[RP] PARTOUZE, pour un comté qui pète de flouze

Elle a trouvé sa place, la petite noiraude, c'est avec les chants des enfants de choeur de Monseigneur Lotx, et la délicieuse voix de la blonde baleine que So relit une énième fois le programme affiché et énoncé par Cmyrille.
Contre toute attente, ça n'a pas fait vraiment vibrer dans les chaumières, mais cela ne saurait tarder étant donné que la date commence à se rapprocher. Sorianne a même déjà prévu quelques questions qui risquent de fuser et sait d'ores et déjà les réponses à fournir.

Elle a pour le moment réussit à esquiver Mahaut et sa distribution de chaussettes en mauvaise laine, a réussi à éviter des projections de choses brillantes et collantes... N'est pas encore en train de dégouliner de guimauve rose... Tout va pour le mieux! Et en plus elle sirote même un verre de vin puisqu'elle se l'autorise et que ça fait plaisir aux Poneys, sans compter la dégustation des ces merveilleux petits choux bien trop creux à son goût... Heureusement qu'elle a des genoux pour poser sa copie du programme!

Du mouvement lui fait lever le nez et la brune sourit à voir la jeune femme chercher à se faufiler au buffet.

Oh vous pouvez y aller, c'est là pour ça! Faites vous plaisir! Et si vous voulez parler de ce parti et de ses idées, n'hésitez pas.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Bon ben visiblement, la destinée comtale des deux prochains mois passe largement au dessus de la tête des habitants. Et du coup, plutôt que de se tripoter la nouille en rond pour savoir qui tient le plus longtemps, Cmyrille entreprend un rapport complet et détaillé sur les tonneaux qui furent livrés ici plus tôt. Il en était à "goûter" le troisième quand la filleule de Pat' s'approche.

- Bongour Kiara.
J'vous conseille le tonneau... 2. Ouai, l'est bon celui là.

Ce-disant il lui montre le tonneau de Bergerac rouge, millésime 1456.
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Il lui faut se dégourdir les pattes! C'est ainsi que la jeune femme s'est retrouvée à passer brièvement à la permanence afin de lire le bilan qui avait été fourni et qui n'a pas suscité beaucoup de réactions, si ce n'est aucune et elle a prit le temps de rédiger un petit courrier à l'adresse de Matpel, histoire qu'il ne pense pas que ce qu'ils font là haut, passe si inaperçu que cela.

Rapidement, elle est de retour, et constate avec dépit que personne hormis le petit groupe, n'est présent. Allors avec une petite moue, la So emprunte l'un des plateaux de ces choux creux qui ne servent à rien -non mais des choux creux, on n'a pas idée, quel gâchis!- et... File à l'anglaise...
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

P’tain mais quel est le goret qui beugle comme ça ?!

Il n’est jamais trop tard, et même quand on ne l’attend plus, bah le voilà qui rapplique. Alors oui, il a légèrement oublié, mais par chance une voix si mélodieuse l’interpelle. Alors certes il a certainement mieux à faire…comme visiter les profondeurs qu’une catin pour y laisser un petit quelque chose à lui à l’intérieur, par exemple…Mais non c’est plus fort que lui Je vais lui faire passer l’envie de faire le guignol à celui là…
Il n’a jamais vraiment eu l’oreille musicale, mais par contre il a la main lourde sur tout ce qui l’énerve…comme on dit chacun son truc. Puis à l’angle d’une rue… Oups la patronne ! Etrangement, l’envie de lui faire bouffer sa langue lui passe, et c’est avec un zeste de premier de la classe, un soupçon de lèche botte et une grosse dose d’hypocrisie qu’il lance une fois les vocalises terminées…Magnifique ! Très belle voix ! Stop ! On se calme, parce que dans la précipitation c’est des coups à lancer des « Encore ! Encore ! Encore ! » Trop d’encouragement peut être dangereux pour la santé… à utiliser avec modération.

