Anzelme
Cest en cette fraiche matinée de Novembre quAnzelme, comme à son habitude était en train de courir dans les alentours de Cahors. Se dépenser, maintenir sa condition physique, cétait important pour sa santé mental, surtout que cela laider grandement à se recentrer sur lui-même. Vous me direz, ce nest pas très utile pour ce gaillard qui a la fâcheuse tendance à vouloir attirer lattention sur lui quitte à foutre son grain de sable. Certes jextrapole un peu, mais ce nest pas totalement faux non plus. Enfin
en ce moment il avait grandement besoin de se vider la tête ; même sil est vrai quil na pas grand-chose à vider du coup
En tout cas, léloignement de ses compagnons commençait à peser et il se rend de plus en plus compte que, sans eux, il ne se sent pas vraiment bien, comme sil lui manquait une partie de lui.
Soudain, il se retrouve rétamé par terre, à force davoir la tête en lair... Son regard soriente derrière lui « Foutu racine ! Vous ne pouvez pas pousser ailleurs sérieux ! ». De nouveau debout, frustré, continuant de blâmer ces pauvres morceaux de bois qui dépassait du sol, et qui navaient rien demandé à personne, il se rend compte que ses manches toutes terreuse, il les dépoussière, ses mâchoires toutes contractées laissant deviner sa frustration. Heureusement, personne ne lavait vu. Cela ne lempêcha pas dexaminer les alentours dun coup dil, même sil ny voyait pas à quelques pas devant lui. Maintenant quil avait été coupé dans son élan, cétait le moment opportun de faire une pause. Il sapproche donc de la rivière juste à côté du sentier boisé pour uriner. Et oui, il a des envies comme tout le monde.
La brume est épaisse, et lenvie se faisait pressente. Leau, qui était entrainait par le courant, se mit à se troubler.
Nan mais ques-ce que cest que ce QUI A OSE ?! VOUS FOUTEZ QUOI ICI ?!
Complétement surpris par cette présence inopiné, il fait immédiatement volteface pour remonter ces braies. Il tourne la tête légèrement de côté pour lui réponde en beuglant encore plus fort.
JE PEUX VOUS RETOURNEZ LA QUESTION ! ET PAS LA PEINE DE GUEULER ! ELLE EST A VOUS CETTE RIVIÈRE ? Jcrois pas non, alors on scalme directe.
Ici, cest mon endroit, ma ville, mon espace personnel ! Jvais pas laisser un petit idiot dans ton genre venir me les briser ! Tu mas uriné dssus je te rappels !
Anzelme se retourne se grattant la tête un sourire gêné aux lèvres. Lhomme qui était en face de lui était énorme *Quest-ce quil fout à être pêcheur celui-là ?* il se trouvait déjà pas mal dans son genre, mais là cétait presque plus humain quoi ! Un bélier de siège le machin !
Heuheu Ouais cest pas faux... Enfin vous naviez quà ne pas être là aussi Enfin je veux dire, je pouvais pas savoir, après tout cest pas si grâve
Pas si grave ?! Lhomme avez toujours les pieds dans leau.
Non mais, regardez, zêtes déjà tout rincer au final. Pas la peine den faire toute une histoire. Laissons leau coulé sous les ponds. Vvoulez bien Bob ? Permettez qujvous appel Bob ?
N
Très bien, va pour Bob alors ! Je suis ravi de faire votre connaissance ! Les veines du visage de lhomme gonflent de plus en plus au point dêtre à deux doigts dexplosé. Javoue jaurais préféré, moi aussi que ça se passe dans des conditions différentes, mais vous savez, on ne choisit pas tout ça En tout cas vous avez lair fort sympathique, même si là, vous navez pas lair super en forme
M gnnnn
Voulez un peu deau fraiche ? ça vous ferez du bien
V
Si, Si, je vous assure.
Les poings de linconnu se contractait au fur et à mesure quAnzelme parlait, lui qui avait plutôt tendance à être discret et silencieux cétait transformé en vrai moulin à parole en apercevant ce type. Il devait évacuer tout ce quil avait accumulé ces derniers jours
Vous savez, moi, leau fraiche quand je me sens pas bien, ça me fait un bien fou. Je pose un torchon humide sur mon front et tout va mieux. Tenez, rien que ce matin, jarrêtais pas de pensais à mes amis Jy pense encore dailleur et il me man
Lhomme sélance vers lui, pataugeant dans la flotte, le poing droit bien serré, des doigts étant devenu blanc écarlate.
