Kelel
Mais c'est qu'il tire fort sur la tignasse, le bougre ! Le geste est beau, mais douloureux, pire encore lorsqu'il semble chercher une cible pour la gerbe à venir. Non, elle ne ravalera pas. Elle ne peut pas se résoudre à ça. Il faudra donc que ça sorte, qu'importe qui prendra. Le goût en bouche est d'une acidité sans nom, et pourtant elle se retient, faisant en sorte de ne pas grimacer pour ne pas commencer à baver. Ca ferait désordre de se vomir dessus, quand même. Elle n'a pas d'honneur, certes, mais tient un minimum à son image. Honorer quelqu'un par le contenu de son estomac est une chose, s'humilier soi-même en est une autre.
L'Azur se laisse faire, les deux mains posées sur la tablée des trois drôles d'oiseaux, des spasmes lui secouant la tête -n'arrangeant aucunement la situation. Elle aurait pu, éventuellement, tourner la tête, évitant ainsi de toucher qui que ce soit, mais lorsque le type taillé comme un Ours l'ouvre, elle ne peut retenir un hoquet de rire. " Il est sérieux lui ?! " La donzelle se crispe, penchée au dessus du bois, la bouche entrouverte pour rendre l'intégralité de la soirée dans une douce mélopée qui sied tant aux gens vomissant leurs tripes. " 'tention à vos chausses, ça dégouline un peu quand même. " Il est difficile d'imaginer qu'elle ait pu boire autant, et pourtant si ça ressort c'est que ça y est passé dans le sens inverse à un moment. La poésie lui va si bien à l'Azur. Tellement bien qu'une fois son oeuvre terminée, elle se redresse, mine de rien, essuyant du revers de sa manche le filet de bave le long de son menton et adresse un large sourire aux individus.
" 'scusez moi hein ! " Coup d'oeil vers la "chose" que tient fièrement l'armoire en face d'elle. " Wouh mazette ! C'est qu'il a un sacré gros gourdin l'monsieur lààà ! Il veut pas m'en mettre un coup pour calmer mes ardeurs ? "
" S'il interprète pas l'truc mal, ça serait un comble. Tous des perveeers ici... " La perche était trop belle pour qu'elle ne s'en saisisse, même s'il faut avouer qu'elle se saisirait bien d'autre chose, là. " Catin un jour, catin toujours ! " La Pâle est tellement dans son délire qu'elle n'écoute pas la suite. Elle admire l'homme. Elle le reluque de pied en cap, jaugeant s'il serait un bon géniteur ou non. Ceux qui l'ouvrent le plus sont souvent les moins bien gâtés dans les braies, pire encore quand ils affichent aussi facilement leur attirail.
Kelel entend mais n'écoute pas, relevant parfois quelques mots au hasard. " Guet de Paris " semble linterpeller très vaguement, son regard se tournant vers le second oiseau et son garde du corps. Un sourire apparaît à ses lèvres. " Nooon... Non, Kelel tu la boucle... " Se taire est difficile pour la Pâle, elle a la fâcheuse habitude de toujours trop en faire. Néanmoins, l'interlocuteur n'aide en rien. Il parle d'une chambre à Châtelet cette fois-ci. " Gourdin. Guet. Chambrée ... Programme intéressant... Ca m'botte bien ! " Elle commence à ouvrir la bouche, mais est coupée de peu - mais à pic - par la ... la ... la donzelle aux traits angéliques et à la voix de crécelle. Les sourcils se froncent aux paroles de l'ingénue. " Kelel, chut... Chuuut... CHUUUT ! " C'en est trop.
" Puhahahahahahaha ! " On la perd. Elle frappe de la paume la tablée ( Oui, oui LA tablée où elle a régurgité ), riant de tout son soûl. L'index vient même essuyer la petite larme qui lui coule de l'oeil. " Aaah... Toi t'es une sacrée pazza ma bichette ! Tu l'as bien r'gardé la gosse, ou t'as les yeux plein d'merde ? R'garde ! R'garde la ! "
L'Azur pointe alors ladite gamine du doigt. D'ailleurs, maintenant qu'elle y prend garde, elle se rend compte qu'Alice ne fait que parler. Le sens de ses phrases laisse toujours à désirer, pourtant elle semble toujours y porter le même intérêt. Il y a forcément un sens caché, il suffit de le trouver. Converser avec la Princesse des Fous n'est pas aisé, ça c'est sûr, mais il y a forcément quelque chose derrière les mots qui sortent de cette bouche. Le plus fou des fous raisonne malgré tout. " Bon, d'accord, la marmot là, elle n'est pas bien nette, mais ne lui lançons pas de pierres pour autant. J'l'aime c'te gosse moi. " S'entourer de fous avait été une idée grandiose, sans doute la meilleure de toute, et ce même si ... voir Alice s'effondrer et geindre à même le sol n'allait pas aider pour la suite des opérations.
" Ah ! Voyez ! Voyez comment elle gesticule ! C'est l'Malin ça ! Faut faire que'que chose et vite ! " Le regard cherche mais ne trouve pas. Quoique ... Le bras se tend et la main s'empare de la chope de la femme. " Donne moi ça la grrreluche ! C'pas pour les fillettes la boisson d'la Cour. "
Chercher quelques ennuis ? Evidemment. Il faut savoir que la Pâle apprécie plus que tout autre chose les conflits, alors lui en servir un sur un plateau d'argent comme c'est actuellement le cas, c'est ... un pur plaisir pour elle. Le seul point noir sur le tableau est de devoir renverser le contenu d'un godet sur la tête d'Alice dans l'espoir que ça la sorte de sa folie. Après un bref haussement d'épaules, la bière est renversée et le contenant reprend sa place. L'index pointe à nouveau, mais cette fois-ci il désigne la propriétaire de l'objet du délit.
