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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Ayerin
Intronisation en règle ..
Qu'il était bon de se sentir ainsi aimé... elle appréciait cet accueil plus qu'abrupt la gamine, car de ce fait, ca n'la changeait que peu d'la cour des miracles, excepté l'usage des mots.
Qu'il était drôle de les voir tous, hommes et femmes devenir si présomptueux, avec l'envie d'en découdre dérechef à les voir débarquer en famille .. et pourtant, eux en connaissaient un rayon sur la bienséance, le savoir vivre, et leurs intentions étaient en tout temps rempli d'noblesse .. à chacun sa philosophie d'la vie .. quant à elle, elle était fière d'sa famille, et n'en changerait pas pour tout l'or du monde, enfin presque.
Et pourtant ces gens s'narguaient tant et tant, d'coller prompt'ment à cette étiquette, pratique coutumière façon nobliaux,... du coup, s'remémore les moults leçons que l'Suzerain avait tenté d'lui inculquer avant son choix d'se lier pour le meilleur, comme pour le pire à Libertad et, malgré son caractère impétueux, son manque d'attention et cette flemme d'apprendre qui fait d'elle ce qu'elle est, des restes lui revinrent en mémoire et l'sourire espiègle se fixe en coin de se sentir au dessus de certain avec leur air si méprisant .. elle était pourtant tout amour la môme pour ceux qui s'donnaient la peine de ne pas faire de jug'ment hâtif !

Ah ce que la bête humaine trop bien pomponnée peut parfois être ignorante !
Mais il fallait les excuser, car il semblait évident aux yeux d'la gamine qu'sa parure d'apparat n'la mettait pas en valeur, et n'lui donnait alors que plus mauvaise mine, un brin patibulaire. Elle savait bien qu'la tenue vestimentaire était importante afin d's'imposer au prime abord mais là, faut bien se l'avouer, elle n'ressemblait à rien tant elle se sentait saucissonnée.

Portes du banquet closent sur une belle femme aux formes similaires de celles d'la Lune, ventre rebondi, faisant alors front et corps avec elle .. gouaille de cérémonie sortie du placard d'la mom's .. esquisse un sourire d'entendre cette modulation .. main qui s'lève d'la part d'la caïte pour que nuls d'entre eux n'bougent .. mais geste bien inutile, la môme ne ressentait point de danger ou alors en danger d'mort dû a cette fringale qui la tenaillait.

Regard fugace vers la belle Linon qui la reluquait en coin,... s'demandait c'que la belle pouvait bien avoir en tête avec cet air plein d'malice plaqué sur un si doux visage .. ronchonne plus la gamine contre ce besoin d'bavardage et courbettes .. s'ennuie

Une fouille !
Esgourdes aux taquets.. Accroche ses mirettes à celle d'la Baile, faisant ressurgir des souv'nirs d'antan, puis se passe mains dans les tifs afin d'chasser d'encombrants délires d'gamine,... Hausse un sourcil,... s'disait qu'ca devenait plus amusant que prévu ce banquet mais foi d'Aye, n'se laissera pas fouiller l'terrain pourtant peu miné par ces gardes qui s'amassaient autour d'eux.

Euh, pour le corps à corps, dites moi, serait-il possible que des mains délicates entreprennent cette fouille à laquelle je ne vais pouvoir me déroger ?
Et si cette galante pouvait par la même occasion me desserrer les lacets d'ce fichu corset que ma soubrette à trop tendus,.. pour cause d'incompétence en la matière, elle aurait grâce à mes yeux !


Serait tombée en pâmoison tant son langage la surprit … …
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Catherine de la Beaume-Cornillanne dicte Ayerin
Alcyone
Alcyone serre plus fort la main de sa fille, prête à réagir en un éclair, à la mettre en sécurité à la moindre arme dégainée... Voila qui lui rappelait des souvenirs. Sur les routes, c'était le lot commun, elle avait gardé de cette période la vivacité et l'agressivité d'une louve quand il s'agissait de sa fille... Intervention de Nebisa, d'Ewaele... murmures qui parcourent l'assemblée, regards échangés entre prévôté, gouverneurs, connétable et autres militaires... La tension est palpable, mais le murmure qui lui parvient d'un soldat indique qu'il n'y a pas de danger immédiat, des "négociations" semblent en cours pour appaiser la nervosité qui s'est installée de part et d'autres... Les armes sont déposées, tout semble se calmer...