Jvous ai vexé jai limpr .
Tout devint subitement noir. Il n'a même pas eu le temps d'exprimer à ce pauvre inconnu ce qu'il avait sur le cur...
Soudain, il se retrouve rétamé par terre, à force davoir la tête en lair... Son regard soriente derrière lui « Foutu racine ! Vous ne pouvez pas pousser ailleurs sérieux ! ». De nouveau debout, frustré, continuant de blâmer ces pauvres morceaux de bois qui dépassait du sol, et qui navaient rien demandé à personne, il se rend compte que ses manches toutes terreuse, il les dépoussière, ses mâchoires toutes contractées laissant deviner sa frustration. Heureusement, personne ne lavait vu. Cela ne lempêcha pas dexaminer les alentours dun coup dil, même sil ny voyait pas à quelques pas devant lui. Maintenant quil avait été coupé dans son élan, cétait le moment opportun de faire une pause. Il sapproche donc de la rivière juste à côté du sentier boisé pour uriner. Et oui, il a des envies comme tout le monde.
La brume est épaisse, et lenvie se faisait pressente. Leau, qui était entrainait par le courant, se mit à se troubler.
Nan mais ques-ce que cest que ce QUI A OSE ?! VOUS FOUTEZ QUOI ICI ?!
Complétement surpris par cette présence inopiné, il fait immédiatement volteface pour remonter ces braies. Il tourne la tête légèrement de côté pour lui réponde en beuglant encore plus fort.
JE PEUX VOUS RETOURNEZ LA QUESTION ! ET PAS LA PEINE DE GUEULER ! ELLE EST A VOUS CETTE RIVIÈRE ? Jcrois pas non, alors on scalme directe.
Ici, cest mon endroit, ma ville, mon espace personnel ! Jvais pas laisser un petit idiot dans ton genre venir me les briser ! Tu mas uriné dssus je te rappels !
Anzelme se retourne se grattant la tête un sourire gêné aux lèvres. Lhomme qui était en face de lui était énorme *Quest-ce quil fout à être pêcheur celui-là ?* il se trouvait déjà pas mal dans son genre, mais là cétait presque plus humain quoi ! Un bélier de siège le machin !
Heuheu Ouais cest pas faux... Enfin vous naviez quà ne pas être là aussi Enfin je veux dire, je pouvais pas savoir, après tout cest pas si grâve
Pas si grave ?! Lhomme avez toujours les pieds dans leau.
Non mais, regardez, zêtes déjà tout rincer au final. Pas la peine den faire toute une histoire. Laissons leau coulé sous les ponds. Vvoulez bien Bob ? Permettez qujvous appel Bob ?
N
Très bien, va pour Bob alors ! Je suis ravi de faire votre connaissance ! Les veines du visage de lhomme gonflent de plus en plus au point dêtre à deux doigts dexplosé. Javoue jaurais préféré, moi aussi que ça se passe dans des conditions différentes, mais vous savez, on ne choisit pas tout ça En tout cas vous avez lair fort sympathique, même si là, vous navez pas lair super en forme
M gnnnn
Voulez un peu deau fraiche ? ça vous ferez du bien
V
Si, Si, je vous assure.
Les poings de linconnu se contractait au fur et à mesure quAnzelme parlait, lui qui avait plutôt tendance à être discret et silencieux cétait transformé en vrai moulin à parole en apercevant ce type. Il devait évacuer tout ce quil avait accumulé ces derniers jours
Vous savez, moi, leau fraiche quand je me sens pas bien, ça me fait un bien fou. Je pose un torchon humide sur mon front et tout va mieux. Tenez, rien que ce matin, jarrêtais pas de pensais à mes amis Jy pense encore dailleur et il me man
Lhomme sélance vers lui, pataugeant dans la flotte, le poing droit bien serré, des doigts étant devenu blanc écarlate.
Jvous ai vexé jai limpr .
Tout devint subitement noir. Il n'a même pas eu le temps d'exprimer à ce pauvre inconnu ce qu'il avait sur le cur...