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[RP] Les appartements du Coms - Castel Narbonnais

--Nannou.



Vot... Votre Gr... Votre Grandeur... je ... excusez moi je ...

Nannou tendit l'oreille, ou plus exactement colla son oreille à la porte

Votre Grandeur, y a deux personnes qui demandent à vous délivrer un message de la part de la vieille chaurienne Khate.


Votre Grandeur! Le garde avait bien dit Votre Grandeur! Le comte se trouvait donc là, juste derrière!

Nannou hésitait, attendre? S'annoncer et délivrer le message à travers la porte? Non mais ça va pas! Elle n'allait pas crier ça au risque que tout le monde entende!

Elle tenta un :


Bonjour Votre Grandeur!
Cerise
Voilà des jours que la Grand Prévôt était en la Capitale de Tolosa et aucun signe de vie du Coms. Etait il souffrant ? Peut être, il l'évitait, tout était possible. C'était décidé, si ce dernier ne venait pas à elle, la brune irait à luy. Elle avait une promesse à tenir, et jamais elle ne reculait, ni se défilait. Elle se rendit prestement au Castel de Tolosa.

Bien sur, les gardes la firent rentrer rapidement l'accompagnant un bout de chemin avant de la confier à un valet.


- Bien le bonjorn !
Faîtes annoncer sa Grandeur Cerise de Bonnemaison Plantagenet, Comtesse de... euh.. Grand Prévôt de France, cela suffira amplement, il doit me connaitre..


Enfin, c'était pas sur, mais pas grave, peut être qu'il bougera plus vite son séant pour venir à sa rencontre. Le temps que ce valet informe le Coms Julian, la brune scruta les magnifiques tapisseries.
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Julian.de.calderon
[Le jour où le comte joue aux filles de joies sur les remparts et non sur le trottoir...]

"Même que des fois, je vomis !" Le garde avait failli retourner l'estomac du brave....il fut congédiée par un regard noir .

Des nouvelles de la vieille chaurienne ?! En quoi cela aiderait le comte à prêter oreille alors qu'il est déjà en boule !
Par un heureux hasard (comprendre que c'est la veille des élections et qu'il faut se montrait attentionné....) la folie l'emporta et jeta un oeil par le judas...


Faites annonce de ce message dont vous semblez estres porteurs, je n'ai que peu de temps pour entendre les jérémiades d'une incontinente chaurienne !


[Le jour où la brune ...la Grande Brune vînt à lui...]

Souffrant ?! Le Comte ??? Mohahahhaa....tout le monde l'espère mais jamais ça n'arrive...désolé !
Il l'évitait ? Mon dieu ....j'aurais tout lu ! Juju ? Eviter une belle brune, Grande Prévoste par dessus le marché ?! Pouah ! Cocktail gagnant ! Non non....soit tranquille...il ne l'évite pas mais léviterait volontiers au dessus d'elle !

Un valet vînt rompre l'attention de Julian qui était atteler à l'écriture. Annonce fût faite de la Plantagenet et le comte posa sa plume pour se libérer de son office le temps de cette visite.

Arrivé dans la grande salle Julian vît la brune observer l'épisode de batailles toulousaines...

La production de telles tapisseries n'a plus lieu à présent. Et d'un fin sourire tout en se rapprochant de la brune....Nostre prévosté est bien trop réactive pour arrivé à de telles scènes de guerre.

Lo bonjorn Vostre Grandeur !

Il inclina du chef...
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Cerise
La brune sortit de ses pensées quand cette voix derrière elle fit son entrée, léger sourire aux dires du Coms.

- Tant mieux, cela montre que vostre Prévôt fait de l'excellent travail, elle devrait en être féliciter. Cette charge est aussi importante et prenante que celle du régnant, bien souvent on l'ignore ou on l'oublie.

Incline légèrement ses prunelles les arrêtant au niveau de son bassin, pensant aussitôt à quelques mots, un léger sourire se dessina sur sa frimousse. Bien amusée la Grand Prévôt, il luy fallait pourtant se contrôler pour ne pas laisser son fou rire prendre le dessus.

