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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Dragonet


La comtesse lui jeta des regards furibards qui ne furent pas sans lui rappeler celle que lui avait lancé cette Mére supérieur lorsqu'il lui avait proposé la botte pour qu'elle comprenne ce que les nonne pouvaient bien lui trouver.

Elle etait parti en retroussant ses jupons et fulminant, emportant les deux jeunes nocices. Assurement, y avais de cela dans la maniére d'Ewa d''emporter avec elle ses deux faires valoir, la princesse et le comte..

La fuite ne serait pas eternelle..

il se retourna, sifflotant, attrapa une pomme, jongla de fort bonne humeur, avant de croquer en elle comme dans la vie.

En parlant de pomme, il se demanda où était Sélene. Il avait compris qu'il lui faudrais dans ses maniéres inclure eicork et evanglion, et se positionner de tels façon a ce que ses mains leur soit jamais dissimulé.

Il traversa la salle en son centre pour rejoindre les libertadiens.
*amalinea*
Bordel à queue de souris, ça a pas le sens de l'humour dans ce patelin et encore moins celui des portes qu'on oublie de fermer à clef ! Voila t'y pas que notre souris se retrouve à terre en moins de temps qu'il ne faut pour dire "vopapiersilvouplaietvounauriezpasunpeutropbucesoirparcequeçasentlalcooldanscettecariole"

Bien que le souffle cour par ce retournage de situation imprévue, La Souris ne peut s'empêcher de sourire au spectacle incongrue d' une Finitou farfouillant sous ses jupons à la recherche de sa dague? Petit détail sans importance mais qui a définitivement convaincue, Néa de ne jamais porter jupes et jupons de Dames De La Haute !
Gentille, et consentante, La Souris attend que la Dame ai fini son farfouillage lingier et daigne enfin lui poser lame sur la gorge. Néa évite de trop respirer de peur que le rire ne fuse et ne soit interpréter comme agression.

Poussant délicatement d'une main, qu'on a omis de lui immobiliser, la dague qui la menace, Néa murmure :


votre Sire ne sait il point se défendre contre souris armé d'un plateau qu'il lui faille faire appel à donzelle en jupon ? Quand à parole donnée, elle ne sied qu'à Sélène et je suis souris rebelle à toute forme de loi ! Libertad, je suis, en liberté donc, j'agis !

La tête et le cou se tendent à la limite de se qu'offre la lame. Baiser furtif posé sur le nez d'une Finitou, "commence rien" en gage de bonne conduite.
Finitou
"votre Sire ne sait il point se défendre contre souris armé d'un plateau qu'il lui faille faire appel à donzelle en jupon ? Quand à parole donnée, elle ne sied qu'à Sélène et je suis souris rebelle à toute forme de loi ! Libertad, je suis, en liberté donc, j'agis ! "

Corenthine avait du mal à comprendre la "serveuse" qui s'exprimait mais a demi mot elle comprit qu'elle n'aurait jamais vraiment leur parole.
Peut être Selenne était une femme d'honneur mais la moitié de ses sbires ne l'étaient pas.

Ce n'est point mon Sire. Quand à votre attaque alimentaire, avouez qu'elle était de mauvais gout.

Elle se permis un baiser sur le nez lui balançant son haleine fétide en plein dans les naseaux.
Corenthine détourna le visage pour éviter aussi de lui coller un coup de tête dans le pif. Il fallait qu'elle fasse preuve de diplomatie, ce qui n'était pas son for.

Et bien la fromagère, je vous invite donc à sortir d'ici séance tenante. Si vous n'avez pas de parole et aucun sens de l'honneur, je ne vous retiens pas.
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Alcyone
Bien... Nulle agressivité non plus de son côté, peut-être que prévôté et armée s'agitaient pour rien... enfin... regard vers l'entrée, l'auteur de l'attentat fromager se fait emmener... pour rien, on verrait...

Elle prit gracieusement place sur la chaise qu'il avait avancé pour elle. Sans doute l'avait-il vue poser négligeamment ses bottes crottées sur une table de taverne, alors qu'elle lui demandait comment il avait perdu son oeil, il pouvait ainsi découvrir son autre facette. Lui aussi d'ailleurs était vêtu bien différemment de ce qu'elle avait pu déjà voir.


