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[RP] La folie aurait-elle quelconque remède

Donatien_alphonse
De la saignée disait-elle ? Pour sûr qu'elle va saigner et non pas qu'un peu, surtout si c'est pour elle la toute première fois qu'elle va se faire ainsi écarteler et quelle élégance donc d'avoir choisit le Roi fou en personne pour s'acquitter de cette tâche mais que voulez-vous, en temps que généreux donateur, il ne pouvait qu'accepter un instant passé en ce corps étranger dont il se délecterait bien toute une nuit durant.

Et cette main posée sur ce torse, ajoutant à cela cette vue qui s'offre à lui, pas de doute, elle sait y faire la gamine, elle ne doit pas en être à sa toute première fois.. serait-elle une catin ? Une infiltrée peut-être.. que c'est foutrement bien fait et voici qui a le don de rehausser ce sentiment prononcé et amplement visible d'une excitation que lui même peine à retenir. C'est qu'il est tout fou le Roi des fous, comment donc ne pas arranger son cas mais si c'est là alors le rituel offert à tous ceux qui prient son tout puissant, ouvrez toutes les églises de ce vaste royaume, le Rey des thunes viendra y fourrer tous les culs pâles qu'il y croise ! Et nous nommerons ceci, le « pèlerinage fornicateur de l'étalon sauvage ».. HUM !

Et elle en rajoute une couche, c'est qu'elle n'a que ce mot là à la bouche, le sang, la saignée, des envies et des plaisirs certes étranges mais soit, s'il faut en donner pour espérer ce vider dignement alors, il pourrait bien déverser une goutte ou deux le bougre. Que le Seigneur lui vienne en aide oui mais qu'il ne s'approche point trop tout de même.


« Oh il peut rester où il est, j'peux la t'nir tout seul t'sais ! »

Puis de nouveau, cet éternel rire gras, très peu raffiné avouons-le et son regard totalement détaché de ce qui se passe à ses côtés, ne remarque aucunement tout ce petit rituel qui se met en place, jusqu'à ce que le fer entre en contact avec la chair. Et c'est un Roi fou comme totalement gelé, bloqué dans ses mouvements, yeux grands ouverts et dents serrées que nous retrouvons alors que déjà, un profond gémissement s'échappe d'entre ses lèvres déjà recouvertes d'une bave suspecte.


« Hm bordel de bordel de merde Priiiiim' j'vais t'casser la gueule aaaaaaaaah ! »

Comme si tout ceci ne suffisait pas, voilà que l'autre avait choisit ce parfait moment pour faire son apparition, comme si ce nouvel élan de douleur l'avait sortit d'un sommeil profond.
En résumé, tout ce qui se déroulait à cet instant en sa tête, ne ressemblait qu'à un seul et même gros merdier sans nom et nul doute que la jeunette voudrait alors prier son soit disant tout puissant pour se téléporter en un autre lieu et en une autre époque, tant qu'elle se trouverait être assez loin du fou pour que ce dernier ne l'a retrouve pas.


« Rah mais ferme ton claque merde toi et rends-toi utile 'spèce de con, t'es qu'un bon à rien simplement foutu d'me balancer des merdes à l'esgourde, t'peux pas l'envoyer valser dans les prunes l'aut'.. »

Et le regard qui vrille sur la jeunette à ses côtés.

« 'tain d'bordel, mais tu fous quoi, j'vais te hmmmm ! »

Les bras et les jambes s'activent dans tous les sens, le fou espère ainsi pouvoir se libérer de son entrave et lui faire payer le prix de ce qu'elle lui inflige présentement.

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Primha
    Pervers, ça, Donatien l'était. Autant qu'il était dérangé mentalement. Peut-être est-ce que les choses allaient de paires. Et pour Prim, cela était bien son grand malheur ; car ce n'était pas les Sœurs au couvent qui allait avoir un érection sous leur robe ! Rougissant, autant que l'ocre qui soutenait son oeil battu, Prim se concentra. Si toute fois cela était possible. Car déjà, le Roi menaçait de lui casser à nouveau le minois. Amusée, elle tira un sourire, alors qu’expressément, son pouce appuyait sur la fente recousue, afin de faire sortir une douleur. Allant rétorqué que, quoi qu'il dise, quelle que soit la menace, il était pour l'heure attaché, et rien ne l'obligeait à l'y enlever. D'ici à ce qu'elle disparaisse, il aurait bien du mal à lui casser la gueule. Mais déjà, le roy fou hurlait contre cette voix malsaine. Ce qu'elle foutait ? C'était simple. Elle avait souhaitée faire venir cette voix, et elle était là. Maintenant, il fallait encore que cela fonctionne. Car si le Sans Nom n'avait pas d'âme, il perturbait tout de même. La prière claqua le silence de la Valyria dans un chuchoté, alors que malgré les mouvements du balafré, les coutures se terminaient.

