Donatien_alphonse
Et quelle danse alors, lui que l'on aurait pu entendre se plaindre de ne jamais avoir assisté à quelconque bal où il aurait eu tout le loisir de pouvoir commettre bien des méfaits, voici alors de quoi se raviser sur le sujet car ce bal auquel il assistait présentement et dont il était acteur, serait sans nul doute le plus beau qu'il lui soit donné d'assister.
Où était le Roi fou à cet instant, qu'était-il devenu de celui qui gueule, boit, tranche, cogne, brûle, viole, où est passé celui qui s'est autoproclamé Rey des thunes et qui jusqu'à présent, n'avait eu de cesse d'afficher sur son visage, cet air particulier et particulièrement agaçant, où est le fou qui pourtant reste encore un mystère pour bon nombre.. n'oubliez pas qu'il s'agit avant tout d'un homme et que seul son esprit lui aura permit de tenir car une enveloppe reste de chair et comme toutes autres, elle a ses faiblesses que la nature impose.
Oui, Donatien pose les armes, oui, Alphonse se rend, oui, François se livre à celle qui chasse les démons, ne dit-on pas qu'il est préférable de soigner le mal par le mal, Axelle est ce remède mystérieux que lui cherchait au travers toutes les rues de cette vaste citée au point même de se voir imposer une saignée.. pour dire que même le tout puissant avait trempé le bout de chacun de ses doigts dans son sang noircit, même le soit disant créateur ne pouvait plus rien contre les tourments du Sans-nom, preuve évidente d'une incapacité et d'un mensonge que tous gobent comme s'ils en avaient la dépendance.
Que tous se remettent en question lorsqu'ils auront échoué, que ceux n'ayant pas pris la peine de se questionner à son sujet, s'enferment eux même et réfléchissent au fruit de leur immondice de par un égoïsme qu'ils ne contrôlent plus.. car seule la gitane aura eu ce don de calmer le sang à ses tempes, de donner à ses pensées, un rythme beaucoup plus posé et osons le dire oui, un rythme beaucoup plus saint ! Car le voile de sang face à ses yeux n'est plus, toutes envies de voir le sang se répandre se sont abstenues à cet instant. Tumeur Parisienne qui se calme et s'apaise, la trace sera toujours visible au travers du temps et le Roi fou n'aura de cesse de persister mais le malin lui devra repasser plus tard.. car il a échoué là où il aurait pu réaliser de grandes choses. Néanmoins, il aura a tout jamais marqué les esprits, et la chair !
Tout s'inverse alors, l'envahisseur se retrouve contraint de subir la riposte gitane, se laisser entraîner, sans ne jamais s'imposer, aucune arme, ni de tactique utilisée, aucune fourberie non, un simple rythme, une cadence imposée comme le feraient des tambours de guerre et pourtant ici, il n'en est rien, le Roi redevient simple pion et alors que ses mains devinent l'absence totale de la robe adverse, le voici bien assez vite en position d'infériorité. Aussitôt replongé dans l'herbe humide de cette clairière mais, où sont les lames.. où est le sang.. pourquoi la chair est-elle toujours fermée ? Plus de haine non, plus de pleurs et, plus de souffrances pour ces deux duellistes ayant déjà assez souffert.
Le corps écrasé sur le paillasse, surplombé par celui d'Axelle, son regard n'ayant de cesse de la toiser sans relâche et sur ses lèvres, un sourire encore jusque là, inconnu pour le Roi fou.
Il sent chaque passage des lèvres pulpeuses, chaque caresse offerte sur son corps, ses tatouages sont révélées, ses cicatrices, retracées et toutes ces images du passé, sont effacées, les maux disparaissent, il était temps. Lui ne dit rien, pourtant sa mâchoire est détendue, mais il se contente de se laisser aller, le regard perdu sur le plafond de cette geôle dont aucun détail ne vient piquer la curiosité.. l'expression du visage est détendue, ses muscles eux bien que piqués au vif par moment et suite aux assauts de la brune ne semblent contenir plus aucune crispation.
De nouveau, les regards se croisent et du bout des doigts, il vint frôler quelques bouclettes qui lui tombent sur le torse, traversant ces dernières comme s'il s'amusait à voir la pluie recouvrir faiblement ses mains. Bientôt, les paumes désormais chaudes viendront recouvrir les flancs de la gitane dont quelques mots s'échappent d'entre ses lèvres.
Des mots doués d'un sens inimitable, ils sont la raison que personne ne peut comprendre, si ce n'est ceux qui n'auront de cesse de se marquer l'un à l'autre. Une seule fois suffit pour se trouver être à jamais unis.. et jamais rien ne saurait pouvoir venir défaire ce lien pourtant construit sur des bases parfaitement instables.