On compte rapidement, et ouais il ne doit pas être loin d’être le dernier, c’est à ce moment qui souhaite lancer son traditionnel « Salut bande de nazes ! » mais rappelons que colistier = copain, alors il se ravise et enchaine… C’est déjà finit ? Ils sont où les gens ? Non mais c’est quoi cette angoisse ? D’habitude c’est animé ces trucs là non ? Bref, aucuns mots sur son retard, non parce que là un p’tit cul l’interpelle sur la droite…et humm c’est quoi cette robe rose ? Une petite nouvelle sur la liste, ça n’en fait aucun doute. Et les petites nouvelles, il adore ça le Mike. Alors après un léger reluquage en règle, il imagine ce qu’elle peut bien cacher sous ses atours rosés, avant d’arriver à sa hauteur. Pourtant, les cheveux ça devrait lui mettre la puce à l’oreille, mais non, il s’approche et là…Eliance ? OOhh putain ! Le drame ! Non mais Eliance quoi ! C’est sûr dans les cinq secondes qui suivent il va devoir se faire purifier l’esprit pour cette pensée lubrique sur…ELIANCE ! Ça tombe bien y’a un évêque, un prélat et des enfants de chœur, dans le lot il y aura surement une âme charitable pour le sauver de cette miséricorde.

Donc maintenant, justifier son erreur, tout en espérant qu’elle n’ait rien remarqué…ni même personne d’autre d’ailleurs, la honte ! Qu’est-ce que tu fous là…et puis c’est quoi cette robe ? Bah oui, quand tu abandonnes le noir pour le rose…faut prévenir merde !
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Ce n'est plus le rôle du CaC ça.

Bon n'empêche que c'est un bon programme qui ressemble un peu au nôtre, ce qui me fait un peut sourire c'est qu'il vous a fallu deux jours pour le poser après nous alors qu'ils sont un peu ressemblant.
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Raymond avait commencé à son tour également l'inspection des tonneaux, tout en certifiant que ça valait pas l'hypocras de son frère à un Cmyrille qui n'en avait probablement rien à faire.

Finalement, malgré le manque de curiosité de la population, eut enfin lieu ZE moment contestataire de la campagne, marquée par l'apparition d'une co-candidate de la liste adversaire. Le peintre étant en manque de débats inspirés avec les Poneys (vu qu'il finissait systématiquement par se faire menacer d'une mort longue et douloureuse, voire courte et douloureuse les bons jours), il décida de monter au front courageusement.

D'ailleurs Raymond décida de faire appel à un "ami" (entre guillemets hein...), il envisagerait plus tard le 50/50 ou le vote du public (un peu encore absent à ce moment.

Miiiike, c'est pas toi qui est branché rouquine en ce moment ? Yen a une pour toi, là !

Lui s'était rangé des cheveux roux depuis quelques mois, l'une d'elle lui avait pas porté chance en Champagne. C'est à cet instant qu'il le remarqua en train de faire du gringue à Eliance.

Ah pardon, j'avais pas vu...

Et c'était aussi comme ça que naissaient les rumeurs. Il se présenta à la jeune femme, avec cordialitude (Lotx déteignait sur son vocabulaire, hélas).

Bonjour, moi c'est Raymond !
Vous détester tout de suite ? Allons, laissez-nous le temps de nous faire une meilleure idée lors du mandat qui s'annonce !

En espérant que cela ne finirait pas comme la chanson : "Et on lui pèlera le jonc comme au bailli du Limousin..."

Ah c'est bien, vous posez plein de questions, mais c'est pas simple d'y répondre comme ça, vu que certaines devront faire l'objet d'un consensus, comme l'idée des débats publiques. Il va de soit que certains critères seront posés pour définir ça, et je crois que ça serait pas très... arrangeant de poser son programme comme quelque chose ne pouvant pas être négocié ou assoupli lorsqu'on parlera de le mettre en oeuvre.

La suite, la suite...

Ah, si vous voulez mettre un coup de pied au cul de Mike, qu'il soit listé ou pas, c'est pas gênant !

L'accusation de plagiat sous-entendue, un poil vile et sans doute destinée à exciter les esprits, fit largement sourire le peintre.

Je crois que le délai est de mon fait, trop de rose sur les enluminures, j'ai manqué devenir aveugle. Mais le dites pas à la blonde à forte poitrine, elle est très susceptible sur ce sujet. Mais c'est bien si vous trouvez que ça ressemble au vôtre, au moins cela permettra de collaborer !

