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[RP] La folie aurait-elle quelconque remède

Donatien_alphonse
Ainsi donc aurait-elle décidé de répondre à la haine, par la haine et ce, en crachant au visage du Roi fou, avait-elle donc perdu toute raison de vivre, en ce jour et en cette même ruelle, une simple rencontre avec les tourments et déjà, elle se soumet au moyen de ce dernier fait et ce cracha ensanglanté qui revient tout juste à la trogne du balafré qui ne cligne pas pour autant.
Pour tout avouer, ce dernier geste, il l'apprécie plus que tout et, il s'en délecte, la jeunette se découvre, elle livre un profil jusqu'à présent fortement dissimulé et ainsi, elle n'a de cesse de s'enfoncer au sein de ce piège qui n'en fera qu'une seule bouchée. Donatien Alphonse François de Sade, jamais vous ne devez montrer la véritable nature de vos sentiments car il se pourrait.. que lui seul ne s'en délecte sans aucune retenue.

Prim, il ne retiendra que cette maigre information concernant son identité et pourtant, il ne perd pas une bouchée de ce qui suit. Toute cette royauté qui s'en suit, ces princes et ces draps propres, il pourrait plonger présente son nez entre les fesses de la jeunette dans le seul but de vérifier ses dires. Là est la seule et unique façon de juger un cul propre qui pour l'heure, se dit être un cul serré à la fois mais, tout peut s'arranger et en toute occasion.. surtout lorsque le balafré se trouve être votre tortionnaire.

La provocation est prononcée, non pas qu'un peu, du bout de ses doigts et au moyen de ces mots, elle semble arriver à titiller, l'agacement du Rey des thunes. Elle semble forte et son caractère jusqu'à présent si bien dissimulé pourrait lui plaire.. mais que ferait-il d'une jeunette, cousine de la Rey.. cousine de la Reyne, est-ce donc ce qu'elle a dit un peu plus tôt.
Lentement, un léger sourire s'étire au coin de ses lèvres qui finissent par s'entrouvrir très légèrement, laissant s'échapper sa langue qui vint chopper le cracha ensanglanté pour ramener ce dernier en la parfaite obscurité de son gosier. Les lèvres suite à cela sont humidifiées et recouvertes de ce sang qui n'est pas le sien. Il est parfait !

Poing toujours armé, menaçant cette petite chose et pourtant, aucune pitié ne vint le prendre. Pitié, connaissait-il seulement le véritable sens de ce mot ?


« Tu transmettras mes amitiés à ta Reyne ! »

Et de nouveau, la chair rencontre la chair, les phalanges s'écrasent contre cet infime visage qui pourrait alors être celui de sa propre fille, Opale.. jamais pourtant il ne lèvera la main sur cette dernière.
Cette fois-ci, la jeunette est relâchée, si bon lui semble de se retrouver tête la première dans les flaques avoisinantes et ce, au milieu de ces quelques pavés alors, que cette cul serré comme elle le dit montre alors une toute autre image de ces quartiers réputés de la ville de Paris.


« Tu n'sais pas d'quoi tu parles, où est ton tout puissant à cet instant précis, où est-il Prim ? »

Puis de repartir dans l'un de ses monologues qui ne tient qu'à lui.

« Il n'est pas là, car il n'existe pas, à qui crois-tu vouer toutes ces prières qui n'atteignent personne d'autre que ces foutus nuages au d'ssus d'nos gueules ?! »

Dans le bas de son dos, une dague rouillée est extirpée et déjà, il commençait à passer de part et d'autre, juste sous le nez de la jeunette à laquelle il adressa quelques regards de temps à autre.


« Vous qui vivez dans vos tours d'ivoires, pensez-vous seul'ment être libres ? Ta Reyne est-elle seul'ment une Reyne ou un simple pion ici pour boucher un trou, jusqu'à ce qu'elle crève et qu'une autre ne prenne sa place ?! Toi PRIM ! »

Enfin il s'arrête, désignant la jeunette du bout de la dague sur laquelle aucun reflet dû aux faibles lueurs ne saurait venir se perdre sur sa lame.

« A qui crois-tu que je parle ? Crois-tu que nous sommes seuls ici bas ? Tu ne vois rien de tes yeux d'enfant mais.. laisse-moi te montrer, laisse-moi te donner la vue que tu espères tant ! »

