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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Rebaile
Vous faites ce que vous voulez mais moi je rentre, j'en ai assez.

La voix d'Selene claque dans une lassitude palpable. La baile se r'tourne immédiatement. Le visage d'la Lune semble effectivement las, et il reflète, pas l'irritation non, mais plutôt l'dépit de voir les choses prendre une autre tournure que prévue.. Sans doute l'épisode souricien a-t-il été la goutte d'eau qu'avait tout fait déborder, mais beaucoup de choses dans cette soirée auraient pu mieux se dérouler, et permettre à un semblant de bonne humeur - fallait pas non plus trop rêver, avec cette espèce de parano ambiante dès qu'du Libertad pointe son nez - d'régner dans la salle.

Les yeux d'la baile n'arrivent pas à s'détacher d'Selene, paske derrière elle, derrière elle se pointent un bire et son ange, un bire retrouvé, un bire bienvenu... L'sourire jusqu'aux oreilles, elle ne bouge pas et n'va pas encore le saluer. Elle le laisse saluer la Lune et attend d'voir ce qu'il décide de faire. Mais dans sa tête, une chose est sure, un banquet royal sans l'bire, c'tait un noble sans ses titres, une dame blanche sans ses yeux, un roi sans couronne... 'fin quelque chose manquait, ca c'tait l'évidence!

Elle sent un fromage glisser le long d'son ventre, mais continue d'afficher son sourire stoique au bire, en s'disant qu'il faudrait bien trouver une vraie cachette pour ce souv'nir qu'elle voulait ramener à la tite vagabonde...

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Plus vous saurez regarder loin le passé, plus vous verrez loin dans le futur (Winston Churchill)
Trokinas


Trokinas avait su se mettre de côté lorsque la Comtesse lui avait demandé. Il avait alors regarder Finitou prendre les choses en main, et cela l'avait soulagé. Maintenant, tout semblait en ordre, et il décida donc de s'éclipser discrètement. Il embrassa à nouveau la salle du regard, et vit Alienaure un peu plus loin, en charmante Compagnie. Il décida donc d'aller voir le groupe de femmes en question.

Il croisa en chemin Dragonet, mais il n'avait pas envir de lui parler. Il s'approcha donc d'Alienaure et du petit groupe.

Alors Mesdames, vous passez une bonne soirée? Puis-je aller vous chercher un verre, vous devez avoir soif non?

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Armoria
Songer à refuser de cautionner les actes des Libertad en restant dans la même salle qu'eux était une chose, ne pas répondre à la diffamation en était une toute autre. Aussi se dégagea-t-elle doucement de l'emprise de la Comtesse.

Veuillez m'excuser, il me semble que l'on m'a posé une question, et j'ai pour principe de toujours répondre, dans ces cas-là, fit-elle avec courtoisie.

Elle se baissa ensuite vers son fils - humpf, fichus bandages, quelle plaie dans chaque geste.

Monsieur mon fils, vous allez demeurer auprès de la Comtesse, je vous prie.

Le vouvoiement, inusité sauf en cas d'autorité, était sans appel, et l'enfant le savait. Il obéirait. A contrecoeur, peut-être, mais il obéirait. Sa mère déposa un baiser sur son front, puis se redressa - fichus bandages, encore - et se tourna vers le penseur du Limousin.

Or ça, Comte Dragonet, pour quelqu'un qui se dit si proche de la famille royale, il semblerait que vous ayez des lacunes... Mon fils n'a eu à déplorer le trépas d'aucune cousine, à ma connaissance, d'autant que les seules cousines qu'il aie sont des cousines de coeur...

Elle avait - un peu - levé la voix pour attirer son attention. Elle pouvait donc à présent continuer sur son ton habituel.

Si vous voulez parler des jeunes princesses, feues ses tantes, et puisque vous semblez vouloir faire se lever un vent de scandale, allons-y... Pourquoi ne point aller au bout de vos accusations, et dire ce qui selon vous a causé leur décès ?

Elle le regardait, sereine.