Ce qui est quand même mieux, non ? Vous voulez un verre de vin ?
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Elle est soudain prise d'un fou rire

Mais je n'ai pas dis que je vais lui mettre moi mais j'ai dis cela m'étonnerai qu'un conseillé en animation veuille se faire mettre un pied au fesse
[i]
Puis pris une gorgée

Elle a entendu Mike débarquer, mais ne le regarde pas, non. Parce qu'une méchante rumeur lancée par le vil 22 (traduction pour ceux qui ne suivent pas : 22 = Cmyrille) veut qu'ils fricotent ensemble (Mike et Eliance, suivez !) et c'est moche. Très moche de lancer des moches rumeurs. Surtout des aussi atroces. Alors Eliance ignore royalement le blond, histoire de montrer à tous que non, elle ne l'aime pas, ni lui, ni son cul de blond. Mais ce con, de blond, l'interpelle. Il se fout même de son immonde robe rose. C'est le pompon ! Là, elle est obligée d'intervenir, malgré tout. Faut pas exagérer. Alors, discrètement, elle le pousse du pied.

Mais chuuut ! Allé, dégage !
J'travaille, moi...

Ah, il est beau, l'argument en mousse... Elle a jamais autant glandé que sur ce stand, où elle n'écoute même pas les conversations. Robe rose oblige. Ce n'est pas compatible avec la vie en société, ces machins-là. Il faut se concentrer pour garder un peu de dignité, et ça demande une constante attention sur soi-même. À coup sûr les espions de première interpréteront ça comme un largage dans les règles de l'art. Mais pour elle, l'honneur est sauf. Faut juste pas qu'il lui cause. Ni qu'il la touche. C'est compliqué d'être prude et de le rester, de nos jours. Je vous jure !
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Tout en se servant lui-même du vin, Raymond reprit.

Les critères "basiques", je dirais, seraient ceux ayant trait à la sécurité du Comté. Il va de soit que les discussions sur la trésorerie, ou sur les répartitions des effectifs militaires, ne pourront pas être menées en public.

Des débats sur des choses peu stratégiques, comme par exemple. les mines, pourrait permettre aux habitants curieux de comprendre pourquoi nous choisirions de fermer certaines mines, ou d'abaisser leur fréquentation.
Bien souvent, les périgourdins pensent que c'est une sanction à leur encontre quand une mine ferme, alors que ce n'est pas le cas, ils n'ont sans doute pas conscience de l'équilibre délicat à maintenir pour avoir des frais d'entretien et une rentabilité qui soit véritablement profitable.
Les discussions autour des animations aussi peuvent tout à fait se tenir en public.

Après, nous serons surement d'accord pour dire que les débats seront publics, mais que les éventuels observateurs n'auront pas pour autant droit d'intervenir. Un débat tenu en public et un débat public sont deux choses différentes, et la multiplication des intervenants serait une mauvaise chose pour avancer.

Dexeryl se mit ensuite à rire, pretextant que ce n'était pas elle qui voulait frapper Mike, et Raymond conclut :

Ah ! Quel dommage, je trouvais pourtant cette idée brillante !

Concernant cet aspect du programme, je dirais que tout est affaire de sensibilité, nous sommes là pour travailler dans une entente cordiale, pour le bien du Comté, et je ne doute pas que si des ajustements sont à faire, ils le seront.
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Il faisait un concours de goûteur avec Raymond. Concours qu'il était évidemment en train de gagner hein. Ça se saurait si Raymond était capable de gagner. Y'a qu'à voir en archerie... Bref, il était donc sur le point de gagner quand tout bascule. Le drame. Le cataclysme. Une personne s'approche de l'estrade et leur pose des questions. Ce que les gens peuvent être malpolis...

Du coup il dépose sa chope sur le tonneau n°5, histoire de se rappeler où il doit reprendre après l'interlude. Il s'avance vers le bord de l'estrade et voit la rousse bourgmestre de Bergerac. Bon elle l'est plus depuis un moment, mais quand on voit le même nom tous les mois pendant un long moment, on a tendance à imprimer les choses durablement.

- Bonjour Cmyrille Comme allez-vous ? Je vois que votre tête est encore en place donc ça va.
- Ah ouai... Sans échauffement...
Ben bonjour hein.

Sauf que Raymond est plus rapide que lui à répondre, alors il le laisse faire. De toute façon, il oubliera forcément un truc.

- Bon ben oui, les débats publics voilà quoi.
Quant aux relations avec les maires, ça a foiré avec Bergerac, parce qu'effectivement vous ne vouliez pas travailler avec le conseil. Remarquez, vous avez quand même eu la retenue de ne pas pousser la logique aussi loin qu'une de vos collègues. Mais à Sarlat, Périgueux et Angoulême, on a pas eu de problèmes à l'époque hein.

Il réfléchit deux secondes, parce qu'il faut quand même essayer de se rappeler la teneur des questions.