- Votre espèce? Seriez-vous un animal? Je discute avec qui bon me semble, que ce soit en taverne ou lors d'un banquet, fût-il royal. Nulle honte, soyez-en assuré. Nous savons accueillir et recevoir, en Limousin.

Elle prit le verre qu'il lui tendait, mais juste par politesse. Elle ne fit qu'y tremper les lèvres, toujours par soucis des convenances, elle n'avait pas l'intention de boire. Pas maintenant, pas tant que sa fille était là. Elle prit une grande inspiration, histoire de rester calme et diplomate. Si l'on était pas au banquet royal, qui impliquait une certaine réserve et tenue, elle aurait déjà explosé et dégainé. Sauf que là, sa fidèle épée était remisée en ses appartements. Mais son regard émeraude glacé ne trompait pas. Sous les mots aimables -mais néanmoins sincères-, une fermeté indéniable.

- Je suis faite pour vous comprendre, je suis tout aussi fière que vous et déteste être désarmée également. Néanmoins, vous comprendrez que l'accueil limousin a ses limites, et qu'il ne faut pas confondre gentillesse et aveuglement...
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Maleus
Maleus avala une gorgée puis posa son verre.

"Je pensais vous revoir pour une autre occasion...peut etre ainsi auriez vous été moins crispée..."

Sourire amusé alors qu'il tire son couteau de sa ceinture et le pose devant la baronne.

"Voilà...mon arme...je suppose maintenant que vous avez l'objet tant convoité, vous allez prendre congès et je vais de nouveau boire seul?"

Leger soupir.

"C'est amusant...ce genre de banquet mondain me rappelle mon ancienne vie...bonne nourriture, bon vin mais derriere beaucoup de faux...les gens s'offusquent d'etre dérangé par des "hors la loi", ils aiment leur vie formatée... Excusez moi, je vous embete avec mes états d'âme..."

Petit sourire cachant une grande lassitude.

"Vous pouvez y aller je sais que vous n'attendez que cela...pour ma part j'attendrais d'etre jeté comme un mal propre...ainsi va la vie."

De nouveau il se saisi de son verre et boit quelques gorgée...ne dit-on pas que l'alcool aide à oublier?..

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Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Selene2rr
Elle regarde la Connétable d'un air légèrement surpris..Elle n'aurait donc point entendu les paroles de Nébisa...Pas fait attention si elle était présente lors de la discussion au fait que nombreuses personnes allaient et venaient...Sélène va pour lui répondre alors que Crok' passe devant elles en poussant Linon devant lui et n'oubliant pas au passage de donner un coup d'épaule à l'Ange gardien...Haussement de sourcil, regard cinglant sur le colosse qui joue le jaloux, réplique à Evan's qui se pose et se fige sur les lèvres alors qu'encore elle se retrouve coupée dans son élan verbal...

Décidément c'est le dawa complet ici...Attention détournée vers la salle de fouille, ça piaille pire que dans un poulailler dans lequel on aurait laché un renard affamé..soupir de lassitude qui s'échappe, légère grimace sur les lèvres carmines tandis qu'une main s'appose sur le ventre arrondi où le petit être à venir a décidé de danser la gigue...On se croirait presque dans une foire aux artistes tant l'instant devient burlesque...Temps de réagir avant que la situation s'envenime...Elle plisse son nez et se mordille la lèvre inférieure, s'apprêtant à mettre le hola dans le pugilat à côté alors qu'encore une fois on coupe son intention...Une femme s'approche d'elle sans se présenter et lui met dans la trogne la responsabilité de la cacophonie ambiante..S'en est trop, le regard sembrase de colère envers les donzelles irrespectueuses de sa parole donnée et se pose sur la femme..

Dame, je comprends bien votre désarroi mais soyez sure qu'il n'est point aussi grand que le mien à cet instant. Comme vous l'avez vu, je me suis engagée et j'ai fait ce qu'il a été convenu ainsi que certains d'entre nous...Mais...Regard bouillonnant se posant en direction des ébats bouffonesques de fouille.. Mais je crois que certaines personnes sont trop excitées à l'idée d'être ici et d'autres à l'idée que nous soyons présents...A force d'étincelles, le feu prend..Vous m'en voyez sincèrement désolée, ce n'était absolument pas le but de ma visite..