Et puisque nous y sommes, comment n'avez-vous pu voir en elles la marque du sans-nom ? Avec tout le... dévouement dont vous dites avoir fait preuve, comment cela a-t-il bien pu échapper à un homme aussi pieux ?

Elle fit mine de réfléchir.

A moins, bien sûr... Non, je n'oserais imaginer pareille chose... Oncques n'auriez pu le taire volontairement afin que de les laisser dans l'entourage du Roy ? Quoique, ce Roy, vous l'ayez récemment sali, calomnié, insulté, par voie d'affichage... Ce dont il décidera peut-être de vous faire répondre, du reste.

Elle secoua la tête, affichant un air convaincu, démenti par la lueur ironique de ses yeux verts.

Nenni non, vous n'auriez certes jamais pu vouloir à ce point nuire à votre souverain, vous, l'homme le plus dévoué du Royaume... N'est-ce pas ?

Son regard se porta alors sur les mains de Dragonet.

Dieu que vos mains doivent être douces, à tant vouloir remuer la fange. L'un de mes vilains m'a dit jadis que c'était excellent pour la peau.

Elle fit alors ce qu'elle ne faisait que rarement, et toujours pour marquer le mépris qu'elle ressentait : elle lui tourna le dos. Puis elle s'adressa de nouveau à Ewaele.

Comtesse, vous étiez en train de nous enlever... A présent, je suis à vous, je pense avoir répondu de façon suffisante à la question qui m'a été posée.

Elle tendit la main gauche à son fils, qui y glissa sa menotte. Le bambin affichait une petite bouille fatiguée. Il se faisait tard pour lui, et Armoria ne tarderait pas à faire signe à Forrest de le ramener dans leurs appartements.
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[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Alienaure
Aliénaure regarda, impuissante, le petit monstre royal s'enfuir à toute jambe dans les jupons de sa princesse de mère. Quelle formidable impression elles avaient dû faire là, à se voir défaites par un gamin de même pas cinq ans!
Soupirant, elle entendit la Prévôt confier sa fille à sa sœur. Décidément, que serait un soirée sans Malemort pour jouer les nounous?... Peut-être devrait-elle ouvrir une petite agence de nourrice à Roche, au lieu d'une forge ou autre. Elle y ferait sûrement fortune, vue la clientèle noble ayant marmaille...
L'avantage c'est qu'ils se rapprochaient peu à peu des tables. Bonne chose, pour un estomac qui n'avait rien avalé depuis le matin! Fort bonne chose. Et puis la petite rousse n'avait pas l'air aussi têtue et mal élevée que le mini-prince.

Elle glissa un bras sous celui de 'Lune, puis un autre sous celui de sa cousine aux joues rouges et yeux étincelants, et les guida vers l'endroit considéré comme "sûr" par les mères.
Sûr... Sûr... Qu'y avait-il de sûr dans le fait de laisser un enfant près des tables remplies de plats gras, couverts de sauces et des verres remplis? Elle avait pléthore de frères et sœurs. Elle savait très bien combien il était facile pour un enfant de tirer sur un bout de nappe ou de chaparder un morceau qui aurait le plaisir de tâcher sa belle tenue.
Donc, même si la demoiselle semblait tout ce qu'il y a de plus pacifique, elle allait la garder à l'œil.

Elles étaient à mi-chemin quand une voix masculine précéda le corps qui allait avec.
Trokinas! Enfin! Elle était arrivée depuis bien plus d'une heure, maintenant, avait bien manqué d'être jetée dehors, fait la "connaissance" du mini-prince et tenu rapidement compagnie à son ancien Procureur et au Prévôt. Mais le Baron lui avait juste accordé trois mots qui devaient se battre en duel.


Oui, j'ai effectivement très soif, à force de parler à bien du monde.
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Finitou
Tout était pris en main apparemment par Bradbury aussi Corenthine sortit de la pièce et fit un signe de la tête à alcy pour l'avertir que le gros des troupes était là.

La connétable vit que la situtation était en passe de s'améliorer et à vrai dire à elle avait assez donné....
Elle laissa Shiska, Brad et quelques soldats.