- Le contrôle sur les maires...
Bon ben déjà, la loi dit que le régnant délègue une partie de son autorité au bourgmestre pour qu'il administre en son nom une municipalité. Donc le chef, c'est bien le Comte hein.
Bon après ça c'est la technique, dans les faits, y'a pas besoin de contrôler un maire quand il fait bien son boulot. Au final, de notre expérience commune, je me suis rendu compte assez vite que vous n'aviez pas besoin de mes avis hein. Maintenant un maire qui se tripote la nouille dans son bureau en laissant la ville péricliter, ben c'est aussi le devoir du conseil d'y mettre bon ordre. Le Conseil doit gérer le Comté dans son ensemble pour le bien de tous. Pas laisser tout pouvoir à un maire pour son bon plaisir à lui. C'est d'ailleurs bien pour ça qu'on propose de définir mieux qu'actuellement les rôles et devoir de chacun, conseil et bourgmestre.

Mais pour ce qui est des animations, vous avez l'impression que ça se passe bien actuellement ? Vous avez l'impression que les animateurs n'ont pas besoin de coups de chausses dans le cul ? Si le maire le fait pas, ben le conseil doit le faire. Parce qu'on se fait chier ici globalement. Quant aux milices municipales, si c'est une charge des maires que d'organiser cela, pourquoi c'est pas fait ?

Il marque une pause pour lui laisser intégrer le principe. Puis apporte le point final. L'estocade. La fente fatale. A la fin de l'envoi, je touche.

- Moi je pense que vu la situation actuelle du Comté on en est plus à l'époque où on pouvait se poser des questions pendant des semaines sur qui fait quoi. Les choses qui doivent être faites doivent être faites. Peu importe par qui. Et dans un second temps on discutera de qui maintiendra ce qui a été mis en place. D'où un conseiller qui relationne avec les maires.

Quant au petit point de détail sur le CaC.

- Ben là encore, si le CaC ne réussit pas à prospecter un contrat par la voie commerciale, qu'est-ce qui nous empêche de le décrocher par la voie diplomatique ? Le but, c'est quand même d'avoir le contrat non ?

Cela fait maintenant deux ans qu'il n'a plus satisfait aux joutes électorales, il n'a plus l'habitude. Enfin en clair, il a la gorge sèche et la langue rapeuse. Trop de mots. Trop de réfléchissement. Déjà que de base il est pas bien agréable, mais là...

- Oui ben si votre tête de liste ne faisait pas la course pour être le premier à la sénéchaussée, pis le premier en place publique et le premier à afficher son programme, ptèt qu'il n'y aurait pas eu de délai.
Mais encore une fois, le Comté est dans un tel état qu'il faut pas être diplômé de l'université pour voir que c'est la misère avec les mines, les animations, la communication, la diplomatie et le peuplement du Comté hein. Si il y a deux listes à cette élection, c'est plus une affaire de "comment" que de "quoi".
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Assise sur un coin d'estrade, la brune boudait. Parfaitement, aussi incroyable que cela paraissait, elle boudait. C'était chose rare, n'est-ce pas ?
Et pourtant.
Balançant ses pieds d'avant en arrière pour rafraichir ses pieds en feu sous les épaisses chaussettes, elle grommelait tout en lisant les annonces du panneau d'affichage.

- gnagnagna "nooooooon tu comprends les jours pairs je mets pas de chausseeeettes" gnagnagna "t'as le même goût que ma mèèèèère" gnagnagna "le bon goût je m'en torche" gnagnagnagnagna "j'entends rien, la blonde m'a pété les tympans, que dites-vous ?" gnagnagna... ooooooooh le prestige est remonté ! hiiiiiii qu'il est fort mon Roudoudou de lumière bon sang, allez, je l'épouse hiiiiiii !

Ragaillardie, elle releva la tête à la recherche de quelqu'un à gonfler avec ses remarques sur le talent manifeste du blond vénitien à revenir à la vie et à relever le Comté en même temps, sur un doigt, par vent de face.
Peine perdue. Ses colistiers prenaient grand soin de l'éviter depuis sa distribution de chaussettes, Eliance semblait se contenir d'hurler alors qu'elle avait une robe magnifique, Myrmillmze se pintait la tronche avec méthode, la blonde se dandinait sur place en haranguant la foule et la chorale des enfants servait les petits fours. Et pas un péquenot en vue. Jusqu'à ce que... Une rousse se présenta devant le stand et ouvrit grand la bouche.
La brune tendit l'oreille.