- Tu as vu Alcy, on dirait que ça s’arrange avec les intrus.. mais à mon avis, il faut garder un œil sur eux..

Alcyone sourit en coin en entendant sa filleule... Elle ignorait tout de ce qui s'était passé pour sa marraine lorsqu'elle avait disparu, même si Alcyone savait qu'en fine intelligence, elle s'en doutait...

- Oui, ouvrir l'oeil... devrait suffire...

Finalement, l'intervention des "intrus" finissait par l'amuser... Pour avoir été "de l'autre côté", elle imaginait fort bien le plaisir malicieux que les "libertadiens" étaient en train de prendre à ainsi balancer des coups de pieds irrévérencieux dans la fourmilière. Elle l'avait connu aussi. Amusant de semer la zizanie et mettre le bazar... elle avait connu les geôles champenoises pour avoir fait pareil, mais au moins, elle avait bien rigolé...

Sa fille la sortit de ses réflexions. Mara essayait de soustraire sa petite main à la poigne de sa mère et semblait vouloir se diriger vers le fond de la salle. Elle tirait de toute ses forces, releva le museau vers sa mère en prononçant un "'man" en désignant l'endroit où elle voulait se rendre. Alcyone suivit du regard la direction indiquée... Le jeune Prince venait de crier, appelant sa princesse de mère, ce qui n'avait pas échappé à la fillette. La petite ne côtoyait que peu d'autres enfants, voila qui devait donc aiguiser sa curiosité toute enfantine et lui donner envie de jouer. Sauf que l'on était pas dans une salle de jeu. Pourtant, à voir plusieurs personnes courir après Philippe, on aurait pu confondre... Quoi qu'il en soit, la petite veut bouger, loin des considérations des adultes... Bon, allez, on bouge. Elle gardait néanmoins ses oreilles et ses yeux grands ouverts au cas où on aurait besoin d'elle à l'entrée de la salle...


- Je crois qu'on n'a plus à s'en faire, Val, viens, on bouge un peu, Mara trépigne, ça va la distraire...

Elle pris Valériane par le bras et s'approcha de Lunedor, prêtant attention à ne pas surprendre la jeune fille qui semblait un peu perdue.

- Damoiselle Lunedor, bonsoir... Je ne sais si vous vous souvenez de moi, nous nous somme croisées chez votre mère un jour où... *hésitation... c'était le jour ou Nebisa lui avait annoncé qu'elle était enceinte...* où vous prépariez le mariage de votre mère si je me souviens bien... Je suis Alcyone de Sainte Anne et j'aimerais vous présenter ma filleule et vassale Valériane, ainsi que ma fille Mara...

La petite Mara regarda curieusement la jeune Malemort, ce n'était plus une petite fille comme elle, mais c'était pas non plus une adulte. Dans la petite tête rousse, une interrogation... P'têt qu'elle jouait encore à la poupée, et qu'elle pourrait lui montrer la sienne, et que maman la lâchera enfin un peu...
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Zya62
Toujours boudant dans son coin, le fils de la Princesse n'en démordait pas, apparemment. Les portes s'ouvraient. Patience arrivait à sa fin. Le poivre monte au nez de la Comtesse. Elle donnera l'impression d'être une mauvaise mère pour l'avenir? Tant pis. Elle le sera sûrement, de toute façon. Et de s'adresser au jeune homme, gardant cette fois-ci sa hauteur, d'un ton sec et sans appel.

