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[RP] La folie aurait-elle quelconque remède

Donatien_alphonse
Non.. "c'est impossible" se dit Donatien, mais "comment aurait-il pu commettre ceci" se demande Alphonse et enfin pour ce qui est de François, ce dernier baigne dans son propre sang, il ne parle plus, s'est éteint à tout jamais pour finalement laisser place à.. l'autre ! Cette petite voix dans sa tête qui désormais, n'a de cesse de venir le hanter, jouer et nuit, cette dernière qui semble prendre un malin plaisir à intervenir dans les situations les plus délicates, faisant du Roy fou, un véritable pantin, agissant en conséquence des consignes ou des simples commentaires qui lui sont dictés au creux de l'oreille.
Mais comment tout ceci est arrivé et, quand exactement ? Lui même ne sait plus vraiment, il en perd la mémoire, cédant peu à peu du terrain encore une fois, à cet autre et mystérieux personnage qui s'est invité en lui. Serait-ce l'oeuvre du malin en personne ? Le Sans-Nom aurait-il fait de lui son prophète officiel ? Est-ce seulement possible et envisageable.. ça, lui même n'en sait rien mais ce qu'il souhaite, c'est des réponses.


"Où es-tu petite chose.. viens me voir, viens.."

En dehors des murs du clan il se trouve et, complètement seul. Livré à lui même, la bouche entrouverte, les yeux injectés de sang, il n'a de cesse de murmurer des paroles qui se succèdent et pourtant, qui ne ressemblent pas, rien n'a de sens. Vêtu plutôt correctement et pourtant, c'est non sans peine que l'on peut remarquer les traces de sang séché sur le bout du cuir de ses bottes ainsi que sur ses mains. A sa ceinture, une seule dague, qui est la sienne, cette dernière parfaitement rouillée ne saurait cesser de venir le menacer directement, à chaque fois qu'il se baisse, forçant ainsi cette même lame à venir forcer le tissu de ses braies.
Alcoolisé il est, sans doute un peu trop oui mais ce qui forcent ses pas en dehors des bas quartiers de la vaste citée de Paris... c'est encore une fois, l'autre ! Il lui faut trouver un remède, toute maladie trouve sa guérison, absolument tout rencontre un jour son apaisement, c'est ainsi !


"Non, je l'ai toujours avec moi ! TOUJOURS !"

Il gémit, sanglote par moment même et pour couronner - n'oubliez pas que c'est un Roy - le tout, il semble ne pas porter la moindre importance à tous ces nombreux passants qu'il n'a de cesse de croiser depuis un long instant déjà et dont ces derniers, n'ont de cesse le toiser. Les plus courageux le repoussent pourtant, ils voient que ce n'est pas un mendiant, juste un fou isolé et un peu trop éloigné de sa grotte ou de sa chambre d'isolement, encore un qui a échappé aux regards des siens pour filer en douce. Il ne fait pas nuit non, le soleil doit être à son apogée dans le ciel et, ça cogne sévère en réalité.
Une passante est empoignée fermement par les paluches du Rey des thunes - la pauvre, elle n'avait qu'à rester chez elle - alors qu'il lui braille enfin dans les bronches.


"N'avez-vous pas vu mon fils ? Il est toujours au bout d'une corde hein, l'avez vu ?"

Puis un rire gras alors qu'il relâche la victime, non sans aucune délicatesse pour enfin s'engouffrer dans une ruelle voisine, longeant ou plutôt, frottant l'un des murs, sans prendre garde à la douleur déjà qui s'éveille en son épaule. Mur qui s’effrite, laissant au sol tomber quelques morceaux de craie parfaitement blanche et déjà, notre balafré se laisse tomber sur les genoux. L'un des deux craque sous le poids du corps et déjà, sa main cherche la pierre pour enfin, écrire instinctivement sur l'un des pavés face à lui au sol.

Trouver, Détruire.. seclt.*incompréhensible*dah ! Aider..