      Cesse de bouger ! Crétin.


    Doucement, les doigts vinrent chercher l'onguent. A coup sûr, cela plairait à la grande bouche qu'il était. Les doigts vinrent se poser contre le cou, massant la couture, puis voyagèrent jusque la pomme d'Adam.

      Tu vas devoir faire ça assez souvent. Pour l'affaiblir. L'on dit que ce que tu as, vient d'un mélange pas net dans le corps. Cela aurait été étonnant.. Que tout soit sain chez toi !


    Dans un sourire presque aussi sadique que ceux dont était capable de balafré, Prim lui tapota la joue.

      Ça ne sert à rien d'hurler.. Et puis il faut savoir, tu veux me taper, ou bien..


    Sans rien dire de plus, l'Argentée haussa rapidement les sourcils. Tout était dit.

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--Ombre_donatienne
Que je ferme mon claque merde ? Mais j'demande pas mieux morveux ! Mais regarde-toi. J'la boucle quelques instants et tu te retrouves comme le dernier des pigeons, ligoté par une fragile donzelle ! Une p*tain de fragile de blondine ! Ouais, une saleté de cul propre que t'aurais dû écraser d'une pichenette après l'avoir écartelée contre le mur. Que j'ferme mon claque merde hein ? Et qu'elle puisse jouer à poupée avec toi, en te découpant et te recousant comme la dentelle de son jupon d'môme ! T'fous pas d'moi Donatien, tu t'es foutu dans c'merdier tout seul, et j'suis bien aimable de t'aider encore, parce que si j'me barre, si je me tais, t'es tout seul et tu l'sais.

Tu veux sortir d'là ? Alors écoute-moi tête de con. Arrête de brailler, plus tu hurles, plus elle va te prendre pour un cinglé et te découper. Fais marcher un peu ce qui te reste de cervelle. Gesticuler comme un vers dans le bec d'un cordeau empirera tout. Fais lui croire que ses bondieuseries ont fonctionné, qu'elle te libère. Et après... Fais-lui comprendre au mieux l'erreur d'être fanatique.
Donatien_alphonse
Qu'il cesse de bouger ? Mais c'est qu'elle vient tout juste de le saigner comme un porc, est-ce vraiment une adepte de son tout puissant ou une gamine aussi dérangée que la jeune Alice du clan Azzurro.. s'il s'agissait de la seconde option alors, il en était terminé du Rey des thunes de la Cour des miracles, il pourrait tirer sa dernière révérence et s'en aller rejoindre le Sans-nom autour d'une table où se jouait une partie de cartes.. « Ah et on mise quoi ici ? Hm hm.. c'est qu'on est d'jà à poil quand on passe la porte des enfers, j'pas pris mes écus 'vec moi là ! » Nan mais sans déconner, quel intérêt à tout ce cirque ?

D'abord il se fait planter, vider, son sang est comme récupéré, c'est qu'elle n'en a pas perdu une seule goutte puis ensuite, il se fait recoudre et il a même le droit à quelques soins face auxquels il n'est pas habitué.. les tourments sont en elle, c'est la jeunette qui finalement, aurait bien besoin de se trouver un médicastre digne de ce nom, quoi que.. non, qu'on brûle cette dernière et que l'on éparpille ses cendres dans la merde, non ! Que l'on donne ses cendres à Donatien, il n'en ferait qu'une bouchée, certain alors de la forme finale que ces dernières prendraient.

Et alors qu'elle reprend la parole, l'autre en sa tête fait de même, beaucoup plus calme et posée qu'à l'accoutumée et de nouveau, le Rey se fige face aux conseils avisés et pour le moment réfléchis.. bordel de bordel et voilà que cette foutue voix dans sa tête se mettait à dire des choses concrètes voir même parfaitement cohérentes, c'est à ne plus rien y comprendre et pourtant, s'il veut pouvoir espérer se défaire de ces liens, il se pourrait que ces même conseils soient les seuls à pouvoir le tirer de ce véritable merdier.


« Prim je.. »

Oh Donatien, mon chers et tendre Donatien, que l'on sorte la palme d'or, vous allez observer un Roi dans toute sa splendeur. Le visage tourne lentement vers la jeunette qui vient tout juste de tapoter sa royale joue.
Le regard faible, le teint pâle.. donc oui, pour l'heure, il n'était plus question de quelconque comédie, c'est qu'elle venait de le vider et non pas de la façon qu'il espérait au plus profond de lui même. Est-ce donc cela qu'un esprit qui se laisse divaguer lentement, faible, en proie à la fatigue si bien que même la vue se trouble ?
Il peine à garder le dessus et inconsciemment, lui sait qu'il ne doit pas se laisser prendre, la jeunette doit rester dans son champs de vision, quoi qu'il arrive, jusqu'à ce qu'il soit défait de ses liens présents.