Soit. Monsieur fait un caprice? Et bien, Monsieur n'a pas le choix, il en va de sa sécurité. Votre mère vous a confié à moi, et je compte bien vous rendre entier à la fin de soirée, content ou non de me supporter. J'ai autre chose à faire que de tenter de vous apprivoiser, jeune homme. Normalement, je suis censée protéger votre mère et votre grand-père, non ce petit capricieux que vous semblez être.
Alors, vous pouvez hurler, tempêter, vous rendre ridicule et geindre, grand bien vous fasse! Mais vous venez. Fin de la discussion.

Et je pense que vu le regard que vous jette votre mère à l'instant, il est dans votre intérêt de venir avec moi sans tergiverser.


Et d'attraper d'autorité la main du petit et de se rendre au buffet, suivie de près par Aliénaure et un petit trottinant à ses côtés.

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Nicotortue
La conversation entre la Princesse et le Comte continuait, savant mélange de phrases audibles par tous et d'autres à moitié dites, réservées à leurs seules oreilles. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était confronté à ce genre d'exercice et il retrouvait avec plaisir les sensations que cela procurait. Tout en avançant vers la table et en présentant les personnes qui se trouvaient sur leur chemin, il devisait, apparemment en toute innocence.

Je remercie Votre Altesse de vous soucier de ma santé, qui est désormais excellente. Quelques mois sur mes terres m'ont parfaitement rétabli, ainsi que je m'y attendais.

Malheureusement, je ne connais pas ces énergumènes mais je fais confiance au jugement et à la mémoire de Votre Altesse. Les gardes limousins sauront s'en occuper.

Un sourire et un léger rire à la vue de la compagnie du jeune Prince.

Ah... enfin un jeune mâle insensible au charme de mes jeunes cousines Malemort et Arduilet. C'est assez exceptionnel pour être noté... reste à savoir si cela restera éphémère ou pas.

La mention de nobles calomnieux et injurieux résonna dans sa mémoire. Cela avait fait grand bruit en Limousin et c'était d'ailleurs le but recherché par le placart.

Ma foi, en ce qui me concerne, l'affaire est claire. La personne du Roy étant sacrée, toute injure et calomnie peut être assimilée à un sacrilège. Selon moi, une arrestation et un procès sont la solution la plus évidente.

Le Comte eut une hésitation. Le GMF lui faisait l'honneur de lui demander son avis mais il n'était plus conseiller et il y avait une différence entre un avis amical et un conseil politique. Cependant, il franchit le pas. Après tout, si la Princesse quérait son avis, c'était peut-être qu'il l'intéressait.

Cependant, si je puis me permettre, Votre Altesse, en ce qui concerne le fauteur de troubles limousin auquel vous ne pouvez que penser, je vous recommanderais la prudence. On ne peut jamais savoir ce qu'il attend et ce qu'il a prévu. Toutes ses actions sont conduites par un savant mélange de calcul, d'ambitions et de fiel. Il n'est jamais aussi dangereux que lorsqu'il se sent acculé et, cette fois-ci, la provocation est trop grande pour que cela ne dissimule guère quelque chose de plus gros.

Un mouvement près de la porte d'entrée attira son attention. Ewaele s'y tenait, l'air tranquille. Il lui adressa un sourire, lui signifiant qu'il avait noté son retour et l'invitant à les rejoindre, lui-même ne pouvant guère quitter leur hôte. Dans le même temps, son regard se fit interrogateur quant à la situation et sa maîtrise, de l'autre côté des portes.
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--Philippelevan
Sa fuite avait été éventée, et une complice avait surgi, sonnant le glas de ses espoirs.

Ah, l'éloquence de l'innocence châtiée ! Ah, les belles envolées lyriques de la pureté outragée ! Ah, la faconde de l'agneau qui se sait mené à l'abattoir...

Que de discours magnifiques, touchants, poignants, ont été écrits dans de telles circonstances, ou même déclamés sur l'heure, par des esprits touchés par la grâce et soudain bénis par les muses... Ce qui en langage enfantin donna à peu de choses près :


T'es messante !