Sur ce bonne continuation...J'espère que vous aurez un bon souvenir du Limousin.

Elle fit une courbette puis cacha son poignard le long de son avant bras et sortit de la pièce pour rejoindre l'entrée.Quand un page arriva avec un pli.
C'était son mari qui l'avertissait qu'il ne pourrait la rejoindre sur le champs ca rleur fille était fiévreuse.

Corenthine se mit sa cape et partit sur le champs. De toute façon nul n'est irremplaçable et cette soirée se déroulera avec ou sans elle.

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Nebisa
Elle tenait dans sa main le stylet du Masque... elle l'avait reconnu dans la seconde et à présent, il reposait dans la paume de sa main, étincelant, inoffensif mais chargé de tant d'énergie, de souvenirs... Comment oublier la première fois ou cette arme avait surgie dans sous ses yeux ? Comment oublier les vies qu'elle avait tranché... comment oublié la profondeur de son regard, l'inflexion tour à tour chaude et grave puis froide et implacable de sa voix, la force de son bras, qu'il soit passé autour de son taille le temps d'une danse ou prés à trancher une gorge... Le Masque... Aelthys... tout avait commencé ici, à Limoges... Et ce n'est que lorsqu'il s'en était éloigné qu'il s'était condamné... perdu dans son Bal de la Cour des Miracles, mort loin d'elle, son meilleur ennemi, le pire comme le meilleur dans un seul homme... Qu'il était loin le temps ou elle le défiait, le combattait, le désirait sans se l'avouer ... Il avait changé sa vie oui... Et celle de tant d'autres...

S'apercevant qu'elle était demeurée dans ses pensées, silencieuse, presque tremblante, le souffle coupé, depuis de longues minutes, la Malemort relève la tête, les yeux secs comme toujours mais versant des pleurs invisibles au creux de son cœur, de son âme en lambeaux, déchirés par l'absence, l'abandon de ceux qui lui manquaient encore chaque jour, chaque heure... Le Masque, Danse... que ne donnerait-elle pour les retrouver ? Et leurs victimes, ses amis perdus... Greg, Ange et les autres... Cruel amant que le temps qui fuient et effacent même jusqu'au souvenir de l'inflexion de ces voix chéres qui se sont tues...

Mais autour de Neb la vie continuait, apparemment Sélène s'en était allé, les Limousins se trouvaient en grand émois, les Libertad aussi, mais pour des raisons opposées... Sentant son humeur s'assombrir considérablement, maelström de sentiments trop intenses qui se heurtent, se mélangent et se combattent pour finalement exploser en un "ASSEZ" !


Que tout le monde regagne la salle de Banquet. J'en ai assez de ce spectacle ridicule. Si vous croyez sortir grandi, tous autant que vous êtes de l'image déplorable que vous donner de nous, vous vous trompez et je vous suggère de descendre plus fréquemment dans certains quartiers populaire de la capitale pour en apprendre d'avantage sur l'humanité.

Ceci pour les limousins et les soldats, hors ceux de garde évidement. La Malemort se tourne vers les hôtes impromptus.

Vous soumettre n'est pas dans vos natures... le contraire eut été aussi étonnant que décevant mais tellement plus raisonnable. Acceptez mes excuses pour les offenses que vous estimez avoir reçues et faites moi savoir ou retrouver Sélène. Je serais dans une heure dans les appartements qui me sont attribués dans ce castel le temps de nostre présence. Je n'ai pas la prétention de me faire servir un banquet royal, mais vous êtes convié à partager les mets qui me seront portés. Consigne sera donnée à qui de droit pour vous laisser rejoindre mon antichambre.

Son poing se refermant sur les gages remis par la Dame d'Ambers, sur le stylet du Masque surtout, dont on aura compris la valeur sentimentale qu'il peut avoir, la Malemort hoche la tête en guise de salut .