« J'ai faim.. 'ell'ment faim ! »

Sa bouche se veut être parfaitement pâteuse alors que la tête repose lentement sur le matelas souillé par la présence du fou. D'ailleurs, toute cette piaule fut alors souillée au moment même où le balafré pénétrait en ce lieu, tout était bon pour les flammes. La purge pouvait avoir lieu, une fois seulement où il aurait quitté cette piaule, cette auberge, ce quartier pour aller se planquer dans les jupons des siens au sein de la Cour des miracles.

« Je rêve 'une femme.. en cuir.. » La main retenue au poignet par le lient semble vouloir désigner quelque chose mais quoi ? Là n'est pas le plus intéressant pour tout avouer. « La femme en cuir.. 'ient en sa main.. du vin ! 'ai 'oif ! 'rop 'oif Prim ! »

Et le voici qui déblatérait tout un tas de trucs plus ou moins étranges et sans le moindre sens. Nan, ça vous étonnes encore vous ?!
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Primha
    La silhouette se redressait, en douceur et lentement. Car sous les yeux draconien, le Roy fou tentait de.. De quoi au juste ? Prendre la proie dans un piège ? Seulement elle n'était pas dupe. Durant ses années de couvents, les patients avaient tenté divers manœuvre pour s'enfuir après la saignée ; simulant malaise, convulsions, et même pour les plus audacieux mais moins crédible, la mort. Les petits poings se posèrent contre les hanches encore vierges de toute vie, alors que le minois se secouait doucement. S'il était un Roy, il n'était pas malin pour le coup. La bassine fut montée en hauteur, ne servant plus à rien si ce n'était l'étude du liquide, puis dans un mouvement de tissu, elle s'éloignait pour veir ouvrir le lourd rideau. Si l'acte pouvait paraître fanatique, sorcier ou sombre, il n'en était rien. La médecine ! Voilà ce que c'était. Les Roy - les véritables - eux même pratiquaient cette méthode afin de penser le mal.

      Et lorsque je t'aurais détaché, tu viendras me plaquer contre un mur, sans doute pour m'étrangler, ou même pire. Ou alors que reproduira cette scène de la rue.


    Ce qui en soit, ne serait pas une mauvaise idée. Car les forces de la Valyria la quittait, tant le coup avait été violent, bien plus qu'elle ne pouvait l'encaisser. Un voile flou s'était posé sans demander son reste sur le regard d'améthyste, la forçant à cligner plusieurs fois des mirettes. Pour sûr, il le payerait un jour. Quoi que cette saignée était déjà une vengeance en soit, tout en liant le côté pratique. Sans se retourner, regardant alors par la fenêtre, elle claqua l'air de son diagnostique.

      Je sais qu'il n'est pas parti. Ce qu'il te murmure est un mystère, mais ce n'est pas une voix à écouter. Le malin sait se servir de tes faiblesses, sait jouer de ses mots. S'il a parler durant la Saignée, c'est sans aucun doute parce qu'il avait peur de partir, de se voir ôter la vie à travers toi. Se taisant un instant, elle se retourna vers le demi nu sur SA couche. Sans doute est-ce qu'il profère des injures fleuries à mon encontre, et comme toi, ne pense que je ne suis qu'un jolie parfumée. Mais contrairement à toi mon ami, je n'ai pas le Sans Nom en tête, pour venir me manipuler. La force n'est pas que physique, tu l'apprendras.


    Et heureusement pour elle. Auquel cas elle serait morte depuis bien longtemps. S'approchant à nouveau, elle vint fourrer sans ménagement la cannelle dans la bouche du malade.

      Mâche et arrête de jouer le mourrant.

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Donatien_alphonse
Et merdouille, que le Sans-Nom emporte cette gamine, qu'il n'en fasse qu'une bouchée, qu'il l'empale si bon lui semble, sa foutue ruse portement travaillée à la perfection – nous dirons c'la – n'avait pas fonctionné, lui qui se voyait déjà se pavaner dans les ruelles de la citée Parisienne avec sa nouvelle blessure exposée au cou.
Quelle histoire aurait-il eu à raconter sur cette dernière ? Qu'une jeunette totalement timbré n'a rien trouvé d'autres de mieux à faire que de croiser la route du fou et non pas n'importe lequel mais sans aucun doute le plus fou des fous que jamais plus il ne lui serait donné de rencontrer, qu'en plus de cela dans sa petite caboche, une étincelle donnant lieu à une flamme et « oh mon tout puissant » une envie germe, celle de, l'aider.. qui voudrait aider le Rey des thunes, lui qui pourrait refourguer sa propre mère contre une bouteille de gnôle coupée à l'eau !

