Aelyce_h
Assise sur son cheval cuisant lentement à l'étouffée dans son armure, elle fixait un horizon qui ne daignait guère livrer quelques nobles limousins à défier.
Attendre encore et toujours, attendre jour après jour, pourtant ils savent que les Cartel barrent la route. Provocation de ces derniers pour les faire sortir de leur tanière, ou de là où ils se terrent. En vain.
Soudain un nuage de poussière tandis que Falco et le baron discutent des projets à venir, redéfinissent ensemble les lois qui régissent la maisnie.
Mais nul cavalier n'en surgit.
Ils affrontaient encore et toujours le vent.
Son cheval remue sa crinière en piaffant des sabots, un hennissement presque ironique, un brin moqueur.
Soudain la vie bouge dans ses entrailles, un minuscule coup contre la paroi de son ventre en même temps que la queue du cheval qui s'abat sur son dos.
illusion?
Le temps s'arrête et elle s'interdit jusqu'à respirer, le vent tourbillonnant amène un grillon qui fait coucou à travers la visière de son casque en agitant une patte et qui s'en arrache aussitôt emporté loin de son champs de vision, mais elle n'était plus que son ventre attentive à tout mouvement si imperceptible soit il qui annoncerait la vie, l'emplissant d'un sentiment de félicité à en suffoquer littéralement.
Puis un second coup, plus de doute, d'instinct-bouleversée- elle cherche du regard Théo qui avait entrepris de se débarrasser de son armure, les idées certainement plus claires après sa discussion avec Falco concernant la Bourgogne. Cela se lisait sur ses traits moins tendus, et son regard quoique sombre devenu translucide.
Mais son visage s'était légèrement creusé, l'attente durait, il leur fallait des vivres.
Maintenant. S'il désiraient tenir davantage sans y laisser des forces.
Elle regarde ses mains de velours dans des gants en fer, s'en débarrasse doucement de cet écrin en métal qui l'empêche de sentir les poils ras de son cheval transpirant et plein de poussière quand elle lui flatte l'encolure.
Elle se laisse glisser au sol et fébrilement se dégage de son armure.
Sa frimousse elle même était pleine de poussière qui envahissait jusqu'à sa gorge sur ce pont romains, les joues rouges sous la pesante chaleur qui régnait dans le harnois et les yeux brillants d'une lueur qui y surgit sans prévenir.
Le vent s'était fait folie tandis qu'elle lui livre une cascade de boucles ébène qu'elle libère gracieusement de son casque.
Folie de rapter son compagnon loin des regards, chercher des victuailles et revenir aussitôt.
S'approchant de lui elle lui souffle à l'oreille tout en épongeant son front de la sueur
-Théo je pars chercher ma petite tata Ellya pour faire la surprise à Falco pour sa pastorale...enfin!... on pourra leur ramener des vivres, je sais que la baronne en manque cruellement..Puis nous pourrions aller provoquer les nobles limousins en taverne pour qu'ils sortent enfin leur épée du fourreau!
Non nul besoin de lui demander s'il l'accompagne, , elle savait qu'il ne la laissera pas seule veillant sur elle, sur la vie qu'elle porte en elle, puis les deux avaient une pressante envie de se laver au prochain point d'eau, elle avait aussi une plus pressante envie de lover son ventre tout en discrètes rondeurs contre son dos tandis qu'ils chevauchent, laisser le vent trier leurs idées, ne gardant en eux que l'essentiel, laisser les vents célestes danser entre eux.
Elle aimait ces moments de distance, qui les font vibrer comme les cordes du luth, de la même musique, sans que les cordes ne se joignent. Leurs coeurs quoique emplis l'un de l'autre n'appartiennent qu'à la vie, elle seule peut les contenir dans sa main sans les écorcher.
Rester l'un avec l'autre, mais pas trop près l'un de l'autre, comme deux piliers qui soutiennent un même toit.
Aelyce laissa peser doucement sa tête contre son dos. Il faisait nuit, ils mirent leur plan en route, laissant auprès de Falco, Valeriane et Alcyone tout ce qu'ils avaient sur eux.