Il n'est alors plus question de tortionnaire, ni même de bourreau non, le balafré n'est alors plus qu'un simple libérateur, tout disposé à ouvrir la jeunette, sur un monde qu'elle ne saurait connaître de par son ignorance déconcertante.
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Primha
    Prise dans un rire qu'elle ne se connaissait pas, la jeune femme tiqua quand le coin des lippes du fou se fendirent d'avantage dans un sourire. A cet instant, au creux de la mémoire Valyrienne, la vie s'arrêterait là, perdue au milieu d'une ruelle mal famée de Paris ; seule, sans jamais revoir le minois de la belle Morgane, ni celui si sévèrement tendre de Septimus, ou même ! N'entendrais plus les râlements si doux d'Arnarion, et sa folie des canards - saloperies de bêtes à plumes. La mélodieuse voix s'envola, elle fut bien vite remplacé par un vide. Le poing s'abbatu, meurtrier, sur le minois de porcelaine. Par le choc, elle heurta de plein fouet le mur, s'y laissant lamentablement glisser. Crier ? A quoi bon ? La douleur était présente, vive, sanglante. L'oeil semblait battre le pouls accéléré de la jeune femme sur chaque parcelle de peau malmenée alors que le buste se soulevait avec peine dans une respiration coupée. La colère et la peur avait laissé place à la tristesse, la honte même. Unes à unes, les émotions se bousculaient, faisant craquer la fragile jeune femme. Tout cela pour.. Une Reyne ? Cette même que la Valyria se refusait de reconnaître ? Une chose était certain il fallait remettre les pendules à l'heure du fou. Mais que lui dire alors que la lèvre était ouverte du premier coup, et que l'oeil gonflait péniblement du second ? Mourir serait préférable.

    Aux absurdités émises par le déchu, Prim redressa le minois en sa direction. Elle ? Elle, ne savait pas de quoi elle parlait ? La prenait-il pour une coquette, bien sotte de croire en des histoires merveilleuses ? Elle ? Vivant dans une tour d'ivoire, et prendre la place de la Reyne Consort de Castille ? Avec peine, elle appuya sa main contre les pierres du mur, se redressant en douceur tant la terre tournait violemment. Le regard abîmé se fronça, guère plus inquiet de la dague.. Suite logique des choses. Tout explosa.

      Tu n'es qu'un sombre crétin, bien trop faible pour résister au malin qui est en toi ! Oh oui tu es faible, lâche et misérable ! Regarde toi ! Pitoyable roi, torturé par une voix que lui seul entend.. Où est-il hein ? Dis moi ! Est-ce que tu le vois ?TU ne sais pas de quoi tu parles, tu ignores tout de ta propre existence. MON Tout Puissant à voulu que ma route rencontre la tienne, peut-être pour t'aider, peut-être.. Quoi.. Pour me tester ? Hé bien, J'abandonne ! La cours se retire au Roy lâche que tu es, et te salue, bien bas ! ET ! Je n'ai pas grandis dans une tour d'ivoire, ignoble cul terreux de pacotille. Je ne vis, d'aucune richesse ! Alors OUI, je suis libre, bien plus libre que toi et cette voix qui te persécute ! Tu es.. Ton propre pion, un lamentable pantin de bois à ton propre esprit ! Et toi dis moi, ne vois tu rien, de tes yeux sales ? Ouvert les !


    A chaque phrase, à chaque mot placé plus haut que l'autre, Prim avait finit par se redresser de toute sa grâce fanée. Et contre toute attente, à la dernière tirade, elle vint appuyer fermement son index contre le torse du balafré.

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Donatien_alphonse
Un instant, il songe, lorsque son regard vrille sur la gamine qui se prend le mur sous l'effet de son dernier coup envoyé au visage de cette dernière.. oui, il songe à la suite car lui même ne sait comment il lui est donné de réagir face à cette langue bien pendue. La tuer ? Non, il n'est pas d'humeur à se soumettre à une quelconque offrande et il se trouve être bien trop loin de la Cour des miracles, traîner cette infime carcasse pourrait néanmoins lui causer quelques ennuis avec la première garde qu'il finirait par croiser. Quoi d'autre, voyons.. continuer de la battre, lui écarter les cuisses et la soumettre à bien des coups secs jusqu'à ce qu'elle en perde connaissance ? Ainsi donc, elle pourrait faire passer le mot auprès de toutes ces belles trognes qui composent son entourage et qui sait alors, ce qui pourrait arriver par la suite.. l'enlever, un kidnapping parfait, réclamer une rançon ? Non, le Roi fou ne fait rien de tout ceci pour la gloire et la richesse, c'est bien plus travaillé et poussé à la fois.

Enfin, elle finit par se redresser et le balafré, ne cesse de l'observer alors qu'elle prend la parole. Et alors, face à lui, il voit naître celle qui n'était pas jusqu'à présent, un corps jeune aux traits fins et pourtant, en son antre, elle ne semble plus être la même.. Prim vient de céder sa place à ce qui pourrait s'apparenter à de la colère et de la haine car les mots explosent et lui, n'en loupe pas un. De l'audace et du courage, voici ce dont elle redouble visiblement à cet instant précis alors que la dague s'est lentement rabaissée.
Ainsi donc, elle saurait s'attirer la curiosité du Roi fou, elle qui physiquement aura finit par se soumettre, acceptant les coups mais qui, moralement, aura daigné continuer de se battre. Et alors, devrait-il seulement lui arracher la langue, comment finirait-elle par s'exprimer suite à ceci ?

