Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 21, 22, 23   >   >>

[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Rebaile
Et valà qu'une petite partie de son passé marchait tranquillement vers elle, la belle Zya - 'fin toutes les femmes étaient belles pour elle, hein - qui maniait aussi bien l'arc que l'épée... Certaines Dames blanches étaient encore... hmmm.. comment dire... un tit peu tendres et bisounours sur les bords, mais pas Zya, et à elle comme à certaines autres, jamais la baile ne f'rait l'affront de la sous-estimer, si un jour le fer devait se croiser entre elles...

Pour le moment c'tait juste le sourire qui s'croisait.


Ah Comtesse, Comtesse, on a fait une entrée façon Libertad... Et t'veux vraiment savoir c'qu'on a gagné?


Se remémore les expressions des gens, leurs réactions, leur mots et tout ce qui a suivi...

Moi en tout cas, j'ai gagné l'incroyable jouissance de voir un certain nombre et un nombre certain de royalos s'affoler, et se transformer en un troupeau paniqué en attente de pseudos bergers pour les rassurer... Et tout ca pask'une bande de camarades, qui n'aiment pas les machines royalistes bien huilées, s'est dit "pourquoi n'pas s'pointer au banquet du roy? y s'raient surement ravis d'nous voir!".


Sa voix se fait plus ironique à mesure qu'elle pense à tout c'que le nom de Libertad peut engendrer comme crise, de foie ou d'identité...

Toi en tout cas, t'as pas l'air paniquée, hein... Mais t'es soit suicidaire de v'nir parler à du Libertad, soit ma foi, tu as gardé un tit coin d'liberté dans ton esprit...


Souris puis s'tourne vers ses camarades.

V'là Nea, la tite souris à l'impact très grand, faut d'mander l'avis du gouverneur de Limoges... Et l'autre, c'est Diab ou Barbi, sans "e"! guerrière aguerrie et très intéressée par ledit gouverneur
, ajoute-t-elle en souriant à l'ancienne luciole, pressée d'revoir ce Shiska.

J'te présenterai les autres aussi, s'tu veux. Mais là, tu permets que j't'offre un verre? R'garde la comtesse dans les yeux et sourit.
Ya des choses que j'veux enterrer ce soir, et ca m'plait bien de commencer par toi.
'fin pas d't'enterrer, hein? Pas encore du moins!

Eclate de rire et fixe le vin posé sur la table.
_________________

Plus vous saurez regarder loin le passé, plus vous verrez loin dans le futur (Winston Churchill)
Bireli
Une accolade, un rire… il zyeute à nouveau l'tétard encore à l'abri d'la pourriture humaine... un vieux relan d'souv'nirs autour de l'accouch'ment précédent d'la Lune, transpercée par une épée royaliste quelques jours avant alors qu’elle était chez elle… mégarde, erreur à bon dos… la cavale avec Razelle dans les bois pour l'am'ner à son ch'vet... l'rasé clôt ses paupières un instant, respire...
Il a arrêté d'compter les raisons qui ont attisé sa haine, a arrêté d'peser la valeur des cadavres laissés derrière lui... d'puis Rouen jusqu'à Vendôme en passant par la Gascogne, la charge de l'armée du chien d'garde d'Armoria... reparti la queue entre les jambes après le choc, répudié par sa maitresse quelques temps plus tard... il est des enn'mis qui méritent limite respect et coup d'chapeau... le Louvelle et sa clique étaient fondamental'ment d'l’autre coté d'la barrière... mais pas si éloigné d'eux final'ment... les moyens importent peu dans la lutte, seuls les objectifs à atteindre ont assez d’charme pour titiller les papilles vitales et t’pousser vers l’avant…

Pourquoi il était dans la file ? Il aurait pu sortir d'la théorie égalitaire... cracher sur les privilèges, les abus d'pouvoir, balancer qu'il était pas pressé d'se r'trouver dans l'panier à écrevisse, dépoussiérant les carapaces, arrachant les pinces insignifiantes, dégageant les êtres de leur titres superflus...


Baaaah, c'est l'gosse d'vant là... il m'a sorti qu'si j'grugeais et que j'le doublais, y'allait m'faire une tête au carré... j' me méfie toujours autant des gnomes t'sais...


Suivre la voie ouverte par Sélène sans prendre le temps de s'éparpiller sur leurs vies... il a pas faim, pas soif, juste une envie à assouvir... une belle envie de danser... envie de faire tout valser, comme un lion dans l'arène, frapper les tambours sur des danses païennes... et danser comme des singes*... il a bien quelques idées d'cavalières à choper entre quatre yeux, quelques gestes à placer dans la soirée...