- Le bonjorn vous va, vostre Grandeur. J'espère que je ne vous dérange poinct dans l'exercice de vos fonctions ou vos moments de détente.

Griotte reposa ses yeux sur luy croisant son regard.

- Cela est un réel plaisir de vous revoir depuis vostre départ précipité au Palais des Officiers, à un talon prêt et je vous loupais..

La brune avança dans ce salon en croisant ses mains dans son dos.

- Une affaire urgente m'a fait me déplacer jusqu'à vous. J'aimerais m'entretenir avec vous pour vérifier quelques informations, remonter des doléances, cela est important pour moy il en va de ma réputation, mon honneur.

Il est hors de question que je mette tout cela à mal.


La Lanquais se mit de nouveau face à luy.

- Vous devez m'accorder cette entrevue sans plus attendre..

Luy laissait elle le choix ? Non surement pas, elle devait vérifier certaines confidences de la tite vieille de la cabane maintenant et pas demain, Cerise était son "ange gardien" - Nom donné pour ne pas dévoiler qu'elle travaillait elle aussi là haut - Le jour où la tite vieille le saurait, fort possible qu'elle nous fasse une syncope.

Curieuse de nature et une grande envie de se divertir, Griotte "ordonna" au Coms de la recevoir sur le champs. Quoi ?! Comment ça elle ne peut ordonner, elle s'en fout, la brune prend le gauche.

Léger pincement de ses lèvres, savait il au moins faire cela ? C'était moins sur avec tout ce qu'elle avait appris sur luy ses derniers jours, pas de chance pour luy, la brune avait déjà grand soif et faim. C'était bien connu cela, il fallait mieux connaitre la brune de loin que de près, elle ne repartait jamais le ventre vide, ni sur ses deux jambes..

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Julian.de.calderon
[Le jour où la brune ...la Grande Brune vînt à lui...]

La charge de chaque conseiller comtale est importante à partir du moment où il s'y investit comme il se doit. Loin de moi l'idée de penser comme tout un chacun que le poste de connétable et bien moins onéreux en temps que celui de capitani !

Oc ben, chaque charge comtale est importante...dont celle de prévost.

L'interrompre ?! Elle pense avoir assez d'emprise pour croire qu'il ait interrompu quoique ce soit pour elle ?!

Tout dépend si vous estes là dans le cadre de l'exercice de nos fonctions ou peut estres...est-ce....vostre moment de détente de me rendre visite ?

Un échange de regard...un peu pesant qui ne trouvera certainement pas réponse puisque question gênante.

Vérifier quelques informations dicte vous ? Alors là...c'est fort ! Très fort...Julian leva un brun sourcil et une ride se dessina sur son front...et une seconde lorsqu'il entendit raisonné dans la salle "un ordre" !!!
La brune eut l'outrecuidance de lui ordonner une entrevue...ni une ni deux....Julian tendit la main en direction de la porte donnant sur les remparts Sud...il est 14h00...il fait très chaud...très très chaud....ça lui fera les pieds !


Une seule solution pour ce faire Vostre grandeur. Une promenade sur les remparts me déliera certainement la langue puisque interrogatoire je dois subir pour vostre honneur.

Le fin sourire revînt sur son visage...sadique ? Ohhhh....si peu !

Et de lui tendre son avant bras pour l'inviter comme il se doit à la promenade...

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Cerise
La Lanquais acquiesca ses mots pour les charges au sein d'une province, elles étaient toutes importantes, mais certaines prenaient plus de temps que les autres, elle le savait bien après presque trente mandats..

Pas besoin d'emprise, m'enfin.. Ce dernier aurait pu être occupé et pas dans le genre de la brune de déranger..


- Et bien ce jour, ce n'est pas une visite dans le cadre de mes charges royales, c'est tout autre. Il me faut obtenir des réponses et.. Elle n'allait pas luy dire qu'elle venait luy passer aussi un savon, comment traiter la gente féminine. Vite... une excuse.. Vouii voilà, un moment de détente, il en faut un peu après de longues heures à travailler.

