Grannass
Des bruits de bottes lents, légers du Kerallec, marchant au rythme de celle accrochée à son bras, flânant en dehors des remparts de Rennes, l'air de rien, officiellement histoire d'aller voir un marchand napolitain qui viendrait de poser ses valises par ici, officieusement uniquement pour continuer ce petit jeu de séduction qui n'en est pas réellement un, apprendre à découvrir cette personne qui avait très rapidement su capter son intérêt.
Ils passèrent devant la grande roulotte de l'Imaginarium, dont il avait entendu parler une fois ou deux avant de quitter Rennes pour Rieux, sans que cela évoque au Kerallec de vraies réaction, si ce n'est un léger étonnement vis à vis des proportions de ce théâtre ambulant. Sa partenaire elle semblait plus intéressée et le fit comprendre au brun par une subtile pression contre son bras tout en ralentissant très légèrement l'allure de leur marche.
Grannass s'arrêta tout bonnement pour capter son regard. Il avait toujours eu cette facilité à lire dans les yeux des gens sans jamais baisser les yeux, sans gêne. Et sa "compagnonne" de l'instant ne semblait en aucun cas s'en émouvoir.
Vous souhaitez peut être que nous fassions un détour pour aller voir ceci ? C'est de ce qu'on m'en a dit un théâtre ambulant tenu par des gitans.
Convenances, quand vous nous tenez. Ce genre de jeu de séduction est toujours régit par une série de codes tacites auquel personne ne déroge vraiment, si ce n'est de façon étonnante pour surprendre l'autre, chercher une domination ou une émancipation. Ici, la femme guidait.
Ici, la femme guidait silencieusement l'homme. Une pression du bras pour signifier un changement de direction, un air légèrement pincé pour lui faire comprendre que l'endroit était déplaisant. Et l'homme, presque toujours, accédait à sa demande en la formulant à l'oral pour faire croire qu'elle venait de lui. C'était ainsi, la femme guidait silencieusement l'homme qui croyait faire lui même les choix pour deux. Celui ci en profiterait pour étaler sa science que la femme ferait semblant d'écouter, omettant bien sur de lui rappeler plus tard en cas d'éventuelle erreur de sa part. Sauf qu'ici, la femme était de celles à ne pas se contenter de silences et l'homme de ceux qui comprenaient et ressentaient ce langage du corps si subtil.
Comme elle semblait d'accord avec sa demande, qu'elle avait finalement elle même fomulé, ils se mirent en direction de l'Imaginarium.
Et bien, allons y ma dame...
[Quelques instants auparavant]
L'excuse d'une bouteille de vin à lui rendre fût invoquée pour s'introduire dans ce microcosme que semblaient former trois personnes : La magnifique et certainement dangereuse brune, l'héritier qui semblait courir après on ne sait quoi et l'écuyer qui semblait faire la jonction entre ces deux fortes personnalités.
Il avait fait la rencontre de ces gens très peu de temps auparavant, par un détour improvisé par Rieux, chacun restant évasif sur sa personne, le Kerallec se présentant uniquement comme un simple fonctionnaire au service du seul duché, les autres daignant avec difficulté lui offrir leur identité pas forcément méconnue.
L'écuyer n'avait jamais évoqué chez lui le moindre intérêt et il avait rapidement logé l'héritier dans la case des hommes trop imbus, lourds, rustres. La brune par contre était toute autre. Ce genre de femmes qui capte immédiatement votre attention, capable très certainement de séduire la plupart des hommes, mariés et pécheurs, jeunes et naïfs, clerc et croyant... la plupart, mais qu'en est-t'il du Kerallec ?
Lors d'une conversation seul à seul, elle avait finit par s'esquiver en feignant d'oublier une bouteille d'une grande valeur, demande implicite de le revoir, rapidement, ne serait ce que pour avoir la politesse de lui rendre son bien. Il avait toutefois attendu quelques temps avant d'aller la trouver et la conversation s'était engagée. "Plaisir de vous voir." "Merci d'avoir fait le déplacement pour cette bouteille, elle m'est précieuse." ... L'échange avait finit par porter sur le fait que le Kerallec devait se rendre à Rennes en cheval pour la journée, et sur la présence d'un fameux marchand napolitain sous les remparts pour quelques jours et une foire organisée par la mairesse et duchesse d'Hennebont.
Inutile de vous dire qu'elle avait réussi à le convaincre de le suivre pour Rennes.