Un instant d'arrêt en avisant la souris plaquée au sol et la trouffionne sur elle...Que fait-elle ici ? Haussement de sourcils, l'avait pas vu depuis quelques temps et se demandait bien où elle se cachait...Puis elle grimace en voyant un visage tartiné de fromage...La lassitude l'emplit et elle ne peut réprimer un profond soupir de dépit, sa parole venait d'être salie ainsi que celle de Libertad..Elle se tourne vers Evan's et le Colosse..

Vous faites ce que vous voulez mais moi je rentre, j'en ai assez. Regard revenant vers son interlocutrice Dame, auriez-vous l'amabilité de passer un message à la Comtesse de Ségur...Comme quoi j'aimerais la voir personnellement pour ce dont je lui ai parlé tout à l'heure, et ainsi cela lui permettra de me rendre mes armes, merci à vous...

Elle aperçoit Dragonet venir vers elle, lui fait comprendre par un signe qu'il lui écrive et jette un dernier regard vers la salle de fouille, puis elle se dirige vers le garde auquel elle avait remis son épée afin de la récupérer et partir séance tenante pour Tulle.
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Alcyone
Moins crispée? Elle leva un sourcil... Oui, il n'était pas faux de dire qu'elle n'était plus tant que ça à son aise avec les manières, contrairement à ce que les apparences laissaient voir. Maleus déposa son arme devant elle. Regard vers Brad pour signifier que tout allait bien, regard vers sa fille pour se rassurer.

Elle tendit la main vers le couteau, sourire satisfait aux lèvres, l'effleura du bout des doigts mais retint promptement son geste en l'entendant...


- C'est amusant...ce genre de banquet mondain me rappelle mon ancienne vie...bonne nourriture, bon vin mais derriere beaucoup de faux...les gens s'offusquent d'etre dérangé par des "hors la loi", ils aiment leur vie formatée... Excusez moi, je vous embete avec mes états d'âme...

Bon sang... aurait-elle été trop bavarde avec lui en taverne? Avait-il la moindre idée du point auquel ses paroles résonnaient familièrement dans son esprit... savait-il qu'il avait touché là un point sensible et qu'elle comprenait peut-être mieux que quiconque le sens de ses paroles. Si elle était ici, aussi richement parée, c'était précisément parce qu'elle tentait de retrouver, notamment pour sa fille, "son ancienne vie"... Du temps où elle était sûre d'où se trouvait le bien, le mal, où il n'y avait que peu de nuance entre le blanc et le noir, du temps où la prévôté était sa raison de vivre, et ceux qu'on appelait "hors-la-loi", des ennemis à enfermer... C'était avant... avant le père de sa fille, avant de franchir elle-même certaines limites...

Beaucoup de faux, de faux semblants, de faux-fuyants, dans cette vie, formatée, en effet, à laquelle elle tâchait de reprendre goût depuis son retour en août... Elle se reprit et sortit de ses réflexions... laisser le passé redevenir le passé... Assumer ses choix. Tous ses choix. Si son regard avait dû se perdre dans le vide un instant, elle le reporta sur son interlocuteur avec un sourire. Elle garda l'arme déposée dans son champ de vision, et s'installa plus à son aise sur sa chaise pour signifier à l'homme qu'elle n'avait pas l'intention de le fuir. Mais toujours sur ses gardes, ça c'était un réflexe que, bienséance ou non, elle garderait en toute circonstances. Elle replaça une mèche de cheveux tombée devant son visage.


- Vous ne m'ennuyez pas, rassurez-vous. Pas encore, du moins... Si cela arrive, vous serez le premier averti, et sans détour, je vous l'assure. Il n'y a en outre plus aucune raison que vous soyez jeté comme un malpropre, à moins que vous ne dissimuliez un arsenal sous vos beaux atours ou que vous vous mettiez aussi à me renverser un plateau sur la tête... *Sourire en coin et ton un peu moins protocolaire* Auquel cas je me ferai un plaisir d'extirper la pierre de folie logée dans votre tête à coup de petite cuillère s'il le faut... Mais je pense qu'il ne s'agit là que d'un incident isolé...
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Dragonet


Il fit signe à Sélene qu'il l'avait vu, puis se faufila et se fit plus discret. Il etait venu comme promis, avait attendu la Garde Royale, et vu qu'il avait vu.

