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[RP] Un flic, c'est jamais qu'un voyou qu'a raté sa vocation

Kelel
Mais c'est qu'il tire fort sur la tignasse, le bougre ! Le geste est beau, mais douloureux, pire encore lorsqu'il semble chercher une cible pour la gerbe à venir. Non, elle ne ravalera pas. Elle ne peut pas se résoudre à ça. Il faudra donc que ça sorte, qu'importe qui prendra. Le goût en bouche est d'une acidité sans nom, et pourtant elle se retient, faisant en sorte de ne pas grimacer pour ne pas commencer à baver. Ca ferait désordre de se vomir dessus, quand même. Elle n'a pas d'honneur, certes, mais tient un minimum à son image. Honorer quelqu'un par le contenu de son estomac est une chose, s'humilier soi-même en est une autre.

L'Azur se laisse faire, les deux mains posées sur la tablée des trois drôles d'oiseaux, des spasmes lui secouant la tête -n'arrangeant aucunement la situation. Elle aurait pu, éventuellement, tourner la tête, évitant ainsi de toucher qui que ce soit, mais lorsque le type taillé comme un Ours l'ouvre, elle ne peut retenir un hoquet de rire. " Il est sérieux lui ?! " La donzelle se crispe, penchée au dessus du bois, la bouche entrouverte pour rendre l'intégralité de la soirée dans une douce mélopée qui sied tant aux gens vomissant leurs tripes. " 'tention à vos chausses, ça dégouline un peu quand même. " Il est difficile d'imaginer qu'elle ait pu boire autant, et pourtant si ça ressort c'est que ça y est passé dans le sens inverse à un moment. La poésie lui va si bien à l'Azur. Tellement bien qu'une fois son oeuvre terminée, elle se redresse, mine de rien, essuyant du revers de sa manche le filet de bave le long de son menton et adresse un large sourire aux individus.


" 'scusez moi hein ! " Coup d'oeil vers la "chose" que tient fièrement l'armoire en face d'elle. " Wouh mazette ! C'est qu'il a un sacré gros gourdin l'monsieur lààà ! Il veut pas m'en mettre un coup pour calmer mes ardeurs ? "

" S'il interprète pas l'truc mal, ça serait un comble. Tous des perveeers ici... " La perche était trop belle pour qu'elle ne s'en saisisse, même s'il faut avouer qu'elle se saisirait bien d'autre chose, là. " Catin un jour, catin toujours ! " La Pâle est tellement dans son délire qu'elle n'écoute pas la suite. Elle admire l'homme. Elle le reluque de pied en cap, jaugeant s'il serait un bon géniteur ou non. Ceux qui l'ouvrent le plus sont souvent les moins bien gâtés dans les braies, pire encore quand ils affichent aussi facilement leur attirail.

Kelel entend mais n'écoute pas, relevant parfois quelques mots au hasard. " Guet de Paris " semble l’interpeller très vaguement, son regard se tournant vers le second oiseau et son garde du corps. Un sourire apparaît à ses lèvres. " Nooon... Non, Kelel tu la boucle... " Se taire est difficile pour la Pâle, elle a la fâcheuse habitude de toujours trop en faire. Néanmoins, l'interlocuteur n'aide en rien. Il parle d'une chambre à Châtelet cette fois-ci. " Gourdin. Guet. Chambrée ... Programme intéressant... Ca m'botte bien ! " Elle commence à ouvrir la bouche, mais est coupée de peu - mais à pic - par la ... la ... la donzelle aux traits angéliques et à la voix de crécelle. Les sourcils se froncent aux paroles de l'ingénue. " Kelel, chut... Chuuut... CHUUUT ! " C'en est trop.


" Puhahahahahahaha ! " On la perd. Elle frappe de la paume la tablée ( Oui, oui LA tablée où elle a régurgité ), riant de tout son soûl. L'index vient même essuyer la petite larme qui lui coule de l'oeil. " Aaah... Toi t'es une sacrée pazza ma bichette ! Tu l'as bien r'gardé la gosse, ou t'as les yeux plein d'merde ? R'garde ! R'garde la ! "

L'Azur pointe alors ladite gamine du doigt. D'ailleurs, maintenant qu'elle y prend garde, elle se rend compte qu'Alice ne fait que parler. Le sens de ses phrases laisse toujours à désirer, pourtant elle semble toujours y porter le même intérêt. Il y a forcément un sens caché, il suffit de le trouver. Converser avec la Princesse des Fous n'est pas aisé, ça c'est sûr, mais il y a forcément quelque chose derrière les mots qui sortent de cette bouche. Le plus fou des fous raisonne malgré tout. " Bon, d'accord, la marmot là, elle n'est pas bien nette, mais ne lui lançons pas de pierres pour autant. J'l'aime c'te gosse moi. " S'entourer de fous avait été une idée grandiose, sans doute la meilleure de toute, et ce même si ... voir Alice s'effondrer et geindre à même le sol n'allait pas aider pour la suite des opérations.

" Ah ! Voyez ! Voyez comment elle gesticule ! C'est l'Malin ça ! Faut faire que'que chose et vite ! " Le regard cherche mais ne trouve pas. Quoique ... Le bras se tend et la main s'empare de la chope de la femme. " Donne moi ça la grrreluche ! C'pas pour les fillettes la boisson d'la Cour. "

Chercher quelques ennuis ? Evidemment. Il faut savoir que la Pâle apprécie plus que tout autre chose les conflits, alors lui en servir un sur un plateau d'argent comme c'est actuellement le cas, c'est ... un pur plaisir pour elle. Le seul point noir sur le tableau est de devoir renverser le contenu d'un godet sur la tête d'Alice dans l'espoir que ça la sorte de sa folie. Après un bref haussement d'épaules, la bière est renversée et le contenant reprend sa place. L'index pointe à nouveau, mais cette fois-ci il désigne la propriétaire de l'objet du délit.

" Alice ! Moi j'aim'rais pas ça ! Elle vient d'te renverser l'truc sur la tronche volontairement ! " Lâche ? Aucunement, mais voir ce dont la gamine est capable la dévore tellement ...
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Axelle
Si un voyageur paumé ne savait pas ce qu'étaient les bas fonds parisiens, en passant les portes du bouge ce soir-là, il aurait vite été renseigné. Perchée sur une table, la blonde dégueulait tant les mots rongés et autres exclamations bariolées que le contenu de son estomac dans un flot puant. Mais que dire de cette chose fétide et pleine de croûtes se roulant par terre comme une démente en éructant des propos sans queue ni tête ? Qu'à n'en pas douter, on ne pouvait descendre plus bas dans la déchéance humaine. Et si la gitane, accrochée au bras du colosse, restait imperturbable, elle ne pouvait cependant plus nier qu'elle n'appartenait plus vraiment à ce monde-là. À présent, elle le jugeait avec un mépris éclairant ses prunelles d'une pointe de dégoût. Ce n'était pas tant la misère qui la répugnait que l'impudeur que la petite bande affichait comme un trophée glané dans la fange de la cour des miracles. Et s'en était encore plus choquant quand le roi avait, lui, fait preuve de tant de retenue et de délicatesse à l'ombre du Châtelet, quelques nuits auparavant.