Le sourire est revenu sur ses lèvres alors que dorénavant, il observe cet index posé directement sur sa propre personne, non pas qu'il est un quelconque problème de contact mais de nouveau, lui apprécie grandement ce nouvel esprit face à lui. Depuis quand les Rey aiment qu'on leur lèche le derrière en réalité ?


« Hm.. »

Sa main libre remonte, tout comme son regard, jusqu'au visage de Prim alors qu'il empoigne cette dernière au menton pour la forcer, à le regarder, droit dans les yeux. Lui ne fait pas attention aux nouvelles blessures pourtant bien apparentes sur le visage de la jeunette, il ne s'agit là que de maigres détails qui finiront bien par disparaître.

« Prim.. ton tout puissant comme tu le dis semble t'avoir laissé un choix auquel tu ne t'es pas encore décidé.. sinon, tu serais déjà morte, crois-moi.. »

La curiosité soulevée et piquée à la fois, le Roi fou voulait en savoir d'avantage concernant les derniers mots qu'il venait de citer.

« M'aider et.. je demande à voir.. OU, souhaites-tu la voie du test ? Chose que nous avons déjà commencé tous les deux Prim. »

En effet, depuis les derniers instants, le balafré n'avait eu de cesse de la mettre à rudes épreuves et tout ceci eu de grands résultats, lui même ne s'y attendait pas. Légèrement, il vint resserrer l'étreinte sur le menton de la jeunette, approchant son visage de cette dernière, plongeant d'avantage son regard dans le sien, comme s'il voulait y puiser son âme.

« Tu as le choix, fais qu'il soit judicieux mais fais-le maintenant. »

Ainsi donc, elle venait de s'attirer les faveurs du Roi fou, peut-être ne prenait-elle pas conscience de cette chance qu'elle avait mais ainsi, elle pourrait donc décider de vivre, à condition bien entendu de ne jamais cesser d'alimenter cette curiosité folle qui le ronge aux entrailles..
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Primha
    Le coeur battait à tout rompre dans chaque extrémité du petit corps Valyrien, comme si le courage lui procurait une dose d'adrénaline suffisante. La colère faisait bouillonner le crâne, rougit outre les coups reçu. Et plus encore lorsque la main libre vint attraper entre ses gros doigts le fin menton, forçant les regards à se croiser et s’entremêler. Le dégoût se figea sur le minois de porcelaine fissuré, alors son autre souriait à tout va. Encore, l'homme changeait du tout au tout ; de l'homme fou, déboussolé presque.. en pitié était passé à l'homme arrogeant, puis violent pour clore par cette.. assurance meurtrière. Le buste de la jeune femme se gonfle et danse de façon irrégulière et prononcée, perdu au milieu des bandages de lins blancs. Tout ces sentiments étaient inconnues encore, brutes et véritables. Jamais encore elle n'avait eu à s’énerver, à hausser le ton..

      Alors tu verras.

    Que dire que plus. Les prunelles affichèrent leur déterminations, autant que la voix brisée et sèche.

      Seulement je ne suis pas ta.. sous fifre, ni ton défouloir.

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Donatien_alphonse
Une surprise, le Roi fou lui adorait les surprises, il en raffolait même et pour une fois, il ne s'agissait ni d'un bien dont il pourrait se lasser en quelques instants seulement, ni d'une vulgaire catin qu'il pourrait souiller en l'espace d'une nuitée, non.. cette fois-ci, la surprise semblait être plus grande, bien plus intéressante encore et cette jeunette face à lui, Prim' de son nom, elle qui désormais, faisait l'objet, de toute son attention.. si vicieuse et malsaine puisse-t-elle être.
Et si le test qui s'imposait à elle n'était-il justement pas celui de l'aider dans sa quête qu'est celle de chasser des tourments bien encrés dans des failles mentales évidentes ?

Le balafré en est certain désormais, il ne peut en être autrement après tout.. mais que pouvait bien renfermer cette petite trogne pleine de bonne volonté, aveuglée et non pas qu'un peu par des principes qui n'ont de cesse de la pousser dans la gueule du loup. Où est cette crainte, où sont ces frissons qui devraient la parcourir de long en large ?
Et cette assurance dont elle fait présentement preuve.. elle semble déterminée, ce qui de toute évidence, ne manque pas d'attiser la soif d'un Rey des thunes, une soif que jamais personne encore n'aura réussi à étancher. Comment peut-elle seulement vouloir encore tendre une main vers celle qui n'a quant à elle pas manqué de lui assigner des coups et ce, sans la moindre retenue..

Regard qui se veut être observateur, sûrement plus que pesant pour la jeunette puis.. les mains du balafré claquent l'une dans l'autre comme pour marquer un nouveau commencement et clôturer alors ces réjouissantes rencontres, chaleureuses et bienveillantes à la fois, pour sûr que tous deux seront à terme, les meilleurs amis du monde !


« C'promis, Prim', la courageuse ou devrais-je dis.. ma sauveuse Ah Ah ?! »

Un large sourire prend place sur ses lèvres.