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Ewaele
On était venu la prévenir de ce qui se passait à côté pendant que la Princesse avait rejoint le Vicomte pour lui apporter sa réponse… Elle se retient d’y retourner pour ne pas dire sa façon de penser, mais prendre les militaires Limousin pour des guignols ne lui plaisait guère… Tout ça commençait gravement à lui chauffer les oreilles… Dans un premier temps elle appela un garde afin qu’il coure après Finitou et la ramène au banquet là ou était sa place… Ensuite elle en attrapa un second afin de faire revenir tous les militaires qui avaient bien voulu se prêter à cette comédie afin de les faire rejoindre leurs amis et frères d’armes, si on avait plus besoin d’eux c’était parfait, après tout il y avait une garde et bien qu’ils fassent leur travail aussi…

C’est dans un mouvement d’humeur qu’elle se retourna vers Le Comte et le Prince afin de les guider a leur places… il était grand temps que les choses évoluent comme c’était prévu et que les festivités reprennent, ma foi après que chacun fasse pour le mieux dans ce qu’il avait prévu… Elle s’en lavait définitivement les mains ! La princesse les rejoint sur ces entre faites… Elle lui sourit à sa remarque et dit tout simplement « Et vous avez bien fait votre Altesse, je n’aurais pas dû agir ainsi… Maintenant si vous voulez bien nous allons prendre place et enfin pouvoir nous restaurer et fêter dignement votre venue… » L’espace d’un instant elle ferma les yeux et les rouvrit pour aller puiser le soutien nécessaire en celui qui avait toujours su le faire depuis quelque temps… Elle les guida en prenant les devant tout en s’excusant laissant Nicotortue proposer son bras à la Princesse.
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Shiska
Coup d'oeil en direction de la nouvelle entrante, encore un petit malin qui se présente pour lui donner une tarte à la crème? Non cette fois s'en est tout autre...la dame aux loups et son petit dernier. Sa voie fut sec et cassante, sans odeur, sans trace du respect qu'elle octroyait habituellement. Les mots qui sortent de ces lèvres sont rudes et blessants. Blessant pour lui, blessant pour celui qu'il est et pour celui qu'il a été. Paroles ironiques au possible quand on y prend garde dans la bouche de celle dont il a le plus grand respect depuis tant d'année, depuis qu'il l'a connue plus jeune et plus sauvage...

La grande dame hausse le ton, préférant fâcher ses soldats plutôt que les fauteurs de trouble. Une certaine logique en soi, même si cela rajoute à sa frustration...un spectacle ridicule...oh oui comme il est plaisant de se faire coiffer de fromage comme un vulgaire pantin de bois inerte tout en se retenant de jeter la farceuse dehors à coup de pied...je devrais venir ainsi plus souvent tien. Pourquoi pas leur offrir une spectacle d'ailleurs ça serait sympa? Ça permet de sortir grandit aussi...petite voie qui se fait écho dans sa tête alors que les souvenirs reviennent par brides, d'une époque ou les parias avaient plus de tacts et de classe...

Cela faisait bien des années, tous avaient pris des chemins différent depuis longtemps...certaines vies se recroisaient néanmoins, dans d'autres lieux, dans d'autres temps. Coup d'oeil en direction des mains de la comtesse qui semblait se crisper sur quelque chose...


je vous suggère de descendre plus fréquemment dans certains quartiers populaire de la capitale pour en apprendre d'avantage sur l'humanité.

Il relève les yeux sur elle et lui lance un regard noir. Là s'en était trop...les gardes n'y étaient pour rien ils faisaient ce qu'on leur demandait. Lui détestait ce genre de banquet mondain ou il n'avait pas sa place, pas plus maintenant qu'avant. Lui il les connaissait les « quartiers populaires » aussi bien qu'elle voir beaucoup mieux...il les avait arpenté maintes fois...et il avait côtoyé les populaires justement. Côtoyé de près même...mais ceux là comme les autres sont de nature humaine...il savait qu'on ne pouvait faire confiance...les preuves ne manquent pas...

L'humanité je la connais je vous remercie...les gars font leur travail gentiment comme on leur demande...vote mémoire vous fait peut être défaut comtesse mais vous n'êtes pas la seule à connaître le monde d'en bas...