Qui était-il alors ? Cet énergumène braillant sur une table, ou cet homme posé et calme qui le soir, embrassait l'ombre sans un bruit ?


Mais l'heure n'était pas à philosopher sur la nature de cet inconnu devenu bien trop proche par les caprices de la vie. Ce soir, c'était sur les postulants que toute l'attention gitane devait se poser. Et somme toute, les bleus ne tardèrent pas à se rappeler à son bon souvenir, et dans le coin d'ombre, les mirettes manouches se plissèrent.


N'avait-elle pas dit que, ce soir, l'autorité de la Prévôté de Paris ne pourrait entrer en ligne de compte ? N'avait-elle pas dit également qu'en aucun cas, il ne faudrait laisser deviner que tous les cinq se connaissaient et qu'il ne fallait pas éventer les véritables raisons de leur présence ici ? Si. Elle l'avait dit et ce n'était pas pour rien quand elle souhaitait observer leur sens de l'improvisation. Cependant, malgré la première infraction aux règles pourtant clairement établies, elle ne put que laisser un sourire flâner à ses lèvres en observant la ruade de Drahomir. En un éclair, elle revit le visage de Kronembourg braillant à tout va « Brigade Spéciale d'intervention ! Mains au mur ! Au mur j't'ai dit ou je fracasse ton burlingue ! Tu bouges pas et tu me dis où tu planques ta dope ! Bouge pas j'te dis ! » en plein milieu de son entretien. Oui, brailler « haut les mains, peau d'lapin » devait être un phantasme typiquement masculin. Il n'était donc pas question ni de le comprendre, ni de tenter de le contrarier. Oui, sur son coin de table, la manouche décidait d'être clémente. Et certainement l'aurait-elle été si la voix d'Eddard n'avait sifflé à son oreille. Et si elle acquiesça aux premiers mots, les suivants trouèrent ses tympans comme une pluie d'acide.

« Et s'il vous plait... cheffe... ne laissez plus votre regard vous trahir. Jouons le rôle jusqu'au bout. »


Eddard sous ses airs de grosse brute mal dégrossie était un observateur hors pair. Il avait compris. Avait débusqué ce trouble confus. L'avait prise en faute. Oui, il avait raison et l'acidité jusqu là contenue se déversa toute entière dans le regard acéré qu'elle lui décrocha. Injuste sans aucun doute, en voulant la canaliser, il ne faisait qu'ouvrir une boite de pandore au cadenas déjà vermoulu. Et somme toute, n'avait-elle pas aussi annoncé qu'elle mettrait de l'huile sur le feu ? Si, de la même façon.

Sans en avoir conscience, Lieutenant en étant trop perspicace et postulants en oubliant les consignes lui facilitait la tache en allumant une mèche déjà échauffée. Se recomposant un visage lisse, la main brune vient se poser sur la cuisse du colosse, la frappant furtivement d'un petit coup avant de laisser jouer le bout de ses doigts sur le sombre habit, minant d'amoureuses câlineries. Puis relevant le museau, laissa sa voix enrouée fendre la pièce pour remettre les choses à leur place.

Si ses trois là appartiennent au Guet de Paris, alors je ne suis plus Prévôt de Paris. Recevez mes salutations. Famille Azur.


La vérité qui se cachait sous la saillie ne manqua pas de la faire sourire en coin tant elle ne disait, dans tous les sens possible d'interprétation, que la stricte vérité, aussi ironique soit-elle. Et suivant néanmoins les conseils d'Eddard, ce fut sur la blonde que le regard noir et tranchant se posa. Elle, cette femme qui l'avait défié dans une clairière en faisant cliqueter simplement son épée dans son dos.

Et que vogue la galère !

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Drahomir
La réaction ne se fait pas attendre. Quelques éclaboussures atteignent sa tenue, il grimace.
Leste, la blondasse l'est quand elle se saisit du godet pour en verser le contenu sur la trombine de la gamine zarbie échouée au sol.
Décidément, les miracles ce n'était plus ce que c'était.

Lentement, il essuie de sa paume les tâches de dégueulis, ses traits se ferment et son regard se fait meurtrier. Son gros gourdin le démange sérieusement. Il crève d'envie de s'en servir.

Il s'apprête à passer à l'action quand la voix de sa supérieur se fait entendre.
Il grogne. Grimace. Se triture les méninges sur la stratégie à adopter. Se faire tester, oui, pourquoi pas, se faire ridiculiser de la sorte, hors de question.
Alors, la voix grave, il assène à l'intention de la gitane.


-Vu tes frusques, m'étonnerait qu'ce soit dans la prévôté tu évolues. Ou alors à quatre pattes sous le bureau du sergent, qu'il t'arrête pas pour prostitution.

La subtilité n'était pas le fort de l'Ogre. Du moins, pas quand un certain énervement lui tiraillait les tripes. Et puis il peut se permettre ce genre de remarque, c'est pour leur couverture. Après tout, ils ne se connaissent pas. Ahah.
Il contourne la table, la démarche lourde. L'acier de ses prunelles se pose sur chacun des protagonistes de la scène, pour terminer par se poser sur Kelel, celle qui jusqu'alors l'a énervé le plus. Il occulte le fait qu'il la trouve plutôt bien roulée.


-Néanmoins, l'autre ribaude à raison, je n'suis pas de la prévôté. Mais j'suis énervé. Alors je recommence.

Il accroche le regard de la reyne des miracles. Sa pogne saisit le manche de son gourdin et lui en assène un coup sous l'épaule. Pas assez fort pour briser l'os, mais suffisamment pour faire éclore un joli hématome.

-Toi et les cloportes qui t'accompagnent, vous vous barrez. Pigé la blondasse?

Il gonfle le torse. Il joue avec son arme, qui tapote sa main avec rythme. Tap tap tap.

-Il y a du nouveau dans votre quartier de bouseux. Drahomir Sergueï Vadikra est là. Et à partir de maintenant, ici, la loy, c'est moy.