Sa frimousse se fendit d'un sourire face à son interrogation, mais pour le moment, ses lèvres resteraient scellées. Elle savait bien que cet ordre donné ne passerait pas, il était rare que les hommes acceptent cela, mais la brune aimait tellement en jouer. C'était pas loupé, le Coms avait bien du mal à le digérer, son attitude le prouva, ce qui fit grandir le fou rire intérieur de la brune. Elle passa sa main sur ses lèvres pour le contenir, du moins elle l'espérait.

Comme si une balade en pleins soleil allait calmer la brune, c'était vraiment mal la connaitre.


-Un balade ? Pourquoi pas mais à une condition, c'est qu'au retour vous me massez les pieds. Vous comprenez qu'en ce moment je ne fais que courir, je venais me reposer auprès de vous, et vous en choisissez le contraire. Alors faisons cette promenade, il me tarde de revenir en vostre Castel.

La brune luy prit donc le bras pour le suivre sur ses remparts en enchainant.

- Que vous êtes si bon, vostre Grandeur..

Fière d'elle, oui oui et très amusée..
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--..mortemer
[Deux voyageurs toujours devant la porte du château le jour où le comte joue....]

Mortemer commençait à trépigner, passait d'un pied sur l'autre, tournait la tête dans tous les sens, se secouait, sautillait un peu.
Ce comte, avait une bien étrange façon de recevoir les étrangers !
Que redoutait-il d'une jeune bergère portant un agneau dans ses bras et d'un troubadour armé de sa viole ?
Messagers de cette ancêtre ''chaurienne'', c'est avec le respect dû aux anciens qu'ils étaient venus porter son propos.

Et voilà qu'un garde malodorant et impoli les faisait poireauter sur la place en plein soleil et le nez de Mortemer qui commençait à rougir !
Nannou écoutait vainement attendant qu'on s'occupe d'eux.
Mortemer fit un pas en arrière cherchant l'ombre d'un arbre quand le judas s'orna d'un œil impérial et qu'une noble phrase franchit la haute porte verrouillée.


-Faites annonce de ce message dont vous semblez estres porteurs, je n'ai que peu de temps pour entendre les jérémiades d'une incontinente chaurienne !

Mortemer ricana. Peu de temps ? Le temps d'un comte était-il différent du temps des autres?
Peu de temps ? Alors qu'un ivrogne de garde faisait le pantin derrière la porte et qu'un comte acrobate sautait tout nu sur les remparts ?
Voila déjà que Nannou et lui auraient dû être sur la route de Muret, leur cheval attelé à leur roulotte piaffant aux portes de la ville !
Malgré son infortune et son inconfort, Mortemer sourit, pensant à une piécette de théâtre qu'il écrirait plus tard, il l'intitulerait … ''Compte à rebours... Si le temps du comte m'était conté''

Il s'avança vers la haute porte et dit par le judas.


-Votre grandeur, ce n'est pas votre œil qui nous intéresse mais votre oreille.
Ma femme y déposera cette phrase au combien sibylline pour nous.
Message secret ou canular, nous ne savons point.
A vous, d'en faire ce que vous voudrez, en rire, y répondre des insultes ou la décrypter pour le bien de votre comté.
Mais, je vous en prie, nous pensons vous rendre service et une fois notre mission terminée, nous reprendrons notre route.


Puis , se reculant, il se remit à piaffer au grand soleil, attendant la réaction du Comte.
Julian.de.calderon
[Le jour où le comte a honte d'être habillé comme un pouilleux...]

Julian maugréait a devoir se montrer de la sorte....

En rire, il n'en avait pas franchement envie là ...surtout après le sale coup de la garce.
Répondre par des insultes ? C'est franchement pas le genre de mon Juju....de vils paroles ironiquement gracieuse...oui ! Mais pas d'insulte !
Décrypter pour le bien du comté ? Ah...là...de suite...c'est plus intéressant...