Elle parle, encore et encore, jamais donc elle ne cesse, tous deux auraient mieux fait de se livrer à des jeux de chair et peut-être bien que l'autre ne se serait pas pointé sans prévenir, chose que elle ne semble pas vouloir comprendre à cet instant précis. Égoïste qu'elle est ! Bonne qu'à faire couler le sang royal pourtant aussi noir que le regard du néant.
Prim dit vrai mais, elle dit faux à la fois, aucune vérité et, aucun mensonge dans ce qui reste et restera un mystère qui jamais, ne sera résolu. Elle parle seulement, du malin, encore une appellation toute particulière mais.. les regards pourtant son échangés, ne voit-elle pas sur cette couche, l'ennemi en personne de son tout puissant.
Il n'y a pas un Sans-nom, il n'y a pas un seul malin, il est partout, et nul part à la fois et c'est en chacun de nous qu'il s'exprime et prend vie. En revanche, il n'existe qu'un seul enfer et ce dernier, ne saurait tarder à s'inviter en la piaule de cette chambrée. Les flammes sont encore bien souvent seul remède envisageable.

Avant même qu'il n'est le temps de rétorquer quoi que ce soit, lui qui voulait jouer les démons en personne, usant d'un rire qui se voudrait être parfaitement diabolique, c'est qu'il se serait même forcer à rejeter son dernier repas s'il le fallait.. « toujours plus, faut que ce soit douteux », parole d'Azzurro.

« Arghl ! »
Le bout plongé à l'intérieur même de son gosier, le Roi semblait, parfaitement calme à cet instant précis, pourtant son regard lui, déshabillait et ce, sans la moindre gêne, ce corps si jeune, cette enveloppe vivante, pure et douce à la fois.. un corps encore vierge dont il pourrait se délecter toute une nuit durant et ce, dans le simple but de lui faire payer son dernier geste. Le sang, appelle le sang.

Non, l'autre n'est pas partit, il est toujours présent, bien encré en l'esprit fou de ce Rey trop occupé à saliver sur le bout de cannelle en sa bouche.


« Hm.. 'est 'é'eulache ! Flap flap 'est 'outrement 'a 'on ! »

Comment voulait-elle que lui s'exprime mains liées et avec quelque chose dans la bouche.

Flap flap flap.. flap.
« 'onc 'i 'om'rends 'ien.. cha a 'as 'arché hm ? » Fllllllgh..


[Les "flap flap" sont ces fameux bruits de bouche, complètement ignobles, oui oui ! ^^]
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Primha
    Bien sûr que cela n'avait pas fonctionné. Cela n'était pas un traitement miracle, moins encore si la folie s'était installée depuis plusieurs semaines, peut-être mois ? Qu'en savait-elle ? Alors, pendant qu'elle rangeait le tout, Prim songeait alors à quoi faire suite à cela. Le laissé attaché au lit ? Une idée plaisante. Le saigner encore ? Il risquerait de mal s'en remettre.. Si elle le détachait maintenant, il prendrait à coups sûr un malin plaisir à la frapper, encore et encore. Peut-être jusque la mort ? Secouant doucement le minois, la Valyria se retourna, regardant l'idiot balafré, torse nu et ligoté comme un cochon à sa broche. Déglutissant, ayant pour Sainte horreur les relations charnelles et tout ce qui s'en rapprochait, elle avança, le pas décidé. Et bien décidé ! Doucement, le buste se pencha, le regard perturbé se plissa.. Et la gifle fendit l'air. Une belle, une élancée, claquante, gifle.

      Ça, c'est pour les coups de toute à l'heure.


    Des coups qui resteraient à jamais marqué en la mémoire de la Valyria. Dans un soupire, les mains vinrent attraper les liens qui retenaient prisonnières les frappes du balafré.

      Je te l'ai dis. Il faut faire régulièrement des saignées. Si ça ne marche pas dans le temps. Alors tu mourras avec le Sans Nom et ta folie. Ou bien.. Tu apprends à contrôler cette voix, et cet air idiot qui te prend quand il débarque. T'as l'air d'un sacré crétin.


    A ces mots, elle se recula, sans pour autant détacher les chevilles. Non. Et puis quoi encore ? Déjà qu'elle risquait de s'en prendre d'autres..