Il avait egalement fait passer les messages qu'il voulait faire passer et sa présence n'avait plus de raison d'être.

Il décida, à la maniére d'un joueur jurant qu'il en faisait plus qu'une avant de partir, sans y croire vraiment, de rester encore un peu, juste pour voir si autre choses attirerais son attention..

Puis juré, songea t'il amusé, il partirait... peut être.
Diabolikbarbiturik
Essayant de ne pas pouffer de rire, aux vues de la situation, observant le regard de la Caïte affichant son mécontentement, Diab' ne savait plus trop quoi faire, si ce n'est que pester contre la souris.

Et bien Néa, tu ne crois pas que ses amuses gueules auraient été mieux dans notre bouche?

Elle lui chuchote, je sois avouer que c'est drôle, mais ce n’était pas l'endroit ni le moment, pis tu me casse un coup là, je lui aurais bien fait sa fête à lui

Elle lui fit un clin d oeil

Se retournant une fois de plus vers le gouverneur, affublé de petit four décoratif sur le haut du crane, regard vers Sélène récupérant ses armes, et vu son regard elle ne désemplissait pas de colère. En cet instant la priorité était de trouver un moyen d'arranger ça et vite. Mais elle ne connaissait pas les lieux, comment entrainer un homme qu'elle ne connait pas, si ce n'est que par son titre, vers un endroit où elle pourrait l'aider a ce débarrasser de ces quelques tartines dégoulinantes et odorantes.
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Rassaln
*Arrivée tardive. Il n'avait vraiment aucune envie d'y aller. Mais il lui devait bien ça, à elle. N'empêche, vraiment aucune envie d'être là...

Refrain qu'il se passait déjà en boucle sur le chemin, alors qu'il rebondissait mollement sur la selle de Sombrastre, contrastant avec ses habitudes de cavalier, ne prenant ici aucun plaisir. Bein oui, forcément, il n'avait pas envie d'y aller...

Peut-être s'en servait-il déjà comme d'une litanie alors qu'il se préparait, tapant dans la sobriété. Tenue loin d'être ostensiblement riche -et donc qui déparerait surement avec le reste de l'assemblée- mais très confortable. D'une grisaille anthracite, sa tunique et son mantel avaient le mérite d'être chauds et pratiques. Déjà qu'il ne se sentirait pas à sa place, c'était autant qu'il se sente bien, autant que faire se peut. Aucune envie d'y aller, mais il lui devait bien ça, à elle.

Oui, sans doute l'avait-il en tête, déjà, et depuis lors, au rythme de ses bondissements mous sur sa selle, remplacé par celui de Vérité pendant à son baudrier, venant lui ricocher sur la jambe à chaque pas depuis qu'il avait démonté et qu'il se dirigeait vers les lieux du banquet. Si bien que ça devait pouvoir se lire sans trop de mal sur son visage... Et c'est vers un spectacle auquel il ne s'attendait pas que ce visage, et plus particulièrement son regard teinté d'acier, se tourna, alors qu'il franchit l'entrée. Apparemment une mission suicide à coup de produit laitier venait de se dérouler. Il en aurait certainement été témoin s'il s'était un peu plus pressé. Mais bon, il n'avait aucune envie d'y aller, aussi. C'était pour elle qu'il était là, il lui devait bien l'effort. Mais ses premières impressions étaient claires: il n'avait aucune envie d'être là!!!

Envie irrésistible de faire comme si de rien n'était. Les attaques fromagères, c'était pas de son ressort de toute façon. Et la fautive semblait maitrisée... Risque quelques pas... Et si on ne l'arrête pas, et bien, il se mettra en quête de la raison de sa venue... Il avait envie de la voir, elle... Ca lui donnerait un peu plus l'envie d'être là, surement...*