Il remet ses lames aux gardes avec un sourire en coin, tend les bras vers le haut en silence afin qu'ils l'examinent... avec ou sans arme, quelle importance après tout, ça avait jamais empêché les Ténébris de s'prendre une branlée à la Pochée, à moins qu'ce soit l'inverse, et qu'le rasé soit tombé la gueule fracassée sur le sol de la taverne avant d’se faire saccager l’corps par des rats à l’Antre... avant d’saisir entre ses doigts l’essence d’une liberté totale et d’fricoter avec les idées d’leur prêtresse, Nestrecha en moins… des dents avaient grincé, peu avaient compris, l’rasé jubilait….

Un pied dans la place… les paroles d’la souris traceuse l’percutent tranquill’ment… « Vont finir par croire qu'on est qu'une bande de sauvages sans foi, ni loi, ni parole sinon »... c’est pas c’qu’ils sont ?... pis qu’est c’que ça peut bien leur foutre… c’pas ce soir que leurs têtes s’ront plus affichées sur les listes…
Avec du bol, aucun des zigues présents n'aura d'jà vu sa trogne ou eu affaire à lui... avec moins d'veine, un branq pillé sur une route point'ra sa truffe pour dégoiser, balancer quelques phrases incongrues et app'ler à la justice... et quelle justice… la Limousine l’avait foutu en taule deux jours avec sa blonde pour n’avoir pas été à leur disposition, pour une lance de deux... tendance peinard, il lâche la main d'l’Oiselle, lui susurre trois mots amusés, dépose un baiser sur ses lèvres et s'avance au milieu du beau monde… vrai qu’ça pue moins qu’à l’extérieur et qu’leur fringues ont d’quoi éblouir ceux qui ont pas d’maille pour s’payer un bout d’bidoche... une pogne tendue vers l’Crokie, les Libertadiennes sont saluées d'un signe de tête, les sourcils l’vés, observant l’immersion dans la nasse... ils l'font marrer à s'etre harnachés comme pour aller à la messe, la classe du Saint Bernard aux aguets, l’effort superflu amplement significatif... un r’gard amusé vers Linon, un rire qui s’retient… des voies s’empruntent au naturel, les choix s’assument, les expériences de vie calment ou enflamment les idéaux… il reste immobile quelques instants, attendant d’voir si un troupeau d’gardes aura ordre de l’évacuer…

S’avouer qu’il connait personne et qu’il sait pas à quoi r’ssemblent celles qu’il est v’nu rencontrer… l’Roy montrera son groin bien assez tôt, l’entourage proche apparaitra plus franch’ment… attendre ou aller choper des infos auprès des mioches qui pullulent comme des rats affamés, suçant la moelle de leurs parents… un brin d’hésitation avant d’laisser tomber l’idée d’aller fréquenter les morveux… il s’décalle vers le groupe composé d’Rebaile, d’la Souris, d’Aye et d’une inconnue qu’il salue d’la caboche avant d’se présenter…


Salut à toi la donzelle !
Alfred pour ma pomme, jeune Libertadien adorable, tout frais, tout récent, n’ayant pas encore fait couler une larme de sang…


Un sourire et les pupilles qui continuent d’fureter sur les côtés, cherchant une indication, un signe qui lui f’rait bouger les miches et qui lanc’rait réellement l’pourquoi du comment…

[*Java, Danser]
_________________
Kashrok
La tension, bien qu'infime, descendit. Le lieutenant lâcha le manche de son épée qu'il tenait fermement dans la main, pour poser sa paume sur le bout de celle-ci. Tout le monde reprenait ses activités et bavardages, sans presque se soucier que la princesse Armoria était là. Kashrok avait imaginé une horde de courtisans ne la lâchant pas d'une semelle avant la venue du Roy, mais pas d'hypocrites en Limousin apparemment.

Un sourire marqua le visage de l'homme quand la sergente lui demanda d'aller boire un verre, pour ensuite presque retirer son invitation pensant gêner. Il était si impressionnant pour intimider une jeune femme, en tout cas, il ne le pensait pas.


Mademoiselle, vous serez beaucoup moins froissé que ma manche je pense, petit coup d'œil à celle ci, si je refuse votre invitation.

Un mince sourire accompagné d'un rire léger venant du militaire, pouvait en surprendre plus d'un. Il regarda la jeune femme qui avait un peu l'air triste de se refus, surement peu appréciable.

Excusez moi, mais l'on ne m'a pas apprit comme cela... Voyant l'ai interrogateur de son interlocuteur il poursuivit. Puis je vous proposer à aller se désaltérer autour d'un verre?