La porte s'ouvrit et le ....peut on appeler ça un comte vêtu d'une vulgaire chainse ?...pouah on lui aura tout fait subir à ce brave ! C'est dégueulasse...

Julian se montra à l'extérieur...le visage marqué de nombreuse rides et d'une mine particulièrement irritée !



[Le jour où la brune ...la Grande Brune vînt à lui...]

Après l'ordre...la condition...celle çi n'avait pas froid aux yeux ? S'était elle au moins renseigner sur son compte/comte avant de venir le titiller ? J'ai bien peur qu'elle est omis cette préliminaire.

Mon valet sera à vostre chevet si j'use vos pieds en promenades Vostre Grandeur...

Et hop bottage en touche...

"Que vous êtes si bon, vostre Grandeur.. "

Si je suis à vostre goût, la promenade n'en sera que meilleure donà. Et de lui adressé l'un de ses plus doux regard faussement charmeur...le Grand jeu pour la Grande Prévoste !

Les rayons du soleil étaient vraiment très fort...heureusement que le brave n'était vêtu que de vêtements de saison....

Voyez comme les terres chaudes du sud vous amuse ! Comment se fait il que vous ne soyez point venu me rendre visite plus tôt ?
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--..mortemer


[Le jour où Mortemer découvrit que la noblesse n'est pas toujours ce qu'on croit...]

Surpris, déstabilisé, Mortemer se figea. La porte s'ouvrait et...

Le comte ? Oui, le comte apparut, sans apparat, sans ostentation.
Le comte simplement vêtu de son humanité, à la fois touchant et accessible et plus noble ainsi que le plus noble des nobles.
Ce comte, au visage buriné, à l'air préoccupé, au physique charismatique, lui sembla infiniment sympathique.
Un bon vivant sans doute, un visage ouvert dénotant le souci qu'il attachait à chaque chose, aux personnes aussi simples soient-elles, un bon dirigeant, à l'écoute de ses administrés.

Mortemer s'avança et le salua en s'inclinant largement avec grand respect.


-Votre Grandeur ! Recevez mes respectueuses salutations.
Je suis Mortemer de Saintes en Poitou et voici ma femme Nannou.
Nous allons vous délivrer le message. Vous en ferez ce qu'il vous semblera nécessaire.
Puis, nous reprendrons notre voyage en espérant vous avoir été utiles.


Mortemer se recula un peu laissant la place à Nannou.
--Nannou.
[ Le jour où Nannou délivra ou plus exactement bafouilla son message]

Le comte n'avait pas l'air de très bonne humeur, celle de son mari s'était radoucie, Nannou elle, était en panique. Elle balbutia, s'embrouilla, s’empêtra...

En...chantée Votre Honneur, heuu Grandeur!
Alors dame Khate vous fait dire que vous devez récupérer vos baies chez elle. Enfin pas exactement, vous les avez oublié, voilà c'est ça vous avez oubliées vos raies chez Khate, heu braies en fait!
--..mortemer
[Le temps du départ...]

La formule magique avait été délivrée. Tout était dit ! Tout était scellé !
Maintenant le comte ferait ce qu'il se doit, ce que sa volonté lui dicterait ou ce qu'il comprenait de ces quelques mots balbutiés.
Mortemer était fier de sa femme. Elle était allée jusqu'au bout de sa hantise malgré son trouble.
Elle avait accompli la ''mission'' confiée par cette dame à l'âge si respectable. Oui, malgré les dires du comte ils l'avaient trouvée respectable !
Sans essayer de déceler sur les traits du comte s'il se lisait la compréhension, l'inquiétude, l'amusement ou la contrariété, il s’inclina à nouveau et dit :


-Votre Grandeur ! Votre Honneur ! Notre tâche est accomplie et nous devons maintenant reprendre notre voyage.
Notre cheval piaffe et s'ébroue aux portes de la ville.
Merci de nous avoir reçu si aimablement.
Nous vous souhaitons un bon mandat et nous chanterons votre notoriété tout au long de nos chemins. Au plaisir de vous revoir !