Mais l'ogresse semblait fort peu réceptive à la mélodie d'un discours sincère et bien senti, et totalement indifférente à ses talents de rhetteur. Elle l'entraîna, faisant allusion à sa mère. Il tourna la tête vers elle, vit son sourcil levé. Ouh là... Les joues rondes se mirent à rougir. Il vit plus loin une jolie petite chose rousse. Une fille.

Il oublia que c'était une ogresse qui le tirait ainsi par la main, et offrit à l'enfant un sourire ravageur. Charmeur en action.
Kazert
[ Discussion entre une comtesse et un Lion Rugissant]


La réponse de sa comtesse le desarma.

- Si vous ete vetue, cela serait moins tentant de venir vous délivrer.

Puis la phrase qui tue un père .....Comment lui devenir grand père.....Il regarde sa petite Fée. Commence a ce dire qu'il est temps de lui trouver un époux......dans vingt ans après qu'elle soit sortie du bcouvent des trois fontaines sur cette ile quie st loin, loin.
Sa fille Kyanan s'approche et ce présente a la Comtesse. Puis fracs a l'entrée , intervention folle de Nébisa , qui laisse sur place Kazert .
Moment d'hésitation pour le capitaine, il regarde sa majesté , retourne son visage vers Nebisa , regarde a nouveau sa majesté , juge le degrés de sécurité. Puis faisant un clin d'oeil a sa fille, il ce rend au coté de Nebisa.
Pas pour empêcher des personnes de rentrer mais pour la protéger. Une femme enceinte, tout de même. Sa majesté ne craint rien a l'intérieur. Enfin il espère vu que dernièrement lors du voyage ils avaient perdu les deux jeunes princesses.
Un échec pour lui , échec qu'il allait laver ce soir même, les derniers évènements lui avaient ouvert les yeux. Il était responsable de la leur sécuritée et avait échoué.

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Finitou
Une femme qui semblait la chef de file ainsi que l'homme à la stature imposante avait l'air de bien vouloir montrer quelques signes de coopération mais pas trop les autres troublions de la troupe.

La Comtesse avait tourné les talons et avait laisser Shiska, Corenthine ainsi que deux soldats.

Corenthine regarda les meneurs.

Ils me semblait pourtant que votre désir de rentrer dans cette salle était plus important qu'une fouille en règle. Je vois que vos sbires ne l'entendent pas de cette oreille.
Alors soit vous coopérez et vous pourrez rentrer sans encombres, soit vous faites demi tour. Si par malheur ils vous semblent que nos vies à Shiska et à moi même ont assez de valeur pour un quelconque marchandage...mettez vous le doigt dans l'oeil.
Il y a assez de garde ici pour vous mettre en fuite...quand bien même quelques armes viendraient trouer nos carcasses mais personnellement, je pense que si vous êtes ici, c'est que votre désir de rentrer et plus fort qu'une banale fouille d'usage.
Malgré mes états de service de chef barbière, ne soyez pas inquiété de la profondeur de ma fouille...elle s'arrêtera avant les méandres de votre anatomie.

Quand à vos sauts d'humeur...Je ne suis pas votre servante soit dit en passant.

Elle attendait sagement la réponse, un sourcil levé et un brin d'agacement envers la jeune femme qui voulait qu'on délasse son corset.
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--Garderoyale
Agitation, regard du capitaine. La garde composait de cinq hommes dont Alianrod avait pris place auprés sa Majesté Armoria et de l'enfant. Alors que celle-ci parcourrait la salle avec le Comte Nicotortue il ne la quittait pas des yeux , et l'encadré comme un diamant des plus precieux, l'ordre était claire. Pas d'incident.
Ce qui ce passait a l'entrée est du ressort des autoritées locales, pas du leurs .
Même si certain auraient aimé en decoudre ce soir.
Le second ordre était de suivre les consignes.
Maleus
Un fouille...ils savaient reçevoir les royalistes.
Petit haussement d'épaules du borgne ainsi qu'un leger soupir d'impatience.


"Soit !"

Se penchant doucement il retira une dague de sa botte gauche et la lanca assez violement au sol pour qu'elle y reste planté.
Puis se relevant toujours avec grace, il ouvrit son mantel pour en retirer un couteau à la lame légerement courbée.

