[RP] PARTOUZE, pour un comté qui pète de flouze

Dans le fond, secrétaire, c'est chouette. Mais bien bien dans le fond, hein. Parce qu'en surface, y a une robe rose, des oreilles esquintées par la voix tonitrucidante de la patronne et un acharnement féroce contre sa personne. Alors l'amour du métier, Eliance est obligée de le réveiller très très souvent, même plusieurs fois par jour, pour ne pas partir en courant. Raison principale à sa venue sur le stand, même si d'autres existent mais sont tues, parce que inavouables. Comme par exemple la tendresse qu'elle a pour la chose... qui... mais que fait-elle, d'ailleurs ?

La roussi-blondasse s'est arrêtée à quelques mètres de tout ça, histoire d'épargner le reste de son audition encore vivante et vivace. Et elle fronce le nez. Parce ce qu'elle entend est de l'ordre du jetage de sort de magie noire, d'annonciation d’apocalypse et j'en passe. Rien de bon, en somme. Les enfants de chœur, à côté, c'est de la gnognotte !

Mais quand il faut y aller, il faut y aller. Elle se rapproche donc dangereusement du rose et des occupants du stand. Elle ne cherche pas à communiquer avec les uns ou les autres et s'installe, regard porté vers la place, histoire de ne pas croiser celui des acolytes. Non, parce qu'il faut être honnête, entre les évêques nainement rose, les loucheuses, les blonds dénicheur de femme-tronc et qui mieux mieux, la compagnie est un peu trop soignée.

Alors elle est là, plantée bien trop droite, dans sa robe bien trop rose, avec une tronche bien trop d'enterrement, avec les mains bien trop croisées dans le dos, juste pour que sa patronne ne puisse pas dire qu'elle la paie à rien foutre, même si techniquement, elle ne fout rien, là.
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[The Show must go on]






-Olympe Philbert arrêtez de pisser le sang, vous en foutez partout
-Oui mais c'est..... Pis j'ai des chaussettes pour vous de la part de vot' soeur j'les mets ou?
-Pas de oui mais, et les chaussettes, si j'vous dis ou vous pouvez vous les mettre ça va pas vous faire rire.
-Ouais mais....
-QUOI ENCORE?
-Ben c'est vot' cémirimirille
-Han comment qu'vous écorchez le nom de vot' futur comte, Olympe Philibert! Allez répétez après moi MY-RMILL-EUH
-Nan mais c'pas le sujet en fait!
-SI! MAIS SI! Allez hein! J'écoute rien tant que vous avez pas répété Allez y MY-RMILL-EUH!
CE-MIRIMIRI-EUH
-Pfff. Olympe Philibert, vous êtes retardé!
-Ouais mais le retardé que je suis est chargé de vous dire que c'est à vous. CE-MIRIMRI-LLEUH a fini de chanter l'programme
-Han! Mon heure de gloire! Le public est chaud? Tous les colistiers sont sur l'estrade?
-Ben y'en manque un ou deux mais globalement oui ils sont là. Par contre le public hein! Y'a bien le capitaine qui est passé mais il s'est barré vite fait.
- En criant BEUAAARHGH?
-Pardon?
-Ben c'est un soldat hein! A part crier BEUAARGH en chargeant, savent pas non plus faire grand chose regardez mon beau-frère! Fin bon allez J'y vais!

La blonde fit donc son apparition pailletée et tonitruante sur le tonneau qui leur servait de piedéstal, la chorale des enfants de choeur derrière elle qui l'accompagnaient sotto voce, afin de présenter les personnes présentes sur la liste. A l'appel de leur nom, les colisiters s'avançaient et saluaient les deux poules qui étaient restées les applaudir




VOUS ETES LA PERIGUEUX! VOUS ETES LAAAA? AFIN QUE JE VOUS PRESENTE L'EQUIPE LA PLUS MIRIFIQUE QUE LE PERIGORD AIT JAMAIS CONNU?
-Et L'Angoumois M'dame Ork?
-RHAAAA Taisez vous Olympe Philibert!
-Coot cot cot cot codeeeeec!
-Humpf. Allons y MUSIQUE!
Comme tous ces barges, sur des poneys, qui l'suivent en quête d'une patente à gratter. Je te suivrai, pour toi j'irai voter, fidèle comme une ombre, jusqu'à ton élection!!!!! Une tonnerre d'applaudissement pour CMYRILLEEEEEUH
-Vous l'avez rêvé si fort mesdames, que les draps s'en souviennent! RAAAAAAAYMOOOOOND!
-HiiiiIIIIIiiiiiiiiIIIIIII
-Calmez vous Olympe Philibert, et concentrez vous sur Doudinet j'vous prie!

Allez allez on enchaine! Il vous dira pas de boogie woogie avant vos prières du soir! Mesdames et messieurs, un triomphe pour notre évèque angoumoisi AAAIIIIIIITOOOOOOREUH!!! Un triomphe au monsiegneur sioulé ouiii ET ON TAPEUH DANS SES MAINS!
Belle, on dirait un mot inventé pour elle... Laissez moi vous présenter la belle et talentueuse
SOOOORIANNEUH.
Il aime regarder les filles qui marchent à Péri, sous leur jupons il aime insérer son.. aheum NON LES ENFANTS ON ARRETE LAAAAA.... Pi il est ou d'abord? Mike? MAIIIILLEEEUQUEEEUH! RAMENEZ VOS FESSES FISSA OU VOUS ETES VIRE!
-Ha là c'est vous, chantez pis je vous présente
-Rien ne m'arrétera maint'naaant, j's'rais comtesse dans peu d'teeeemps, rien ne m'arrêtera maint'naant
- LA BLONDE A GROS SEINS OOOORKAAAAANGEUH!

-Avec elle le haut clergé fout l'camp, les gens n'ont plus la foi dans l'sang, Le haut clergé fout l'camp, adieu l'couvent! Un tonnerre d'applaudissement pour
EEEEeeeeEEEEELIIIIIIIIIIII
-Dans le village de Périgueux, vivait Mahaut pas fille de gueux, comme elle se torchait à la vinasse on l'appelait "Mahaut Sainte Boulasse". Elle avait une descente magnifique et aimait se finir à la vodka mais son père, qui n'pigeait rien aux alcooliques, disait "ma fille a l'haleine d'un putois !"
PROSTERNEZ VOUS DEVANT SAIIINTE BOULAAAAASSSEUH!
-Prévote de l'année 1464, mais femme jusqu'au bout des seins qui a réussi l'amalgame de l'autorité et du chaaarmeeeuh! TOUS DEBOUTS POURKRYYYYYSSSTALLINEEEEUH
-C'est un nabot qui a pour dieu, les chouquettes et le vin vieux, le père Sifflard veille sur son pieu, histoire d'amour à circoncire. c'est
LoOooooOOOOoooTXXX
-.. CRIRE ! À circonsCRIRE !
-tsss Olympe Philibert, m'interrompez pas tout le temps comme ça vous êtes d'un pénible alors!
-Elle a les yeux de traveeers, elle a le regard qui tue, elle va lireuh dans la bière, pour les autres c'est foutuuuuu! NOTRE ASTROLOGUE CARTOMANCIENNE
PHNOMEEEEEENEEEUH
-Il a du succès en tant que Bailli, il a du succès auprès des chèvres, on sait pas si il a une secrétaiiiireuh! ET ENFIN LASTEUH BEUTE NOTTE LISTE, COMME DISENT NOS AMIS ANGLAIS, NOTRE BAILLI ADOREEEEE MEEEELPPPOOOOT






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C'est pas de tout ça une nouvelle campagne commence, et c'est reparti pour un tour. Le genre de choses qu'elle n'aime pas. Des débats avec promesses, sachant que tout ne sera pas fait, les attaques de la liste opposée, directes ou indirectes, tout ça avec le gosier sec. Bref Krys se dirige vers le stand en grommelant.