- La vache ! C'est quoi ce nom ? J'ai connu un de la Villardière, nan ? Robert ? Bernard ! la mèche au vent ! C'est p't'être de la famille... après un instant d'hésitation... ou de sa caisse à pharmacie, p't'être bien...

Gardant pour elle ses réflexions hautement philosophiques, elle écouta la dame parler et les autres répondre. Piochant dans les petits fours, elle secoua la tête par moments, tant pour faire tomber les miettes que pour empêcher les voix dans sa tête de répondre à sa place.
A la fin, elle avait en bouche pas moins de 4 chouquettes pour s'empêcher de rire (Elayne avait été très claire sur ce point : on ne riait pas au delà d'un quart de chouquette dans la bouche). Peine perdue. Se retirant vivement pour ne pas cracher sur les gens, elle bascula en arrière, levant haut ses pieds en feu.

- Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Il faudrait qu'elle pense à remercier l'amicale des commerçants de laine de chèvre un de ces quatre.
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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?

- En retard ! En retard ! J’ai rendez-vous quequ’part ! Je n’ai pas l’temps de dire au revoir, je suis en r’tard, en r’tard !
- Mais ! Monseigneur Soriano !
- Non, non, non, non vraiment c’est important ! Quelqu’un m’attend !

Et c’est ainsi que Clitorinne, qui essayait de dire à la blonde qu’un joli mickey pendait au bout de son nez, se fit planter là, devant la taverne du poney.
Elizabeth, elle, imbibée plus que jamais, essayait de courir parmi les ruelles de la capitale sans tomber. Elle était grave en retard. Elle espérait que ses collistiers n’avaient pas remarqué son absence. ‘Fin… Notons que la présence d’Elizabeth dans une campagne politique n’avait jamais été très nécessaire puisqu’elle préférait se saouler et se goinfrer que de prendre part aux débats. Elle n’avait jamais trouvé cela intéressant étant donné qu’ils s’insultaient tous et essayaient de voir les mauvais côtés plutôt que les bons. Autant boire et bouffer donc…

La petite blonde arriva essoufflée. Elle se fraya un passage parmi la foule et avança, regardant tout autour d’elle pour voir où se trouvait ses collègues. Un petit signe de main à la tête de liste ; un grand sourire à Ork ; un méchant regard lancé à Monseigneur Seigneur Gros-Traître-Qui-a-Voulu-La-Menotter-à-Sifflard ; signe de tête par-ci ; sourire par-là ; gros jet de vomi qui éclabousse partiellement les chausses de la rousse qui se marre comme un bossu et une blonde toute pâle qui menace de rendre les 19 autres chopes qu’elle a bu avant de venir.


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Ben oui je ne voulais pas travailler avec les membres du conseil économique qui nous prenais de haut dont vous donc oui pendant votre mandat. Cela à donner quoi ? franchisassions de Castillon, perte d’Angoulême, et Bergerac qui a fait le minimum. Il est vrai que c'est très glorieux et sinon vous n’avez pas eu de problème.

S'approche de son oreille et lui murmure " La perte d’Angoulême c’était bien penser quand même, c’est bien vous et Cyriellle qui avez voyager avec les preneurs de mairie par après quand vous vous êtes fait poutrer cela ne s'oublie pas. "

Ce n'est pas une question d'être de faire la course ou pas, personnellement je vois juste que dans votre liste il y a le bailli qui fait couler le comté à chaque mandat qu'il fait, un ancien juge qui pense être médecin pour donner des potions qui ne fonctionne pas et pas moins de 4 personnes qui été listés dans mon armée pour divers faits de brigandage ou révolte. Et une personne qui s'est fait poutrer pour suspicion de trahison.

Elle voit une blonde arriver sur l’estrade, elle était pâle puis la voit vomir, elle en avait sur ses bottes. Elle s’approche d’elle et lui chuchote tout en s’essuyant a ses braies .

Arrêter de boire cela ne vous réussis pas et puis si on ne supporte pas on ne boit pas. Je vous ferai ramener les bottes pour le nettoyage. Je vous conseille de ne pas aller voir la personne qui distribue des potions cela ne vous guérira point

Puis elle s’éloigne d'elle en reprenant place dans le publique avant qu'elle ne rende le reste de ses chopes, sur elle
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Et comme dit à l'estrade mitoyenne, elle s'en revient sur la sienne, toujours guillerette malgré ce qu'elle peut entendre et qui atteint toutefois son humeur du moment.
Pourquoi les gens se sentent-ils toujours obligés de chercher à descendre ceux qui pourraient être leurs alliés s'ils y mettaient du leur?