Il l'a placé, il est content. Un rictus ourle ses lèvres. Il reste sur le qui-vive. Quelque chose lui dit que ca risque de devenir marrant. Lui aussi se complait dans les conflits. Il a-dore ca.
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Owenra
L'avantage quand on est discret, c'est qu'on se fait vite oublier. Personne ne porte attention sur la Rousse qui n'a de cesse d'observer la scène. Et pourtant, ce n'est pas comme si elle déambule librement dans la salle, mais si, elle se promène entre les tables. Voilà Alice qui entre et commence à parler en vers, comme d'habitude. Non pas que les choses qu'elle a à dire ne sont pas intéressantes, mais sur le coup, la Renarde s'en moque pas mal car déjà, la porte s'ouvre à nouveau. Elle lorgne la gitane et son gar... Compagnon lorsqu'ils entrent. Les mirettes vertes pâles n'ont de cesse de détailler le visage et le regard ténébreux qui semble s'être figé un court instant lorsqu'ils se sont posés sur notre bon Roy miraculé qui lui-même, semble s'être décomposé. Sûrement qu'ils se connaissent. Faudra qu'elle en touche deux mots au Don, mais pour l'heure, voilà que Kel est prise de soubresauts. L'alcool a fait son chemin à travers les tripes visiblement.
Mais oh ! Le plus grand des trois inconnus à la tablée commence à se lever et à rouler des mécaniques. Tiens ! La prévôté ? Un sourcil roux s'arque. Serait-ce donc un piège qu'on aurait tendu ? Les deux sourcils se froncent. Elle sent que ça va mal finir.
Mais voilà que la greluche mièvre ouvre la bouche... Et pour sortir quoi ? Qu'il y a des enfants ? Un coup d’œil est lancé vers Alice. Ouais, y a un bien une enfant, mais elle est toujours perchées à trois lieues au-dessus de la réalité alors bon, c'est pas elle qui sera choquée.
Et là, la Rousse a à peine le temps de réfléchir qu'un bruit peu ragoûtant se fait entendre. Ça y est, Kel a vidé son estomac. Le nez retroussé se fronce vu l'odeur âpre qui s'amène à ses narines. Heureusement, la Blonde a eu la décence de viser la table des emmerdeurs de la prévôté.

Et la Flamboyante ? Que fait-elle ? Ben, comme personne ne lui porte la moindre attention, et ça, ça l'arrange plutôt. Elle contourne la table des trois guetteurs. Une petite lame est extirpée de dessous son collant, elle se glisse derrière la plus mièvre des trois, mais si, vous savez, celle qui s'inquiète pour les enfants qui ne sont qu'un. Quand le gars menace sa soeur de son gourdin et qu'il abat ce dernier sur l'épaule de la Scintillante, elle, elle attrape la tignasse de la brune et la tire en arrière sans ménagement, c'est qu'elle a les cheveux longs la bougresse et ça lui donne une bonne prise. Puis, le fil de sa lame bien aiguisée se pose sur la gorge ainsi offerte. Un sourire en coin orne les lèvres charnues quand elle s'adresse au bourrin bourru :


Si tu veux continuer à boire ta bière sans gêne aucune, je te conseille de te rasseoir calmement. Sinon, ton amie risque de se tâcher.

Et elle ponctue sa phrase en raffermissant sa prise tant au niveau de la chevelure, que du fil de la lame qui entaille d'ailleurs un peu la peau douce et souple de la gorge. Puis la Rouquine se baisse et chuchote au creux de l'oreille de son otage improvisé :

Bouge pas trop, j'ai la main plutôt faible, je pourrai t'entailler un peu trop profondément.

Puis elle se redresse un peu et surveille, tant le Puceau d'à côté, que le gros bourrin. Prête à faire glisser sa lame sur la gorge de sa victime sans aucune once d'hésitation.
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Ruby10
Que du monde dans cette magnifique taverne!! Ironique? meuh na meuh na...
Il y a même des personnes qui déboulent de je ne sais où. Ou bien pas vu à mon arrivée.

Bref, il fallait suivre.

Gamine il y a même aussi bizarre soit t'elle.
Qu'une oui c'est vrai, et alors? il y en avait peut être planqué dans les chambres à l'étage, qui sait...
Eh puis bon, qu'un malheureux détails.

Les compères avaient ouverts leurs bouche hélas les réactions ne s'attendent pas, pas une surprise loin de là.

Mais à un cours moment, elle regrète de ne pas avoir mis légèrement sous silence son compagnon de la soirée quand il parla qu'ils étaient de la prévôté.
Un détail qui a coup sur la prévôt a entendu. Probablement qu'elle n'a pas aimé et c'est normal.
Bon ils ont fait une boulette. A corriger.

Avec tout ce petit monde, impossible de suivre chaque personne à la trace.
Quand elle se fait surprendre par une rouquine juste après que Drahomir gentillement, très gentillement si si, essaye de calmer tout le monde... Pas le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle se sent prise.

Rebecca déteeeeeeste les rouquines!! Elles ont toujours su l'agacé au plus haut point celles ci!
Pourquoi changer les règles.

Par surprise, elle ne bougea pas quand elle devient otage de cette maudite rouquine.

Un léger sourire à Drahomir pour lui dire que ca va, qu'elle peut éventuellement renverser la situation à son avantage.
Mais... c'est qu'il y a du monde quand même et pas qu'elle ai peur mais à la base quand on regarde bien, il y a que trois gugusses qui vont se battre pour sauver leurs peaux.

Sans bouger, elle s'adresse à la rouquine:

On va se calmer humm; ca sert a rien na?

Première tentative à voir....
Après action si sa fonctionne pas!
Donatien_alphonse
Vomit, convulsion enfantine, divine intervention du gourdin, sages paroles d'une pucelle attentionnée et mêlée à tout ceci, des mots, des mises en garde, des rires gras et visiblement non maîtrisées. Pour sûr que la situation semblait être des plus amusantes pour nos miraculés présents, face à ce lourdaud qui visiblement, souhait boire en paix... qui était-il seulement pour ainsi daigner venir se rincer le gosier en la Cour et, par la même occasion, foutre son blaire là où il ne devrait pas.
Aurait-il donc une soudaine envie de se retrouver la corde au cou face à toute une tripotée de miséreux, tous impatients de pouvoir y fourrer les doigts dans ses différents orifices une fois le carcasse tombée à même le pavé. Traditionnellement, un écu suffit afin de se voir accorder le droit de tremper ses mains dans le sang d'un condamné à mort mais aux miracles, la tradition voulait que l'on en bouche les trous. Et Donatien répondait toujours présent, prêt à se battre même et ce, dans le seul espoir de pouvoir repartir, l'index encore fumant d'une chaleur anale exquise et unique à chacun. Que la curiosité pouvait assurément être un vilain défaut.

Mais pour l'heure, notre Roi fou semblait comme bloqué, s'étant naturellement reculé pour laisser place à la blonde en proie à sa folie fidèle et alors que tout portait à croire que notre balafré se serait introduit dans la danse, lui continua à reculons, jusqu'à ce que son postérieur vienne rencontrer la tablée. Les yeux s'entrouvrent largement et se posent sur la gitane qui vient d'ouvrir le bec. Il comprend, les morceaux sont collés les uns aux autres. Le Prévôt, son homme de main et ces quelques gus... c'est un piège mais visiblement mal ficelé et pourtant... l'étau se referme alors sur les miraculés qui pour l'heure, se voient contraints de monter au front. Défendre les miracles était une priorité pour tous, surtout face à cette image qu'est celle de l'autorité et la montagne aurait beau brailler tout ce que son esprit lui criait, il était maintenant trop tard. Donatien savait et ce fut alors comme un électrochoc en son intérieur, bien loin d'imaginer qu'un doute se soulevait chez la rousse qui prit place à son tour, menaçant directement la pucelle de sa lame.
Que pouvai... que devait-il faire à cet instant précis ? Entrer dans la danse à son tour et taper dans le tas, au risque de froisser la gitane... Mais, pourquoi cette invitation en ce lieu et quelle était cette petite chose qui leur appartenait sois disant et dont elle faisait part dans sa missive ?