Je serai mieux à la rivière, ou aux bains, ou en taverne tiens, au lit avec... Pfff!!! Mais heuuu!! Pas envie heuuuuu! J'préfère mon lit!!!

Elle traine les pieds, passe devant le stand de l'autre liste. Elle les salue. Bah oui, faut être sportif hein, le but final sera de travailler pour le Comté, y'a du bon dans tous les partis. La voilà presque arrivée à l'estrade. Y'a déjà du monde. C'est qui ces gamins qui chantent en choeur? Pourquoi Mahaut a un panier de chaussettes? Whaou! Super la voyante est là, faut qu'elle aille y causer. Elle regarde Ork. Ouais! Dans le mille y a des chouquettes! Elle ira s'en chercher dans une écuelle avec un peu de bibine. Elle salue tout le monde avec le sourire.

Youhou!! Suis là, la fête peut commencer!

C'est bien décoré, quelque peu rose non? Nan mais Krys aime le bleu. Elle s'installe dans un fauteuil, non loin de Philomène, jambes croisées, chouquettes d'un côté, verre de l'autre. Haha! Elle attend les questions..
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Raymond déclina l'offre de Phinomène, et celle de Myrtille.

D'abord à la voyante :

Le maquillage, ça ira, mais j'espère bien un jour que vous me lirez l'avenir !

On savait jamais ! Et puis pour le chef de liste :

Non merci, je m'en voudrais de me faire juger dès le premier jour, pour détournement de bien public. L'est très bien là ce fauteuil.

Raymond prit la paire de chaussettes, la regarda l'air sceptique, se demandant bien ce qu'il pourrait en faire. Il envisagea brièvement d'en remplir une de crottin pour la balancer sur le stand adverse, mais ça aurait fait déclaration de guerre.
Ah puis ça grattait ! Donc c'était moche et importable.

Mahaut, t'as pris des leçons de stylisme avec ma mère je crois.

En tout cas, ça faisait du bruit, ça chantait, ça criait.
3 semaines comme ça, ça promettait sérieusement pour ses oreilles.
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La noiraude s'en venait sur l'étale qu'ils préparaient déjà, lorsqu'elle a aperçu Mahaut arriver avec moult choses étranges et aux couleurs plus que chatoyantes et totalement dépareillées, pour ne pas dire d'un goût douteux... Aussi So s'est faite discrète, petite et s'est juste glissée dans un coin, de manière à presque se faire oublier. Elle aime ses amis de longues dates, qu'elle est bien heureuse d'avoir retrouvé, d'autant plus que tout se passe comme si leurs routes n'avaient jamais été séparées, maaaaaaaais il est des choses dont elle se passe tout de même... Genre les cadeaux surprise à petit pois!

Et... Passant par derrière, la brune remarque seulement après coup le rassemblement de jeunes... Enfants de choeur?? Qui suivent L'évêque rosé... Le sourcil se hausse, perplexe quant à l'utilité de leur présence. Faire une espèce de masse, qui permettrait d'attirer le chaland peut-être. Nous dirons cela! D'ailleurs toute perdue dans ses pensées, elle continue d'avancer jusqu'à heurter un siège avec Dieu sait qui dedans!

Oups!
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Le rose manquait.

Phinomène portait bien du jaune, du mauve, du vert, du bleu, du rouge, mais pas encore de rose. Ce fauteuil à paillettes tombe à point nommé.
Pour l'occasion, la jeune femme a mis le paquet sur les cheveux, qui tentent vaillament de s'enfuir malgré les rubans et la résille piquetée de perles. De même, elle a sorti toutes ses breloques : ici un collier représentant un pentacle, là des bracelets clinquants, aux poignets, aux chevilles, des clochettes qui pendouillent à la ceinture..
Hey, elle va croiser encore plus de public que d'habitude, il faut donc se rendre inoubliable.
En tout cas elle compte bien leur en mettre plein les yeux. Et les oreilles. Et la tête. Aloue.. Bref.

Elle regarde les deux autres colistiers et hésite. C'est une chose de suivre le mouvement, c'en est une autre de faire des propositions.
Oh et puis zut ! Il n'avait qu'à pas se plaindre.

Si vous voulez, on peut arranger votre teint avec du blanc d'oeuf. Et j'ai de l'ocre rouge pour farder les joues si besoin.
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Monseigneur ? Vous êtes invité sur le stand...
-Hummmmpfff !

L'évêque tourna vaguement la tête en direction de son conseiller. Confortablement installé dans un fauteuil, la main plongée dans un assortiment de pâtisseries, il était bien trop occupé à s'empâter pour songer aux choses bassement politiques.

Allons, tout de même ! C'est PARTOUZE !
-Ouais, ouais...
-Et puis vous pouvez bien rendre ce service à Simr... à Seumiri... à Simiry... enfin à l'autre là...
-Certes, certes... Continuez Olympe-Philibert...

À ces mots, l'enfant de chœur occupé à lui masser la voûte plantaire reprit de plus belle.

Et puis il faut défendre la foi ! Par rapport à la présence d'hérétiques sur l'autre liste...
-Boaaaaaah, un hérétique mais combien d'aristotéliciens hein ?
-Bon c'est vrai qu'ils ont Pomps ce qui fait un prêtre, ça bala...
-COMMENT ?!
-Aïeuh ! Vous m'avez mis votre pied dans le nez...
-Je disais que des rumeurs faisaient état de la présence d'une hétérodoxe qui...
-JE ME FICHE DE CELA ! Qu'avez-vous dit après ? ET VOUS OLYMPE-PHILIBERT JE NE VOUS AI JAMAIS AUTORISÉ D'ARRÊTER !
-Ah qu'ils ont un prêtre avec eux ?
-Oui mais le nom du prêtre ? Olympe-Philibert, si vous voulez pisser le sang alors faites le en silence et sans interrompre votre travail je vous prie !
-Ben Pomps...
-COMMENT ?!
-Aïeuh ! Vous m'avez mis votre pied dans l’œil cette fois...
-Que l'on m'apporte ma robe de bure de combat !

