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[RP] Est-ce qu'une vie meilleure..

Primha

Merveylle_mirandole

"Fuir sa vie d'avant ou courir vers une vie meilleure, c'est une question de point de vue."

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La fashion week était finie, les festivités du Roy, elle en était partie dès qu'elle avait perdu aux joutes. Elle était rentrée sur ses terres pour la fin de sa convalescence. Une fois complètement guérie, libérée de ses atèles et laissant son bâton métallique au placard, elle avait passé la journée à courir dans ses jardins. Assise sur un banc de pierre écru, elle rêvassait. Prim lui manquait, les jours lui semblaient bien fades sans l'Argentée, mais ils avaient au moins la sollicitude de défiler à toute vitesse. Même le temps était gris. Il se jouait d'elle, éclatant d'un bleu d'été lorsqu'elle sautait hors du lit et passant au gris souris lorsqu'elle mettait le nez dehors. Injustice ! Malchance... Son petit nez retroussé se tendit vers le ciel. Ce jour là il avait la bonté de ne pas être boudeur et de lui offrir quelques couleurs.

Souvent, elle délaissait son château pour vaquer à ses affaires. Elle retournait dans ses appartements du Louvre pour quelques jours et elle s'occupait de ses dossiers héraldiques. Une fois même elle eut la surprise d'être présente à l'accouchement de la Reyne. Puis elle revenait à Saint Agil. Mais les jardins de France étaient souffrants, divisés. Depuis que Basile avait prit le pouvoir, la vie était chamboulée et elle ne se sentait plus bienvenue chez elle. Son suzerain avait été destitué par le Duc autoproclamé et par fidélité, elle avait choisit de rester neutre et de ne pas prendre part. Un conflit de plus, encore. Elle en avait assez. Sa vie ne se réumait non pas à "métro-boulot-dodo" mais à "Combat armés - attente en armée et convalescence après combat". Elle ne rechignait pas à s'impliquer pour le bien être du peuple, mais si jeune, elle s'était fatiguée trop vite. Elle avait besoin de vacances, de nouveaux horizons, d'un nouveau train de vie. L'invitation de Lucie était arrivée à point nommé. Avec Prim, elles avaient convenu de se rejoindre et de faire la route vers le havre de paix de la Fleurie, ensemble.

Mais les choses ne se passèrent pas tout à fait comme prévu. Elle devait voyager avec ses cousins et ils devaient retrouver l'Argentée dans une petite bourgade. le Vicomte fit demi-tour, laissant la Boisée et la Mini aux bons soins de leurs gens. Gardes, chambrières, pages, écuyers... Un bon groupe sans pour autant être trop nombreux non plus. Son suzerain partait suivre ses convictions et défendre son point de vue sur la question "Basile". Elle aurait suivi à une autre époque, mais l'appel du Havre de paix était bien plus fort. Arrivées dans la fameuse petite ville, l'Altesse chercha son amie pendant un moment. C'était bien le bon jour, le bon village, mais aucune trace de l'Argentée ou de son escorte. Où pouvait elle bien être ?

- Ma Cousine, je crois que nous allons devoir continuer sans Albin et sans Prim...
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Primha

Demoiselle, ce n'est pas raisonnable ! Le Vicomte Septimus m'a expressément demandé de..

SUFFIT ! Vous êtes jusqu'à preuve du contraire, à mon service. JE vous ai engagé, suite au conseils de mon cousin. Ce qui a pu vous être dit, n'a aucune valeur, tant que cela ne vient pas de moi. Est-ce que je me suis bien faite comprendre, Edmon ? Je ne vous le dirais pas deux fois.

Oui, Demoiselle Adelys.

e regard déversa son mépris sur cet homme à qui l'on ne pouvait rien reprocher. Car si les ordres de Prim était prioritaire sur ceux lancé par un chef de famille sombre, ils étaient également compréhensibles. L'esprit contradictoire et rebelle de la Valyria la poussait cependant à ne pas écouter ces sages paroles. En quittant la Bourgogne, elle quittait également les griffes du dragon noir ; ouvrant peu à peu ses propres ailes immaculées. Edmon le comprendrait, avec le temps. C'était en tout cas ce qu'elle espérait. Glissant un pied à l'étriller, elle se hissa sur Idys. Les prunelles violines et abîmées vinrent naturellement trouver la voiture de Maria Anna, veillant au confort de la future mère qui elle, ne rechignait pas. Le chemin risquait d'être long, quand bien même Selva avait promit que tout se passerait bien ; rien était moins sûr ! Et jusque maintenant, l'Argentée n'avait trouvée son amie ; cette même qui faisait partie de la maison royale tant adverse à la maison Valyria. De leur ignorance, un espoir de paix entre les deux familles soufflait sur les mauvais présages du passé. Comment pouvaient-elles s'être loupée ? Songeuse, la jeune blancheur resta un moment à regarder du haut de sa monture, les bons gens de la ville sous son nez. Aucun ne ressemblait à Mery, personne n'avait cette air qu'abordait la Boisée, ni même n'avait l'éclat.

Trouvons Mery avant de partir. Elle doit être ici.

irant à droite, Primha pinça les lèvres l'unes contre l'autres. Où chercher ? Les carmines se firent torturées, alors que de la haut, la jeune femme était à l’affût. Elle avait besoin d'elle.. De sa présence, de son amitié et sa fraicheur. Elle avait besoin de la Boisée, pour retrouver son éclat argenté, même si, aux côtés de la troupe elle se sentait elle, se sentait bien. Vivante. Au côté de l'esprit de Selva, de son coeur et ses sentiments si profondédement enfouit, pourtant là lorsqu'il s'agissait de veiller ; au côté de la douceur et délicatesse de Céleste, des silences de Myr, de la sagesse de Birdy et des.. sottises attachiantes de Rafl.

Mery ?

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