"Il fa... il faut qu..."

Le Roi fou ne dit pas un mot et déjà, il se retire de la tablée, enjambant le corps convulsant d'Alice au visage recouvert de bière et tel un mort vivant, le voici qui s'avance, le pas plus que titubant et finissant par disparaître à l'angle d'un mur pour enfin, se retrouver dans un minuscule couloir plongé dans l'obscurité. Une main posée sur ce qui semble être une étagère, sur cette dernière, il s'appuie, corps penché vers l'avant, comme s'il s'apprêtait à rejeter tout le contenu de son estomac à son tour. Sa respiration se veut être forte, parfois haletante et sa bouche grande ouverte n'a de cesse de laisser s'échapper ces habituelles vapeurs corsées et pourtant, bien plus qu'à l'accoutumée.
Il devait renverser la situation, faire quelque chose, sauver les siens quoi qu'il arrive et ne surtout pas éveiller les soupçons concernant le dossier "Axelle".
Mais pour l'heure, le corps se redresse lentement et s'avance de quelques autres pas, s'avançant d'avantage en la pénombre alors que les braies lui tombent sur les chevilles. Lui qui ignore présentement tout de ce qui se passe en la pièce principale de cette bâtisse se voyait là parfaitement occupé à diriger le jet d'une pisse nouvelle en direction du sol. Les yeux se ferment, les pensées se bousculent dans sa caboche et bientôt, l'épaule se pose contre une autre étagère avec une certaine violence, allant même jusqu'à faire tomber quelques tonnelets fuyants à même le bois du sol, le tout venant se mélanger, à sa propre pisse qui s'achève enfin dans une dernière goutte.


"Qu'est c'que... c'était pas là avant ça ! Oh Donatien, un bain s'impose *hips* !"

Dit-il bien à lui même alors que le bout de son ongle vient alors gratter la peau de son outil qu'il fixe, sourcils froncés.

"Rah, ça part pas !"

Coup de langue sur le bout de son index avant qu'il ne reprenne son opération présente de gratouillage alors que dans son dos, une voix s'élève et le menace de la foutre à la porte en compagnie de ses collègues. Un regard porté par dessus son épaule, ce n'est autre que le tenancier des lieux, le visage crispé - et non pas qu'un peu - bougie en main et visiblement, prêt à faire bouffer les braies du Donatien face à la découverte de la scène sous ses yeux.
Les yeux ne clignent qu'à une seule reprise que déjà, la Roi fou se retourne sur lui même, ne ré-haussant pas pour autant ses braies, mains empoignant l'aubergiste par le col qu'il secoue quelque peu, si bien que le bougre en fit tomber sa bougie à même le sol.


"Chuuuuuuut.." Son index souillé comme jamais vint se coller contre les lèvres de l'homme, allant même jusqu'à s'enfoncer en sa bouche, le but étant que ce dernier boucle son claque merde. "T'comprends pas la situation toé hein ?! La gitane là... c'pas n'importe qui, j... hey, c'quoi ça ?!"

Un regard jeté sur le couloir, c'est qu'la bougie venait de se mêler à la flaque au sol et déjà... des premières flammes. *Bordel de merde Donatien mais t'as bu quoi encore toi ?* Ce qui pensait être une flaque de pisse inflammable ne l'était en réalité pas... souvenez-vous de cette épaule qui s'écrase contre l'étagère, les tonnelets qui chavirent et tombent à même le sol... "De l'huile mon con !"
Pas un instant et perdu que déjà, les mains envoient valser le tenancier des lieux avant de récupérer ses braies alors réajustées autour de sa taille et déjà, les pas pressés qui le ramènent du côté de la salle principale, accompagné par une nouvelle fumée qui pourrait paraître suspecte - et il le fallait - aux yeux de toutes et tous ici présents. Une main choppe sur une tablée, un simple couteau de cuisine, c'est qu'il est encore venu avec juste sa belle gueule le bougre. Un nouvel air et qui se veut être déterminé sur le visage, un pied posé sur le tabouret où la rousse était assise, un autre, sur le haut de la tablée où il se perche une nouvelle fois et déjà, la lame menace les indésirables.

"C'est qu'vous allez m'foutre le camp des miracles s'vous voulez pas qu'on r'trouve vos belles gueules sous nos pavés et qu'on vienne plus s'étonner qu'c'est derniers sont imparfaits !"

Dans son dos, la fumée s'épaissit, accompagnée d'une nouvelle odeur qui se veut être insistante pour toutes narines encore en service et en état de fonctionner, le bois crépite et la simple vue du tenancier qui se tire devrait suffire à leur mettre la puce à l'oreille... mais pas à lui.

"D'puis quand vous aut' d'culs propres qu'vous êtes, d'puis quand osez-vous v'nir fourrer vos peaux roses et vos belles paroles ici bas ! Retn'ez l'nom des Cielo Azzurro et allez en enfer, ça s'ra vot' seul passe droit pour un av'nir au chaud dans l'aut' monde !"

Le regard peine à ne pas vriller sur la gitane toujours assise et sur le grand gaillard qui avait déjà eu le plaisir et l'honneur de pouvoir passer les fers aux poignets de notre Roi fou.
Enfin... gitane qu'il peinait à distinguer maintenant que la fumée s'était parfaitement installée en la pièce principale alors que les flammes naissantes épousaient parfaitement le bois composant l'intégralité de l'intérieur de la bâtisse...

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Kheldar
Et voilà que cela dégénérait. Une prise d'otage, et toutes les lumières étaient à présent braquées sur les trois compères. Une prise de parole de la part du Prévôt de Paris suivit d'une réplique qui animerait probablement un moments les conversations à venir au Chatelet, de la part de l'Ogre un chouilla énervé. Tout cela dans le but de préserver leur couverture pour le moins bancale.

L'ancien mercenaire plissa les yeux d'un regard ennuyé en resserrant sa prise sur la garde de son épée. Ne pas la tirer sans réfléchir bien sûr, mais se tenir prêt. Avoir l'air désinteressé par la prise d'otage, mais se concentrer sur le Roy fou pour attirer son attention. Après tout, ils étaient tous réunit ce soir pour un soi disant échange.


Pas de concertation avec la gitane, il espérait qu'elle approuve son désir d'éviter à une recrue de finir égorgée. Juste échanger leur place sous le feu des projecteurs.

Le Roy fou semblait ivre mort aux yeux du colosse, il lui faudrait sans doute crier pour attirer son attention vers leur tablée.

Se redressant du haut de ses deux mètres, le colosse tonna.


Roy fou! C'est ici que cela se passe. Nous avons à causer sérieusement.

En se levant il avait lâché la garde de son épée, la gardant dissimulée sous l'épais mantel pour ne pas donner à son intervention une attitude agressive.

Il n'avait pas jeté un regard vers les trois compères, ils devraient pour le moment se débrouiller seuls et faire avec une rousse à la lame acérée. C'était déjà un sacré défi à relever.