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Bireli
A la bourre... ouais, grave à la bourre, mais il s'en calle comme pas deux, ses pas sont comptés, ses déplacements suivis, ses respirations décortiquées à la longue vue, il laisse vivre et s'marre à la royale, intouchable, impassible... un mot laissé sur une table, un lieu, une réunion, une direction à prendre et un sourire au coin du bec... sa gueule est fracassée, le manque de sommeil s'fait evident, il a l'bleu sous les mirettes et la peau rasée du matin... pas d'bol, il s'est tailladé l'cou en c'jour si important pour le commun des mortels... d'puis sa r'traite au Palazzo, il a r'pris la couleur du temps et aggravé les circonstances d'un r'tour... la troupe, Libertad... qui sont ils ? qui, parmi tous ceux rencontrés sur les ch'mins, a réell'ment cherché à les connaitre sans s'foutre dans l'crane les idées figées qu'on file aux gamins d'dix piges sur les grands méchants et les dévoreurs d'enfants... quelques uns, surpris par des mots, par des actes... la majorité manichéenne se contente de fermer les yeux en attendant qu'ils passent ou de montrer les crocs, de t'claquer en proces pour un pied sur le sol... les geoles, si les pouvoirs en place avaient compris qu'elles sont inutiles et qu'elles se revelent plus etre une formalité d'accueil sur les terres traversées qu'autre chose, ils cherch'raient p't'etre d'autres alternatives... ah mais ouais, ils en ont d'autres, les armées en fauchage et leur legendaire efficacité... la claque à mettre, la fessée à distribuer... les souv'nirs de carnage et les ruisseaux sanguins ont un don formidable, s'faire oublier tranquill'ment pour réapparaitre un jour, en plus classe, plus beau et bien plus violent...

Fringué comme à l'habitude, un poil pouilleux sur les bords, l'rasé sifflote d'un faux souffle d'la mélodie passagère... l'genre de phrasé interminable et insupportable... ça vadrouille en caboche et ça s'demande si ça va s'la jouer peinard ou si, comme d'habitude, va falloir ouvrir son museau et claquer un coup d'croc pour saluer la compagnie... trois pas en avant, trois pas à gauche et un coup d'panard pour un chat sur l'trajet qui s'barre en miaulant... y'avait qu'a pas faire peur aux souris, parait qu'c'est sacré... un poil de temps qu'il a pas assisté à c'genre de gala... on change pas les bonnes habitudes ni les vices qu'on a en soi... c'lui qu'y'en a pas, ben c'est qu'il est d'ja raide cadavérique, paumé dans un fossé l'long d'la route des brigands... la mémoire et les cycles répétitifs t'emportent loin, creusant les nouveautés, intriguant les distances, cajolant les visages... le tout étant d'avancer et d'filer des l'çons sans grande importance... une fois la page tournée, elles sont oubliées...

Les pensées s'dirigent à nouveau vers le banquet... espoir d'voir les camarades, du monde, d'la pairie, d'la dame blanche, du licorneux et du guignol à couronne... il s'tate à balancer tout c'qu'il sait... les arrang'ments avec les marechaux, les prevots, les comtes, les ducs, les capitaines, les infos qui sortent de chambres cloisonnées... les aides financieres, materielles, armées, ceux qui nient et claquent leurs magouilles politiciennes en douce... ou comment prendre le pouvoir pour qu'ensuite, un miraculé charismatique reprenne les rennes...

Il évacue les conn'ries en s'marrant, arrêtant d'soufloter dans l'vent... s'ils savaient... en fait, même s'ils savaient, ils f'raient rien parc'que ça les arrange très bien comme ça... comment imposer l'ordre, les fermetures de frontieres et l'autorité si quelques troubles fêtes pointaient pas leurs trognes regulier'ment... comment justifier une armée et ses couts s'il n'y a personne à combattre...

Il traine sa carcasse jusqu'a l'auberge où il creche avec son Oiselle, balance une pierre à la f'netre en criant son nom pour qu'elle descende le r'joindre... ça s'caresse la joue, ça s'galoche, s'passe les armes, enfourche les canassons et emprunte la route vers la capitale... la vie s'raconte, les potins s'enchainent, elle le fait sourire, un petill'ment dans l'regard... les jours et les nuits leur appartiennent... la route est engloutie, c'est ça d'avoir bonne compagnie...