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Donatien_alphonse
C'est à ne plus rien y comprendre pour le Roi fou, démunit de tous mouvements et maintenant de la parole avec ce machin chose qu'elle lui a collé dans le bec un peu plus tôt et qu'il n'a de cesse de mâchouiller dans un réflexe purement nerveux. Mais ce qu'il ne comprend pas du tout c'est, pourquoi l'avoir ainsi saigné tel un goret pour finalement.. aucun résultat réellement visible, si ce n'est pour le tuer, dans quel but avoir tenté ladite saignée au risque de réveiller l'autre taré de service ?
Elle est sans nul doute preuve de pureté, ajoutons à cela quelques traces évidentes du maturité acquise par le temps mais rendons-nous à l'évidence, ce n'est pas cette petite blondinette qui aura inventé l'eau chaude, elle est bien trop co..
« Aoutch ! »

Et c'est une gifle parfaite envoyée dans la trogne du balafré qui pour l'occasion, ne s'y attendait pas et pourtant.. tout portait à croire que ça allait se finir ainsi. Donatien et les femmes, tout se terminait toujours la paume d'une main contre la chair de sa joue. C'est que ça en êtait presque devenu culturel alors à quoi bon passer outre cette mesure.
Aucune haine sur le visage du Rey des thunes, lui, simplement soucieux quant à la perte du bout de cannelle qu'il mâchait depuis un petit moment déjà, ce dernier n'aura pas résisté à la gifle et le voici à tout jamais perdu sans nul doute dans l'un des coins de cette piaule.

Enfin de nouveau, elle s'approche de ce qui pour elle, pourrait alors représenter un danger certain, tout comme une aide inattendue, un espoir qu'elle ne soupçonne plus, une main tendue alors qu'elle se trouve être sur le point de tomber et, le couteau traversant sa gorge lorsqu'elle aura eu le dos tourné. Prim, tourments ou non, tu as face à toi le seul Donatien Alphonse François de Sade et quoi qu'il en soit, il est et restera un fou et ça, même le plus puissant de tes rituels – et admettons qu'il fonctionne – ne pourra rien y changer.
Ce nouveau jeu, cette danse dans laquelle tu sembles t'être invitée et ce dans un simple élan de bonté au commencement, tu ne t'en doutes pas et pourtant.. tu continueras de danser pour la vie et ton cavalier n'est autre que le fou, pion que l'on peine à faire tressaillir et ton tout puissant en soit témoin, bien nombreux sont ceux déjà ayant essayé par le passé.



« Le Sans-nom dis-tu Prim ? Tu ne laisserais quand même pas un pauvre bougre en proie aux tourments et à la démence ?! »

Le fou songe un court instant, pour tout avouer, il n'a que faire de cette saignée, de cette miraculeuse guérison qui ne semble pas vouloir pointer le bout de son nez, ce qui l'intéresse lui.. c'est elle ! Prim doit revenir avec lui en la Cour des miracles et si ce n'est aujourd'hui alors.. il saura se montrer patient.


« Prim ? »

Le regard du balafré cherche les prunelles adverses.

« Faisons un pacte.. scellé par le sang s'il le faut et me concernant, j'ai déjà donné ! »

Un long et fin sourire vint s'étirer sur le coin de ses lèvres avant qu'il ne reprenne enfin.

« Tu me détaches et.. aucune représailles à ton égard ! MAIS ! » Oui je me répète, avec Donatien, il y a toujours un foutu « MAIS », celui dont on se serait bien passé. « Tu t'engages de ton côté à ce que nos routes se croisent à nouveau et ce, dans un futur proche. »

Mais que pouvait-il bien avoir en tête à cet instant précis..
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Primha
    Ce qu'il pouvait être agaçant à ne pas écouter.. Sans un mot, elle resta planter là, à le regarder ; allongé bêtement sur ce lit d'auberge dans lequel l'Argentée ne se recoucherait jamais ! Etait-ce lui, le pauvre bougre dont il parlait ? Ce même qui usait de toute stratégie pour se faire détacher, et partir gambader sagement dans les rues de Paris ? Les tourments et la démence s'effacerait à force de saignée, si Dieu voulait seulement que ça marche.; Mais cela, l'avait-il seulement entendu ? Découragée, Prim soupira, les joues bien gonflées. Approchant d'un pas, les bras croisés sur le buste, perdant peu à peu le peu de force qui la soutenait depuis maintenant bien trop longtemps, la Valyria hausse les sourcils de son regard abîmé.

      Quoi ? Hum ?