Alors qu'il reprenait place, passant négligemment un bras autour des épaules de la gitane, tandis que sa main libre se glissait à nouveau sous son manteau de cuir noir pour se refermer sur la garde de son épée, Eddard fronça le nez. Une curieuse odeur qu'il ne connaissait que trop bien le fit tourner la tête pour chercher du regard l'endroit d'où démarrerait l'incendie.

Axelle...vous sentez cela?
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Kelel
Quelle agitation soudaine. Que d'interventions tout autour. Avait-elle réveillé les hostilités en se foutant aussi ouvertement de la trogne de tous ? Sans doute un peu. Jusqu'ici, elle n'avait porté que peu d'intérêt aux deux derniers arrivants, mais si elle avait su sans doute aurait-elle pris plus de précautions à leur égard. La Prévôté, hein ? La cheffe, même. Intéressant revirement de situation. L'Azur connait quelque peu cette femme, puisque si elle dit vrai, il ne s'agit là que de celle ayant offert à Donatien son sourire éternel; la femme qu'elle-même a hésité à achever hors des murs de la citée. Il faisait sombre, ce soir là, elle n'avait pu discerner qu'une silhouette à même le sol, mais cette voix ... Oui, cette voix est la même que cette nuit là. Pourtant, l'armoire à glace semble soutenir mordicus que c'est un vil mensonge. A cet instant, tout prend un sens. Un guet-apens. On se foutait d'eux. Tous devaient être de mèche pour ainsi se lancer la pierre, alors qu'ils avaient déclaré être de la Prévôté tour à tour. Hélas, toute cette réflexion resterait en suspens. Un coup tombe, juste sous l'épaule, faisant vaciller de côté la Pâle qui n'avait pas besoin de ça pour manquer de choir.

" Raaaaaah ! " Une main se pose où le gourdin a frappé, alors qu'elle se décale de quelques pas forcés. Le regard fusille l'homme à cet instant. Néanmoins, la Reyne affiche un large sourire, alors qu'entre ses lèvres s'échappe quelques hoquets de rire. " Wouh ! qu'il est vilain ... Grossière erreur mon gars. "

La menace peut paraître bien faible, et pourtant, l'Azur a toujours eu tendance à se montrer peut démonstrative lorsqu'il s'agit de prévenir de quelques représailles. Fourbe créature qu'elle est, elle préfère faire passer son amertume pour moindre afin de duper plus aisément. La patience est son fort, et si cela doit prendre des années, elle patientera, mais jamais n'oubliera. Tout vient à point à qui sait attendre, après tout. L'Ours peu bien grogner autant qu'il veut; déblatérer autant de conneries qu'il l'entend; même se sortir une poule du cul, qu'elle s'en contrefout. Jamais à la Cour des Miracles un pareil homme ne pourra se revendiquer en être "la loi". Si souverains ici il y a, Donatien et elle en sont, personne d'autre -si ce n'est les Sept Princes.


" Ton autorité ici tu peux t'l'enfoncer profond, chéri. J'peux même t'y aider s'tu veux. " S'il savait ! S'il savait ce qui lui passe par la tête comme images, il ferait sans doute moins le fort en gueule. Non pas qu'elle ait l'esprit mal placé mais quand même, pire encore lorsqu'elle se met à pointer du doigt l'objet ayant porté le coup. " Hé hé hé ... "

Trève de plaisanteries, la Pâle dévie le regard, toisant la Gitane avec un certain amusement. Quelques pas de côté afin de rejoindre sa frangine dont la lame s'est, entre temps, posée contre la gorge de la greluche. Un bref sourire est adressé à la Flamboyante et la main libre vient tapoter son épaule, comme pour signifier que l'idée tombait à pic. S'il fallait sortir d'ici sans prendre trop de risques, cette donzelle les y aiderait. Il suffisait de la garder sous le coude, tout en reculant vers la porte et leur balancer dans les pattes une fois tout le monde à l'extérieur. Simpliste, et pourtant ... Le regard se dérobe, oubliant la gitane pour se poser sur l'heureuse victime choisie par la rousse.

" Bordel, j'savais pas qu'la Prévôté f'sait dans l'bestiaux maint'nant. Nan parce que la pie, là ... faut l'enfermer. Sans déconner mes jolis, c'quoi ça ? 'croyez qu'elle va servir à un truc ? L'gros bras encore, j'peux comprendre, au moins il a un gourdin et sait s'en servir, mais elle... elle ! Elle fait l'chien d'faïence derrière lui et vient jouer les moralisateurs à la Cour ... Sérieus'ment, z'êtes dans la merdasse 'vec des gens comme ça ... Les deux aut' pucelles qui font les morts j'en parle pas, on est d'accord ? " Pour se mettre à causer tant, elle doit être touchée par ce qu'elle aime appeler " Syndrome Donatien ".

Elle allait reprendre quand Donatien se dévoile, surexcité au point de reprendre place sur son perchoir pour beugler. Oh, c'est une habitude à prendre ce genre de spectacle, pourtant, cette fois-ci, un détail - et non des moindres - fait son apparition. Une odeur âcre. Elle reconnait ce doux parfum, c'est le même que celui du Yemaya II auquel ils ont mis le feu; le même que celui de la taverne qui flamba, un soir, pour éradiquer les rats s'y trouvant. " Don... Pyromane en puissance... A c't'allure Paris va disparaître dans les flammes, voir l'Royaume entier ... " Enfin, la fumée s'extirpe du couleur, envahissant le plafond à une vitesse folle et commence à farder le tout d'une teinte noirâtre. Le tableau s’obscurcissant, elle opte pour la facilité, se contentant d'agiter une main en direction de la porte.


" Hum... L'ambiance d'vient tell'ment chaleureuse ici qu'on va p't'être d'voir s'quitter, nan ? Pas qu'l'envie d'vous prendre dans mes bras m'tente pas, mais ... ça f'rait désordre. " Nouvelle tape sur l'épaule d'Owenra, l'incitant à reculer en direction de la sortie. " On p'asse d'vant ? Qu'ils s'démerdent 'vec l'Sans Nom quand la bâtisse commenc'ra à s'faire crépitante. " Comme si les maisons de la Cour avaient besoin d'un incendie pour s'écrouler. Décidément, le Balafré n'en manque pas une. " Eh Don ! quand t'auras fini t'faire l'chi... crieur public, on pourra p't'être s'tirer ? Qu'ils crèvent ici, c'pas mon problème. Et ramasse la petiote au cerveau ravagé au passage, qu'on la laisse pas cuire là ... Mama l'ferait bien si avait pas un bras en moins, là... pis si elle faisait moins l'vers qui s'tortille aussi ... "
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Aaron_charles
Le brun se demandait comment la situation ait pu autant généré en si peu de temps. Il regarda Drahomir et soupira. Personne ne lui avait demandé de faire son intéressant. Peu de temps, il fut suivi par la brune. Mais qu’est-ce qu’il leur prend ceux-là ? Et puis, depuis quand on se lève de la sorte sans consulter ou même faire un signe à ses coéquipiers d’être prêt ? Aaron, sortit discrètement sa dague et la garda sous la table, cachée. Il suivait les mouvements des uns et des autres des yeux, sans bouger, essayant de trouver le bon moment pour rejoindre ses collègues. Mais le bon moment n’arriva jamais, la situation ne faisait que se dégrader. Un peu perdu autour de tout ce bordel, il remarqua la rousse qui empoigna la brune et la menaça avec sa lame. Il ne savait plus quoi faire, il n’était pas formé à gérer ce genre de situation. C’est ça aussi d’envoyer trois personnes sur le terrain sans aucun entrainement et sans qu’ils se connaissent. Il soupira, cacha sa dague dans sa manche avant de se lever et tenter de sauver la brune à sa façon. Il regarda Drahomir avant de se retourner vers la rousse et la regarder droit dans les yeux puis feint la différence concernant le sort de sa collègue