Quelques dizaines de minutes plus tard, l'évêque se mit en route. Derrière lui, divers conseillers et une cohorte d'enfants de chœur, dont l'un qui se tenait mystérieusement l’œil d'une main et le nez de l'autre, le suivaient à grands pas.

Dites, vous voyez la différence avec sa bure normale vous ?
-Non, mais il dit que ça le fait ressembler à une walkyrie...
-Une quoi ?
-J'sais pas, apparemment c'est une sorte de guerrière qui fait des arc-en-ciel quand elle guerroie ou un truc du genre...
-Ah ouais ?
-Ouais...
-...
-...
-Moi je trouve surtout que ça lui fait un gros derrière en fait...
-Oui clairement hein ? Avec les formes qu'il a, les robes il devrait les porter plus amples.
-Ou arrêter les gâteaux !
-Ah ça, j'ai toujours dit qu'il commençait à avoir un ventre à choux à la crème.
-C'est quoi ça ?
-C'est comme le ventre à bière mais quand on passe plus de temps à manger des choux à la crème qu'à boire de la bière.
-Ah ouiiiiiiiiii ! La ressemblance est frappante !
-N'est-ce pas ?
-Ah on arrive !
-Bordel, vous avez vu les miches qu'elle a la blonde ?
-M'en parlez pas, et l'autre là, on dirait le sapin qu'on décore pour la Saint Noël avec les jouets que l'évêque a volé aux enfants.
-L'une comme l'autre, elles n'ont pas intérêt à se pencher trop en avant au risque de ployer sur leur propre poids...

La petite "farandole des walkyries" comme l'avait ainsi mentalement nommé le nabot arriva finalement devant l'estrade, adressant, selon les protagonistes, grands signes ou regards inquiets aux présents.

Youhouuuuu tout l'monde ! Me voilàààààà ! Le marchand de fleurs était pas là du coup je vous ai apportationné des enfants de chœurs. C'est presque pareil pis ça peut toujours servir des enfants de chœur hein ?
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La politique ? Elle s'en tamponnait le coquillard comme ce n'était pas permis la brune ! Paradoxal non, quand on savait qu'elle l'étudiait à Belrupt ? Elle était ainsi, Chjara... à faire des choses qui n'avaient pas grand intérêt pour elle.

Si on rajoutait à cela qu'elle détestait le rose comme toutes les autres couleurs d'ailleurs, parce que l'avenir du monde, c'est le noir, on se demandait bien ce qu'elle pouvait venir faire en ces lieux !

Eh bien tel Ulysse attiré par le chant mélodieux des sirènes, Chjara l'avait été tout autant par celui d'Ork ! La voix d'Ork ? Ca lui rappelait la tuaille du cochon ! Savez, quand les cris de la pov'bête semblaient interminables, et qu'on se demandait si l'autre abruti qui faisait office de boucher savait tenir un couteau ! Ca aurait tout aussi bien pu être une foire au bestiaux remarquez...

Plus sérieusement, Chjara avait été conviée à plusieurs reprises par la "Castafiolle" à se rendre au stand des partouze ! Dans quel but ? Cela restait un mystère pour la brune. Débattre du programme ? La blonde savait la brune feignasse ! Rien que de le lire, elle aurait eu besoin de trois jours pour s'en remettre ! Tenter de lui faire voir la vie en rose ? Il fallait aimer vivre dangereusement ! Lui offrir un poney ? Grande comme elle l'était, la jeune La Canéda l'aurait probablement mal pris !

Qu'est ce donc qui avait poussé Chjara à s'y rendre, alors qu'elle avait bien des fois repoussé le moment, voire sous-entendu qu'elle n'y viendrait pas ? La raison était des plus simples. Il était de notoriété publique qu'Ork ne fréquentait jamais aucun endroit où il n'était pas possible de picoler, et Chjara, ça faisait des jours qu'elle cherchait les clés de la cave des Mûres ! Elles étaient belles les promesses de la tata Patt, et de sa poire bergerare, et de son coteau de la Force... Depuis qu'elle avait élu domicile au domaine, telle la pauvre Anne, elle n'avait rien vu venir ! Les livreurs avaient du tout vider en route !

Mazette, il y avait du monde ici !!! Que de rose !!! Que de paillettes !!! Que d'Ork !!!! Bon sang mais elles étaient combien à brailler pour sortir un son pareil ??? Faire demi tour ? Papotib ! Se glisser subrepticement jusqu'aux tonneaux ? Je veux mon n'veu ! Et hop, quelques chouquettes au passage.
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Bon ben visiblement, la destinée comtale des deux prochains mois passe largement au dessus de la tête des habitants. Et du coup, plutôt que de se tripoter la nouille en rond pour savoir qui tient le plus longtemps, Cmyrille entreprend un rapport complet et détaillé sur les tonneaux qui furent livrés ici plus tôt. Il en était à "goûter" le troisième quand la filleule de Pat' s'approche.

- Bongour Kiara.
J'vous conseille le tonneau... 2. Ouai, l'est bon celui là.

Ce-disant il lui montre le tonneau de Bergerac rouge, millésime 1456.
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P’tain mais quel est le goret qui beugle comme ça ?!

Il n’est jamais trop tard, et même quand on ne l’attend plus, bah le voilà qui rapplique. Alors oui, il a légèrement oublié, mais par chance une voix si mélodieuse l’interpelle. Alors certes il a certainement mieux à faire…comme visiter les profondeurs qu’une catin pour y laisser un petit quelque chose à lui à l’intérieur, par exemple…Mais non c’est plus fort que lui Je vais lui faire passer l’envie de faire le guignol à celui là…
Il n’a jamais vraiment eu l’oreille musicale, mais par contre il a la main lourde sur tout ce qui l’énerve…comme on dit chacun son truc. Puis à l’angle d’une rue… Oups la patronne ! Etrangement, l’envie de lui faire bouffer sa langue lui passe, et c’est avec un zeste de premier de la classe, un soupçon de lèche botte et une grosse dose d’hypocrisie qu’il lance une fois les vocalises terminées…Magnifique ! Très belle voix ! Stop ! On se calme, parce que dans la précipitation c’est des coups à lancer des « Encore ! Encore ! Encore ! » Trop d’encouragement peut être dangereux pour la santé… à utiliser avec modération.