Les yeux emplis de larmes, les lèvres tremblent, ses mains aussi. Le Rey ne semble plus savoir faire la différence entre ce monde et celui dans lequel l'autre évolue sans cesse dans sa tête. Des tourments impitoyables qu'un simple esprit ne saurait supporter..
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--Ombre_donatienne
Rha Donatien, regarde dans quel état tu t'fous? Dès que j't'laisse à toi même, tu n'en finis plus de geindre et de pleurnicher. T'es là, à t'plaindre de moi, à vouloir me foutre dehors à grand renfort d'braillements et d'gesticulations. Mais t'crois vraiment qu'sans moi, t'serais l'Rey? Nan. T'as b'soin de moi, suffit qu'm'taise pour t'm'appelles. Et j'vais t'dire une bonne chose, t'as raison. Cause que malgré c'qu'tu penses, j'suis là pour ton bien. J'vais prendre soin d'toi. J'seul à pouvoir l'faire, à pouvoir t'comprendre, et t'l'sais.
Primha
    Paris.
    Depuis bien des jours, la Capital s'était vu envahir par les ailes draconienne de Prim Adelys. Bien loin du Palais de Besançon, bien loin des murs Valyriens, Paris abritait en son sein une jeune femme capable de cerner en une jeune femme ce que tout le monde oubliait de par son statut de Princesse, capable de donner de sa personne pour une histoire parfaitement inconnue et plus encore ; d'ouvrir le regard prunier sur le monde. Prim Adelys avait élu domicile en la belle Paris, au plus proche de son amie Merveylle pour qui elle vouait une sympathie et une fidélité sans faille ; autant que si elle était ces grandes femmes ; Dame de Haut Parage, Première Dame de.. L'Argentée et la Boisée, duo unique et totalement imprévu ; duo d'esprits et de folie. Alors, c'est au petit matin que les pas de la dragonne vinrent frapper les pavés de la ville à la recherche d'un présent à la hauteur de cette relation. Seulement, comment pouvait-elle accomplir une telle tache ? Elle, incapable de se vétir selon les goûts du jour !

    Inspirant doucement, fixée semblablement à une statut de pierre au beau milieu de la rue Parisienne, Primha porta son regard autour d'elle. Il n'y avait pas à dire ; le calme du Palais de Besançon lui manquait cruellement ! Les aller et venues des Moines et des Soeurs, la résonance des cloches et l'odeur des bougies. Tout le bon contraire de la capitale : vin, sueur, plante, cri, rire, larme.. La liste était encore bien longue. Aussi longue que le temps passé planté au beau milieu du monde qui la bousculait à son passage. Secouant à peine le minois, la Valyria avança, les bras se tenant fermement l'un dans l'autre.

      Une gravure ? Non.. Trop plat. Un bijoux ?.. Non.. C'est une Princesse ! Elle doit en avoir bien plus qu'il n'en faut et de bien plus beaux.. Un tissu ? Oui, un tissu !


    Merveilleuse idée que voilà ; un tissu pour la couturière qu'elle était. Les lippes carmines se fendirent dans un léger sourire avant de ne se perdre dans une secousse sans fin. Que se passait-il ? Déboussolée, la jeune femme n'entendit simplement que des sanglots en prime abord ; puis une odeur nauséabonde. Empoignée par les épaules, les mains compressaient sans ménagement la peau de porcelaine. Le souffle se coupa de surprise, de peur même, avant de ne soulever le buste de façon totalement irrégulière, à l’unisson avec le cœur traumatisé. Prim Adelys cligna rapidement des yeux, totalement incapable de se dégager de l'emprise longuement courte, alors qu'elle se faisait relâcher sans aucune délicatesse.

      Seigneur.. Seigneur.


    Paniquée, la main vint dégager du minois les quelques mèches blanches perdues, alors que le regard cherchait incontestablement de l'aide. Le rire gras sonnait encore au creux de l'oreille draconienne, perturbant le retour à la normal de la jeune femme. Se redressant, elle tourna sur elle même, avant de ne retrouver l'âme perdue dans la ruelle. La curiosité prenait le dessus sur toute autre émotion, tenant toute fois la main à la prudence. Déglutissant, elle s'engouffra à son tour dans la pénombre Parisienne. Dextre sur le mur, Primha oublia alors la vague de frissons qui la traversa, oublia même qu'a ses risques elle pourrait peut-être perdre la vie !

      Hé oh..