« Bon, t'veux commencer par quoi, j'ai hâte de voir.. faut tuer des poules et faire couler leur sang ou ? »

C'est qu'il devait bien y avoir une façon, peut-être même un rituel, de satisfaire son tout puissant.. car il n'en restait pas moins un homme et tout homme demandait toujours un petit quelque chose en échange d'un bien ou d'un service..
Et comprenez que purger l'esprit du Roi fou n'était pas une mince affaire, il lui faudrait sans doute endurer des paroles un peu trop.. beaucoup trop même, des paroles atteignant un niveau de vulgarité et d'obscénité capable de surpasser l’imagination du plus dérangés des oiseaux de mauvaise augure.

Des paroles.. ou des faits ! Qui-sait dans quel état ladite jeunette finira.. en un seul ou plusieurs morceaux, il se pourrait bien que son esprit se trouve être à tout jamais bafoué..

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Primha
    Prim la courageuse. Il pouvait bien le dire. Car elle savait qu'à l'instant où elle se détournerait de lui, l'adrénaline qui la portait ne ferait plus aucun effet. Les jambes trembleraient, les forces seraient abandonnées, et le courage ne ferait plus partie de sa volonté. Car, devant le Roy fou, son fort intérieur remontait pierre après pierre ce solide mur, lui permettant d'être peut-être encore en vie. Les fondations étaient vieilles, dépourvu de couleur. Mais au fur et à mesure que les pierres s'entassaient, diverses couleurs associés à leurs émotions venaient définir la toute nouvelle Prim qui s'éveillait au monde. Le fou en était le premier spectateur, visiblement aimant ce qui se déroulait devant lui. Et Dieu soit loué, l'audace payait. Car si jamais elle n'avait eût une once de colère en elle, elle n'en était pas moins une colombe blanche immaculée. Humaine avant tout, un coeur fragile et attentif comme le sien ne pouvait plus être celui qui encaissait les coups.

    Devant la question, l'Argentée fut prise de court. Et pourtant, il était clair qu'il attendait une réponse. Inspirant doucement, elle pinça ensuite doucement ses lèvres l'une contre l'autre, ayant oubliée la fissure qui l'y traversait.

      Il faut faire couler du sang oui.


    Le regard se plissa, alors qu'au lieu d'y voir la crainte, l'agresseur pouvait y voir sans contrainte, une étincelle.

      Mais.. Ton sang.

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Donatien_alphonse
Et c'est qu'elle n'en démord pas la petiote, y aurait-il une sacrée paire de baloches qui viendrait tout juste de pousser sous ses fripes ? Le balafré a presque l'envie de vérifier par lui même afin d'en être parfaitement certain, elle qui se trouvait être visiblement effrayée par la folie, voici maintenant qu'elle se montrait parfaitement certaine de ses propos, endossant le rôle d'une parfaite meneuse suite à la rémission du Roi fou qui s'en remettait à elle.
Pour tout avouer, Donatien ne voyait là qu'un nouveau jeu auquel se prêter, en tant que bon joueur, il ne fait aucun doute qu'il suivrait Prim et jusqu'à son tout puissant s'il le faut. Même si les derniers propos de cette dernière semblent pour le moins... flous ! Comment son culte pourrait-il donc faire couler le sang, n'est-ce pas plutôt une pratique réservée à ceux qui se font nommer les païens ?

Le culte de Baphomet ou celui de Nestrecha et de ses In Tenebris et c'est sans compter sur ces petits groupes bien peu organisés et qui n'ont de cesse de vouer un amour éternel envers le Sans-Nom. Alors comment son tout puissant, pourtant renommé et dont la réputation n'est plus à faire, souhaiterait volontairement voir le sang couler.. tout devenait bien plus intéressant soudainement pour lui qui, main posée contre le mur, à quelques centimètres seulement du visage de la jeunette, il finit enfin par rétorquer parfaitement.


« Hm. Faire couler mon sang dis-tu ? »

Ainsi, il afficha volontairement une mine que se veut être songeuse, jouant encore une fois avec la jeunette. C'est qu'après tout ceci, il aurait bien du mal à s'en séparer. Puis enfin.

« J'accepte ! Néanmoins... »

Car il y a toujours un « Mais » quand l'on pactise avec le Roi fou, c'est ainsi et elle devrait le savoir. Enfin, si visiblement cette dernière a le goût du risque alors, tout ceci ne devrait lui causer aucun problème. Puisse-t-elle seulement être consciente que sa vie ne tient plus qu'à un fil, un seul faux pas et c'est une dague oxydée qui se trouvera être plantée en sa nuque.

« Une seule entourloupe et même ton tout puissant ne pourra plus rien pour toi. »

Un clin d’œil adressé à Prim puis, un large sourire aux lèvres, laissant entrevoir une première rangée de dents que n'importe qui aurait pu imaginer être jaunies par le temps, voir même noircies et pourtant, il n'en est rien. Croyez-vous que parce que son appellation première fut « Roi des pouilleux », notre balafré ne pouvait apprécié ne serait-ce qu'un minimum d'hygiène ? Bon, pour ce qui est du reste de son corps, nous repasserons plus tard !