Il tenait à que se soit l'homme qui invite la femme est non le contraire. Il avait était éduqué ainsi, la courtoisie!
Valnor


Valnor était rentré des jardins rassuré de savoir que Dame Nebisa n'était point seule à l'extérieur. La chaleur des lieux le réchauffa rapidement.
Il fit un tour d'horizon rapide afin de vérifier que tout se passait bien, c'est à ce moment qu'il vit Messire Trokinas, Secrétaire d'Etat du Limousin s'avancer vers lui accompagné d'une gente Dame. Il lui sourit, heureux de le voir au banquet.

Le Baron de Perpezac le Noir, s'adressa à lui après un révérence.


Citation:
Bonjour Votre Grandeur, ravi de pouvoir vous accueillir au Limousin. La soirée se passe-t-elle bien pour vous ?


Valnor s'inclina pour saluer son ami et collègue.

- Bonjour à vous, c'est un plaisir de venir vous rendre visite en Limousin. Quant à la soirée, un peu d'animation si je peux m'exprimer ainsi, mais rien qui ne saurait gâcher la fête. Valnor se tourna alors vers la Dame accompagnant Messire Trokinas. Bien le bonsoir Gente Dame, je manque à tous mes devoirs dit-il en s'inclinant respectueusement. Messire Valnor de Lande Morte pour vous servir. Il attendit que la Dame lui tende la main pour y déposer un baiser courtois.
_________________


Valnor s'inclina pour saluer son ami et collègue.

- Bonjour à vous, c'est un plaisir de venir vous rendre visite en Limousin. Quant à la soirée, un peu d'animation si je peux m'exprimer ainsi, mais rien qui ne saurait gâcher la fête. Valnor se tourna alors vers la Dame accompagnant Messire Trokinas. Bien le bonsoir Gente Dame, je manque à tous mes devoirs dit-il en s'inclinant respectueusement. Messire Valnor de Lande Morte pour vous servir. Il attendit que la Dame lui tende la main pour y déposer un baiser courtois.
_________________
Maleus
Ravis de voir enfin un franc sourire sur le visage de la baronne, le borgne ne peut s'empecher de sourire aussi.

"Sourires et rires, vous me semblez vraiment en meilleur forme que la derniere fois que nous nous sommes vu...j'en suis ravis, peut etre ai-je un talent comique..dans tout les cas continuez d'etre ainsi cela vous rend bien plus jolie".

Petit rire alors qu'il se détend encore un peu plus, il ne devrait pas etre à ce banquet mais Maleus se conduit comme si il faisait parti des rouages de cet evenement pompeux.

"La vie est trop courte pour se soucier de ce qui est péché ou non, eh puis ne croyant que peu à l'homme je ne pourrais croire les preceptes que l'église nous donne..."

Son sourire s'estompe un peu...la religion..l'homme etait-il obligé de passer par l'église d'aristote pour croire au très haut?..A son avis non.

"Pour ce qui est de la liberté je trouve que c'est un terme bien compliqué...je crois qu'on ne peut pas etre totalement libre mais il est vrai qu'on peu l'etre plus que d'autre...je ne me considere pas vraiment comme quelqu'un de libre, enfin pas totalement."

Le Maleus souriant laisse place au borgne songeur.

"Je suis étonné que mes camarades et moi ne soyons pas déjà aux arrets, attendant la corde pour certains, la hache pour d'autres."

Le grognon en rirait presque.

"Comme quoi mon idée de venir ici n'etait pas si mauvaise que cela."

_________________
Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Shiska
La voix..cette voix...elle raisonne dans sa tête...gagne de l'intensité, brouille ses pensées...il a les nerfs à vif, les doigts se crispent sur le verre qu'il attrape. Vite...se calmer...faire taire cette voix...il plonge la main à sa ceinture, les doigts tâtonnant fébrilement en cherchant quelque chose, qu'il trouve. Défait la petite bourse et en retire un des composant...petite chose concoctée par Nebisa pour faire passer ses douleurs lors de sa convalescence après son attaque. Il la regarde, la tourne en la fixant...quelque chose le retient...non, il l'avale d'un trait et boit cul sec le verre à la suite. Ferme les yeux en avalant le liquide...oui...ça va passer...


_Bonsoir Shiska..dis moi tu as l'air bien soucieux..voir irrité..seraient-ce les blessures de Bess qui ne se guérissent pas comme il le faudrait ?..je n'ai malheureusement pas eu l'opportunité de passer la voir...