Nous sommes un apprenti marchand et nous avions payé ces deux débiles pour nous escorter. L’un se prend pour un membre de la prévôté et l’autre se fait appeler La Lionne alors qu’elle ressemble plus à une habilleuse qu’une guerrière. Bref, vous pouvez l’embrocher, nous nous en fichons, par contre, nous aimerions récupérer notre argent dans sa besace. Nous pourrions faire 50-50 hein.

Il contourna lentement la table, s’approchant de sa collègue, espérant qu’elle comprenne sa stratégie et espérant surtout que la rousse ne lui tranche la gorge avant son arrivée. Essayant de continuer à troubler l’esprit de la rousse, il lança un regard plein de dédain envers la brune et dit

Vous méritez ce qui vous arrive, nous vous avions dit en plus que nous ne voulions pas venir dans cet endroit.


Il arriva juste devant les deux femmes avant de faire semblant de chercher la besace par terre tout en essayant de trouver la meilleure solution pour sauver sa collègue. Puis, alors qu’il se trouva légèrement à leur gauche, il laissa sa dague glisser légèrement jusqu’à l’attraper par le manche avant de saisir fermement la main de la rousse, avec laquelle elle tient sa dague. Il ne savait pas comment cela allait se terminer, mais qui ne tente rien n’a rien. Son regard se transforma en un instant. Un éclat de rage fit son apparition dans ses yeux et il plongea son regard dans celui de la rousse. Il leva légèrement la main qui tient la miséricorde avant de chuchoter à la rousse

Nous allons vous raconter un petit secret. Nous prenons un immense plaisir à tuer, une sorte de passion. Alors, vous pouvez certes la tuer, nous nous en fichons, mais dans l’instant d’après, vous aurez ma dague dans le cou. *il se mordilla légèrement la lèvre avant de dire, d’une voix glaciale* Hier pendant la nuit, nous avons tué une rousse, elle vous ressemblait beaucoup. Malheureusement pour elle, notre deuxième passion, c’est écorcher le visage de nos victimes. Avez-vous envie de gouter cela ? Ou allez-vous la laisser tranquille ?

Il serra sa main contre celle de la rousse, attendant qu’elle lâche soit sa dague soit la brune, tout en espérant que le troisième du groupe lui sécuriser les arrières.
Owenra
Et ça blablate de tous les côtés. A vrai dire, la Rousse en a franchement marre, venir là pour rien est une vraie perte de temps qu'elle aurai volontiers consacré à d'autres méfaits. Kel se déplace vers elle et pose la main sur l'épaule de notre Owen nationale. Un sourire en coin est échangé en signe de complicité évidente.
Ce que dit la Brune ? En fait, la Rousse n'écoute plus. Elle n'en a visiblement rien à cirer. Sa décision est prise, dans 6 minutes grand maximum, elle sera dehors.


6... Le Puceau se réveille et se lève. Il s'approche de la Rousse et sa victime. Les regards se croisent pour ne se quitter qu'un bref instant, le temps qu'elle lorgne sa manche et s'aperçoive qu'il planque quelques chose dedans, une arme, ça elle peut le parier aisément. Il lui fait le coup du "on peut marchander". Ouais mais non, ici c'est la Cour des Miracles, pas le monde de ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Il croit vraiment parvenir à l'amadouer en plus. Un sourire en coin orne les lèvres de la Renarde quand il se plante face à elle. Elle l'écoute parler, bizarrement elle l'a laissé s'approcher.

5... Ça y est, il s'est mis en action, la dague est tirée et la main tenant la dague Rousse se fait attraper. La Flamboyante vrille ses pupilles et écoute passablement ce que lui dit le gamin. C'est qu'il tenterai de lui faire peur celui-là. Sans se départir de son sourire, ni esquisser un mouvement de recul, la voilà qui se met à ricaner, puis s'adresse donc au jeune Loup qui semble avoir oublié la présence de la Scintillante aux côtés de la Rousse.

C'était censé me faire peur ? Que tu es mignon. Tu crois vraiment que c'est avec un discours pareil que tu vas m'effrayer ? Si encore, tu avais la trogne qui va avec, je voudrai bien frissonner au moins un peu. Mais là... .

4... Kel, toujours à côté d'Owen, décide qu'il est temps de partir. D'ailleurs, l'odeur de brûlé parvient aussi aux narines de la Rousse. Elle regarde la Blonde couper court à l'instant en se glissant jusqu'au jeune Puceau (comprenez, en faisant un pas latéral gauche). Prendre son élan et BIM ! Lui enfoncer le front Azuré en plein dans le nez du jeunot. Jeunot qui d'ailleurs, sous l'effet de surprise, ne peut retenir le fin poignet de la Rousse.

3... Kel file à l'entrée. La Rousse la suit en forçant la Brune à se lever grâce à la poigne qu'elle exerce sur les cheveux bruns -nul doute qu'elle repartira avec une bonne poignée-. Les deux sœurs reculent vers la porte lentement et s'arrêtent dans l'embrasure. La menace de la lame sur la gorge de la Brune n'est évidemment pas levée, il ne faudra pas qu'on tente de les arrêter.

2... Pendant que Kel fait ses recommandations, la Rousse enlève sa lame et donne un coup de pied bien énergique dans les fesses rebondies de la Brune, l'envoyant en direction du plancher.

1... Kel dehors, la Rousse la rejoint. D'un mouvement de la tête, elle indique qu'elle se taille et jure mentalement, mais un peu tard, que la Prévôté ne la prendra plus.

0... Le pas est cadencé, la rue est traversée, la Rousse disparaît pour ne plus revenir.

Avec autorisation de Jd Kel pour les actions décrites. Bon jeu à tous.
Axelle
Oh, que oui, elle la sentait, la gitane, cette odeur âcre et nauséabonde. L'odeur de la fuite, bien plus que celle du feu. Et si son visage n'avait jusqu'alors pas reflété une bonne humeur évidente, il se referma comme la porte de ses geôles en observant, après avoir jouées les fiers à bras, les deux donzelles fuir comme des lièvres apeurés entraînant à leur suite le tas de croûtes qui se roulait par terre.