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"Suite à diverses remarques qui ont du être faites ici ou là, nous avons créé pour vous joueurs de persos bretons une nouvelle règle.
Rien que pour vous. "
#Apartheid#JeSuisRP#MauvaiseFoiNocturne
Ils passèrent devant la grande roulotte de l'Imaginarium, dont il avait entendu parler une fois ou deux avant de quitter Rennes pour Rieux, sans que cela évoque au Kerallec de vraies réaction, si ce n'est un léger étonnement vis à vis des proportions de ce théâtre ambulant. Sa partenaire elle semblait plus intéressée et le fit comprendre au brun par une subtile pression contre son bras tout en ralentissant très légèrement l'allure de leur marche.
Grannass s'arrêta tout bonnement pour capter son regard. Il avait toujours eu cette facilité à lire dans les yeux des gens sans jamais baisser les yeux, sans gêne. Et sa "compagnonne" de l'instant ne semblait en aucun cas s'en émouvoir.
Vous souhaitez peut être que nous fassions un détour pour aller voir ceci ? C'est de ce qu'on m'en a dit un théâtre ambulant tenu par des gitans.
Convenances, quand vous nous tenez. Ce genre de jeu de séduction est toujours régit par une série de codes tacites auquel personne ne déroge vraiment, si ce n'est de façon étonnante pour surprendre l'autre, chercher une domination ou une émancipation. Ici, la femme guidait.
Ici, la femme guidait silencieusement l'homme. Une pression du bras pour signifier un changement de direction, un air légèrement pincé pour lui faire comprendre que l'endroit était déplaisant. Et l'homme, presque toujours, accédait à sa demande en la formulant à l'oral pour faire croire qu'elle venait de lui. C'était ainsi, la femme guidait silencieusement l'homme qui croyait faire lui même les choix pour deux. Celui ci en profiterait pour étaler sa science que la femme ferait semblant d'écouter, omettant bien sur de lui rappeler plus tard en cas d'éventuelle erreur de sa part. Sauf qu'ici, la femme était de celles à ne pas se contenter de silences et l'homme de ceux qui comprenaient et ressentaient ce langage du corps si subtil.
Comme elle semblait d'accord avec sa demande, qu'elle avait finalement elle même fomulé, ils se mirent en direction de l'Imaginarium.
Et bien, allons y ma dame...
[Quelques instants auparavant]
L'excuse d'une bouteille de vin à lui rendre fût invoquée pour s'introduire dans ce microcosme que semblaient former trois personnes : La magnifique et certainement dangereuse brune, l'héritier qui semblait courir après on ne sait quoi et l'écuyer qui semblait faire la jonction entre ces deux fortes personnalités.
Il avait fait la rencontre de ces gens très peu de temps auparavant, par un détour improvisé par Rieux, chacun restant évasif sur sa personne, le Kerallec se présentant uniquement comme un simple fonctionnaire au service du seul duché, les autres daignant avec difficulté lui offrir leur identité pas forcément méconnue.
L'écuyer n'avait jamais évoqué chez lui le moindre intérêt et il avait rapidement logé l'héritier dans la case des hommes trop imbus, lourds, rustres. La brune par contre était toute autre. Ce genre de femmes qui capte immédiatement votre attention, capable très certainement de séduire la plupart des hommes, mariés et pécheurs, jeunes et naïfs, clerc et croyant... la plupart, mais qu'en est-t'il du Kerallec ?
Lors d'une conversation seul à seul, elle avait finit par s'esquiver en feignant d'oublier une bouteille d'une grande valeur, demande implicite de le revoir, rapidement, ne serait ce que pour avoir la politesse de lui rendre son bien. Il avait toutefois attendu quelques temps avant d'aller la trouver et la conversation s'était engagée. "Plaisir de vous voir." "Merci d'avoir fait le déplacement pour cette bouteille, elle m'est précieuse." ... L'échange avait finit par porter sur le fait que le Kerallec devait se rendre à Rennes en cheval pour la journée, et sur la présence d'un fameux marchand napolitain sous les remparts pour quelques jours et une foire organisée par la mairesse et duchesse d'Hennebont.
Inutile de vous dire qu'elle avait réussi à le convaincre de le suivre pour Rennes.
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"Suite à diverses remarques qui ont du être faites ici ou là, nous avons créé pour vous joueurs de persos bretons une nouvelle règle.
Rien que pour vous. "
#Apartheid#JeSuisRP#MauvaiseFoiNocturne