Colhamban?
Oh! Vous voulez parler de ColhOmban peut-être?
Je l'ai bien connu.
Paix à son âme.

Elle dit cela comme si cela ne lui fait rien. Mais elle ne peut s'empêcher de sentir remonter une petite pointe de nostalgie.

Oh, je suis Sorianne.
M'avez vous déjà listé?
Ou suis-je listée quelque part?
En Lorraine peut-être...

Sait-on jamais, elle n'y a jamais mis les pieds, mais ces faramineuses et si utiles listes vont tellement vite aux travers le Royaume... Bon d'accord, elle reste enjouée, mais elle ne peut s'empêcher d'être un peu mesquine, mais c'est si dommage de gâcher une ambiance qui aurait pu être bonne.

J'espère que nous saurons travailler en bonne intelligence Dame. Le vin est bon?

Le cri aigue qui résonne soudain aux oreilles de tous, fait se retourner la So, Mahaut semble bien s'amuser! A moins qu'elle n'ait les chaussettes qui grattent? En tous cas ça amuse la noiraude qui rit avec avant de saluer Cmyrille et Raymond d'un plissement de nez joyeux. Hors de question qu'elle se départisse de sa bonne humeur.
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Tu veux que ça bouge? Crée le jeu. Ose. Ne demande pas, joue.

Effectivement, la rousse maitresse de Bergerac est assez balèze. A froid, comme ça, sans échauffement, c'est fort. Et du coup, la moutarde étant dans le tarin, il ne laisse même pas une chance à la tentative d'apaisement de So.

- Je me doutais bien que vous en viendriez à cet épisode. Pour ma part quand j'ai dis que nous n'avions pas rencontré de problèmes avec Sarlat, Angoulême et Périgueux. Je parlais bien de problèmes avec les maires. D'ailleurs les défenses de Sarlat et d'Angoulême ont été organisées en collaboration avec les équipes municipales.
Bon après je reconnais, le jour où j'ai pas été efficace, les Black ont réussi à prendre Angoulême, mais derrière on a de nouveau travaillé en bonne collaboration pour reprendre la ville.

Il respire un grand coup lorsqu'elle se met à parler à voix basse, parce que de toute façon, il pensait qu'elle irait sur ce terrain sans même s'embêter à poser des questions sur le programme en fait.

- Si on va par là...
Qui a franchisé Castillon, moi ? Qui a monté la population de la ville pendant des semaines, et ce bien avant qu'on arrive en place, moi ? Qui a appelé la moitié des brigands du Royaume pour déstabiliser le Comté et détourner l'attention de ses petites affaires, moi ? Qui a attaqué Sarlat pendant plusieurs jours, moi ? Qui a attaqué Angoulême et pris la mairie, moi ? Qui n'a pas le levé le petit doigts pour aider, moi ?
...
Nan par contre qui s'est retrouvé lâché dans la pire crise sécuritaire qu'on ai connu alors qu'il était Prévôt intérimaire depuis une semaine et sans expérience à ce poste? Moi. Qui a défendu la mairie d'Angoulême pendant plusieurs jours? Moi, avec d'autres bien sûr. Qui s'est fait embrocher par la chef de bande des Black et balancer du haut des remparts le soir où on a repris la mairie? Moi.

Et j'ai eu la grande joie de me faire passer par les armes dans mon propre comté pour l'avoir défendu donc. Moi j'aimerai bien savoir pourquoi, quand vous êtes capitaine d'armée, vous attaquez des innocents et des femmes enceintes, Cyriellle justement, sur de simples soupçons ? C'est ça votre vision de la justice, tuer des gens parce que vous pensez que ? Et si on va dans les soupçons de traîtrise, d'un point de vue personnel, je pense que vous êtes aussi responsable de tout ça que votre amie Nabeille, et que vous lui avez certainement filé un coup de main, donc on continue à s'envoyer des saloperies à la gueule ou redescend d'un cran ?

Ah ben c'est pas moi qui cherche la merde hein...

- Par contre, je ne vous suivrais pas sur le chemin de la médisance sur vos colistiers. Pourtant y'a des choses à dire.
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