Petit sourire narquois sur son visage quand il s'adresse à un garde.


"Faites attention à n'pas vous blesser...j'ai aiguisé la lame hier soir..."

Après s'etre débarassé de son attirail, il fit quelques pas en avant.

"Faut-il que je me sépare aussi des mes dents? Je ne voudrais que les gens craignent d'etre mordu..."

Son unique oeil fait le tour de la salle, point de Bess puisque bléssée.
Petite courbette en appercevant la rousse de caractere Ewaele puis petit sourire en direction de Dame Alcyone avec qui il avait l'occasion de discuter et qu'il appreçiait d'ailleur...

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Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Lunedor
Je suis désolée, je ne me souviens pas de vous. Enfin, votre nom m'est familier, tout comme celui de dame Vallériane.

Elle fit une révérence en direction de la voix pour les saluer.

Enchantée de faire votre connaissance. A toutes les trois.

La préparation du mariage! Les robes! Les fourrures et les perles! Mais oui mais c'est bien sûr. La mémoire lui était revenue. L'homme était messire Shiska.
Ils semblaient l'avoir bel et bien abandonnée en tout cas.

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Diabolikbarbiturik
Elle regardait s'effectuer les fouilles, les unes après les autres.
Rapide regard aux alentours, elle s’aperçoit qu’arrive son tour.
Mais voilà, elle ne l’entendait pas comme ça, hors de question que cette femme lui pose les mains sur le corps.
Lorsque Finitou approche, elle, recule


Hey pas si vite, garde tes sales pattes loin de moi tu veux.


Elle la regarde droit dans les yeux, lui fait même un clin d'œil, c'est pas qu'elle appréciait pas d'être pelotée, mais voilà, pas comme ça, et encore moins parce qu’on lui ordonne.
Elle se doutait bien que la dame n’apprécierait pas.


Si je dois être fouillée, que ce soit par l’homme qui nous demande de tomber les armes.

Désignant shiska du doigt

Toi là bas, viens donc me faire tomber les armes.

Elle souriait, pensant par avance à l’ endroit où l’une d’entre elle était dissimulée. Cet homme aura-t-il assez d imagination pour arriver à la débusquer.
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Alienaure
Regard éberluée d'une Malemort vers une Arduilet énervée. Sourire d'excuse aux badots outrés par de telles paroles lancées à l'enfant royal. Bah... Qu'ils jacassent sur les capacités maternelles de sa cousine. Cela leur passerait bien vite et le sujet serait remplacé par un autre. Et puis les portes commençaient à se rouvrir à cet instant.

Aliénaure se redressa et suivit d'un pas rapide une Zya sûre d'elle mais visiblement agacée, et un Philippe bougonnant aux joues presque écarlates. Doute soudain. Il n'allait quand même pas se mettre à hurler maintenant? Non parce que finir enfermée dans un cachot humide n'était pas au programme de la soirée. Alors autant l'éviter.

Aussitôt arrivée près du buffet, elle prit un verre de jus de pomme et le tendit à l'enfant.


Bois donc un peu, cela te fera le plus grand bien.

Puis elle se retourna et salua les nouvelles arrivantes.

Bonsoir mesdames. Et mademoiselle. Je vois que vous tenez compagnie à ma sœur cadette. Je vous en remercie. J'ai dû l'abandonner pour récupérer le petit Philippe-Lévan qui donnait du fil à tordre à notre cousine, Zya d'Arduilet-Saint Ange.