On compte rapidement, et ouais il ne doit pas être loin d’être le dernier, c’est à ce moment qui souhaite lancer son traditionnel « Salut bande de nazes ! » mais rappelons que colistier = copain, alors il se ravise et enchaine… C’est déjà finit ? Ils sont où les gens ? Non mais c’est quoi cette angoisse ? D’habitude c’est animé ces trucs là non ? Bref, aucuns mots sur son retard, non parce que là un p’tit cul l’interpelle sur la droite…et humm c’est quoi cette robe rose ? Une petite nouvelle sur la liste, ça n’en fait aucun doute. Et les petites nouvelles, il adore ça le Mike. Alors après un léger reluquage en règle, il imagine ce qu’elle peut bien cacher sous ses atours rosés, avant d’arriver à sa hauteur. Pourtant, les cheveux ça devrait lui mettre la puce à l’oreille, mais non, il s’approche et là…Eliance ? OOhh putain ! Le drame ! Non mais Eliance quoi ! C’est sûr dans les cinq secondes qui suivent il va devoir se faire purifier l’esprit pour cette pensée lubrique sur…ELIANCE ! Ça tombe bien y’a un évêque, un prélat et des enfants de chœur, dans le lot il y aura surement une âme charitable pour le sauver de cette miséricorde.

Donc maintenant, justifier son erreur, tout en espérant qu’elle n’ait rien remarqué…ni même personne d’autre d’ailleurs, la honte ! Qu’est-ce que tu fous là…et puis c’est quoi cette robe ? Bah oui, quand tu abandonnes le noir pour le rose…faut prévenir merde !
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Raymond avait commencé à son tour également l'inspection des tonneaux, tout en certifiant que ça valait pas l'hypocras de son frère à un Cmyrille qui n'en avait probablement rien à faire.

Finalement, malgré le manque de curiosité de la population, eut enfin lieu ZE moment contestataire de la campagne, marquée par l'apparition d'une co-candidate de la liste adversaire. Le peintre étant en manque de débats inspirés avec les Poneys (vu qu'il finissait systématiquement par se faire menacer d'une mort longue et douloureuse, voire courte et douloureuse les bons jours), il décida de monter au front courageusement.

D'ailleurs Raymond décida de faire appel à un "ami" (entre guillemets hein...), il envisagerait plus tard le 50/50 ou le vote du public (un peu encore absent à ce moment.

Miiiike, c'est pas toi qui est branché rouquine en ce moment ? Yen a une pour toi, là !

Lui s'était rangé des cheveux roux depuis quelques mois, l'une d'elle lui avait pas porté chance en Champagne. C'est à cet instant qu'il le remarqua en train de faire du gringue à Eliance.

Ah pardon, j'avais pas vu...

Et c'était aussi comme ça que naissaient les rumeurs. Il se présenta à la jeune femme, avec cordialitude (Lotx déteignait sur son vocabulaire, hélas).

Bonjour, moi c'est Raymond !
Vous détester tout de suite ? Allons, laissez-nous le temps de nous faire une meilleure idée lors du mandat qui s'annonce !

En espérant que cela ne finirait pas comme la chanson : "Et on lui pèlera le jonc comme au bailli du Limousin..."

Ah c'est bien, vous posez plein de questions, mais c'est pas simple d'y répondre comme ça, vu que certaines devront faire l'objet d'un consensus, comme l'idée des débats publiques. Il va de soit que certains critères seront posés pour définir ça, et je crois que ça serait pas très... arrangeant de poser son programme comme quelque chose ne pouvant pas être négocié ou assoupli lorsqu'on parlera de le mettre en oeuvre.

La suite, la suite...

Ah, si vous voulez mettre un coup de pied au cul de Mike, qu'il soit listé ou pas, c'est pas gênant !

L'accusation de plagiat sous-entendue, un poil vile et sans doute destinée à exciter les esprits, fit largement sourire le peintre.

Je crois que le délai est de mon fait, trop de rose sur les enluminures, j'ai manqué devenir aveugle. Mais le dites pas à la blonde à forte poitrine, elle est très susceptible sur ce sujet. Mais c'est bien si vous trouvez que ça ressemble au vôtre, au moins cela permettra de collaborer !

Ce qui est quand même mieux, non ? Vous voulez un verre de vin ?
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Elle a entendu Mike débarquer, mais ne le regarde pas, non. Parce qu'une méchante rumeur lancée par le vil 22 (traduction pour ceux qui ne suivent pas : 22 = Cmyrille) veut qu'ils fricotent ensemble (Mike et Eliance, suivez !) et c'est moche. Très moche de lancer des moches rumeurs. Surtout des aussi atroces. Alors Eliance ignore royalement le blond, histoire de montrer à tous que non, elle ne l'aime pas, ni lui, ni son cul de blond. Mais ce con, de blond, l'interpelle. Il se fout même de son immonde robe rose. C'est le pompon ! Là, elle est obligée d'intervenir, malgré tout. Faut pas exagérer. Alors, discrètement, elle le pousse du pied.

Mais chuuut ! Allé, dégage !
J'travaille, moi...

Ah, il est beau, l'argument en mousse... Elle a jamais autant glandé que sur ce stand, où elle n'écoute même pas les conversations. Robe rose oblige. Ce n'est pas compatible avec la vie en société, ces machins-là. Il faut se concentrer pour garder un peu de dignité, et ça demande une constante attention sur soi-même. À coup sûr les espions de première interpréteront ça comme un largage dans les règles de l'art. Mais pour elle, l'honneur est sauf. Faut juste pas qu'il lui cause. Ni qu'il la touche. C'est compliqué d'être prude et de le rester, de nos jours. Je vous jure !
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Il faisait un concours de goûteur avec Raymond. Concours qu'il était évidemment en train de gagner hein. Ça se saurait si Raymond était capable de gagner. Y'a qu'à voir en archerie... Bref, il était donc sur le point de gagner quand tout bascule. Le drame. Le cataclysme. Une personne s'approche de l'estrade et leur pose des questions. Ce que les gens peuvent être malpolis...

Du coup il dépose sa chope sur le tonneau n°5, histoire de se rappeler où il doit reprendre après l'interlude. Il s'avance vers le bord de l'estrade et voit la rousse bourgmestre de Bergerac. Bon elle l'est plus depuis un moment, mais quand on voit le même nom tous les mois pendant un long moment, on a tendance à imprimer les choses durablement.

- Bonjour Cmyrille Comme allez-vous ? Je vois que votre tête est encore en place donc ça va.
- Ah ouai... Sans échauffement...
Ben bonjour hein.

Sauf que Raymond est plus rapide que lui à répondre, alors il le laisse faire. De toute façon, il oubliera forcément un truc.

- Bon ben oui, les débats publics voilà quoi.
Quant aux relations avec les maires, ça a foiré avec Bergerac, parce qu'effectivement vous ne vouliez pas travailler avec le conseil. Remarquez, vous avez quand même eu la retenue de ne pas pousser la logique aussi loin qu'une de vos collègues. Mais à Sarlat, Périgueux et Angoulême, on a pas eu de problèmes à l'époque hein.

Il réfléchit deux secondes, parce qu'il faut quand même essayer de se rappeler la teneur des questions.