" Alice ! Moi j'aim'rais pas ça ! Elle vient d'te renverser l'truc sur la tronche volontairement ! " Lâche ? Aucunement, mais voir ce dont la gamine est capable la dévore tellement ...
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L'Azur se laisse faire, les deux mains posées sur la tablée des trois drôles d'oiseaux, des spasmes lui secouant la tête -n'arrangeant aucunement la situation. Elle aurait pu, éventuellement, tourner la tête, évitant ainsi de toucher qui que ce soit, mais lorsque le type taillé comme un Ours l'ouvre, elle ne peut retenir un hoquet de rire. " Il est sérieux lui ?! " La donzelle se crispe, penchée au dessus du bois, la bouche entrouverte pour rendre l'intégralité de la soirée dans une douce mélopée qui sied tant aux gens vomissant leurs tripes. " 'tention à vos chausses, ça dégouline un peu quand même. " Il est difficile d'imaginer qu'elle ait pu boire autant, et pourtant si ça ressort c'est que ça y est passé dans le sens inverse à un moment. La poésie lui va si bien à l'Azur. Tellement bien qu'une fois son oeuvre terminée, elle se redresse, mine de rien, essuyant du revers de sa manche le filet de bave le long de son menton et adresse un large sourire aux individus.
" 'scusez moi hein ! " Coup d'oeil vers la "chose" que tient fièrement l'armoire en face d'elle. " Wouh mazette ! C'est qu'il a un sacré gros gourdin l'monsieur lààà ! Il veut pas m'en mettre un coup pour calmer mes ardeurs ? "
" S'il interprète pas l'truc mal, ça serait un comble. Tous des perveeers ici... " La perche était trop belle pour qu'elle ne s'en saisisse, même s'il faut avouer qu'elle se saisirait bien d'autre chose, là. " Catin un jour, catin toujours ! " La Pâle est tellement dans son délire qu'elle n'écoute pas la suite. Elle admire l'homme. Elle le reluque de pied en cap, jaugeant s'il serait un bon géniteur ou non. Ceux qui l'ouvrent le plus sont souvent les moins bien gâtés dans les braies, pire encore quand ils affichent aussi facilement leur attirail.
Kelel entend mais n'écoute pas, relevant parfois quelques mots au hasard. " Guet de Paris " semble linterpeller très vaguement, son regard se tournant vers le second oiseau et son garde du corps. Un sourire apparaît à ses lèvres. " Nooon... Non, Kelel tu la boucle... " Se taire est difficile pour la Pâle, elle a la fâcheuse habitude de toujours trop en faire. Néanmoins, l'interlocuteur n'aide en rien. Il parle d'une chambre à Châtelet cette fois-ci. " Gourdin. Guet. Chambrée ... Programme intéressant... Ca m'botte bien ! " Elle commence à ouvrir la bouche, mais est coupée de peu - mais à pic - par la ... la ... la donzelle aux traits angéliques et à la voix de crécelle. Les sourcils se froncent aux paroles de l'ingénue. " Kelel, chut... Chuuut... CHUUUT ! " C'en est trop.
" Puhahahahahahaha ! " On la perd. Elle frappe de la paume la tablée ( Oui, oui LA tablée où elle a régurgité ), riant de tout son soûl. L'index vient même essuyer la petite larme qui lui coule de l'oeil. " Aaah... Toi t'es une sacrée pazza ma bichette ! Tu l'as bien r'gardé la gosse, ou t'as les yeux plein d'merde ? R'garde ! R'garde la ! "
L'Azur pointe alors ladite gamine du doigt. D'ailleurs, maintenant qu'elle y prend garde, elle se rend compte qu'Alice ne fait que parler. Le sens de ses phrases laisse toujours à désirer, pourtant elle semble toujours y porter le même intérêt. Il y a forcément un sens caché, il suffit de le trouver. Converser avec la Princesse des Fous n'est pas aisé, ça c'est sûr, mais il y a forcément quelque chose derrière les mots qui sortent de cette bouche. Le plus fou des fous raisonne malgré tout. " Bon, d'accord, la marmot là, elle n'est pas bien nette, mais ne lui lançons pas de pierres pour autant. J'l'aime c'te gosse moi. " S'entourer de fous avait été une idée grandiose, sans doute la meilleure de toute, et ce même si ... voir Alice s'effondrer et geindre à même le sol n'allait pas aider pour la suite des opérations.
" Ah ! Voyez ! Voyez comment elle gesticule ! C'est l'Malin ça ! Faut faire que'que chose et vite ! " Le regard cherche mais ne trouve pas. Quoique ... Le bras se tend et la main s'empare de la chope de la femme. " Donne moi ça la grrreluche ! C'pas pour les fillettes la boisson d'la Cour. "
Chercher quelques ennuis ? Evidemment. Il faut savoir que la Pâle apprécie plus que tout autre chose les conflits, alors lui en servir un sur un plateau d'argent comme c'est actuellement le cas, c'est ... un pur plaisir pour elle. Le seul point noir sur le tableau est de devoir renverser le contenu d'un godet sur la tête d'Alice dans l'espoir que ça la sorte de sa folie. Après un bref haussement d'épaules, la bière est renversée et le contenant reprend sa place. L'index pointe à nouveau, mais cette fois-ci il désigne la propriétaire de l'objet du délit.
" Alice ! Moi j'aim'rais pas ça ! Elle vient d'te renverser l'truc sur la tronche volontairement ! " Lâche ? Aucunement, mais voir ce dont la gamine est capable la dévore tellement ...
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