Merveylle_mirandole
L'Ombre avance doucement dans les rues de la capitale. Il était presque minuit, il n'y avait presque plus de lumières aux fenêtres. Les vitrines laissaient à peine filtrer la lueur du clair de lune. A quelques pas, une lumière subsistait. Celle d'une taverne encore active. L'encapuchonnée ralentit le pas à mesure qu'elle entrait dans son halo de lumière. Au pas de la porte quelques personnes discutaient en aparté. La Princesse se promenant incognito les ignore et poursuit son chemin. Bientôt son corps quitta la lumière pour s'enfoncer plus avant dans les ombres et les ténèbres des rues.
Un sourire mutin s'affiche sur ses lèvres rosées. Qu'il était agréable de voir cette rue habituellement grouillant de monde, si vide. Elle se déplaçait à l'aide d'un bâton. Sa jambe immobilisé dans une atèle ne lui était plus d'aucune aide pour quelques temps. Avec un de ses bras en écharpe, elle n'avait pour elle plus que deux membres fonctionnels, juste assez pour goûter à la liberté de se déplacer à sa guise. Elle avait laissé tout bijoux et tout froufrou superflue au Louvre. Elle avait emprunté la robe la plus simple qu'elle pu trouver dans les garde robe de ses demoiselles de compagnie et avait fugué comme une gamine.
Depuis la guerre et ses blessures de guerre elle était cloîtrée dans ses appartements et le papillon, avide de déployer ses ailes n'avait pas pu attendre plus longtemps avant de filer en douce récupérer quelques instants de liberté qu'on lui avait volé. Elle aurait voulu trottiner, tournoyer, rire aux éclats, mais elle se contentait de boitiller péniblement de ruelle en ruelle.
Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle eut atteint les berges de la seine. Là elle se posa sur un banc, laissant son bâton à ses pieds, elle leva les yeux vers le ciel. Elle recevait le spectacle d'un ciel étoilé prunelles émerveillées. Elle laissa échapper un soupire de satisfaction. Elle retira son capuchon pour recevoir sur ses joues la caresse de la fraîche brise. Baissant les yeux vers la seine, elle sourit d'y voir la lune s'y refléter.
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{Amaterasu}
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Un sourire mutin s'affiche sur ses lèvres rosées. Qu'il était agréable de voir cette rue habituellement grouillant de monde, si vide. Elle se déplaçait à l'aide d'un bâton. Sa jambe immobilisé dans une atèle ne lui était plus d'aucune aide pour quelques temps. Avec un de ses bras en écharpe, elle n'avait pour elle plus que deux membres fonctionnels, juste assez pour goûter à la liberté de se déplacer à sa guise. Elle avait laissé tout bijoux et tout froufrou superflue au Louvre. Elle avait emprunté la robe la plus simple qu'elle pu trouver dans les garde robe de ses demoiselles de compagnie et avait fugué comme une gamine.
Depuis la guerre et ses blessures de guerre elle était cloîtrée dans ses appartements et le papillon, avide de déployer ses ailes n'avait pas pu attendre plus longtemps avant de filer en douce récupérer quelques instants de liberté qu'on lui avait volé. Elle aurait voulu trottiner, tournoyer, rire aux éclats, mais elle se contentait de boitiller péniblement de ruelle en ruelle.
Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle eut atteint les berges de la seine. Là elle se posa sur un banc, laissant son bâton à ses pieds, elle leva les yeux vers le ciel. Elle recevait le spectacle d'un ciel étoilé prunelles émerveillées. Elle laissa échapper un soupire de satisfaction. Elle retira son capuchon pour recevoir sur ses joues la caresse de la fraîche brise. Baissant les yeux vers la seine, elle sourit d'y voir la lune s'y refléter.
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