- Le contrôle sur les maires...
Bon ben déjà, la loi dit que le régnant délègue une partie de son autorité au bourgmestre pour qu'il administre en son nom une municipalité. Donc le chef, c'est bien le Comte hein.
Bon après ça c'est la technique, dans les faits, y'a pas besoin de contrôler un maire quand il fait bien son boulot. Au final, de notre expérience commune, je me suis rendu compte assez vite que vous n'aviez pas besoin de mes avis hein. Maintenant un maire qui se tripote la nouille dans son bureau en laissant la ville péricliter, ben c'est aussi le devoir du conseil d'y mettre bon ordre. Le Conseil doit gérer le Comté dans son ensemble pour le bien de tous. Pas laisser tout pouvoir à un maire pour son bon plaisir à lui. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'on propose de définir mieux qu'actuellement les rôles et devoir de chacun, conseil et bourgmestre.

Mais pour ce qui est des animations, vous avez l'impression que ça se passe bien actuellement ? Vous avez l'impression que les animateurs n'ont pas besoin de coups de chausses dans le cul ? Si le maire le fait pas, ben le conseil doit le faire. Parce qu'on se fait chier ici globalement. Quant aux milices municipales, si c'est une charge des maires que d'organiser cela, pourquoi c'est pas fait ?

Il marque une pause pour lui laisser intégrer le principe. Puis apporte le point final. L'estocade. La fente fatale. A la fin de l'envoi, je touche.

- Moi je pense que vu la situation actuelle du Comté on en est plus à l'époque où on pouvait se poser des questions pendant des semaines sur qui fait quoi. Les choses qui doivent être faites doivent être faites. Peu importe par qui. Et dans un second temps on discutera de qui maintiendra ce qui a été mis en place. D'où un conseiller qui relationne avec les maires.

Quant au petit point de détail sur le CaC.

- Ben là encore, si le CaC ne réussit pas à prospecter un contrat par la voie commerciale, qu'est-ce qui nous empêche de le décrocher par la voie diplomatique ? Le but, c'est quand même d'avoir le contrat non ?

Cela fait maintenant deux ans qu'il n'a plus satisfait aux joutes électorales, il n'a plus l'habitude. Enfin en clair, il a la gorge sèche et la langue rapeuse. Trop de mots. Trop de réfléchissement. Déjà que de base il est pas bien agréable, mais là...

- Oui ben si votre tête de liste ne faisait pas la course pour être le premier à la sénéchaussée, pis le premier en place publique et le premier à afficher son programme, ptèt qu'il n'y aurait pas eu de délai.
Mais encore une fois, le Comté est dans un tel état qu'il faut pas être diplômé de l'université pour voir que c'est la misère avec les mines, les animations, la communication, la diplomatie et le peuplement du Comté hein. Si il y a deux listes à cette élection, c'est plus une affaire de "comment" que de "quoi".
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- En retard ! En retard ! J’ai rendez-vous quequ’part ! Je n’ai pas l’temps de dire au revoir, je suis en r’tard, en r’tard !
- Mais ! Monseigneur Soriano !
- Non, non, non, non vraiment c’est important ! Quelqu’un m’attend !

Et c’est ainsi que Clitorinne, qui essayait de dire à la blonde qu’un joli mickey pendait au bout de son nez, se fit planter là, devant la taverne du poney.
Elizabeth, elle, imbibée plus que jamais, essayait de courir parmi les ruelles de la capitale sans tomber. Elle était grave en retard. Elle espérait que ses collistiers n’avaient pas remarqué son absence. ‘Fin… Notons que la présence d’Elizabeth dans une campagne politique n’avait jamais été très nécessaire puisqu’elle préférait se saouler et se goinfrer que de prendre part aux débats. Elle n’avait jamais trouvé cela intéressant étant donné qu’ils s’insultaient tous et essayaient de voir les mauvais côtés plutôt que les bons. Autant boire et bouffer donc…

La petite blonde arriva essoufflée. Elle se fraya un passage parmi la foule et avança, regardant tout autour d’elle pour voir où se trouvait ses collègues. Un petit signe de main à la tête de liste ; un grand sourire à Ork ; un méchant regard lancé à Monseigneur Seigneur Gros-Traître-Qui-a-Voulu-La-Menotter-à-Sifflard ; signe de tête par-ci ; sourire par-là ; gros jet de vomi qui éclabousse partiellement les chausses de la rousse qui se marre comme un bossu et une blonde toute pâle qui menace de rendre les 19 autres chopes qu’elle a bu avant de venir.


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Et comme dit à l'estrade mitoyenne, elle s'en revient sur la sienne, toujours guillerette malgré ce qu'elle peut entendre et qui atteint toutefois son humeur du moment.
Pourquoi les gens se sentent-ils toujours obligés de chercher à descendre ceux qui pourraient être leurs alliés s'ils y mettaient du leur?

Colhamban?
Oh! Vous voulez parler de ColhOmban peut-être?
Je l'ai bien connu.
Paix à son âme.

Elle dit cela comme si cela ne lui fait rien. Mais elle ne peut s'empêcher de sentir remonter une petite pointe de nostalgie.

Oh, je suis Sorianne.
M'avez vous déjà listé?
Ou suis-je listée quelque part?
En Lorraine peut-être...

Sait-on jamais, elle n'y a jamais mis les pieds, mais ces faramineuses et si utiles listes vont tellement vite aux travers le Royaume... Bon d'accord, elle reste enjouée, mais elle ne peut s'empêcher d'être un peu mesquine, mais c'est si dommage de gâcher une ambiance qui aurait pu être bonne.

J'espère que nous saurons travailler en bonne intelligence Dame. Le vin est bon?

Le cri aigue qui résonne soudain aux oreilles de tous, fait se retourner la So, Mahaut semble bien s'amuser! A moins qu'elle n'ait les chaussettes qui grattent? En tous cas ça amuse la noiraude qui rit avec avant de saluer Cmyrille et Raymond d'un plissement de nez joyeux. Hors de question qu'elle se départisse de sa bonne humeur.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Ork s'était imaginé, après son tour de chant, avoir toute une escouade de fans en délires se battant pour avoir un autographe et se pâmant devant elle.
Elle se voyait déjà en haut de l'affiche,
En dix fois plus gros que n'importe qui son nom s'étalait
elle s''voyait déjà adulée et riche
Signant ses portraits aux admirateurs qui se bousculaient .*

Sauf que là en guise d'admirateurs, y'avait personne. Même ses coéquipiers faisaient une drôle de tronche en la félicitant. Donc en bonne soeur de Mahaut, en bonne Aubeterre de souche, elle boudait aussi. Elle s'était mis de l'autre côté de l'estrade, pas loin des tonneaux quand même, et elle grommelait



-T'façons tous des ploucs, pis j'le savais que j'aurais pas du me produire dans un festival de seconde zone, sont pas capables de reconnaitre le talent ici. Non mais r'gardez les... pfffff.... La star c'est moi! et l'aut' là avec ses chaussettes! L'a même pas pris la peine d'les assortir à ma jupe Daisy Gouale; Non pis r'gardez moi les bottes de raymond.. Dégueulasses! Oh! Mais c'est Eliance là bas avec sa robe rose.. Pis.. Pis Mike! HAN! HAAAAN Il lui a mis sa main aux fesses ou je rêve? han mais alors les rumeurs étaient donc vraies!