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Donatien_alphonse
Tourmenté comme jamais, divisé, broyé même, le sang claque à la finition de ses tempes, à l'extrémité de la pointe de ses cheveux grisonnants, son visage comme partagé entre une expression de haine, et de peine à la fois mais dans son regard, l'on ne lit plus que de la perdition.
Ses pensées n'ont de cesse de se bousculer alors qu'il prend tout juste pleinement conscience de ce qui vient d'être gravé sur ce pavé et il n'ose y croire, le Roi fou contemple ses mains comme en quête d'une réponse nouvelle à tout ceci et à ces nombreuses interrogations. Mais l'autre revient à la charge et ce, sans le ménager.

Ses oreilles se bouchent du plat de ses mains, lentement, il se recroqueville sur lui même, le corps quelque peu tremblotant, comme s'il était en proie à un froid des plus glacials. La bouche ouverte laissant entrevoir deux rangées de dents serrées mais un nouveau flot salivaire ne peut être retenu face à ces nouveaux gémissements qui surviennent.
Intérieurement, il peste, non il ne priera point et pourtant, peut-être le devrait-il en réalité, demander pardon et se voir accorder une guérison plus qu'attendue face à cette folie qui progresse de jour en jour. La tête se secoue de part et d'autre, comme pour forcer ces paroles qui ne sont pas le siennes - selon lui - à le quitter pour s'en aller tourmenter, un nouvel esprit.


"Tu n'es pas à ta place ici, tu dev..."

Puis, plus rien, tout s'arrête de nouveau et pourtant, rien n'a cessé à la fois. Ses pensées lui appartiennent de nouveau mais ce qui pourrait s'apparenter à un état second prend alors possession de toute sa royale personne.
Mais cette petite voix dans son dos qui vient de soulever les airs, cette nouvelle apparition en cette ruelle, sombre, sinueuse et délaissée de toute activité..


"Axelle..."

Croit-il seulement que la main ayant porté les derniers coups lors d'un duel passé, causant ainsi ces cicatrices parfaites lui lacérants les joues, que cette gitane, somptueuse et mystérieuse à la fois, se trouve alors être en sa présence à cet instant précis ?
La tête pivote lentement et, par à-coups, ses yeux injectés de sang se posent alors sur ce visage inconnu, ignorant tout de ce qui c'était passé avant même son entrée en ce lieu. Une jeunette, des traits innocents et une voix que lui même ne saurait décrire mais qui pourtant, s'avère être plus qu'entreprenante.


"Tu ne peux le contempler ainsi sans en avoir la foi."

Et quel sens ses derniers mots pouvaient-ils seulement avoir.. mais le Rey des thunes se redresse alors brusquement sur ses jambes, ignorant la douleur que ses genoux lui procurent et c'est à bras déployés qu'il se jette sur ladite inconsciente qui vient par son interruption, d'inviter le Sans-Nom en personne, à ouvrir le bal de part une danse normalement interdite aux hommes.
Ses mains se posent lourdement sur les frêles épaules, les doigts crispés maintiennent cette nouvelle prise et son visage approché dangereusement de celui de la proie avant que les mots ne viennent de nouveau.


"Faites-le sortir, il ne doit pas perdurer !"

Les doigts se resserrent et emprisonnent ces épaules fines et fragiles à fois.

"Prenez-le avec vous et PARTEZ !"

Pour l'heure, aucune violence ne lui traverse l'esprit, partant d'avantage sur la base d'un appel à l'aide plutôt que sur celle de l'étriper vive en cette ruelle, cette dernière devrait en profiter et tirer cet instant - pouvant s'avérer être bien trop court - à son avantage.
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Primha
    Dextre filant contre les pierres de la pénombre, l'ombre argentée entrait dans un royaume de toute évidence bousculé par un Roy instable ; mais à quel point elle l'ignorait.. Sans même qu'elle ne puisse le contrôler, la main inquisitrice tremblait, alors que le corps progressait. Le regard de prune se plissa, tentant à son grand mal de se faire à la pénombre tombée dans ce coin de rue. Car devant elle, les pavés se dressent platement, soutenant la silhouette masculine. Cette même qui le temps d'un instant aura perturbé la recherche de présent pour Merveylle. Inconsciente ? Peut-être. A coup sûr même. La peur tenait fermement la main au courage ; le souffle était haletant, les pas étaient certains. Jusqu'à ce que l'ombre se taise enfin, laissant entrevoir le minois tourmenté : l'air est brusqué, cicatricielle, et littéralement damné. A cet instant, la dragonne aurait du prendre les jambes à son cou. A cet instant, elle aurait du faire comme si jamais son regard n'avait croisé celui injecté de sang ; comme si cet homme n'avait été que le fruit d'une imagination débordante, fuyante.

