour l'heure vous êtes nullement fiancés. Je suis la seule et unique personne à pouvoir accepter ou non cette union en tant que chef de famille des Irissarri , et que les tractations pour l'union ne seront nullement une formalité. Que je prendrai ma décision en mon âme et conscience pour le bien de ma nièce et de mes petits neveux .
Monsieur j'espère donc que vous saurez être digne des questions que j'aurais à vous poser et que vos réponses concernant l'avenir de mes enfants ne me décevront pas , car si l'absence de véritables titres ne plait guère à ma nièce ,l'important pour moi sera plutôt vos ressentis, vos sentiments et votre envie de partager la vie de ceux qui me sont aussi précieux que ma propre chair.
Et sur ces points je serai intransigeante, j'espère que je suis bien claire .


La duchesse de la Val d'Oze tremblait à présent de tout son être, une pensée funeste lui traversa l'esprit, il était tout prêt... La douleur intolérable de voir sa famille se déliter sous ses yeux , la montée d'adrénaline qui lui avait faite suite, avait ouvert la boîte de Pandore . Affolée elle glissa sa main sous le pli de son jupon pour ne pas y trouver la fiole salvatrice. La belladone n'était pas là... et pour cause cela faisait des mois que le Mal l'avait laissée tranquille, plus de crise , plus rien et Thib avait veillé à ce qu'elle cesse son automédication à la moindre contrariété. Mais là , le seul de la simple contrariété avait été dépassé et elle se sentait comme au bord d'un précipice, d'une seconde à l'autre, IL l'allait l'emporter , elle n'arrivait déjà plus à déglutir. La pièce semblait minuscule, les visages s'obscurcissaient. Ses muscles se tendaient jusqu'à la tétanie, ses poumons s'aspiraient plus d'air. Le Mal était là, Il la prenait pour la première fois depuis des mois.
La blonde s'affaissa , la dame disparut en un instant pour laisser place à un corps disloqué, à une poupée de chiffons secouée de tremblements. Voilà ce que la Précieuse Axel Baccard d'Irissarri était en cette seconde un tas de chair et de taffetas épileptique...

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Béanours forever!
Jenifael..luna
    La jeune fille fût piquée à vif. Elle aimer Axel de tout son cœur, mais elle n'était pas sa mère, elle ne l'avait pas éduquée et elle avait du mal à connaître le coeur de la lionne qui se confiait peu à sa famille et même à ses amies.

    "- Après tout, c'est vrai que je ne suis qu'une bâtarde sans famille, je n'est pas de mère et mon père est un sinistre inconnu. Quand à vous, vous n'êtes qu'une cousine éloignée, voilà ce qu'est ma famille, mais vous avez raison votre Grâce, je doit des excuses. "

    Elle parlait bien sûr à Axel, faisant état de sa naissance. Le sinistre inconnu était bien sûr le noble, froid, glaciale, violent, qui avait pris Angèle et donner naissance à Jenifaël. Une vérité qui fût caché longtemps à la jeune fille, jusqu'à qu'elle ne le découvre, en fouillant dans les affaires de sa tante à Voiron, alors que celle-ci était malade.

    "- Votre Grâce, je suis désoler pour vous et votre époux. "

    Et voilà qu'elle tourna les talons, prête à partir, à écrire une lettre, pour renoncer à ce qu'Axel lui avait offert, moins d'un an auparavant, la terre de La Buisse, prête à renoncer à ce qu'on lui avaient offert, plutôt que de s'avouer en tord, ce qu'elle n'était pas à ses yeux. Puis Axel fit sa crise et elle paniqua, elle demanda aux autres.

    "- Il lui faut quelque chose, une fiole, je crois, quelque chose qu'elle à normalement sur elle, j'ai vu Thibérian le faire, une fois. "

    Elle avait vu une fois la chose se produire en taverne, surement du à l'unes de ses nombreuses disputes avec Thibérian, qui faisait qu'elle quittais ensuite le duché, pour ne plus entendre parler de celui-ci. Les bisous râpeux et les piques sans cesse, c'était là les deux spécialités du grand blond. Elle sembla oublier le reste du monde, pour s'approcher d'Axel, elle aurait pu continuer à envoyer à tous des tas de choses. Bâtardise de Breval, Elizabelle qui était devenu un fantôme avec les ans et bien d'autres, au sujet de sa tante, mais ce n'était pas le moment, Axel, était en pleine crise.

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