Ainsi, c'était donc cela, la famille Azur. Ça braillait, promettait vengeance, jouait les sanguinaires devant un corps blessé, pour finalement déguerpir dès que la situation se compliquait. Déçue, sans aucun doute, par l'adversaire qu'elle avait pensé bien plus fin et habile, la gitane se leva, tête basse dans les volutes de fumée acres, et malgré l'air qui déjà semblait jouer les difficiles, cria d'un ton sec.


Sortez-tous !

Les postulants avaient preuve d'imagination et chacun à sa manière avait prouvé de quoi il était capable. Eddard avait été parfait, comme toujours, parvenant à garder son sang froid quand de toute évidence, il n'avait qu'une envie, en découdre. La gitane n'avait pourtant pas complètement perdu son temps. Ce soir, au moins, elle savait qu'elle voulait Drahomir et Aaron à ses côtés. La jeune Ruby, quant à elle devrait apprendre encore, et si elle le souhaitait, la gitane la guiderait dans cet apprentissage.


Le visage manouche se tourna vers Eddard, fendu d'un regard tranchant qui pourtant ne lui était pas destiné.
Le jeu est fini. Eddard, occupez vous d'eux, mettez les à l'abri, ils ont assez donné pour ce soir et assez payé pour ma mauvaise idée. Pardonnez-moi.

Puis elle avança de quelques pas, sans pourtant se diriger vers la sortie, et sa voix enrouée claqua dans le crépitement des flammes léchant le plancher à quelques mètres de ses jupons.

Donatien, j'ai le gamin. À toi de voir si tu te tailles toi aussi ou si tu veux le récupérer.

Merci à toi, et bon jeu également

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Donatien_alphonse
Le Roy fou toujours perché sur le haut de la tablée semblait avoir un certain mal - non dissimulé - à faire le point sur la situation présente. Entre les deux frangines du clan qui semblent avoir eu un certain mal à se contenir, la Alice toujours collée contre le bois et dont nous nous passerons de tout diagnostic puis enfin, cette foutue bande de touristes, doublés d'amateurs bien trop imprudents.
Le balafré ne comprend pas... au départ, lui venait pour le gamin, le chasseur qui pensait chasser et qui se retrouve être finalement "en proie" à la Prévôté. Il ne pouvait en être autrement après déduction, la gitane avait donc raclé ses fonds de tiroirs pour ramener en la Cour des miracles, ces quelques puceaux sortis des jupons de leur mère. Mais pourquoi, dans quel but ? Lui ne comprenait rien et son bras tendu vers l'avant, main tenant toujours fermement la lame qui menacerait tout bougre qui oserait lui passer sous le nez et ses sourcils, qui se froncent, un semblant de grimace qui prends place, un...


*'TCHOUUUM !*

C'est que la fumée ne manque pas de lui piquer la trogne, ses yeux en pleurent presque mais lui, reste comme coincé dans sa bulle, ne sachant que faire alors que bientôt déjà, les deux frangines quittent les lieux, sans même n'avoir fait couler ne serait-ce qu'une seule goutte de leur sang. La Prévôté qui descend aux miracles et voici donc comment tout ceci devrait s'achever. Dans les cris et les larmes et, dans les flammes ? Buarf, c'est jamais qu'une bâtisse qui crame après tout, comme si les miracles n'avaient pas vu pire.
Le temps est passé, quelques courtes secondes pour tout avouer et, c'est de nouveau la parole d'Axelle qui le tire de ses songes. L'ordre est donné et elle exige que tous en ce lieu, libère l'espace. En bon citoyen, notre Donatien se retrouve pieds au sol, prêt à répondre à l'ordre lancé par la gitane, lame presque rangée et sourire qui reprend place sur ses lèvres, place maintenant à une douce soirée en compagnie de ses collègues d'arm... Donatien, tu fous quoi ? tu t'es trompé d'bouquin !

Mais la délicieuse revient et avec le sujet de départ, celui du mioche. Stoppé dans tous ses mouvements de fuite, le Roy fou finit par se retourner lentement vers cette dernière avec qui il peine à échanger ne serait-ce qu'un simple regard. La fumée se veut être bien trop présente dorénavant mais au moins, il aurait présentement la joie de pouvoir lui confier ces quelques mots... à défaut de vouloir l'enlacer de ses bras.


"Axelle je.. je n'comprends pas.."

Rien de plus ne sera ajouté, ce qui ne regarde qu'eux ne peut alors être soulevé en la présence d'oreilles plus tendues les unes que les autres.

"L'gamin s'est d'jà tiré sans doute.. nous nous r'verrons !"

Donatien tenait plus que tout à ses fidèles marmots miraculés et pourtant, la situation présente le forçait à rejoindre les siens. Comment ces derniers pourraient alors comprendre sa subite disparition en compagnie du Prévôt. Ils ne savaient rien à ce sujet et, c'était mieux ainsi pour tout avouer.
Mais dans le fond, notre Roy fou se sentait comme trahit, tout lui paraissait alors être plus qu'incompréhensible, comment pouvait-elle avoir organisé tout ceci, au risque de mettre en danger, la vie des Azzurro et, dans quel but ? Un regard est jeté par dessus l'épaule gitane, à l'intention de ces quelques touristes qui sans nul doute, garderaient un bon souvenir de leur venue aux miracles.


"Et quand vous r'viendrez, faites en sorte qu'y est un peu plus d'chair ! Qu'on est d'quoi grailler sur vos carcasses !"

Puis, regard jeté sur la grosse brute ayant escorté la gitane.

"Et t'en fais pas ma jolie, j'nous réserve la plus belle des danses !"

Un dernier coup d’œil circulaire autour de lui et oh, Alice... en bon paternel, la jeunette est tirée de force jusqu'à l'extérieur de la bâtisse en proie désormais aux flammes. Cette page se tourne et se referme alors que Donatien lui, se hâte à rejoindre les deux frangines, portant Alice comme s'il portait son propre enfant qui n'avait pas encore vu le jour - oui oui - avec un semblant de crainte tout de même, préférant ne pas imaginer les réactions éventuelles de cette dernière.
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Axelle
Elle restait là, la fumée piquant ses yeux noirs, alors que la silhouette du roi de gueux disparaissait dans la lueur diffuse de l'entrée. Ainsi donc, après avoir joué sa pantomime, lui aussi se débinait, crachant sur le défit lancé avec dédain, dévoilant enfin son véritable visage pour mieux la libérer de ses interrogations. Le bois craquait de toutes parts, pourtant la gitane ne bougeait pas un cil, abasourdie par la tournure des événements. Pourquoi lui refusait-il ne serait-ce qu'un droit de réponse ? Quelques secondes à peine de son temps ?

Idiote.