      Seigneur tout puissant..


    Les mots se faufilèrent aussi rapidement que l'inconnu ne fut redresser de toute sa stature. Prim Adelys mourrait intérieurement ; incapable de bouger, de dénouer son regard de l'âme en peine. Entre le coeur et la raison, aucun ne parvenait à prendre le dessus, luttant bec et ongle en le fort intérieur draconien.

      Le.. faire sortir..


    Les doigts maintenaient à nouveau le frêle corps de l'Argentée ; pressant cette peau de porcelaine qui se souviendrait des jours durant de cette rencontre. L'inspiration bloquée, la Valyria secoua doucement le minois, le regard de prune planté dans l'océan perturbé de la folie.

      Qui ? Qui faut-il prendre ?


    Tremblante, la voix s'était cassée ; soupçons de fragilité émanant de la jeune femme.

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Donatien_alphonse
Lui, il est folie, entendez-le frapper à votre porte ! Et comment pouvait-elle seulement ignorer l'un des prophètes même du Sans Nom, par cette enveloppe il est Rey miraculé tandis que son esprit vacille non sans peine sur cette pelouse tachetée de sang séché, signe de sévices du passé. Les yeux observent et piquent directement, ils se servent à même cette âme innocente de cette jeunette, faible et visiblement apeurée.
Bien loin des pavés imparfaits de la Cour elle se trouve mais en ce jour, puisse-t-elle s'estimer heureuse et chanceuse, que ces derniers soient venus à elle. Il se peut que ça soit bien la dernière fois, elle qui pourrait se trouver bien assez vite sous l'emprise du malin. Pourtant, tout n'est que délires psychotiques fortement prononcés avouons-le.

Lentement, sa main gauche au petit doigt manquant vint se porter à hauteur du visage innocent mais à aucun moment, elle ne viendra se poser à même la peau, non, il se contentera de l'effleurer du bout des ongles.. cette main ayant déjà réalisé bien des atrocités, si seulement elle savait.

La question est tombée et par cette dernière, elle soulève une pierre douteuse, l'invitant à entrer pleinement dans cette danse frénétique où seules les ombres sauraient appuyer un rythme soutenu et sans fin. Alors dansons, le Roi fou en rigole, ce rire gras et déployé à pleine gorge, offrant ainsi son gouffre profond à amygdale ballottant de toutes parts sous l'effet des vibrations.
Ses mains tremblent dans le but seul d'accompagner cette petite voix qui s'adresse à lui et s'initie directement en son antre. Elle veut savoir, curieuse est-elle, insatisfaite du moment qui ne saurait se contenter de cette simple vue du tourmenté dont la tête penche de droite, puis de gauche dans un mouvement parfaitement saccadé. Il ne fait aucun doute que le manque de sommeil et la boisson n'ont de cesse de renforcer cet état qui le prend depuis bien peu de temps.. pourrait-il seulement s'y accoutumer.. lui même en doute encore, aucun être vivant ne pourrait se plaire dans pareille situation.


"Que fais-tu ici bas ?"

Parfaitement incompréhensible avouons-le. Le Roi fou s'apaise peu à peu mais ainsi il continuera de maintenir la jeunette de sa main, tandis que son autre se trouve être toujours à hauteur du visage de cette dernière. Le regard lui se veut être attentif.. renversement de situation dont il se délecte, lui qui redevient à nouveau Rey des thunes de la Cour des miracles.

"Et pourquoi parles-tu toute seule ?"

Un nouveau sourire, tendre quant à lui vient s'étirer au coin de ses lèvres, accentuant d'avantage ce qui n'a de cesse de déchirer ses deux joues.