Il fit signe en direction de sa main. Plutôt de son contenu...il savait qu'elle connaissait ses secrets au moins autant que lui, les paroles sont bien futiles dans ce genre d'échanges...

Je vous connais comme vous me connaissez comtesse...j'ai beaucoup de respect pour vous...mais il faut parfois savoir mesurer le poids de ses paroles avant de trop en dire...

Il fit signe aux gardes de veiller à ce qu'on raccompagne les invités et qu'on leur donne les reste de ce qu'ils avaient déjà pris. Après tout certains semblaient avoir bien faim. Puis reprit la direction de la salle à grand pas, la voie dans sa tête le perturbant de plus en plus...se calmer...il fallait à tout prix qu'il se calme...ne plus penser à ça...
Nebisa
L'oeil vide, détachée, elle secoue la tête vaguement et laisse échapper dans un souffle

Mais... Je... ne parlais bien sur pas de vous !

Soudain tout cela lui semble de trop, ces retrouvailles, ce banquet qu'elle attendait lui donne la nausée, tous l'exaspèrent, ceux qui s'invitent et gâchent la fête, ceux qui veulent en profiter pour se faire voir, ceux qui qui font du zèle avec leur manichéisme affligeant... Point de banquet pour elle, pour le plaisir de saluer neveu et cousin, elle repassera, les anoblissements attendront. La Malemort est fatiguée, la Malemort est excédée, la Malemort est blessée... Et comme tout bonne louve qui se respecte, c'est loin de tous qu'elle va aller panser ses plaies...

Le demi tour est brusque, sans s'attarder sur personne, sans plus accorder la moindre importance à rien, elle fonce droit devant, bouscule, écrase quelques pieds, qu'ils aillent tous au diable, qu'ils l'oublient, qu'ils la laissent respirer ou étouffer...

Le cœur au bord des lèvres, le ventre noué d'une nouvelle volée de contractions elle s'échappe en direction des jardins.

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Zalina
Toujours à l’entré, Zalina regardait le spectacle à l’écart. La fouille avait finalement lieu en lieu clos. Dommage… Mais la réputation des Libertad laissait supposer des débordements et elle resta, les bras croisés sur la poitrine, dans le couloir. Comment résister à une raison de repousser un peu plus son entrée ? Avec un peu de chance, le temps que la situation se calme, le banquet sera fini et elle y aura échappée une fois de plus.

Finalement, il y en eu des cris, mais de l’autre coté de la porte de la Salle. Visiblement, on s’amusait autant à l’intérieur qu’à l’extérieur à cette cérémonie. Et dire que toutes avaient été si calme jusque là. Le Limousin les gâtait.

La fouille ne fut même pas finie que les Libertad décidaient de repartir. Zalina les suivit du regard un instant. Regard qui croisa un Comte qui semblait aussi heureux qu’elle de se trouver en ces lieux. La Peste adressa un signe de tête à son « ancien » Frère.


ASSEZ

Zalina se retourna, la main sur le pommeau de la dague.
Une Reine des Chieuses au bord de la crise de nerfs. C’était à prévoir… et ce n’est pas bon pour le bébé qu’elle porte.
La Peste n’eut pas le temps de la retenir qu’elle quittait rapidement la fête à son tour. Zalina fait un pas pour la rejoindre et s’arrête. Que pourrait-elle lui dire ? Une Louve blessée a besoin de calme et de ses proches. Pas d’inconnues.
Nouveau soupire et la jeune femme finit par prendre la direction du banquet. Son ventre commençait à crier famine.

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Bannière en travaux
Zalina de Montmorency,
Damoiselle de Colombiers et de Haisnes
Secrétaire d'Etat auprès du Poitou
Maistre des Ecuries Royales
Dame et Assistante du Maistre d'Armes de l'Ordre Royal des Chevaliers de la Licorne
Maleus
Petit rire suite aux paroles d'Alcyone.
Le borgne appreçie la compagnie de cette dimezell, depuis la premiere fois qu'il l'avait rencontré il avait ressenti qu'elle etait un peu comme lui, une personne qui contenait ses sentiments, une personne qui etait bien bléssée interieurement.