Cinquante metres et v'la l'chateau... beau, intrigant, majestueux, à point pour tomber entre d'bonnes mains... a part voir cramer l'symbole, il attend rien d'lui si c'n'est un clin d'oeil en coin, quelques p'tites indications et les failles qui permettent d'assouvir rêves et désirs... une foule massive, du monde aux portes, l'even'ment aura fait l'ver les paysans... invités eux aussi au banquet sans doute... parait qu'un roi doit savoir montrer à ses sujets sa grandeur et sa générosité... que dalle ouaip... les bidets sont abandonnés pour cinq sous à un mioche avec garantie du paiement en retour...

Il suit la file, sa pogne dans celle de sa blonde, fait la queue comme tout l'monde, patiente, peste, dégage un surplus d'salive... il hume la puanteur du coin, bien moins agréable que celle des Miracles, bien moins fréquentée aussi... une silhouette, un crane, un visage et un sourire, une avancée lente en face à face et Sélène qui s'installe en visuel, un vieil air des mauvais jours posé sur sa bouille... il refuse de compter les s'maines sans la voir... elle est là, lui aussi... c'clair'ment la joie qui sinue dans ses veines, un brin d'plaisir d'la choper à l'arrache et d'lui balancer l'accolade des braves... un r'gard a priori attrapé alors qu'elle semble perdue dans ses pensées...


Salut à ta trogne, O mon Caite !

Les lèvres partent en coin, s'demandant si elle a entendu... si elle va passer à ses cotés sans l'ver la tête... les pupilles matent son bide, il r'tient un rire... faut s'mefier des donzelles en cloque, irritables, à la limite de la hargne quand ça coince à droite... parviennent déjà musique et ritournelles, il a les doigts qui l'démangent et la langue quémandant un r'tour à la vie... avec la clique présente, ça va être jour de sortie...


Linon
Une légère poussée dans son dos accompagnée d'un grognement ... Linon toute concentrée à surveiller la connétable tressaillit, tourna la tête vers le grand costaud qui lui glissa quelques mots en forme de promesse. La jeune femme lui adressa un sourire un peu piteux mais reconnaissant, navrée de révéler si vite ses faiblesses. Manquerait plus qu'un incendie pour qu'on la voit devenir vraiment folle... Elle le suivit jusqu'à Sélène et Evan's, bien heureuse qu'on l'ait finalement oubliée dans cette fumeuse affaire de fouille au corps.

Pourtant rien n'était terminé dans la salle, et ça commençait même à passablement s'agiter. Faut dire que tout cela était fort long... Et que si les libertadiens avaient montré toute leur bonne volonté à ne point gâcher le banquet en revêtant leurs plus beaux atours, en remettant leurs armes puis en se laissant tripoter par qui voudrait bien, d'aucun voire d'aucune n'avaient eu de cesse de jeter de l'huile sur le feu en les prenant de haut et en crachant leur mépris hautain.

Et il continuait de faire diantrement faim !!

D'ailleurs le Mal se lassait lui aussi et récupérant ostensiblement son arme, traversait tranquillement la salle, rejoignant les agapes sous l'oeil envieux de la jeune femme.
Personne dans ce château n'entendrait donc les gargouillements des ventres creux? Ah si ! Une serveuse accourait plateau en main... ah non... le contenu du plateau versait sur le gouverneur auquel Diab' faisait les yeux doux... Linon éberluée n'eut que le temps de reconnaître Néa dans le rôle de la serveuse avant que la connétable dans un excès de zèle ne la plaque au sol, immédiatement rattrapée par Baile.

Décidément, cette soirée risquait de partir en quenouille ... Peu habituée à tant d'agitation à un banquet, Linon décida courageusement de conserver le rôle de spectatrice et de ne pas trop s'éloigner d'Eikorc, des fois que les soldats se remettent à s'ennuyer et se reprennent d'intérêt pour eux.

Le départ annoncé par Sélène la laissa un instant indécise. La fatigue et la faim cumulées à son inquiétude grandissante pour Gila laissé à la garde de la femme de l'aubergiste lui donnaient grande envie de quitter ce lieu bourré de soldatesque, néanmoins elle espérait bien ne laisser personne derrière elle.
De toute façon, le choix lui appartenait à peine, puisqu'elle était bien décidée à ne pas quitter Eikorc d'une semelle tant qu'ils seraient à l'intérieur, du moins tant que celui-ci ne ferait rien qu'elle jugea déraisonnable...