Une révérence, puis Mortemer prit la main de Nannou ...
Cerise
Mon valet sera à vostre chevet si j'use vos pieds en promenades Vostre Grandeur...

Sa frimousse se fendit d'un sourire bien amusée. Comment pouvait il croire, un seul instant que la brune accepterait que son valet luy masse les pieds. Il rêvait tout éveillé ce Coms.

Quand Cerise décide, elle obtient toujours ce qu'elle veut.
Ce jour c'était un massage des pieds du Coms, et elle l'aurait, à n'en pas douter.


- Si vous le dîtes...
Bien que je n'y crois guère, j'ai bien exigé un de vous et non vos valets.
Vous comptez vraiment y échapper ?


Ne put que luy rendre un sourire, en rougissant légèrement.
A son gout ! En voilà des mots... qui la fit bien rire quand il les détourna à moitié. Il n'avait pas peur aux yeux le brun.

La promenade débuta, les pas s'enchainèrent sous ce soleil, la chaleur était si palpable, aucun vent pour venir frôler son visage, seul cette sensation lourde s'empara de son être, elle aurait presque pu en suffoquer


- Oui très chaude, trop même... Pourtant en Auvergne aussi il fait aussi bon mais les montagnes doivent adoucir cette chaleur écrasante. Vous devriez venir les visiter.

La question qui tue, elle posa ses prunelles sur luy.

- Et bien, vous ne m'avez poinct invitée vostre Grandeur. Vous aviez surement mieux à faire avec vos amusements pour vous divertir, des femmes à vos pieds pour combler le moindre de vos désirs. Ma visite n'aurait fait que vous déranger dans vos journées si bien remplies.
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Julian.de.calderon
[Le jour où le comte a honte d'être habillé comme un pouilleux...]

Pour l'énervé plus encore ils avaient réussit ces deux là....

Les derniers jorns d'une vieillarde ne se content point ainsi jeunes gens !
Elle divague certainement pendant ses siestes, au point de rêver de mes baies dans sa raie et ses mains dans mes braies !


Voilà qui signait la fin de l'échange absurde et un remue ménage inutile au possible. Julian repassa à l'intérieur et claqua fort la porte. Le garde ne dit mot de peur de s'en prendre une.
Julian marcha nerveusement vers l'intérieur du château et essayer de retrouver un minimum de confort et un maximum de dignité ! En soit...cela peut aisément se traduire par aller se coucher et retirer ces vêtements crasseux de sens la pisse.



[Le jour où la brune ...la Grande Brune vînt à lui...]

"J'ai bien exigé un de vous..."

Julian se brida et stoppa la marche...

La dernière Jova e Polida a avoir exiger de moi, passa la nuitée en ma couche.

Le petit jeu entre les deux commençait à prendre forme et ce n'était pas pour déplaire au Coms qui s'en amusé allègrement et régulièrement. Celles qui tenaient le plus longtemps avaient le droit à un minimum de reconnaissance. Le tout était de ne pas fléchir trop vite. La GPF était sur la bonne voie...

Comptez vous y échapper ?

Ahhh l'invitation....comme s'il y avait besoin....il reprit la promenade...

J'avais sollicité nostre prévost de m'avertir de vostre arrivée en la prévosté Tolosane pour venir vous saluer.
Mais soit....vous estes là à présent...sans invitation aucune pour autant. Il ne tenait qu'a vous de venir plus tôt et ainsi ne point conclure trop hâtivement que j'eusse le temps à quelques divertissement que vous citez.


Mais je vois que vous estes bien aux faits de ma réputation en Tolosa.

Une ride se dessina sur son front...

Avez vous vu des filles à mes pieds lorsque vous estes entré ?! Je crains que l'on me preste certains traits que je n'ai point.
Mon règne de Coms ne fait que renforcer ces rumeurs.

Que peut on bien prester à la Grande Prévoste de France ? Dites moi ce qui court à vostre sujet ?

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Julian.de.calderon
[18 Août...sur les remparts du Castel...]