De son champ de vision, elle vit arriver des bottes qu'elle ne connaissait pas. Levant la tête elle reconnut la rouquine qu'elle avait rencontrée dans une taverne pétrocorienne récemment, et s'étant présentée avec toute une délégation de bourguignons, et écouta sagement, enfin aussi sagement qu'elle le put les questions qui fusaient, les réponses de ray et de Myrmille. Mais quand ma rouquine reprit la parole, pour parler de listes et de traitres son sang ne fit qu'un tour et elle bondit sur ses pieds, se dressant tel un coq rose sur ses ergots devant la dame. Myrmille la devança, et quand il eut fini, elle enchaina illico


-Hey bonjour! Vous vous souvenez d'moi? Non? mais si enfin on s'est vues à Périgueux la semaine dernière! Vous vous rappelez? Vous étiez encore bourguignonne à ce moment là. Si ayé vous me remettez? En tout cas dites donc c'est super hein de répéter à tout bout de champ qu'on va super bien s'entendre! Non passque vous mettez une ambiance hein! FA-BU-LEUSE! Quelle description des personnages de notre liste, j'en tremble tellement c'est beau ce que vous dites. Puis je me livrer au même exercice? Non? bah tant pis j'me lance quand même! Alors moi dans vot' liste j'vois une frigide, deux impuissants et un éjaculateur précoce! j'vous laisse deviner qui est qui hein, pendant que je vais faire le tour de mes propres coéquipiers pour faire la même chose. Ha et sinon, un petit bucher, ça vous dirait?


Oui passque elle est comme ça la blonde. Elle a le droit de se foutre sur la gueule avec ses amis, mais personne d'autre y touche, surtout avec des allégations foireuses de listes vieilles comme Mathusalem!

* J'me voyais déjà du Grand Charles Anznavour évidemment*
edit pour oubli de citation et correction de fautes

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Diplomate?
Nullement.
Avec un dépit certain, voilà que la noiraude contemple la scène. La rouquine a eu ce qu'elle voulait à fourcher de la langue, et So ne sait trop si c'est plutôt bon ou pas. Mais il est toutefois bon de chercher à se défendre lorsqu'il le faut, d'autant plus quand ils le font avec toute la droiture du monde, et ça, ce n'est pas négligeable. Au moins Partouze ne s'abaisse pas à rendre la pareil et ça, c'est gage de bonne volonté et de bon esprit.

Alors elle vaque en souriant. A Dieu sait quoi, mais elle se contente d'écouter en comptant les points, tout en s'approchant des tonneaux à disposition et en cherchant duquel elle va goûter.

Hmmm... plouf plouf...

Un tonneau montré du doigt, puis tous les autres chacun leur tour.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Tout à déguster un godet du numéro 6, la So observe la rouquine soudain devenue muette. Voilà où entraine le mépris... Et la So ne comprend pas comment on peut mépriser à ce point des gens que l'on connait à peine voire pas. Mais bon.
Un homme arrive, la jeune femme le connait au moins de vue, et avec un sourire frais, elle lui sert un hanap de ce bon vin qu'ils ont fait amener.
Cette façon qu'il a de plisser les yeux et de se mordre la lèvre la ferait presque rire, tant elle trouve l'expression comique, mais elle se retient, sait-on jamais s'il pense faire sérieux, autant de point le vexer.

Le bonjour Sire Maure!
Voulez vous goûter le vin? Très bon, assurément.
Il apporte gaité et chaleur, c'est bienfaisant.

En tous cas, elle, compte bien profiter d'un seul et unique verre et déguste celui qu'elle tient, avec parcimonie.

Concernant votre question, je vais me permettre de répondre! La petite noiraude se penche alors vers lui, l'air conspirateur, Il faut bien soutenir notre cher Myrmille, qu'il ne soit pas seul à répondre, je trouve qu'on s'en sort plutôt bien sur le sujet!
DONC! Chancellerie, Commerce.
Estimez vous donc qu'un ambassadeur, quel qu'il soit, n'a que pour rôle de copier et recoller des affiches, et de se gaver de plats de pays juste pour faire plaisir au Comté dont il a la charge?

So sourit à l'idée, ce serait tant minimiser le poste...

En temps de paix, ce serait à se tourner les pouces enfin.
Puis un ambassadeur est quelqu'un à qui l'on peut, par définition, faire confiance, à qui le Comté/Duché pour lequel il occupe le poste peut se fier. On ne peut pas décemment remettre en doute la parole d'un ambassadeur, c'est risquer une petite crise diplomatique.
Ce n'est pas le cas d'un Commissaire au Commerce!
Alors autant mettre cela à profit non?
Puis non seulement, cela permet d'occuper l'ambassadeur dans sa charge, mais en plus cela lui permet d'aider le Comté dont il dépend.
Que des bénéfices.

La petite brune sourit doucement.

Puis ne croyez pas que ce soit une idée hors norme et totalement innovante, plusieurs Comtés et Duché ont acquis ce système depuis bien longtemps. Mais c'est tellement logique... Si le Périgord n'est pas encore dans la course, nul doute que c'est à cause de la chancellerie qui était désertée. Mais elle repart doucement, n'ayez crainte, nul doute que des résultats s'en suivront.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Jusque-là, après sa proposition de maquillage, elle était restée calme et stoïque.
Phinomène adore la vie, le bruit et les couleurs, mais y a toujours un moment où on risque l'overdose.
De plus, il lui fallait se concentrer pour ne pas perdre pied entre les aspects techniques des différentes conversations, et les rumeurs qui pourraient lui servir à ses futures divinations.

Mais soudain, l'élément perturbateur entre en scène : un beau gosse aux mordillements de lèvre très suggestifs.
Les yeux arrondis sous le choc et la bouche en cul-de-poule, elle suit l'échange entre la brune et lui, pour se reprendre au moment où il quitte le stand.

N'hésitez pas à revenir prendre le verre lorsque vous aurez terminé vos corvées !!

Puis elle chuchote à sa colistière.

Ce fessier, par Aristote, non mais quel fessier ! Cet homme irait dans mon lit, je n'irais pas dormir à l'étable.
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Vu l'affluence impressionnante de cette campagne, il était, comme à peu près tous ses colistiers, concentré sur la tache en cours. A savoir siphonner les tonneaux. Du coup, quand le gars à la peau ambrée, le muscle luisant et le poil..., parti très loin, s'avança pour poser une question sur la chancellerie, il lui aurait volontiers répondu, mais il était en plein en train de goûter un tonneau de coteaux de Beaune. Du coup il laisse Sorianne faire puis ponctue.