Attendre encore et toujours, attendre jour après jour, pourtant ils savent que les Cartel barrent la route. Provocation de ces derniers pour les faire sortir de leur tanière, ou de là où ils se terrent. En vain.
Soudain un nuage de poussière tandis que Falco et le baron discutent des projets à venir, redéfinissent ensemble les lois qui régissent la maisnie.
Mais nul cavalier n'en surgit.
Ils affrontaient encore et toujours le vent.
Son cheval remue sa crinière en piaffant des sabots, un hennissement presque ironique, un brin moqueur.
Soudain la vie bouge dans ses entrailles, un minuscule coup contre la paroi de son ventre en même temps que la queue du cheval qui s'abat sur son dos.
illusion?
Le temps s'arrête et elle s'interdit jusqu'à respirer, le vent tourbillonnant amène un grillon qui fait coucou à travers la visière de son casque en agitant une patte et qui s'en arrache aussitôt emporté loin de son champs de vision, mais elle n'était plus que son ventre attentive à tout mouvement si imperceptible soit il qui annoncerait la vie, l'emplissant d'un sentiment de félicité à en suffoquer littéralement.
Puis un second coup, plus de doute, d'instinct-bouleversée- elle cherche du regard Théo qui avait entrepris de se débarrasser de son armure, les idées certainement plus claires après sa discussion avec Falco concernant la Bourgogne. Cela se lisait sur ses traits moins tendus, et son regard quoique sombre devenu translucide.
Mais son visage s'était légèrement creusé, l'attente durait, il leur fallait des vivres.
Maintenant. S'il désiraient tenir davantage sans y laisser des forces.
Elle regarde ses mains de velours dans des gants en fer, s'en débarrasse doucement de cet écrin en métal qui l'empêche de sentir les poils ras de son cheval transpirant et plein de poussière quand elle lui flatte l'encolure.
Elle se laisse glisser au sol et fébrilement se dégage de son armure.
Sa frimousse elle même était pleine de poussière qui envahissait jusqu'à sa gorge sur ce pont romains, les joues rouges sous la pesante chaleur qui régnait dans le harnois et les yeux brillants d'une lueur qui y surgit sans prévenir.
Le vent s'était fait folie tandis qu'elle lui livre une cascade de boucles ébène qu'elle libère gracieusement de son casque.
Folie de rapter son compagnon loin des regards, chercher des victuailles et revenir aussitôt.
S'approchant de lui elle lui souffle à l'oreille tout en épongeant son front de la sueur
-Théo je pars chercher ma petite tata Ellya pour faire la surprise à Falco pour sa pastorale...enfin!... on pourra leur ramener des vivres, je sais que la baronne en manque cruellement..Puis nous pourrions aller provoquer les nobles limousins en taverne pour qu'ils sortent enfin leur épée du fourreau!
Non nul besoin de lui demander s'il l'accompagne, , elle savait qu'il ne la laissera pas seule veillant sur elle, sur la vie qu'elle porte en elle, puis les deux avaient une pressante envie de se laver au prochain point d'eau, elle avait aussi une plus pressante envie de lover son ventre tout en discrètes rondeurs contre son dos tandis qu'ils chevauchent, laisser le vent trier leurs idées, ne gardant en eux que l'essentiel, laisser les vents célestes danser entre eux.
Elle aimait ces moments de distance, qui les font vibrer comme les cordes du luth, de la même musique, sans que les cordes ne se joignent. Leurs coeurs quoique emplis l'un de l'autre n'appartiennent qu'à la vie, elle seule peut les contenir dans sa main sans les écorcher.
Rester l'un avec l'autre, mais pas trop près l'un de l'autre, comme deux piliers qui soutiennent un même toit.
Aelyce laissa peser doucement sa tête contre son dos. Il faisait nuit, ils mirent leur plan en route, laissant auprès de Falco, Valeriane et Alcyone tout ce qu'ils avaient sur eux.
Citation:
05-07-2009 04:11 : Vous avez été racketté par un groupe composé de AlcyonedeValeriane et de Falco. .
_________________