Donatien_alphonse
Non.. "c'est impossible" se dit Donatien, mais "comment aurait-il pu commettre ceci" se demande Alphonse et enfin pour ce qui est de François, ce dernier baigne dans son propre sang, il ne parle plus, s'est éteint à tout jamais pour finalement laisser place à.. l'autre ! Cette petite voix dans sa tête qui désormais, n'a de cesse de venir le hanter, jouer et nuit, cette dernière qui semble prendre un malin plaisir à intervenir dans les situations les plus délicates, faisant du Roy fou, un véritable pantin, agissant en conséquence des consignes ou des simples commentaires qui lui sont dictés au creux de l'oreille.
Mais comment tout ceci est arrivé et, quand exactement ? Lui même ne sait plus vraiment, il en perd la mémoire, cédant peu à peu du terrain encore une fois, à cet autre et mystérieux personnage qui s'est invité en lui. Serait-ce l'oeuvre du malin en personne ? Le Sans-Nom aurait-il fait de lui son prophète officiel ? Est-ce seulement possible et envisageable.. ça, lui même n'en sait rien mais ce qu'il souhaite, c'est des réponses.
"Où es-tu petite chose.. viens me voir, viens.."
En dehors des murs du clan il se trouve et, complètement seul. Livré à lui même, la bouche entrouverte, les yeux injectés de sang, il n'a de cesse de murmurer des paroles qui se succèdent et pourtant, qui ne ressemblent pas, rien n'a de sens. Vêtu plutôt correctement et pourtant, c'est non sans peine que l'on peut remarquer les traces de sang séché sur le bout du cuir de ses bottes ainsi que sur ses mains. A sa ceinture, une seule dague, qui est la sienne, cette dernière parfaitement rouillée ne saurait cesser de venir le menacer directement, à chaque fois qu'il se baisse, forçant ainsi cette même lame à venir forcer le tissu de ses braies.
Alcoolisé il est, sans doute un peu trop oui mais ce qui forcent ses pas en dehors des bas quartiers de la vaste citée de Paris... c'est encore une fois, l'autre ! Il lui faut trouver un remède, toute maladie trouve sa guérison, absolument tout rencontre un jour son apaisement, c'est ainsi !
"Non, je l'ai toujours avec moi ! TOUJOURS !"
Il gémit, sanglote par moment même et pour couronner - n'oubliez pas que c'est un Roy - le tout, il semble ne pas porter la moindre importance à tous ces nombreux passants qu'il n'a de cesse de croiser depuis un long instant déjà et dont ces derniers, n'ont de cesse le toiser. Les plus courageux le repoussent pourtant, ils voient que ce n'est pas un mendiant, juste un fou isolé et un peu trop éloigné de sa grotte ou de sa chambre d'isolement, encore un qui a échappé aux regards des siens pour filer en douce. Il ne fait pas nuit non, le soleil doit être à son apogée dans le ciel et, ça cogne sévère en réalité.
Une passante est empoignée fermement par les paluches du Rey des thunes - la pauvre, elle n'avait qu'à rester chez elle - alors qu'il lui braille enfin dans les bronches.
"N'avez-vous pas vu mon fils ? Il est toujours au bout d'une corde hein, l'avez vu ?"
Puis un rire gras alors qu'il relâche la victime, non sans aucune délicatesse pour enfin s'engouffrer dans une ruelle voisine, longeant ou plutôt, frottant l'un des murs, sans prendre garde à la douleur déjà qui s'éveille en son épaule. Mur qui seffrite, laissant au sol tomber quelques morceaux de craie parfaitement blanche et déjà, notre balafré se laisse tomber sur les genoux. L'un des deux craque sous le poids du corps et déjà, sa main cherche la pierre pour enfin, écrire instinctivement sur l'un des pavés face à lui au sol.
Trouver, Détruire.. seclt.*incompréhensible*dah ! Aider..
Les yeux emplis de larmes, les lèvres tremblent, ses mains aussi. Le Rey ne semble plus savoir faire la différence entre ce monde et celui dans lequel l'autre évolue sans cesse dans sa tête. Des tourments impitoyables qu'un simple esprit ne saurait supporter..
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Mais comment tout ceci est arrivé et, quand exactement ? Lui même ne sait plus vraiment, il en perd la mémoire, cédant peu à peu du terrain encore une fois, à cet autre et mystérieux personnage qui s'est invité en lui. Serait-ce l'oeuvre du malin en personne ? Le Sans-Nom aurait-il fait de lui son prophète officiel ? Est-ce seulement possible et envisageable.. ça, lui même n'en sait rien mais ce qu'il souhaite, c'est des réponses.
"Où es-tu petite chose.. viens me voir, viens.."
En dehors des murs du clan il se trouve et, complètement seul. Livré à lui même, la bouche entrouverte, les yeux injectés de sang, il n'a de cesse de murmurer des paroles qui se succèdent et pourtant, qui ne ressemblent pas, rien n'a de sens. Vêtu plutôt correctement et pourtant, c'est non sans peine que l'on peut remarquer les traces de sang séché sur le bout du cuir de ses bottes ainsi que sur ses mains. A sa ceinture, une seule dague, qui est la sienne, cette dernière parfaitement rouillée ne saurait cesser de venir le menacer directement, à chaque fois qu'il se baisse, forçant ainsi cette même lame à venir forcer le tissu de ses braies.
Alcoolisé il est, sans doute un peu trop oui mais ce qui forcent ses pas en dehors des bas quartiers de la vaste citée de Paris... c'est encore une fois, l'autre ! Il lui faut trouver un remède, toute maladie trouve sa guérison, absolument tout rencontre un jour son apaisement, c'est ainsi !
"Non, je l'ai toujours avec moi ! TOUJOURS !"
Il gémit, sanglote par moment même et pour couronner - n'oubliez pas que c'est un Roy - le tout, il semble ne pas porter la moindre importance à tous ces nombreux passants qu'il n'a de cesse de croiser depuis un long instant déjà et dont ces derniers, n'ont de cesse le toiser. Les plus courageux le repoussent pourtant, ils voient que ce n'est pas un mendiant, juste un fou isolé et un peu trop éloigné de sa grotte ou de sa chambre d'isolement, encore un qui a échappé aux regards des siens pour filer en douce. Il ne fait pas nuit non, le soleil doit être à son apogée dans le ciel et, ça cogne sévère en réalité.
Une passante est empoignée fermement par les paluches du Rey des thunes - la pauvre, elle n'avait qu'à rester chez elle - alors qu'il lui braille enfin dans les bronches.
"N'avez-vous pas vu mon fils ? Il est toujours au bout d'une corde hein, l'avez vu ?"
Puis un rire gras alors qu'il relâche la victime, non sans aucune délicatesse pour enfin s'engouffrer dans une ruelle voisine, longeant ou plutôt, frottant l'un des murs, sans prendre garde à la douleur déjà qui s'éveille en son épaule. Mur qui seffrite, laissant au sol tomber quelques morceaux de craie parfaitement blanche et déjà, notre balafré se laisse tomber sur les genoux. L'un des deux craque sous le poids du corps et déjà, sa main cherche la pierre pour enfin, écrire instinctivement sur l'un des pavés face à lui au sol.
Trouver, Détruire.. seclt.*incompréhensible*dah ! Aider..
Les yeux emplis de larmes, les lèvres tremblent, ses mains aussi. Le Rey ne semble plus savoir faire la différence entre ce monde et celui dans lequel l'autre évolue sans cesse dans sa tête. Des tourments impitoyables qu'un simple esprit ne saurait supporter..
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