« Et je déposerai ma marque.. pour qu'à jamais nous soyons liés Axelle. »
Lentement, une main remonte et vient quérir la nuque, déjà, les lèvres adverses lui manquent..
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Où était le Roi fou à cet instant, qu'était-il devenu de celui qui gueule, boit, tranche, cogne, brûle, viole, où est passé celui qui s'est autoproclamé Rey des thunes et qui jusqu'à présent, n'avait eu de cesse d'afficher sur son visage, cet air particulier et particulièrement agaçant, où est le fou qui pourtant reste encore un mystère pour bon nombre.. n'oubliez pas qu'il s'agit avant tout d'un homme et que seul son esprit lui aura permit de tenir car une enveloppe reste de chair et comme toutes autres, elle a ses faiblesses que la nature impose.
Oui, Donatien pose les armes, oui, Alphonse se rend, oui, François se livre à celle qui chasse les démons, ne dit-on pas qu'il est préférable de soigner le mal par le mal, Axelle est ce remède mystérieux que lui cherchait au travers toutes les rues de cette vaste citée au point même de se voir imposer une saignée.. pour dire que même le tout puissant avait trempé le bout de chacun de ses doigts dans son sang noircit, même le soit disant créateur ne pouvait plus rien contre les tourments du Sans-nom, preuve évidente d'une incapacité et d'un mensonge que tous gobent comme s'ils en avaient la dépendance.
Que tous se remettent en question lorsqu'ils auront échoué, que ceux n'ayant pas pris la peine de se questionner à son sujet, s'enferment eux même et réfléchissent au fruit de leur immondice de par un égoïsme qu'ils ne contrôlent plus.. car seule la gitane aura eu ce don de calmer le sang à ses tempes, de donner à ses pensées, un rythme beaucoup plus posé et osons le dire oui, un rythme beaucoup plus saint ! Car le voile de sang face à ses yeux n'est plus, toutes envies de voir le sang se répandre se sont abstenues à cet instant. Tumeur Parisienne qui se calme et s'apaise, la trace sera toujours visible au travers du temps et le Roi fou n'aura de cesse de persister mais le malin lui devra repasser plus tard.. car il a échoué là où il aurait pu réaliser de grandes choses. Néanmoins, il aura a tout jamais marqué les esprits, et la chair !
Tout s'inverse alors, l'envahisseur se retrouve contraint de subir la riposte gitane, se laisser entraîner, sans ne jamais s'imposer, aucune arme, ni de tactique utilisée, aucune fourberie non, un simple rythme, une cadence imposée comme le feraient des tambours de guerre et pourtant ici, il n'en est rien, le Roi redevient simple pion et alors que ses mains devinent l'absence totale de la robe adverse, le voici bien assez vite en position d'infériorité. Aussitôt replongé dans l'herbe humide de cette clairière mais, où sont les lames.. où est le sang.. pourquoi la chair est-elle toujours fermée ? Plus de haine non, plus de pleurs et, plus de souffrances pour ces deux duellistes ayant déjà assez souffert.
Le corps écrasé sur le paillasse, surplombé par celui d'Axelle, son regard n'ayant de cesse de la toiser sans relâche et sur ses lèvres, un sourire encore jusque là, inconnu pour le Roi fou.
Il sent chaque passage des lèvres pulpeuses, chaque caresse offerte sur son corps, ses tatouages sont révélées, ses cicatrices, retracées et toutes ces images du passé, sont effacées, les maux disparaissent, il était temps. Lui ne dit rien, pourtant sa mâchoire est détendue, mais il se contente de se laisser aller, le regard perdu sur le plafond de cette geôle dont aucun détail ne vient piquer la curiosité.. l'expression du visage est détendue, ses muscles eux bien que piqués au vif par moment et suite aux assauts de la brune ne semblent contenir plus aucune crispation.
De nouveau, les regards se croisent et du bout des doigts, il vint frôler quelques bouclettes qui lui tombent sur le torse, traversant ces dernières comme s'il s'amusait à voir la pluie recouvrir faiblement ses mains. Bientôt, les paumes désormais chaudes viendront recouvrir les flancs de la gitane dont quelques mots s'échappent d'entre ses lèvres.
Des mots doués d'un sens inimitable, ils sont la raison que personne ne peut comprendre, si ce n'est ceux qui n'auront de cesse de se marquer l'un à l'autre. Une seule fois suffit pour se trouver être à jamais unis.. et jamais rien ne saurait pouvoir venir défaire ce lien pourtant construit sur des bases parfaitement instables.
« Et je déposerai ma marque.. pour qu'à jamais nous soyons liés Axelle. »
Lentement, une main remonte et vient quérir la nuque, déjà, les lèvres adverses lui manquent..
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