    Un pacte ? Vraiment ? Dans la surprise, elle se redressa sèchement. De sang en plus ? Non mais il se moquait d'elle la ? Agacée plus que jamais, elle se décolla de sa place, venant finalement lui dénouer pour de bon les liens de ses mains, les gestes fuyants tant la colère lui montait au joues. A quoi jouait-il celui-ci ? A "Quand prendrais-je ta vie ?" Un claquement de langue s'échappa des lippes carmines, alors qu'enfin, les mains du balafré était libres de leur mouvement et de la corde.

      Les Valyria n'ont pas besoin de passer de pacte. Seul la parole compte. Je ne vois pas pourquoi cependant, je devrais m'engager à te revoir. Pour quoi hum ? Que tu m'arraches les dents et les ongles ? Que tu me voles mes cheveux pour les vendre comme fils d'argent au plus idiots ?



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Donatien_alphonse
Elle va craquer, il le sent, les vices du Roi s'invitent en l'esprit innocent, inconsciemment, elle ne voit rien et pour tout avouer, lui non plus ne s'en rend pas vraiment compte car tout n'est qu'une question d'habitude. Aller chercher cette curiosité adverse, la nourrir encore et encore jusqu'à ce qu'elle en soit gavée mais ne jamais, délivrer la moindre réponse concrète, sinon à quoi bon se faire nommer Roi des fous si c'est pour arborer un visage parfaitement serein, résonné et doué de toute conscience.

Victoire ! Ses mains sont délivrées et le balafré se jette d'ores et déjà sur ses chevilles afin de les délivrer à leur tour. Bien, maintenant qu'il est libre de ses mouvements, il va pouvoir empoigner la jeunette, lui fracasser la mâchoire contre le rebord du meuble le plus proche, lui retirer ses vêtements, lui prendre son innocence et avec force, lui raser le crâne et la jeter à même le pavé.. mais avant cela, peut-être pourrait-il encore converser avec cette dernière car elle venait de se montrer digne.. d'un semblant de confiance qu'il pourrait éventuellement peut-être coup-ci coup-ça lui accorder.

Encore une fois, elle parlait bien trop vite, sans même mesurer et comparer ses paroles avec ses actes, elle venait de faire un pas de plus dans ce qui pour elle, représenterait alors un tournant décisif dans son existence. Mais pourquoi ne s'en rend-t-elle pas compte, il y a là de quoi rendre notre balafré.. légèrement anxieux, lui qui pensait avoir mit toutes ses cartes en avant afin de ne pas corrompre – pas trop vite – cet esprit parfaitement pur renfermé dans cette enveloppe douce et parfaitement propre.. pour combien de temps encore.
Lentement, le fou rejoint le plancher de cette chambrée, s'étirant quelque peu, lui ne montrait aucun signe d'agressivité à l'égard de la jeunette, une idée très certainement derrière la tête et pourtant, pour l'heure, il n'en ferait rien.. si ce n'est continuer à converser avec Prim car ce jeu, l'amusait tout autant que lorsqu’ils faisaient leur entrée en ce lieu.


« Mais Prim enfin.. en déliant mes mains, tu as signé ce pacte et.. » Les épaules craquent, le dos maintenant. « Tu t'es engagée à ce que nous nous revoyons dans peu de temps. »

Et il n'avait pas tord dans un sens, elle ne pourrait que se l'avouer à elle même lorsque son esprit fera tilt. Mais que pensait-elle alors concernant le fou qui se tenait encore debout face à elle sans que jamais il ne lui saute au cou, malgré ce qu'elle venait de lui faire subir.
Lentement, le corps pivote pour lui faire face, toujours ce même sourire sur le coin des lèvres puis enfin, il se permet de reprendre la parole.


« Que crains-tu ? Ton tout puissant n'est-il pas présent à chacun de tes pas dans le seul but de te protéger ? »

Le regard se veut être légèrement plus insistant, le fou ne cherche là qu'à réveiller ce qui patiente en elle.

« Aurait-il peur de moi ou, aurais-TU peur de moi Prim ? Aucune.. représailles.. à ton égard. Ceci est ma partie du pacte, l'aurais-tu déjà oublié ? Dois-je graver ceci dans le bois ? Ou dans la chair ? Toi qui semble si habile avec une lame entre les doigts.. »