"Je vous rassure point d'arsenal caché, je ne crois pas que mes habits auraient supporté plus de materiel...eh puis pour finir de vous rassurer je ne suis pas adepte des agressions "au plateau"..."

Sourire amusé puis une derniere gorgée de vin.

"Vous voulez mon avis..pour un banquet royal le vin est assez...moyen."

Haussement d'épaules.

"Ayant vécu près de deux années à Sancerre, en Berry, je crois que je suis devenu difficile là dessus..Mais assez parlé de moi Dimezell à la petite cuillere...Que devenez vous depuis la derniere fois où nous nous sommes vu? J'ai apperçu que vous etiez avec votre fille, aussi charmante que vous à ce que je vois, l'avenir dira si son caractere sera aussi fort que le votre..."

Son regard se tourne rapidement vers l'entrée de la salle où ses camarades, comme à d'habitude, se font remarquer mettant la caïte les nerfs à vif...
Encore un nouveau haussement d'épaules de la part du grognon.
Profiter de l'instant présent et advienne que pourra.

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Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Ayerin
Sensation d'liesse en approche, la frangine d'carmin v'nait d'foutre la foire, la sienne, celle qui fait qu'la môme l'adore, car si elle n'connaissait que dalle au souris avant elle, ben s'voudrait d'ce genre là, aujourd'hui la gamine .. C'est que ça se cherche pas mal en c'moment, ça doit être la fin d'un temps .. du coup, elle en prend plein les mirettes à chaque fois, elle retient et imite, ça devient limite comique ..
Un jour, ça s'verrait bien dans la peau d'une Baronne, une rouquine qui en impose et qui n'a pas froid aux yeux, un autre ça s'voudrait dans celle d'un rasé du cailloux, comme celui qui v'nait d'faire son entrée aux côtés d'un Ange, s'voudrait même être elle, la caille du Bire, mais sans les galoches bien sur, celle-ci elle les préfère d'un autre genre, du coup ça traine ses arpions autour d'la donzelle qui lui scotcherait les tripes, d'un genre d'la Baile, pis parfois, ça s'voudrait même être Caïte afin d'cogiter du Dawa, bref, ça cogite grave velu, ça s'voudrait un peu tout et rien a la fois.

La môme était toujours stoïque, la guibole en l'air, sa fouille jamais entamée ayant été interrompue ou devrait-elle dire total'ment oubliée … ça c'était d'l'aubaine ou pas, c'est selon les goûts, mais s'en remettra la môme, l'en a vu d'bien pire dans la vie, au moins elle gardera ses piètres armes collées à ses bottes. Se sentira moins nue, moins dépourvue.
Par contre, rester là, a faire l'planton n'lui apportait que plus de grogne, et ça commençait à lui prendre la tête. N'avait qu'une idée en tête, participer à d'la coquette soirée afin qu'son Suzerain ne lui répète encore une fois qu'elle avait un rang a tenir, ou quelque chose de similaire et qu'il lui faudrait peut-être s'mettre au travail, donc priorité à c'fameux banquet... il ne faudrait pas l'décevoir !

Arrêt sur l'image d'une mom's en rogne... pas à l'aise dans ses bottes, elle en v'nait même à leur en vouloir,... s'gratte les tifs la gamine, connaissait assez la Lune, et s'mit à râler intérieur'ment contre ce gros bide qui devait être la cause à cet état d'colère... elle l'avait déjà vu d'la sorte quand la fouine n'était qu'un ventre rebondi pour devenir la sale morveuse qu'elle est à ce jour !
S'barrer devait être la solution selon la Lune mais la gamine n'voulait pas quitter les lieux, du moins pas encore,... ça faisait un bail qu'ils étaient tous si sages que cela en devenait rasoir … bientôt, elle se passera la corde au cou et ira rejoindre les enfers à force d'inertie, donc ce soir la gamine s'affiche en mode rébellion, et elle n'obéira pas à la Lune, tant pis pour son courroux, çà lui passera quand l'morveux sera d'sortie, pis c'n'est pas l'premier et n'sera pas l'dernier !