"Souhaites-tu l'aide d'un Rey ?"

Cette fois-ci, il ne fait plus aucun doute, Donatien Alphonse François de Sade, tu es bon pour finir tes jours en geôles, jusqu'à ce que l'échafaud ne vienne te prendre.
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Primha
    Les yeux rivés sur l'enveloppe damné, exprimant tant la peur que la compassion naturelle, Prim tentait tant bien que mal garder un semblant d'esprit ouvert à toute possibilité. Car qui savait qu'à l'heure, elle se trouvait perdue, dans une ruelle en compagnie d'un individu particulièrement étrange et dérangeant ? Personne.. Si ce n'était le Créateur. Personne n'aurait idée de la chercher icelieu si mort s'en suivait ! Machinalement, un pied recula, dans l'espoir de pouvoir atteindre un brin de lumière, alors que la senestre de l'homme vint se porter à hauteur du minois de porcelaine. Les lèvres pincées, devenant violettes à la pression des dents derrière la barrière de peau, elle inspira en secouant doucement le crâne. Mais quelle idée.. Une Valyria ne s'aventure pas dans de pareil endroit ! Une Valyria au-delà des maux religieux ne pouvait se donner en bienfaisance sans aide.

    Maintenue de la dextre, l'Argentée déglutit à la première phrase – incompréhensible – de l'homme, puis.. Le regard de ce dernier changea, du tout au tout. Les sourcils draconiens se haussèrent, alors qu'un sourire humain et délicat vint étirer les lippes du possédé ; ce même qui quelques instants avant, déblatérait un flot d'incompréhension, ce même qui avec ce sourire pouvait presque paraître séduisant si l'on oubliait la folie qui le guettait du coin de l'oeil.

      Comment..


    Oui, comment ce changement était-il possible en si peu de temps ? Comment un homme tourmanté pouvait-il devenir si lucide le temps d'un clignement d'oeil ? Alors pour commencer, Primha vint de sa main repousser doucement celle tendue à son visage.


      Vous ne vous souvenez.. pas ? Qui dois-je prendre avec moi ?

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Donatien_alphonse
Et comment pouvait-elle seulement demander "comment" ? Ne voyait donc pas ce piège se refermer sur sa propre personne, créature aveuglée par un confort certain dans lequel elle se sent en sécurité et pourtant, en cette ruelle, tout se pourrait d'être bien différent pour cette dernière.
Ne sent-elle pas son palpitant s'accélérer alors qu'elle se trouve être en la présence d'un malin, tout droit venu des bas quartiers de cette vaste citée Parisienne.. il y songe intérieurement, peut-être devrait-il l'y conduire de force et assouvir un maigre caprice qui pour cette jeunette, pourrait s'avérer être un véritable cauchemars..

Alors que la main est repoussée, le Rey semble s'offusquer quelque peu, affichant une mine contrariée mais enfin, une question tombe. Et c'est un balafré de nouveau en proie à un rire gras, Ce rire qui en a repoussé plus d'un mais surtout, plus d'une !
Elle ne doit pas lui échapper, non, elle est trop proche de l'extrémité du filet. La danse doit continuer, quoi qu'il advienne car jamais il ne pourra se délecter d'une telle jeunesse face à lui et ce, à deux reprises.

Enfin, le rire cesse et le voici, de nouveau parfaitement sérieux et calme à la fois.


"N'as-tu donc jamais entendu parler de celui dont on se doit de taire le nom ?"

Les pas sont calculés et déjà, ils s'entremêlent dans le seul et unique but, d'inverser leur position afin que la proie, se retrouve être dos tourné à.. cette ruelle sombre et visiblement sans fin.

"Personne ne l'a jamais vu non, car personne, ne peut le voir.."

L'index de sa main libre se porte à hauteur de son oreille alors que jamais, il ne cesse de l'observer avec un intérêt non dissimulé ce qui pourrait même le faire passer présentement, pour un parfait malade mental en manque.. n'est-ce pas ce qu'il est après tout ?

"Il me parle.. à l'oreille ! Ses conseils sont sages mais, bien trop imprudents !"