- Ouai voilà, tout pareil.
Pis c'est une diplomate qui vous le dit, alors c'est forcément vrai.

Puis il écoute d'une oreille distraite la fin de la conversation entre la Dame aux yeux révolvers et Sorianne. Mais bon, là la préoccupation électorale du fessier du gars lui passe au dessus de la tête.


Edit pour balises
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Voilà la rouquine qui répondait à nouveau, faisant hausser un sourcil à la So.

Eh bien, je vois en effet, qu'il y a "toujours" bonne intelligence. C'est plaisant de vous écouter...
Et sinon nous pourrions aussi essayer de nous entendre et de faire un effort pour ceux qui le doivent, plutôt que de cracher son fiel à la face de l'autre?
Parce que pour le coup la "bonne intelligence" est plutôt absente.

Et Ork ne s'est présentée à Sarlat que par erreur Dame Noble du Périgord Angoumois, d'ailleurs elle l'avait bien noté sur son panneau et est partie bien avant la fin des résultats. Donc ce que vous dites n'est que mensonges.

Quant au reste, je doute fort que Cmyrille ait quelconque envie de mettre à mal le Périgord sachant qu'il y porte une importance considérable. Mais peut-être ne savez vous pas ce qu'est l'amour que l'on peut porter à un lieu, et qui fait qu'on n'a absolument pas envie d'y porter un quelconque préjudice? Ce qui se passe en dehors du Comté, on s'en moque éperdument, et on n'a pas à juger quiconque si on ne le connait pas.
Connaissez vous bien Cmyrille pour le juger ainsi?
Non.
Si je me permettais de faire comme vous à votre égard, je ne vous aurais pas en grande estime, toute Dame que vous êtes.
Sauf que je ne me le permets pas et je préfère apprendre à vous connaitre avant de juger sur les paroles lancées ici.
Et se targuer d'être Noble n'est déjà pas signe de Noblesse de coeur.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

En écoutant Sorianne elle rit .

Pour tout vous dire, la noblesse de cœur je l'ai, ce qui n'est pas le cas de tout le monde et cette fois je ne vise personne en particulier .
En ce qui concerne ma remarque sur ma noblesse, et oui, car jusqu’à maintenant personne ne la su, mais pourtant, je le suis depuis un moment. Je n'ai jamais mis en avant cela donc voyez, la noblesse du cœur viens aussi par la parole . . J'ai juste prévenue de faire attention quand on insulte une noble en public, je ne l'ai ni insulter ni même mentionner . Et apparemment, elle a eu besoin de vous pour la défendre .

La bonne intelligence je l'ai aussi, étant donner que je n'oublie rien .

Pour juger Cmyrille, oui je le connais assez pour, justement, relater ce qui s'est déjà passer . Vous ne le saviez pas, pourtant c'est ce qu'il s'est passer .
Mais vous savez un brigand reste un brigand, dans ou hors comté. Dès qu'il a fait un faux pas, cela le suit. C'est ce que l'on appelle une réputation .

Ne vous en faite pas je n'ai pas de grande estime pour vous non plus . Vous dites ne pas me juger pourtant vous l'avez fait . Moi, contrairement à vous, j'apprend à connaitre les personne avant de juger . La preuve, j'ai rencontré Orkaange avant qu'elle ne parle . Pourtant aucun mot n’était sorti sur elle avant qu'elle ne parle .

Vous connaissez mon prénom donc nulle besoin de me prendre de haut avec votre
" Dame Noble du Périgord Angoumois "

Voici la Noblesse de cœur chose que vous ne connaissez pas .
J'ai prévenu dès le départ que certain ne vont pas m’apprécier après mon intervention .

Sur ces bonne paroles je vous souhaite une bonne journée .

Sinon le vin est bon , je vous en remercie .


Elle partie avec le sourire en se disant qu'ils allaient être content de ne plus la voir
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Les réponses apportées à ses remarques, laissent la noiraude... Coite. Heureusement qu'elle maintient ses lèvres closes, le menton en tomberait au sol d'ahurissement. A défaut, ses yeux s'ouvrent comme des soucoupes en entendant ses hypothèses devenir subitement des réalités, des affirmations suivies dans la foulée de leurs totales contradictions... Ne pas rire, ne pas rire. Quoi qu'en fait on n'en est même plus à ce stade. Le dépit peut-être, oui c'est ça. A moins qu'elle ne soit étrangère. Angloise? Ceci expliquerait sa non maitrise de la langue, totalement mise à jour de par les mots qu'elle a proféré.

Ravie de savoir que le vin est bon. Croyez bien qu'un jour vous comprendrez ce que disent les gens, cela vous évitera bien des... Moments de ridiculisation monstres? Déboires... Et vous comprendrez que le mépris et les insultes ne mènent à rien.

Le sourcil est haussé alors que la brune la regarde partir, et la tête est secouée doucement. Par le Très Haut... Lui merci! Voilà une nouvelle arrivante! La So peut donc ramasser son menton et lui sourire.

Bonjour Dame! Je suis Sorianne, enchantée!
Merci beaucoup, c'est gentil.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

On a beau le savoir, c'est toujours une surprise. On se lève, on se prépare à une journée banale, pas franchement déplaisante, mais pas franchement emballante (non parce que se fader les fausses questions des gens c'était pas une sinécure), et d'un coup, PAF, pastèque, sans prévenir, on se retrouve nez à nez (ou plutôt nez à torse) avec un homme qui se mordille les lèvres.
Ca ne prévient pas, c'est comme ça. Un coup vous vous écroulez de rire en entendant des sentences balancées avec une satisfaction sans nom (à défaut d'un minimum de réflexion) et l'instant d'après vous êtes devant un homme au regard fruité qui se mordille les lèvres. Et c'est là que vous avez soudain un doute sur vos chaussettes.
La brune aperçut elle aussi Shame et, n'ayons pas peur de le dire, cela marqua un tournant dans sa vie. Il n'était pas improbable qu'elle marquât à jamais ce jour dans ses archives, quitte à créer de nouveaux repères temporels lui permettant de dire avec aplomb "c'était en Shame -25". Ça, ça avait de la gueule.

Evidemment, le problème avec les hommes à la démarche féline, c'est que vous n'étiez pas la seule à le remarquer. Le temps que la brune cache ses pieds sous sa robe, Phinomène avait déjà lancé son approche.

- N'hésitez pas à revenir prendre le verre lorsque vous aurez terminé vos corvées !!

Debout, le cou tendu pour le voir s'éloigner fendre la foule d'un air altier, la brune finit par soupirer bruyamment.

- Ce fessier, par Aristote, non mais quel fessier ! Cet homme irait dans mon lit, je n'irais pas dormir à l'étable.
- Pfiouuuu ! Et les pectoraux, vous avez vu les pectoraux ? Ils roulaient littéralement tous seuls quand il croisait les bras. Y'a pas, j'en veux un comme ça en déco chez moi...Avec des chaussettes, évidemment.