Petit sursaut presque imperceptible. Il pose de grands yeux sur son collègue avant de se raviser et de retrouver un visage plus avenant.

Je...oui...enfin non...oui je suis un peu irrité mais ce n'est rien...ça va bientôt passer...quand à Best elle va...du mieux qu'elle peut vu les circonstances j'ai envi de dire. Elle commence à accepter les douleurs mais l'ennui c'est tout autre chose...elle aime pas rester sans rien faire mais elle doit se ménager si elle veut guérir rapidement...

Doucement...la voix qui se perd dans les méandres de son esprit. Le médicament commence à faire effet...doucement tout devient moins agressif, le bruit de la musique qui semble disparaître, ses pensées qui se mélangent pour former un amas bientôt illisible et qui finira par totalement disparaître.

Une jeune femme arrive vers lui avec un air de déjà vu...Un petit sourire s'étend sur ses lèvres en voyant la bouille de la jeune femme. Elle se penche et soulève ses jupons semblant chercher quelque chose. Il la regarde avec un air curieux, son cerveau cherchant ce qu'elle pouvait bien avoir à lui montrer à cette endroit alors que lui même sais qu'il a déjà la réponse, sans arriver assez vite à l'obtenir.

Tenez, vous avez oubliez prendre ça !

Il attrape l'objet qu'elle lui tend par la lame, le tournant entre ses doigts pour le regarder. Une dague...ah oui l'arme cachée...hmm...belle cache en effet mais certains hommes ne se laissent pas restreindre à faire leur devoir correctement. Sans prendre acte du reste. Il fait glisser la lame le long de ses doigts et vient la ranger dans sa ceinture.

Je vous remercie...je vous la restituerais comme promis lors de votre départ de ces lieux. En attendant étant donné que vous semblez être admis ici autant vous détendre et profiter du banquet...
Eikorc
Un regard acéré capté en réponse à l’invitation qu’il a lancé à la lune… L’azur métallique s’assombrit un peu plus qu’il ne l’était déjà… L’humeur suit le même mode… Les mâchoires se crispent alors qu’il parcourt la troupe qui s’agite toujours plus… En même temps, y a quasiment que des femmes dans l’coin forcément ça piaillent et caquettent à tout va… Horrible quoi…

Vlam, la souris qui se ramène dont ne sait où, le colosse l’a même pas vu passer, mais en tout cas l’enfromage est magnifiquement réalisé… Forcément la réaction se fait pas attendre… Plaquage de la néa par la connétable plus que zélée… Pas le temps de bouger ne serait-ce qu’un sourcil que la caïte ouvre la bouche et condamne… La montagne de muscle reste impassible, laissant son regard passé d’une personne à l’autre sans lâché le moindre mot, écoutant la diatribe de Sélène…

La sentence claque dans un dernier mouvement de lèvre alors qu’elle fait déjà demi-tour pour aller chercher son arme… Avec ou sans personne pour la suivre… Eikorc part à sa suite, sans récupérer ses armes, si besoin il reviendra les chercher plus tard… Protéger le dos de la lune au cas où il y aurait un soldat trop à cran qui n’accepterait pas le ton qu’elle a employé…

A peine quelques pas esquissés que le colosse se stoppe, haussant les sourcils en entendant un « ASSEZ » plus que tonitruant… Presque aussi fort que quand c’est lui qui gueule… L’humeur ne sait pas amélioré, mais le regard se fait plus curieux, cherchant à trouver d’où vient la voix avant d’apercevoir l’autre femme enceinte s’éclipser d’un pas vif… Bordel, les femmes enceintes c’est vraiment plus que chiant à gérer en fait…

Tellement ça parle autour de lui, il entend pas les mots échangés par une blonde, un rasé et une lune… Choc contre son ventre, les yeux se détournent et s’abaissent sur le visage de Sélène qui le regarde au même instant… L’azur se croise quelques secondes avant qu’elle ne le contourne pour récupérer son arme… Sourire qui s’affiche sur la trogne du Crokie lorsqu’il tombe sur le rasé… C’est bizarre quand même… Dès qu’il est dans le coin, l’humeur noire se calme…

La montagne de muscle choppe la pogne qui vient à sa rencontre d’une main pour la serrer fermement alors que l’autre vient se poser rapidement sur l’épaule du Bire auquel il adresse un clin d’œil… Il est content de le voir, depuis le temps… Pas la peine de cracher des mots pour lui dire, le regard qu’il lui lance devrait suffire à se faire comprendre…