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« Avais-je raison ? Voyez comment l'amour change en bêtes les gens d'esprit ! »
Bradbury
Brad regarde la femme, penche légèrement la tête sur le côté, les yeux plissés, signes, chez elle, d’une grande attention à ce qui se dit.
Fin sourire qui se dessine sur ses lèvres à la réponse de la Libertad.


Dame, je comprends bien votre désarroi mais soyez sure qu'il n'est point aussi grand que le mien à cet instant. Comme vous l'avez vu, je me suis engagée et j'ai fait ce qu'il a été convenu ainsi que certains d'entre nous... Mais je crois que certaines personnes sont trop excitées à l'idée d'être ici et d'autres à l'idée que nous soyons présents...A force d'étincelles, le feu prend..Vous m'en voyez sincèrement désolée, ce n'était absolument pas le but de ma visite..

Désarroi ? Non, ce n’est pas le terme qui me viendrait à l’esprit, plutôt exaspérée est celui qui conviendrait le mieux, et surtout déçue.
Puis plissement du front. Le but de votre visite ? Quel était-il finalement ?
La Libertad répondrait elle ou pas, mais là du coup, elle était franchement curieuse, car à part la provocation par leur présence, elle ne voyait franchement pas.

Dame, auriez-vous l'amabilité de passer un message à la Comtesse de Ségur...Comme quoi j'aimerais la voir personnellement pour ce dont je lui ai parlé tout à l'heure, et ainsi cela lui permettra de me rendre mes armes, merci à vous...

Ceci dit, je n’y manquerai pas, et de la part de qui devrai-je délivrer ce message à la Comtesse de Ségur ?
En attendant la réponse, elle vit le signe discret d’Alcyone ainsi que celui de la femme. Suivant son regard, elle comprit qu’il était adressé à Drago. Haussement de sourcil à l'échange muet.
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Finitou
La grande Dame qu'était la meneuse des Libertad parla d'un ton calme mais irrité.
On sentait son agacement.

Elle n'avait qu'une parole et pourtant son groupe avait outrepassé cette parole donnée.

Corenthine regarda la Libertad avec un regard de compréhension.
Elle était la loi et l'autre Dame, hors la loi, pourtant Corenthine sentit du respect pour cette femme.
Elle savait ce qu'était honneur et parole. Etre hors la loi peut être mais avec beaucoup de dignité.

Dame Bradbury apparut à coté d'elle et répondit à la libertad.

La Connétable ne put pendant quelques secondes détacher ses yeux de Selene.
La troupe avait fini par tout gâcher, ils roulaient chacun pour soi et dand l'impossibilité d'avoir un groupe cohérent.
Certains des acolytes avaient suivit les consignes mais quelques brebis galeuses avaient tout fiche par terre.

Selene s'en alla vers la sortie, reprit ses armes et apparemment s'en alla.

Corenthine lui fit un salut respectueux de la tête.

La plupart des Libertad étaient sans foi ni loi, ne faisaient pas parti d'un groupe mais ce servaient du groupe pour assouvir leur soif.
Depuis le moment de leur arrivée dans cette salle, au moins la moitié d'entre eux, avait refusé la fouille puis avaient continué de cacher des armes dans un irrespect total.

C'était la première fois que Corenthine les voyait et même si quelques uns d'entre eux avaient un charisme considérable, et laissaient leur emprunte, d'autres faisaient figure de chien fou.
La connétable espérait que toute la troupe quitte les lieux.

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Lunedor
Comme un coup en traître. Comme l'on souffle brusquement sur les braises et qu'elles font d'une petite flamme un brasier destructeur. Mais la flore pouse mieux après le passage d'un incendie. Peut-être n'avait-il pas oublié.

Destabilisée et prise dans des réflexions dont elle ne percevait pas l'issue, elle écouta distraitement ce que lui disait la baronne du Dorat. Fille...sécurité... Princesse... Mais que diable se passait-il donc?
Elle ne revint totalement à la réalité que lorsqu'elle sentit une petite main s'accrocher à la sienne.


N'ayez crainte. Tout ira bien. Je vous promets de ne pas en faire mon dîner.

Badiner pour ne pas laisser transparaître sa nervosité à l'idée defaillire à cette mission, si simple paraît-elle.

Alié? Zya? Vous nous accompagnez, Mara et moi?
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