« Bien, alors qu'attendons-nous, tu veux faire ça ici ? C'est qu'il y a du passage en bout d'ruelle, point d'vue intimité.. on a connu mieux non ? »

Le but était de troubler, imposer le doute sur sa personne car Donatien le savait et pour bon nombre encore, il restait un mystère..
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Primha
    Comment est-ce qu'elle allait se sortir de là ? Elle n'en avait aucune idée. Les deux décennies passées aux Couvents de France et Germaniques lui avaient certes été d'une grande aide une fois qu'elle fut lâchée à son propre sort – quoi que incapable de manier une épée – mais aujourd'hui, il lui fallait aider une âme qui ne pouvait sans aucune doute pas être sauvé. Et moins encore par la saignée. Car derrière cette première partie de sauvetage qui n'en était pas une, Prim se voyait tenir là, au moins un début de vengeance ; la saignée rendait faible, et il fallait bien au moins ça, pour ne pas se reprendre une rouste digne du la main d'un roi fou. D'ailleurs, elle ne sourcilla pas une seconde, quand la paluche masculine vint se poser contre le mur, non loin de son visage. Tout était dérangeant. Car si jamais elle ne s'était vu frapper, elle n'avait jamais connu une telle proximité avec un homme. Son fort intérieur laissa échapper une pierre ; faisant froncer les sourcils Valyrien à cet acte. Et quoi encore ? Il allait l'embrasser comme une catin ? Serrant les dents, le regard abîmé se redressait alors qu'une menace claqua le silence de la ruelle. Qu'avait-elle à perdre maintenant.. La voilà embarquer dans une histoire dont elle se serait bien passée.. Mais de ces mots, elle n'en fit rien, ni même de ce clin d'oeil si mal venu de ce sourire claquant. Non, à cela, elle redressa le minois en direction de celui de son agresseur, un sourire en coin naissant sur les lippes fendues et saignantes.

    Dans un silence religieux, Prim avança d'un petit pas, comme si un baiser allait se déposer sur le minois de Satan, réduisant l'écart qui les séparaient. L'océan d'améthyste détailla le roi un court instant, puis tourna subitement les talons dans un étourdissement. Car si jusque présent le mur l'avait soutenu, il lui fallait maintenant marcher ; ce qui n'était pas une mince affaire.

      Viens.


    Sans même se retourner, la dragonne avança dans la pénombre de la ruelle. Au bout, une autre rue naissait ; de celle que les riches ou les nobles comme elle ne fréquentait que peu, à moins qu'ils ne soient de viles voyons. Comment elle la connaissait ? Parce qu'elle s'y était perdue ! Même les murs des couvents et leur grandeur étaient moins compliqué que la Capital.. Il était hors de question que le fou ne l'emmène quelque part où il y serait chez lui ; quelque part où il se sentait à l'aise.

      Mon auberge est dans l'autre rue. Ne tente pas quoi que ce soit de stupide la-bas.


    Le coeur battait à tout rompre dans la poitrine, alors que l'esprit cherchait comment soigné un esprit aussi damné. Il lui fallait trouver, et vite.

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Donatien_alphonse
Allons Prim, entre dans la danse, ne vois-tu pas les bras du Roi fou t'inviter dans cette étreinte dont tu ne pourrais te remettre seule.. es-tu seulement certaine de vouloir continuer sur cette voie et tenter le pire en ouvrant des tourments jusqu'à présent enfermés en une seule et même caboche.. mais le balafré suit, il veut voir, comprendre et surtout, lui donner une chance, une seule car, ce sera la dernière avant qu'elle ne meurt, si jamais elle en vient à tenter quoi que ce soit qui pourrait éliminer celui qui se fait nommer le Rey des thunes.

Mais alors, quelle serait la fin de cette histoire, un meneur déchu par les mains d'une adepte d'un tout puissant et un clan entier en proie à une rage sans faille, déterminé à la retrouver pour la dépecer vive avant d'exposer sa carcasse aux miracles. Les marmots se délecteront de cette fine pluie de sang en dessous de laquelle ils pourront s'offrir, bras ouverts en direction du ciel car ceci ne sera pour ces derniers qu'un simple jeu comme il y en a tant d'autres.

L'invitation est donnée, c'est qu'il aurait bien recouvert le visage de la jeunette, d'un coup de langue parfaitement maîtrisé mais celle-ci semble déterminée à mener le Roi fou. Lui qui suit, mains jointes dans le bas de son dos et c'est sans attendre un seul instant de plus, qu'il adopte une posture fière, menton haut et yeux semi-clos.
Comme le ferait un véritable Rey qui s'apprête à rentrer en contact avec le bas peuple, ces troupeaux, buveurs de pisse, tous se crèveront à la tâche mais ces derniers seront heureux de le faire, pour leur Roi ! Fort heureusement, le balafré n'est pas de cette souche, c'est ainsi.


« Et que veux-tu dire par.. stupide ? »

Un instant, il s'arrête, faisant face à la jeunette qu'il se permet une nouvelle fois de fixer avec grande insistance.