Et toujours soupirante, elle tendit son seau de popeuh à ses colistières. Au moins le bruit de la mastication cachait celui des aigris.

- Bon sang comment il a fait avec ses yeux ? Faut que j'apprenne à faire ça, c'est siii... siii...
- Bonjour, je m'appelle Lanaelle du Chastel, diaconesse de Sarlat, je venais
juste vous souhaiter bonne chance pour les élections.

Brusquement rappelée à l'ordre, la brune leva les yeux et aperçut la diaconesse. Depuis qu'elle avait été nommée poney à poil soyeux (non parce que décidément, à poil ras ça ne passait pas), elle avait à coeur de resserrer les liens avec ses confrères. Aussi fit-elle un geste cabalistique compliqué à base de frappement de coeur et de doigt pointé en murmurant "wesh wesh" tout en souriant pour saluer la dame (cette cascade est réalisée par des professionnels, n'essayez pas de la reproduire chez vous).

- Merci ! Tenez, prenez-vous un verre. C'est du Grand Machin en culotte de flanelle. Satin. Velours. Un truc doux, quoi. Quelqu'un aurait des amandes ? Faut que je m'entraîne !
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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?

En l'espace de quelques minutes, il sembla que la concentration hormonale du stand électoral fut multipliée par vingt-cinq. Par pur réflexe, l'évêque tourna la tête en quête du père Sifflard, sécréteur endocrinien numéro un du Périgord. Mais, une fois n'était pas coutume, ce n'était pas lui mais toute la gent féminine qui semblait au bord de la pâmoison. Il tendit l'oreille pour les écouter quelques instants deviser avant de lever les yeux au ciel.

Alors là 'scusationnez moi mais on voit que vous y connaissez rien hein ! Z'avez pas vu le port de tête ? Et la démarche ? S't'un sodomite, s'pourtant évident ! Et puis y vous a pas regardé alors que moi j'ai TRÈS NETTEMENT décelé un sourire à mon égard hein. S'pas que mais je crois bien que je les attire, j'dois être une sorte de symbole inaccessible !

Et, pour prouver ses dires, d'ajouter.

'ttendez, j'dois avoir sur moi le numéro 137 du magazine des gueux du stade, le type sur l'enluminure de couverture a le même regard en fruit de Prunus ! Z'aurez qu'à comparer !

Alors qu'il cherchait dans les plis de sa bure un magazine dont il justifierait la possession par la confiscation à un enfant de chœur, arriva la diaconesse de Sarlat. Il laissa là ses recherches bibliographiques pour la saluer.

Ah ma sœur quel plaisir de vous voir. Comment allez-vous ? Vous avez pu prendre vos marques à Sarlat ? Vous prendrez bien une chouquette ou deux ?
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Donc comme disait Orkaange j'étais peut être Bourguignonne avant mais moi contrairement a vous je suis en réglé avec les sus et coutumier du Périgord .

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L'évêque sourit à la diaconesse, ravi de pouvoir sortir des considérations désagréables propres aux campagnes électorales.

Mon foie, ça va très bien. Vous savez sans doute que les choses deviendent un peu compliquées entre Rome et la royauté en ce moment. Par chance, le diocèse de Périgueux sera sans nul doute épargné par ces querelles de... clochers !

Il gloussa, satisfait de son calembour, avant de reprendre. Concomitamment, une rousse était aux prises avec une brune juste à coté.

Eh bien va falloir que je viende faire un tour à Sarlat pour voir tout cela alors. Je suis ravi d'avoir une personne aussi investi pour cette belle paroisse. J'aimerais bien pouvoir faire de même avec Bergerac. Hum... z'avez pas une sœur des fois, à tout hasard ? Ce serait vraim... excusez-moi un instant.

Entendant distraitement la réponse de Sorianne, le nabot aurait bien applaudi s'il n'avait pas été en pleine discussion. Aussi, se contenta-t-il d'une envolée lyrique à l'encontre de Dexeryl.

Cessez de vous dresser candide, ingénument,
Car fiel et calomnie sont vos seuls arguments.
Le débat d'idées, vos billevesées sabordent,
Et ne vous offrent rien qu'une image de nigaude.

Revenant à Lanaelle.

'Scusationnez-moi, un vieux réflexe, j'ai pas pu m'en empêcher ! Je euh... je sais plus quesque j'disais. Oh mais vous avez fini votre chouquette, reprendez-en une !
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Et un passage au milieu du stand, pour couper la poire en deux, car les élections seront à couteau tiré, très serrés les votes, plus rapide pour rejoindre son Appartement. Il se faufile, écoute au passage, sans comprendre qui s'adresse à qui, mais retient tout de même avec une envie de rire non dissimulée, à qui veut bien l'entendre que des insultes fuseraient. Et c'est à mourir de rire, surtout, quand cela vient de la bouche en cœur de Lotx, avec ses remarques guère mieux. En terme de nigaude. Il se serait cru à un spectacle "d'auto dérision de sur soi", vous savez le genre, " ne faites pas ce que je fais et ne dites pas ce que je dis". Bien malheureux qui est respectueux et de se taper la tête contre un mur par des enfantillages en face car rien ne sert de leur parler mais plutôt de les ignorer.

Non mais faut pas être dupe, pour comprendre, que le Mandat précédent, n'est uniquement qu' une poignée de joyeux drilles, en apparence, mais des vrais.... Et qu'on aura une suite pour un deuxième mandat. La chance qu'à le PA.

Enfin il voit au loin son appartement. Par contre, il n'a pas raté, le passage sur une personne investie pour la Paroisse de Sarlat. Une nouvelle certainement sinon elle ne serait pas autant choyée par tant d'attentions.

Une confession, ça me tenterait bien....

Et de pousser la porte de son Appartement qui n'est pas du tout, sa résidence mais un pied à terre à la Capitale. Oui certes, il ne rentre même pas dans le cadre de la révélation sur la différence entre un pied à terre de passage et résider dans une ville, puisqu'il a les deux dans le même Comté. Pas de chance, il ne pourra servir d'exemple.

Mais en effet. Ce n'est pas la même chose. Et de n'être point étonné de la prise de position du petit homme en rose, qui, remarquerait bien comme il ne répond pas, ne précise sa position sur la question et se cantonne qu'à défendre sa liste, enclin à plus remettre en place en extrapolant que de nous émerveiller de son opinion.

D'ailleurs, surement enfilera -t-il son casque sur sa tête comme il le fait souvent quand Shame fait son apparition. Peur de se prendre un coup et de diminuer de taille sous le poids du choc. Ou de l'avoir enfoncée entre les deux épaules. Peut-être. Personne encore n'avait traité Shame de Brute.

Et il referme la porte de son Appartement, oublie tout de l'extérieur.
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Never Ask About The Past - Don't Expect A Future
A Precious Passion