Une invitation lancée, du fricotage de langues acérées, des incompréhensions de part et d'autre, ça devenait de plus en plus hilarant … si la gamine ne devait pas approcher l'buffet d'la soirée au moins, elle aura eu l'plaisir à zieuter cette bien belle fanfaronnade, sans même sortir d'écus de sous sa robe,...
Robe qu'elle se décida à rendre plus confortable en déchirant l'étoffe de chaque côté de ses guiboles .. au moins, ça lui sera utile lorsqu'elle devra remonter sur l'dos d'son Succube dès que l'heure d'la sortie sera annoncée … …

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Catherine de la Beaume-Cornillanne dicte Ayerin
Trokinas


Trokinas osa présenter donc son bras à Alienaure. Il regardait la femme avec insistance : être à ses côtés le détendait au milieu de toutes ces histoires.

Il se reprit, et lui dit.

Mais dites moi, qui sont ces enfants avec vous?

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*amalinea*
L'avait on relevé ou c'était elle relevé elle même ? Dans le maelström qu'elle avait crée, Néa ne se souvient plus bien de l'enchainement des évenements. Mais pour le moins, elle en reste silencieuse, ébahie par l'effet qu'un plateau de fromage peut produire. La souris savait ce met empli de bonne chose pour la santé mais ne lui connaissait pas cet effet explosif. Songeuse, elle ramasse un canapé resté à terre, l'inspecte sous toutes ses coutures, le trouve bien inoffensif quoique légèrement écrabouillé et dans un haussement d'épaule le croque.

Ainsi donc, on l'a invité à prendre la porte et à retourner d'ou elle venait. Mais d'où venait elle déjà ? ah oui, des cuisines ! Chouette lieux si il en est. Sauf qu'une Malemort les a invité à diner en ses appartements. Doivent être classieux ceux là, du genre fauteuil molletonnés et coussin pour les panards. L'invitation est tentante quoique cela la priverai de banquet royal. hum, dilemme en caboche souricienne. Etre ou ne pas être, telle est la question. L'enfromagé et la plaqueuse de souris parti, Néa se trouve donc libre de ses mouvements. Et pourtant, elle reste là, planté comme une tourte. A croire que c'est contagieux ! Faut dire aussi que la sortie de Selene et l'entrée du Bire, l'ont quelque peu surprise. Secouant légèrement la tête pour reprendre ses esprit, Néa esquisse un pas en direction de la Grande Salle.


Bon, c'est pas l'tout mais j'ai mes hommages à présenter aux nobles ici réunis. Faudrait voir à pas manquer de savoir vivre et de politesse. Vont finir par croire qu'on est qu'une bande de sauvages sans foi, ni loi, ni parole sinon...
Alienaure
Aliénaure regarda le bras tendu vers elle, puis celui de Lune qu'elle tenait à droite, et celui de Zya qu'elle tenait à gauche. Décidément, tout venait en même temps. Et si le coeur battait déraisonnablement pour qu'elle accepte l'invitation, sa raison lui dicta de garder bras fraternel et "cousinal". Après tout, elles venaient toutes trois d'affronter terribles épreuves.

Ainsi, petit sourire d'excuse, haussement d'épaules, et baiser envolé en direction d'un baron qui devra les accompagner seul.


Et bien voila la jeune... heu...Mara. Fille de Dame notre Prévôt. Nous avons devoir de veiller à ce que cette demoiselle puisse manger en toute quiétude, expliqua-t-elle en désignant d'un mouvement de tête la mère de l'enfant qui parlementait avec un des intrus. Et si vous étiez venu plus tôt, vous auriez eu le plaisir... que dis-je! L'honneur! ... de voir Philippe-Lévan, mini prince de son état. Mais il semblerait que nous ressemblions plus à des méchantes qu'à des gardiennes, à ses yeux...
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