Les bras se croisent sur sa propre poitrine recouverte de ces tatouages si particuliers. Pour l'heure elle ne verra rien mais à l'instant même où il lui tournera le dos, c'est une véritable représentation du malin qui viendra la fusiller du regard..
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Primha
    Si de nombreuses fois Prim avait manqué de s'écrouler au sol, il n'en demeurait pas moins que son esprit était piqué à vif. Tant par la curiosité, que par l'entêtement. La valse incertaine dans laquelle elle se trouvait, ne prenait jamais fin, à supposer qu'elle en possède une. Pourtant, elle comprit bien vite qu'avec le Roy fou, rien était moins sûr. Si d'aspect, de pensée et de fond la Valyria était pure douce et lumineuse, elle n'en restait pas moins la dragonne de la famille ; à la gueule délicate lorsque brossé dans le sens des écailles, à celle d'une furie lorsque brossé dans le sens contraire. Et Don lui.. Semblait faire les deux à la suite. Alors, toujours silencieuse, elle le dévisagea quand ses épaules craquèrent ; geste qui visiblement, était familier. Signer ce pacte ? Jamais. L'incompréhension la gagnait. Pourquoi voulait il la revoir ? Doucement, le regard rosé se plissa, ne se détachant toute fois pas du balafré.

      Le Créateur n'a peur de personne. Non, puisqu'il les avait tous créer, un à un. Même ceux qui comme Donatien étaient.. damnés. Cela ne me dit toujours pas, pourquoi tu veux me revoir. Je n'ai rien à te donner. Tu n'as rien non plus à m'offrir.


    Non, il n'avait rien à lui offrir, pour l'heure. Si ce n'était des menaces ? Quant à elle, il y avait peut-être cette envie de ronger la curiosité.. De découvrir ce qui se cachait derrière cette stature tatouée, ce visage étiré dans un éternel sourire. Si d'aspect la vertu était entachée, le fond ne devait pas être si.. pourrie ?

      Qu'est ce que tu attends de moi. Sois clair.

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Donatien_alphonse
Et pourtant, le créateur comme elle le nomme si bien, semble quant à lui être bien trop souvent absent, preuve en est avec Prim, délicieuse créature, une proie parfaite, l'ignorance dans toute sa splendeur, un repas plus qu'appétissant pour un Roi fou tel que lui. En sa tête, tout se mélangeait, plus rien ne semblait cohabitait.. l'envie d'une vengeance bien trop précoce qui vient cogner contre ce respect naissant à l'égard de cette jeunette, comment pouvait-il s'y retrouver dans tout ce merdier mental, comment tenir encore sur ses deux jambes quand l'esprit bien trop tourmenté semblait éprouver un certain mal à diffuser de parfaites informations coordonnées dans tous les membres de son corps.. « avance jusqu'au comptoir, sers toi un godet, lâche un pet, vomit, viole le gosse, engrosse la catin, cogne, dévisage.. » tant de consignes au milieu desquelles l'autre n'avait de cesse de s'interposer..

Encore une fois, les mots dépassent toute raison.. elle a tout à lui offrir et lui a tout à lui donner, comment peut-elle encore seulement l'ignorer.. aveuglée par son créateur, ça n'en fait aucun doute, est-ce donc là le seul but de ce culte voué au soit disant tout puissant, que de cacher la vue de tous ces moutons formant un vaste troupeau visiblement fragilisé par une bêtise évidente et que voici, juste sous ses yeux.. voici donc ce que lui a à lui offrir mais, elle s'en rendra compte bien assez vite et si jamais cette dernière ne souhaitait plus poser à nouveau son regard sur la folie elle même alors, il lui faudrait quitter cette vaste citée Parisienne, à tout jamais.
Elle est encrée en son esprit, encrée en sa mémoire et qui plus-est, elle a marqué le Roi fou de par sa lame ce qui est amplement suffisant, pour les lier, à tout jamais. Bien malheureusement pour elle, à moins qu'elle ne se décide dans un futur proche, à aimer le goût du risque plus que celui du métal sur la langue.

Une autre question tombe mais le balafré lui, reste parfaitement silencieux, ses bottes sont enfilées à nouveau, tout comme sa chemise alors qu'il récupère enfin ses moindres effets. Comment laisser cette scène sans une chute digne de ce nom après tout, elle avait joué un grand rôle durant toute la pièce, un texte travaillé, certes incertain et parfois même maladroit mais pour sûr que le public finirait par l'acclamer une fois le rideau tombé.
Lentement, il se déplace, les chausses font craquer le plancher et alors que son regard ne lâche plus la jeunette, il voit le visage de cette dernière se rapprocher vivement alors qu'il s'avance encore. Bientôt, son souffle chaud viendrait caresser le visage d'une parfaite innocente mais qu'elle retienne sa respiration, qui sait, peut-être que le simple fait d'inhaler cet air serait pour le malin, une nouvelle invitation à entrer dans un corps dont il se délecterait sans grande difficulté..