Puis une nouvelle fois, de reprendre un air tout à fait normal et arborant ce sourire en coin qui pourrait lui donner un air rassurant si ses joues n'affichaient pas quant à elles.. ses deux balafres, parfaites et quasiment symétriques.

"Sais-tu que la plupart du vin que l'on sert dans les tavernes est coupé à l'eau ?"
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--Ombre_donatienne
C'est moi le sans nom Donatien ? Vraiment ? Pu*ain, quel hommage tu m'rends. Tu crois que j'le mérite ? Ouais, t'as raison, je dois le mériter si tu le dis à une mioche que tu connais même pas. Sans rire, Donatien, je te fais peur à ce point, ou définitivement, tu plies sous mon pouvoir ? Mais dis-moi, t'es le Roi non ? Et elle a repoussé ta main royale non ? C'est qui alors l'imprudent ? Elle ou moi ? C'est elle. Donatien. Elle. Alors, pourquoi tu la ménages ? Hum ? Hein, dis-moi. T'as soif Donatien, alors bois ou va pisser, mais arrête de jouer les jolis cœur, tu me files la gerbe.
Primha
    A nouveau, le rire gras du fou résonna dans la ruelle parisienne. Rire immonde, créant effroi au plus profond de la jeune femme. Et pourtant, elle restait là, presque de force tant la main sur sa frêle épaule la maintenant en position. Mais a la phrase tombant, sonnant comme une lourde bourse d'écus dans les mains d'un pauvre ; Prim se raidit. Un fourmillement vint agresser le crâne blanc, alors que la voix sauvage déversait son coulis de "satanerie". Le Sans-Nom, Prince des Enfers, sangsue de vices et flammes de péchés. Comment avait-elle pu passer à côté du bon sens ? Le regard de prune se perdit dans celui du fou, alors qu'un sourire en coin naissait sur le visage abîmé. Enfant du démon, homme damné.. Âme perdue.. Sauf peut-être.. Et si le Très Haut avait pointé sur sa route, cette épreuve ? Testant le coeur Valyria ; celui la même qui devait être à égale de ses consanguins. Déglutissant, la jeune femme se mordit la lèvre, cherchant alors comment ne pas risquer sa peau, tout en gardant la main sur l'âme souillée par le Sans-Nom. Le silence extérieur s'installa quelques instants, comme si la main du peintre venait parfaire le décor d'un coup de pinceau délicat, ajoutant des ténèbres à ce qui était déjà bien sombre. Puis, une bougie s'alluma dans l'esprit draconien. Souhaites-tu l'aide d'un Rey ?

      Sa.. Sa Majesté a t-elle.. besoin d'aide, pour faire partir le Prince Démon ?

    A y regarder de plus près, Prim Adelys n'était pas sereine, ni certaine de son choix. Toute fois, le fou s'était bel et bien présenté comme un Roy ! Quitte à plonger dans la folie, autant jouer de tout ce qui se tramait autour d'elle.

      Il se peut.. Qu'il parte. Avec de l'aide.

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Donatien_alphonse
Et alors que la jeunette daigne enfin lui répondre, le fou lui semble, ne plus l'entendre, ce qui aurait pu alors être l'occasion parfaite pour la douce, de partir à tout jamais et prier pour ne plus jamais croiser le Rey à nouveau. S'il ne l'entends plus à présent, la raison en est des plus simples, l'autre est revenu à la charge pour lui souffler ces quelques mots au creux de l'oreille.

Comme un Rey assit fièrement sur son trône, se tient à ses côté, un parfait conseillé, une main du Roi, un bras droit fidèle et sans faille car ce dernier jusqu'à présent, n'a eu de cesse de le conseiller et de le guider dans ses choix. Et si ce dernier se trouvait être réellement le Sans Nom en personne.. alors soyez certains de voir Donatien régner sur toute la Cour des miracles et qui sait peut-être même, cette vaste citée qu'est celle de Paris.. mais pour l'heure, il lui faut encore, marquer les esprits, que tous racontent autour d'eux, qu'un Rey des thunes existe physiquement et que son esprit est en proie à des tourments et à une folie sans fin.