« Pisser en dehors des latrines de cette auberge serait-il pour toi un acte stupide ? »

Un mouvement du visage est marqué, comme s'il attendait une réponse précise à sa dernière interrogation.

« Dois-je me retenir de fourrer mon doigt dans ma narine ou encore de répondre à la moindre chatouille que pourrait provoquer mes bourses pleines ? »

Sourire qui s'accentue d'avantage puis un rire, très léger avant qu'il ne reprenne.

« Et qu'as-tu à craindre vraiment ?! Tu reçois l'Rey des miracles, beaucoup donneraient une jambe pour m'livrer au chât'let ! Une jambe, ou un bras.. peut-être même une oreille ou un œil.. hm, tu donn'rais quoi toi ?! »

La main tapote légèrement l'épaule de la jeune Prim avant qu'ils ne finissent par reprendre leur avancée jusqu'à ladite taverne. Mais le Rey lui s'arrêta à l'entrée de cette dernière, laissant la place à son hôte, ou son invitée du moment, tout dépend du contexte mental dans lequel l'on préfère se glisser.
Lui, ouvrir la porte ? Sûrement pas, non pas qu'il soit habitué à se faire annoncer mais c'est qu'il n'a pas pour habitude de passer des portes fermées.. et puis, enfoncer la porte du plat du pied, serait-il stupide ? Face à cette énigme, lui préfère ne pas franchir ce cap.

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Primha
    L'allure Valyrienne marche, suivit du Roi fou, alors qu'il se pointe devant elle, la faisant s'arrêter. Dans un soupire, la jeune femme pinça les lèvres l'une contre l'autre, venant de sa langue jouer avec la fente créer par la main meurtrière. Dérangé, interdit, amer, et maintenant narquois. Cet homme n'était décidément jamais tranquille ; pire qu'un enfant même. Loin de se laisser déstabiliser, Prim répond au tapotement d'épaule par un sourire forcé, retombant aussi tôt. Reprenant la marche dans un silence d'or, la jeune femme guide de son corps alors que l'esprit est ailleurs. Oui, car intérieurement, elle prie déjà ; pour que la saignée montre quelque chose, pour que les prières suffisent, et aussi, faire échec au fou ! Si saigner son malfaiteur est pour elle une vengeance, elle aura lu toute fois dans un des nombreux manuscrits du couvent, que la bile et le sang mélangé montent au cerveau, et provoque.. Des Rois fous. Inspirant doucement, elle poussa la porte de ce qui serait pour eux deux, l'Enfer.

    Toujours silencieuse, elle monte les marches jusque sa chambre louée depuis quelques jours maintenant. Déglutissant, elle se tourne vers cet espèce de faux lépreux, lui indiquant la couche. Vu de loin, l'on pourrait croire à un joyeux cinq à sept. Mais juste de loin..

      Retire ta chemise, ton surcot, et allonge toi.


    Préférant ne point lui apporter plus d'attention que cela, Prim vint trouver les bougies. Il était hors de question de faire ça au grand jour, lumière de l'astre les éclairants. Les allumant, la jeune femme vint ensuite tirer les lourds rideaux sombres. Ignorant totalement Donatien durant la préparation, Prim déambulait dans l'espace, tirant tiroirs les uns après les autres. Dans son bras libre, bassine, onguent, opium et cannelle s'entassèrent, alors que l'autre éclairait la pièce. La silhouette Valyrienne se retourna alors vers l'hôte, l'âme souffrante, venant poser dans un fracas délicat les ingrédients d'une rédemption. Puis, dextre vint attraper le ruban dormant au sol – celui la même qui maintenait l'immaculé chevelure la nuit durant – qui lui servirait pour la saignée.

      Prêt?


    Question rhétorique, car.. Qui était prêt à se faire vider d'une partie de son sang ? Le minois Argenté se fit irrémédiablement attiré par l'attraction de celui du roi fou, la faisant douté un instant d'elle. Serait-il guérit ? Rien était moins sûr.



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Donatien_alphonse
Enfin, porte de l'auberge se trouve être ouverte et ce fut alors bien la toute première fois que le Roi fou fit une entrée.. silencieuse et discrète, c'est qu'il avait pour habitude d'entrer en fracassant la porte, engin libre comme le vent, jet de pisse en mode sol, plafond et moquette, braillant à tout va, provoquant, chantant, odieux, c'est qu'il n'avait pas dans l'habitude de.. bien se tenir.
Mais poussé par la curiosité et ce, plus que jamais, il ne lâche pas la jeunette d'une semelle et ce, jusqu'à l'étage. Autre porte poussée, une piaule, banale, rien de bien extravaguant et rien qui ne ressemble à une paroisse.
Pas de croix, pas d'eau bénite en vue, c'est qu'il est du genre à exploser en présente de ce liquide.. comprenez qu'en tant que prophète du malin hein.. mais non, personne n'explose quand on lui balance de la flotte à la trogne, redescendez un peu !