La journée avait été bien remplie. Le retard accumulé dans l'organisation des défenses de la capitale était gigantesque. La faute à qui ?! A la régente qui jouait l'enfant gâtée qui était trop attaché à son Lescure.
A l'heure vespérale tout était comme le brave l'avait voulu. Les carquois des archers étaient complet et déjà aux pieds des meurtrières, les chaudrons étaient en place et l'huile avait quitter les greniers pour venir encombrer les tours de garde. Les maréchaux râlaient mais le pitaine n'en avait qu'ure.
Dans les venelles de la capitale les rumeurs couraient déjà..."Nous sommes en alerte ! Mettez des miches de pains dans l'arrière réserve...les militaires vont tout prendre."


Julian avait sa botte sur le créneau et le regard à l'horizon...les pensées vagabondes allaient au grès du vent froid du nord. Ce qui n'était pas de refus en cette période chaude du mois d’août.
Le double anneau roulait autour de son auriculaire dextre....précieuuuuuux....



[Même jour....5 heures plus tard....]

Les couloirs du Castel Narbonnais n'étaient pas inconnus du brave...et ses petits passages secrets non plus...pendant de longues heures il avait hésiter...il était temps de passer à l'action bien que nous sommes maintenant au beau milieu de la nuit.
Sans grincer, la petite porte s'ouvrit et le pitaine marcha à pas de loup jusqu'à la couche de la brune. Il venait de rentrer dans les appartements de la régente !
Genoux fût posé au bord du lit et un regard attentionné tomba sur sa promise endormie. Il profita de cet instant pour la dévisageait du regard comme il ne se permettait point encore en journée.
Sa dextre se glissa doulcement sous la main de la brune pour la soulever à peine...un petit regard pour s'assurer qu'il ne la faisait pas quitter son sommeil...la bague d'or et d'argent choisit l'annulaire de la senestre de la brune.
Tout se passait au ralentit...a croire que la nuit pleine et l'attention toute particulière du brave ralentissait le temps.
Il déposa un doux baiser sur cette bague et la main qui la portait...enfin ! Sa dextre allait caresser la joue de Manon lorsque celle çi eut une inspiration plus profonde. La dextre s'arrêta et le brave repartit un moment après avoir profiter un peu plus de cet instant volé à sa promise...un anniversaire, qui à défaut d'être souhaité verbalement, avait été remit discrètement en main propre !

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Manon
[Quand les amis s'en mêlent. ]

La cathèdre est reculée, les jambes pivotent de côté et se croisent, le regard reste figé sur les deux missives qu'elle a sur son office sans même les voir. Ses amis s'entre-déchirent et viennent quémander son intervention, querelle dont elle n'a aucunement envie de se mêler. Cependant, il lui fallait bien trouver une solution avant que cela ne finisse en trouble à l'ordre public tout en arrivant à ne point prendre part pour l'un ou l'autre. La Lescurienne n'avait pas le pouvoir d'ordonner et user de diplomatie n'aurait aucun impact. Le chantage restait la meilleure alternative mais ni le temps, ni la patience pour telle opération laborieuse ne semblait être au rendez vous.

Inconsciemment, son pouce inflige une incessante rotation du double anneau glissé furtivement à son doigt la nuit précédente. Son visage se déride et un sourire se dessine devant la délicate attention. Trois semaines venaient de s'écouler depuis la surprenante demande et s'ils prenaient toujours autant de plaisir à se chamailler, les mots n'avaient plus la même signification. Quelque chose avait bel et bien changé, ce quelque chose poussant doucement mais sûrement le mariage de convenance devant la porte conduisant aux oubliettes. Car le coeur a ses raisons que la raison ignore, que cela plaise ou non, il en serait ainsi.

Le regard se reporte sur les missives et la solution lui saute à la figure : Julian. A sa manière certes, mais lui seul trouverait remède à la maladie provoquant tant de haine entre l'Albigeois et le Castrais.
C'est en parcourant les couloirs du Castel jusqu'à l'office du Capitaine qu'elle s'interrogea sur la sagesse de l'idée... L'avenir le lui dira.

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