Mais pour l'heure, le conseillé a de nouveau parlé et, il dit vrai. Comme une jeunette, parfaite innocente et pucelle, c'est qu'il pourrait en mettre sa main à couper.. comment cette dernière pouvait ainsi oser.. le repousser ?!


"Sa Majesté hm ?"

Le visage balafré se veut être alors d'avantage menaçant à l'égard de la jeune inconnue.

"Comment peux-tu oser me repousser, sais-tu qui je suis ?"

Les mains empoignent la fine enveloppe de chair qui pourrait être brisée en un seul mouvement s'il le désirait, ses fines épaules sont recouvertes et ce, sans la moindre difficulté aucune. Mais pour l'heure, seul son regard n'a de cesse de la transpercer, qu'à jamais elle se souvienne de ces yeux, des ces balafres et de cette image qui se tient face à elle et si alors, elle ne comprend pas.. il se pourrait que la journée ne soit réellement pas prédestinée à être de bonne augure pour cette dernière.
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Primha
      Et toi, sais-tu qui je suis ?


    Tout en se redressant, Prim balaya au fond d'elle la panique qui ne l'avait finalement pas quitté. Seule, comme sa famille aimait le rappeler, elle était Valyria, et les Dragons ne flanchent pas ; jamais. Alors, comme le Roy fou, l'expression délicat passe du tout au tout, les rides de peur se lissent, les sourcils se font sévères sur ce faciès d'ordinaire si doux, et le buste reprend de sa grâce dans un déploiement certes restreint par les mains qui l'encadre, mais qui ne perd en rien sa beauté. Valyrienne jusqu'au bout des ongles, elle ne perd pas de vue qu'il s'agit là d'un homme possédé du Prince Démon. Mais elle.. Pieuse, pouvait l'aider. Il fallait simplement, trouver comment.

      Je ne laisserais pas le Sans Nom m'atteindre, à travers toi. Et je ne te laisseras pas sombrer d'avantage. Car quand bien tu es Roy, tu es malade, et.. Les titres tombent. J'en ai vu.. Des Roy, des Empereurs, des Princes !


    Inspirant doucement, Primha planta son regard de prune dans celui de folie, la détermination au fond du regard. Au même moment, une prière pour qu'elle ne soit souillée s'envola au Créateur, demandant sa bienveillance.

      Tu as besoin d'aide. Ou personne ne croira en ta souveraineté.

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--Ombre_donatienne
Elle va la boucler oui, la Sainte-Nitouche ? Malade ? Toi ? Et elle va te soigner comment hein, la petite ? En te faisant boire de l'eau bénite ? En brandissant une croix et clamant des incantations les yeux révulsés ?

HAHAHAHA ! C'te bonne blague ! Mon nom est Légion, car nous sommes nombreux* Mouhahahahaha !

C'est pas plutôt elle, la cinglée, plantée là au lieu de fuir avant que tu ne lui arraches ses cuisses de grenouille de bénitier ?

Fais la taire, elle qui veut faire de toi le Roi de culs propres et te ridiculiser en te faisant des bouclettes angéliques. Qu'elle la boucle ouais, et dévoile ses miraculeux pouvoirs, que je me bidonne un coup plutôt que de me foutre mal au crâne avec son blabla de sermons éculés.



*Evangile selon Saint Marc
Donatien_alphonse
Tout s'entremêle alors en cet esprit corrompu, les mains empoignent fermement les épaules fragiles, le regard lui se veut être fuyant et cette paupière tremblante ne peut que trahir une nouvelle phase qui se joue en son fort intérieur. L'autre est revenu et il braille, pendant que la jeunette cause à son tour, tous deux, sortent tout un tas d'absurdités qui dépassent largement le balafré en proie à ce piège qui se resserre et cet étau qui se referme sur son crâne, sur le point d'exploser tellement son sang tape, encore et encore à l'extrémité de ses tempes.

Le front veineux le trahit à son tour, tout comme sa peau qui se teinte de rouge sous l'effet d'une bouffée de chaleur nouvelle, invitée surprise du moment et pourtant, amplement suffisante, non pas pour faire déborder le vase mais pour faire valser ce dernier en éclats.