Aveuglée de déception, bien plus encore que par la fumée, pas un instant elle ne chercha à deviner ce qui agitait la cervelle Donatienne. Pour elle, une seule vérité brutale éclatait entre ses murs brûlants. Il s'était joué d'elle. Depuis le début. À chaque instant. Il était venu la chercher, encore et encore. Des nuits durant, elle avait senti la morsure de son regard sur sa nuque alors qu'elle quittait le Châtelet. Là, tapi dans l'ombre, il avait tissé la toile de son piège, tel ces araignées immondes et fourbes qu'elle détestait. Il l'avait hanté, jusqu'à la faire vaciller. Jusqu'à éveiller en elle un attachement, un besoin, une attirance néfaste. Et aujourd'hui, dévoilant sa manigance, il la blessait bien plus que ses poings n'avaient pu le faire. Lui aurait-il craché dessus que l'affront aurait été moins poignant que ce dos dédaigneux délaissant le défi et l'entrevue qui l'avait effrayée autant que réjouie, allant jusqu'à croire qu'elle ne tiendrait pas sa part du marché. Pourtant, le gamin, cette fois, ne reviendrait pas. Elle s'était toujours montrée loyale et ne dérogerait pas à la règle.

Les flammes ronflaient férocement et un craquement terrible la sortit de sa torpeur. D'un bon instinctif, elle recula alors qu'une poutre chutait devant elle, comme au ralenti, dressant devant ses yeux un rideau de flammes rougissant ses joues et lui barrant irrémédiablement le chemin vers la sortie. Les yeux de charbon se plissèrent encore, fouillant en vain le brasier alors qu'elle priait tous les Saints que les siens aient pu filer hors de l'incendie faisant rage.


Plus de danses.
Siffla-t-elle entre ses dents serrées à s'éclater la mâchoire.

Elle tourna le dos à la sortie interdite, la vue embrumée de larmes. Elle connaissait le lieu. Le choix ne lui était plus laissé que de s'enfoncer vers l'arrière.


Disparais maudit !

Et elle fila dans les flammes, aussi vite que son souffle privé d'air le lui permettait, flammèche rouge fendant les flammes qui léchaient ses bottes et voulaient mordre ses cuisses.

Certainement à l'aube, ne resterait-il rien de l'auberge du Chat Glouton, pourtant nulle arrestation ne serait faite, pas plus qu'une enquête. Le lendemain, Paris se coucherait sans Prévôt pour veiller ses rues.

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Drahomir
Ils obtempéraient. C'est tout ce qu'il retenait. Malgré les menaces, malgré la folie sous-jacente, ils quittaient les lieux tels des rats dont le nid a été enfumé. Et lui, il se sentait revivre, au milieu de cette pagaille, à tenter le sort, à jouer avec sa vie. Une adrénaline si chère à son âme. Ca lui manquait.

L'Ogre n'a pas eu besoin d'agir pour sortir la jeune Ruby de son mauvais pas, le gros tas avait enfin eu la bonne idée de lever son cul de sa chaise -trop tard au goût du Vadikra- pour lui offrir une porte de sortie et pour se faire fracasser la trombine en plus.
Tant mieux, il allait s'occuper de son cas un peu plus tard.
Ils devaient quitter les lieux. Le roy fou venait d'y mettre le feu. L'acier se pose sur la carcasse du crasseux avec un dégout non dissimulé. Si il n'avait pas pris les bonnes décisions au bon moment, il aurait pu être à la place de cet empaffé, à vouloir diriger un des quartiers les moins indiqués de la capitale. A user de sa force et de son autorité pour faire régner le désordre et la racaille un peu partout.

Mais ca n'avait pas été son choix et le mépris était donc la réponse cohérente émanant de lui face à ces individus. La gitane et Eddard semblent se charger de lui, le barbare rejoint donc la petite brune qui l'avait fort impressionné par son calme.


-Ca va, petit oiseau?

Il regarde la légère entaille sur sa gorge, peu profonde. Une toux le saisit. L'air est maintenant mortel. Il faut quitter le chat glouton. D'ailleurs, le monarque vient de sortir.

-Par ici.

Il abandonne son gourdin et se saisit de sa dague. Peut-être les gredins attendent-ils à l'extérieur pour leur tomber dessus, alors, il préfère être prévoyant.
L'air frais de la nuit lui fait du bien. Ils sont dehors. Il se courbe et crache. Il respire de grandes goulées afin d'assainir ses poumons.
Puis il se redresse, s'assure que tous sont sortis. Ca semble aller. La ferraille de ses prunelles se pose sur Aaron.


-TOI!!!

Comme un taureau furieux il charge jusqu'à lui et s'arrête à quelques centimètres. Sa dague est prête à partir.

-Remercie le très haut que la rouquine t'ai déjà casser la gueule, gros tas, parce-que...

Son doigt pointe Ruby.

-Elle a faillit y rester par ta faute!!

Et son fichu immobilisme. Arriver comme une fleure et se faire déboiter par une gueuse, l'ogre n'était pas du tout impressionné. Bien au contraire. Bien moins que par la jeune femme qui au moins avait appuyé sa réaction. Les loques, très peu pour lui. Ne pas réagir alors qu'on menace de vous gerber dessus, encore moins. Il devait pouvoir confier sa vie à ses frères d'armes. Il ne la confierait pas à ce type.

-Je ne te brise pas les genoux par égard pour le prévôt qui devra te traîner jusqu'au châtelet.

D'ailleurs, cette dernière ne les a pas encore rejoint, alors, à l'autre membre officiel du guet.

-Je ne travaillerai pas avec ce pourceau.

Traduction. Ne comptez pas sur moi pour la prévôté. Travailler entouré par un giton à la mode Shame ou un glouton à la mode Aaron, très peu pour lui. C'était un homme, didju, pas une bonne d'enfant.
Il hausse une épaule et s'éloigne déjà. Il rentre chez lui. Mais sans doute repassera-t-il aux miracles. Pour s'amuser.

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Ruby10
Il y avait de l'animation, et plus encore.
Ca avait du bien, on l'oubliait un peu, quoi que!

L'autre acolyte la surpris en se levant.
Avec un grosse voie, il voulait prendre en main l'action.
Bon bon.... on oubli le fait par surprise donc.

Ruby riait intérieurement de son action.
Il voulait impressionné, mais à coup sur ca allait être du raté.

Ruby voulait faire la calme pour la prendre par surprise, simplement.

Mais une odeur surpris un peu tout le monde.
Le feu!
Tandis que Ruby reculait vers la porte de sorti, ce disant que c'était tout bon et sans violence... elle se retrouve à genoux sur le vieux plancher sale et poussiéreux par endroit.

En se relevant plus beaucoup de personne était dans la taverne.
Il fallait filé maintenant.

Bon, tout le monde est en vie et pas de sang à couler... toujours çà de gagner!!

Elle répondit gentiment à Drahomir qui était venu auprès d'elle.


Citation:
Ca va, petit oiseau?

Si c'est un compliment pour mon calme, je te remercie. ca devrait allé.

La gorge n'a quasiment rien eu, donc ca va.
Merci...


Puis il monta le tons auprès de Aaron.
Elle voulait les calmer, c'était pas le moment en plus.


Calme toi.
Il a réagi à sa facon.
On n'a pas été assez concerter de toute facon.
On a voulu faire au "feeling" mais avec ce qui nous attendait, on savait bien que ça allait marcher que moyennement.

Et calme toi, je n'ai rien eu, et toujours en vie.


Citation:
Je ne travaillerai pas avec ce pourceau.

Si c'est ta destiné, fais le.
Je suis sur que tu seras un très bon sergent ici.
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