Prière silencieuse pour que le garnement quitte cet air frondeur et salue les dames.
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Ewaele
Positionnée dans l’ouverture des portes, elle cherchait des yeux pour trouver les personnes qu’elles avaient du abandonné un peu plus tôt… Elle était sereine…

Son regard avait trouvé le sien, il avait tenu compagnie a son Altesse ce qui était chose tout a fait logique dans le cas présent… Elle comprit son invitation, et d’un pas tranquille tenant toujours sa robe pour faciliter sa marche, elle se rendit auprès d’eux … Petite inflexion pour s’excuser d’arriver au milieu de la conversation elle se tient tout fois en retrait afin de ne pas déranger… Ses yeux pendant se temps là faisaient le tour de la salle… Son esprit reparti un instant dans la petite salle en espérant que tout se passe bien… Elle n’osait approcher sans y être invitée, ce n’était pas son style d’intégrer un groupe ainsi en pleine conversation, cela pouvait être gênant… Patiente elle les observait tour à tour en souriant simplement, ses yeux s’arrêtant définitivement sur le Comte qui apparemment se tournait vers elle avec une expression interrogative… Elle se doutait que c’était du aux événements auxquels elle avait du faire face avec la Comtesse de Ségur. Elle en profita pour glisser doucement et discrètement a leurs côtés… «
Veuillez m’excusez de vous avoir quitté précipitamment… » Pour toutes réponses, elle sourit a Nicotortue se voulant rassurante.
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Linon
Donner les armes... quelles armes? Linon n'en avait pas et quand bien même elle en aurait eu, ne savait pas s'en servir. Elle observa avec un sourire amusé Sélène remettre les siennes, sourire qui s'éteignit quand elle entendit celle-ci accepter la fouille de leur groupe.
On leur ouvrait une salle spéciale, la jeune femme y suivit ses compagnons d'un pas hésitant, observant avec nervosité les soldats qui les entouraient.

Eikorc donna à son tour les armes qu'il portait puis se laissa fouiller par la comtesse elle-même avec une aisance que lui envia la jeune femme. Tous semblaient habitués à ces tractations, alors que Linon, pâle comme la mort, n'arrivait plus à penser à autre chose qu'à ces mains de soldats se posant sur elle.

Baile s'en aperçut, comprit immédiatement ce qui se passait et intervint. Linon leva sur elle un regard égaré, hocha vaguement la tête et se rapprocha du puissant Eikorc qu'elle connaissait à peine.

Elle déglutit en forçant sa respiration à se calmer, sentit enfin les battements de son coeur revenir à un rythme normal. Soupirant doucement de soulagement de ne pas avoir vu la crise de panique la déborder, elle retrouva quelques couleurs et un franc sourire en entendant Evan's poser ses conditions, Aye réclamer des mains féminines, Mal proposer ses dents, Diab' choisir... le prochain trophée?

Une militaire s'approchait d'elle... Linon se figea, sa panique muée en colère grandissante et planta un regard noir dans celui de la femme d'arme

Nul soldat, qu'il soit mâle ou femelle ne portera les mains sur moi, sinon pour me tuer... Ce qui n'arrivera pas sans que je me défende, croyez-le bien.
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« Avais-je raison ? Voyez comment l'amour change en bêtes les gens d'esprit ! »
Armoria
La conversation se poursuivit sous des dehors anodins, et quand elle se penchait vers le Comte pour parler plus bas, c'était avec le visage rieur de celle qui badinait ou faisait un bon mot.

Il est regrettable que ces ennuis nous aient empêché de véritablement oeuvrer ensemble... Ceci dit, la Duchesse Kirah vous a succédé avec brio, vous n'avez nullement à rougir de votre remplaçante, vous savez ?

Quant au fauteur de trouble que vous évoquez, ayant été salie moi aussi, je ne mêlerai nullement de cette histoire, ce serait donner le bâton pour me battre, et il n'attend que cela. Le Roy parlera, et comme toujours, je me plierai à sa volonté... N'omettons point qu'il est homme de grande sagesse, et d'une profonde piété. Ceci dit, je songeais aussi à un autre cas, que je trouverais pendable s'il n'était point noble... Car les nobles point ne se pendouillent, n 'est-ce pas ?

Le petit Mortain ?

Elle en profita pour regarder où en était sa mutinerie et hocha la tête, satisfaite de ce qu'elle voyait.

Il est plus charmeur qu'aisé à charmer : voyez-le, avec cette enfant...
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[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
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