« TA GUEULE ! »

Le bras se retire de la fine épaule, s'arme et c'est une gifle du revers et parfaitement distribuée qui vint à la rencontre du visage de la jeunette. Comme si alors, le Roi fou punissait un marmot miraculé ou une simple catin n'ayant pas réussi à le satisfaire et ces gifles avaient forte réputation. Certaines décrochaient un saignement de nez mais à tous les coups, votre joue se verrait être teintée d'une légère tâche bleutée.
Là est la signature d'un Donatien ayant préféré ne pas vous retirer la vie, à vous donc d'en juger et de le remercier pour cette grâce accordée.

Jamais enfin, il ne laissera l'enveloppe fragile se retrouver à même le sol, ses deux mains déjà, l'empoignent par le cou avec une certaine fermeté, sans pour autant aller jusqu'à lui couper le souffle. La salive jaillit d'entre ses lèvres, ses yeux injectés de sang pourraient la transpercer de toutes parts et l'empaler si ces derniers se trouvaient être de véritables piques en acier, et si son acide gastrique pouvait se transformer en acide, lui se forcerait à recracher ses tripes au moyen d'un seul et unique doigt dans le fond de son gosier afin que la jeunette ne se retrouve être recouverte de ce liquide qui n'aurait de cesse de brutaliser cette peau paraissant si douce.


« Dis-moi, comment t'appelles-tu ? Comment tu te nommes toi qui en ce jour, danseras avec le Roi fou ?! »

Encore une fois, la voix aura eu raison de ses faits, profitant d'une faiblesse et bien plus d'une faille en réalité, qui se trouve être en son esprit. Faille causée par ce qui pourrait s'avérer être un manque certain, celui de ne plus pouvoir croiser le regard de celle qui se nomme Axelle, Prévôt de cette vaste citée Parisienne.

« Tu n'feras pas de moi un cul serré, entends c'la, ENTENDS-LE ! Je suis libre et mon peuple, l'est tout autant ! »

Une main se retire de nouveau, le bras s'arme mais c'est fois-ci, c'est un poing parfait qui menace la jeunette.. poing qui ne viendra pas à la rencontre de ce visage, pas encore en tous les cas..
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Primha
    D'abord, un sifflement perturba l'ouïe de la dragonne : long et aiguë sifflement, alors que peu à peu, la joue s’enflammait de la lourdeur par laquelle le revers était venu se loger contre elle. Machinalement, Prim cligna plusieurs fois des yeux, faisant totale abstraction des mains venant capturer sa peau à nouveau. Car jamais avant ce jour, elle n'avait goûtée à pareille douleur. Le regard de prune se posa à nouveau sur le balafré sans pour autant le voir, alors que son audition revenait, mais paraissait lointaine. Perturbée par le goût du sang qui envahissait ses lippes, Prim secoua doucement la tête, cherchant le sol du regard, car à l'heure qu'il était, elle aurait de loin préférée se rouler en boule comme une bête fragile, et attendre qu'un garde ne la trouve pour la ramener à Besançon. Mais le Roy fou ne semblait pas en avoir finit avec elle. Qu'est ce que cela pouvait lui faire, de savoir comme elle s’appelait hum ? Il comptait.. Se graver son nom sur la peau, de part et d'autres du sourire à jamais gravé sur ses joues ? Au fond, elle mourrait d'envie de lui coller sa main au travers du visage, mais que ferait-elle, elle, pieuse et fragile jeune fille de bonne famille, ne sachant même pas se servir d'une dague ? Alors comme simple réponse aux hurlements et au nouveau poing qui se présentait à elle, Prim cracha. D'un cracha qui n'avait rien d’élégant, de féminine et de noble ; mais plutôt de ceux qui libère le sang qui s'agglutinait dans le petit espace buccale. Et pire encore, au visage du balafré.

      Prim.. Enfant de cul serré, cousine de la Reyne de Castille, cousine d'Altesse Impériale, et de Prince Archevêque.


    Elle le savait, cette affront se ferait payer, d'un nouveau coup. Et le Créateur lui ferait payé pour ce langage !

      Qui voudra suivre un Roi.. qui parle au mur des ruelles ?


    Contre toute attente, un rire jaune s'échappa des lèvres carmines de la jeune femme, le regard pétillant d'amertume et pourtant de sincérité.

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