« Prim.. » A cet instant, sa main aurait pu venir caresser cette joue adverse mais, il n'en ferait rien car présentement en sa tête, l'image d'une blondinette parfaitement défenestrée et d'un crâne aplatit contre le pavé en contrebas. Il a besoin d'elle, encore un peu.. et tous deux sont voués à se revoir. « Si mes intentions avaient été mauvaise à cet instant, tu serais déjà en train de remplir des formalités avec ton créateur. »

Puis, le visage du fou vint longer celui de l'innocence elle même afin qu'il puisse lui souffler, au creux de l'oreille.

« Nous nous reverrons car c'est ce que tu souhaites Prim.. fais attention à toi. »

Le plat de la main posé à l'opposé de son visage et c'est sans prévenir qu'un baiser parfait est déposé contre la tempe de la jeunette avant qu'il ne se retire à reculons, adressant un dernier clin d’œil à ladite médicastre qui avait encore tant de choses à apprendre.
Pas un mot de plus non, ça risquerait de briser cette chute et, il ne voulait pas engendrer d'avantage d'interrogations en l'esprit de la jeune.. bientôt déjà, le Roi fou quittera cette auberge et notons une chose.. elle n'est pas en proie aux flammes !

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Primha
    L'adrénaline était retombé, laissant place aux douleurs vives qui jusqu'ici étaient oubliées. La lèvre rebattait au rythme du pouls, déversant un arrière gout de rouille dans la bouche Valyrienne ; rappelant la première baffe si bien envoyée, prévisible et pourtant si soudaine. L'oeil quant à lui, battait à tout rompre dans les tempes de la jeune femme, piquant, agressant la peau de porcelaine. Physiquement, tout portait à croire que toute l'attention était portée sur les faits et gestes de l'homme, et pourtant.. L'esprit était ailleurs. Embarqué dans les songes des jours prochains, qui seraient plus que compliqués, des jours prochains qui ne seraient que représailles de son impertinence et de sa curiosité. La chambre semblait n'être plus qu'un décor sans vie, sans couleurs et nuances ; simplement une pièce.. Symbole d'un lien qui avec le temps serait ou non, quelque chose de fort. Alors, quand son prénom claqua l'air, un sursaut vint trahir le calme qui prônait sur le minois. Donatien approchait, bien plus qu'il ne le fallait, bien plus que nécessaire. Du haut de son petit mètre cinquante cinq, l'Argentée tentait de garder la face ; inspirant doucement, les poings délicats se fermant, par peur. Les mots filèrent, sans qu'elle n'y prête attention ; car sans même qu'il ne s'en doute, une partie des formalités étaient en cours avec le Très-Haut, priant pour qu'il s'éloigne, que ce souffle chaud, pourtant rassurant et cruelle ne quitte sa peau. Mais.. En vain. Car déjà, la peau balafré vint longer celle de porcelaine, créant contre toute volonté, une vague interminable de frisson, bloquant littéralement la jeune femme. Tétanisée, elle tenta d'ouvrir les lèvres pour faire entendre à nouveau sa jolie voix chantante, mais rien n'en sorti si ce n'est un souffle inaudible. Elle le maudissait, elle le haïssait. Pire encore, elle le voulait à sa merci, pour qu'il cesse, tout ces jeux. Si seulement, la peur, la phobie ne la tenait pas aussi fermement. Les quelques mots se nichèrent douloureusement dans l'oreille Valyrienne, lui arrondissant les yeux sans qu'il n'en capte la grosseur. Elle mourrait, à petit feu. Et elle se détestait ; incapable de frapper un homme à qui elle venait de trancher une partie du coup, incapable de le griffer ou lui faire comprendre qui était les Valyria. Qui elle était.

    Alors, quand la main se noua à l'arrière du crâne de Prim, elle ne put retenir ce mouvement d'épaule ; seul accord de son corps. Il la dégouttait, autant qu'il la fascinait, lui et sans folie sans nom. Il était détestable, arrogant, prétentieux et voleur. Aucun sourire, aucun clignement d'oeil ; Adelys était devenue statut, privée de ses mouvements, de ses actions et ses forces. Alors, quand il quitta la pièce, tout retomba. Même le corps frêle de la Valyria. Il lui fallait trouver Morgane. Il lui fallait retourner auprès des siens.. Prendre.. Soin d'elle. Sage conseil que voila.


Fin de RP ! Merci Jidé Don' ♥

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--Ombre_donatienne
Mouhahaha ! J'avoue Donatien, j'suis fier de toi. T'as finement joué. Compte sur moi pour te rappeler comme il serait bon de voir sa tronche de bigote décérébrée éclater sur le pavé à notre prochaine rencontre, à tous les trois...
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