« Hein ? »

Un guet-apens, mais pas du genre à vous retrouver seul dans une ruelle face à toute une bande qui vous barre la route, ça non, il aurait dû la voir venir la jeunette, c'est qu'elle avait la dalle et elle avait choisit son Rey des thunes de la Cour des miracles pour s’acquitter de cette tâche.. c'est qu'elle avait du goût en matière de sauvagerie et des plaisirs de chair.
Et c'est qu'il ne fallait pas lui dire deux fois au bougre, retirant déjà le fin lacet à son col afin d'en élargir l'ouverture pour que sa tête puisse y passer sans encombre. Et c'est un spectacle digne de ce nom qui s'offrait en cette piaule, tel un mioche retirant ses vêtements, restant coincé bien trop souvent, perdant l'équilibre, il retira même ses bottes non sans peine.


« Je.. erf ! Tu m'as bien eu Prim mais t'aurais pu.. argh, aller droit au but hein ! »

Enfin, le haut est retiré, dévoilant un tronc recouvert d'une multitude de tatouages, c'est qu'il faudrait une journée complète pour tous les recenser, du plus petit au plus imposant. La dague dans le bas de son dos fut extraite dans un sifflement des plus parfaits alors que la lame vint rencontrer le bois de la table de chevet aux côtés du lit.
Les mains claquent l'une contre l'autre et..


« BIEN ! J'suis prêt, j'suis pas du genre à prendre le d'ssus dès l'début, j'vais t'laisser mener la danse hm ! »

Et le voici qui se vautre sur le lit qu'il ne ménage pas pour autant. Jambes croisées, mains jointes derrière son crâne, son regard ne lâchait plus la jeunette qui revenait vers lui avec quelques ustensiles qu'il ne prit même pas la peine de distinguer si bien ses pensées se trouvaient être totalement absorbées par autre chose.

« On croirait pas ainsi mais t'es du genre à bien cacher ton jeu hein et j'espère qu'ça va pas m'coûter un rond, c'est que j'suis encore endetté auprès d'maisons réputées d'cette foutue ville ! »

Le regard qui se perd sur les lattes du plafond, lui qui pensait finalement subir une sorte de rituel se voyait alors offrir une toute autre activité à laquelle il aimait s'adonner au maximum de son temps..
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Primha
    Encore bien innocente, Prim ne comprit pas de suite les allusions de son âme damnée. Puis dans un soupire, elle se redressa, regardant le torse tatoué de part et d'autre avant de ne venir prendre les cordes qui maintenaient les rideaux aux murs durant le jour. Ce que les hommes étaient cons et avides de luxure ! Sans un mot, les lèvres pourtant en feu de cracher au visage du roi, Prim vint sans prévenir attacher de la même corde les pieds de l'homme au lit, puis en s'approchant du minois si guilleret elle tendit la corde entre ses deux mains.

      Redresse toi, ce n'est pas l'heure de la sieste.


    Se penchant, elle vint sans attendre quelconque réponse attraper l'un des bras, commençant à enrouler le liens au poignet. Puis, dans un geste las, elle agita les doigts afin de pouvoir avoir l'autre.

      Ce qu'il se passe dans cette chambre, reste dans cette chambre.


    Fallait-il seulement qu'ils parlent de la même chose, et ça.. Ce n'était pas écrit dans l'évangile ! Comment est-ce que la suite allait-être hum ? Car s'il fallait faire la saignée, il fallait aussi qu'elle lui applique un onguent. Dans un soupire, le regard se leva vers le plafond, comme pour demander un peu d'aide du Créateur.

      Oh mais crois moi, tu me devras plus d'un service après ça.


    Si les Valyria étaient réputé pour avoir un caractère digne des dragons qui les représentaient, Prim était quant à elle, et ne saurait tarder, réputée pour son esprit stratège et contre productif à celui de la famille.

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Donatien_alphonse
Oh et voilà qui devenait d'avantage plus intéressant encore alors que ses pieds furent immobiliser par des liens. C'est qu'elle avait des petits poignets et pourtant, elle avait un peu de force tout de même et ce, au simple jugé de ces même liens qui le maintenaient au bout de ce lit.

Une autre consigne est donnée et le balafré ne tarde pas à s'exécuter, c'est qu'il reste avant tout un homme et dans ce genre de situation, la moindre directive dictée par une donzelle devient alors une douce parole sifflée à l'oreille d'un aveugle qui se laisserait prendre par la main jusqu'à s'en trouver jeté dans le vide si on le souhaitait. Enfin, jeter un aveugle dans le vide, quelle atrocité.. cette simple pensée fait néanmoins naître un nouveau sourire en coin, sa liste des choses à faire venait tout juste de s'agrandir d'une ligne supplémentaire.

Une première main se trouve être liée puis la seconde vint ensuite, la jeunette aimait donc réellement prendre les dessus et ceci ne pouvait que lui plaire, après tout, comment ne pas apprécier qu'une donzelle mène la danse ? Rester allongé, ne rien faire et laisser les flots le guider jusqu'à ce qu'un semblant de libération vienne le prendre.

Faute ! Était-ce bien prudent de se donner ainsi à une parfaite inconnue qu'il venait pourtant de secouer par un poing ferme et décisif envoyé dans sa petite trogne innocente ? Mais pour l'heure, il n'y pensait plus vraiment, et si tout pouvait alors prendre fin à cet instant précis.. si la Pâle le voyait, pour sûr qu'elle débarquerait dans la piaule de cette auberge pour étriper la jeunette avant d'en coller une sévère dans la trogne du balafré.


« Ah, tant qu'tu en parles, j'aimerai tout autant que personne ne sache rien sur c'qui va s'passer ici. »

C'est qu'il préférait tout de même prendre certaines précautions.

« J'connais pas ta famille et j'voudrai pas qu'ton tout puissant me colle au cul après c'que tu vas.. enfin, tu verras quoi ! »

Et comment peut-elle de nouveau, montrer une telle assurance ? Le Rey des thunes qui lui devra des services après cet instant qui se profile passé en sa compagnie.. Sait-elle seulement à qui elle cause, le fou lui en doute encore à dire vrai et cette nouvelle mine sur son visage le trahit sur ce dernier sentiment rencontré.


« Heu.. nous verrons c'la quand ça s'ra terminé ! Faut pas r'tirer mes braies ? S'tu pouvais au moins desserrer à la taille, j'ai peur d'étouffer ! »

Lentement, il teste chacune des prises qui le tient collé au plumard et il fut alors contraint de l'avouer, elle avait prit certaines précautions d'usages. Peut-être un peu trop et pour la première fois, l'esprit du Roi fou songeait à certaines possibilités qui pourraient lui être fatales.
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Primha
    Enfin, les mains et les jambes sont prisonnières des cordes. Car si de vue Prim n'en mène pas large, elle à toute fois de la ressource ; bien malheureux celui qui en avait douté. Sans plus se caché, elle sourit en coin au dire du fou, qui décidément, ne demande que le péché de chair. Et quel délice pour elle, que de voir la faiblesse d'un homme, sous sa croupe. La main délicate se pose sur le torse tatoué, alors que le reste du corps se penche pour venir engloutir le champ de vision du roi. Dans la mesure du raisonnable, elle évite que les souffles ne se rencontrent de trop, mais suffisamment pour l'agacer.

      Mon bon roi.. Il est l'heure.. Oui, de la saignée. Point de forniquer.


    La dextre attrapa sur le petit meuble de bois la lancette ; instrument essentiel au soin, ainsi que le ruban. Car s'il fallait saigner, il fallait aussi faire un garrot.

      De ton sang mon ami, coulera les maux. Et sais-tu d'où il part?


    Délicatement, un doigt vint se poser sur le côté du cou de la victime, appuyant légèrement. Sans plus attendre quelconque réaction, la Valyria passa le ruban autour du cou masculin, prête à le serrer. Mais avant cela, elle planta son regard d'améthyste sur Donatien, l'air soudainement grave.

      Que le Seigneur te viennes en aide.


    Et si tout avait l'air d'un meurtre, il n'en était rien. Le ruban devint un garrot, alors que la lancette entailla en biais suffisamment petit et nécessaire la chair du roi. Le récipient fut attraper tout aussi rapidement, récupérant le sang. Bille blanche, noire et sang, parfait mélange de folie, et peut-être dedans, essence du Sans Nom. Avec dextérité, la jeune femme posa la bassine, alors que déjà, elle attrapait dans le meuble, l'aiguille et le fil. Rien de tout ceci ne la perturba, non.. Elle qui avait tant de fois aidée les sœurs, tant de fois, ouvert un corps pour en apprendre la contenance.. Elle qui avait soignée des blessés de guerres, des victimes de vols et violences, recousus des femmes et même accouchée. Mais lui.. Roi fou.. Avait-il seulement l'habitude de cela?

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--Ombre_donatienne
Blablabla ! Que le seigneur te vienne en aide... Blablabla ! Quelle conn*rie!

FOUTREDIEU !


Sombre imbécile ! Ça te plaît de jouer le gigots ? Elle te fait quoi ? Non mais Donatien, petite vermine, regarde-toi ! Tu m'fais honte ! Et elle, elle ressemble à quoi à jouer les apprenties sorcière ? Fais gaffe à tes tifs, elle va t'en arracher pour les foutre au feu et danser j'sais pas quoi pour m'faire peur, la tronche peinturlurée de symboles guerriers en hurlant à la lune. Elle croit p'tet que je la fermerai avec ça ? Elle t'couperait les couilles que je serai encore là !
Tu sais quoi Donatien, t'as pas besoin d'moi pour être le dernier des cinglés, mais t'as besoin d'moi pour garder un minium d'honneur. Alors bouge-toi au lieu de te laisser saigner comme un goret. Et si t'es pas fichu de t'éviter la honte, épargne la au moins aux tiens.

BOUGE-TOI LOPETTE!
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