Maintenant qu’ils sont tous réunis, pas la peine de perdre encore plus de temps… Les armes ont été abandonnées comme la comtesse l’avait demandé… Les Libertad sont là… Un sourire amusé étire le coin de ses lèvres, ça va surement déménager avec le rasé dans le coin…
L’azur se remet à pétiller, il participera qu’en cas de besoin si les choses viennent à sentir mauvais, mais en attendant il fera le spectateur qu’à demi actif…

La montagne de muscle pivote sur lui-même après un signe de tête à Bireli, et le voilà partit pour faire la place devant lui, sans brusquerie, avançant simplement, implacablement vers la salle de réception… L’est temps d’aller grailler un bout et tant pis s’ils veulent les faire sortir… Ça se passera pas forcément comme ils le voudront…

_________________

Membre du fan-club "boisé forever"
Juleslevagabond
[Garnison de Ventadour...]

On toqua à sa porte. Le jeune homme se balançait sur sa chaise de barbier... Son seul bureau en la COLM fallait dire.

'Trez !!!

Un soldat entra et le salua militairement. Il se leva et en fît de même.

Bonjour soldat, que se passe-t-il ? Vous soufflez comme un boeuf...

Le pauvre homme suait à grosses gouttes, la course était importante et il n'avait pas envie de foudres de la part de Papapouf.

Le....ffff....ffff... Le Gouv'....fff...fff ...vous quémande...pour...pour...

Eclair de peur et de lucidité

Le banquet ?! C'est aujourd'hui ?! Le Roy, la haie d'honneur... Bon sang ! Foutre de dieu, z'auriez pas pû me le dire plus tard aussi ?!

Il courra vers la porte sans faire attention au soldat, qui après déglutissement, cria au sergent barbier les derniers ordres du Gouverneur :

A... Attendez ! Le Gouv'... Il..ffffff... Il faut aussi que vous choisissiez deux soldats pour venir avec vous !

Le sergent stoppa net sa course et regarda de haut en bas l'essoufflé. Il avait l'air assez costaud et tenace.

Tiens déjà vous vous venez ! Vous avez aussi un coéquipier potable et en forme je présume ?


Surprise puis hochement du pauvre homme

Alors vous me l'amener au triple galot aux écuries ; et soyez un chouilla propre sinon... Vous entendrez pas que parlez du Gouverneur j'vous le dis !
C'est un banquet royal pas un entrainement ! Allez zou !


Le simple soldat gémit puis se remit en course en quête de son frère d'armes. Le jeune sergent barbier quand à lui se dépêcha d'enfiler un costume militaire "spécial grandes occasions" et se para de ses badges et de son équipement.

Un petit geste d'époussetement et de toilette puis il courût à en perdre haleine pour les écuries de la garnison. Il rejoigna rapidement le Gouverneur de Ventadour et les deux soldats (un peu toilettés) et montèrent chacun sur leur cheval.

Le petit groupe galopa ainsi jusqu'à la sainte capitale. Le cœur battant, ils entrèrent dans le castel...



[Castel Comtal : La Cour]

Ainsi donc il allait avoir l'infime honneur de voir le Roy et de savoir qui il était réellement... Tant de questions pour le jeune homme aux vingt et un printemps.

Un peu trop curieux on lui avait dit... Mais sa motivation faisait oublier ce défaut. Puis on le savait passionné et prêt à défendre tout ceux en qui il croyait.

Mais comparé aux grandes convives de ce soir, il n'était rien de plus qu'un grain. Il le savait. Mais se sentait tou de même d'humeur joyeuse à l'idée de pouvoir enfin l'approcher... Depuis le temps.

Il était sûr qu'elle se trouvait quelque part dans cette fête.

Le Gouverneur le fît redescendre sur terre :


Sergent..que les soldats restent dans la cour à veiller aux entrées..deux paires d'yeux en plus ne seront pas de trop avec toutes les allées et venues de ce soir..mais dans la discrétion !..je ne veux pas d'incidents malencontreux ou qu'ils gênent les gardes présents...

Il se tourna face aux deux hommes ahuris de se trouver en une telle place :

Soldats, vous resterez içi et veillerez à remarquer toute douteuse personne qui entrerait en le Castel ! Je veux un rapport de chacun de vous toutes les trente minutes, échangez vous les rôles qu'aucun invité ne vous échappe. Discrétion et rapidité, vous n'attaquez personne, seuls vos yeux comptent ! Oh et ne gênez pas les autres soldats présents, pas la peine de vous faire remarquer ; appréciez l'honneur de vous trouvez en tel banquet ! Allez exécution, ordre du gouverneur !

Le ton était dur mais pas tyrannique, pas la peine d'exagérer, on lui avait donné cette promotion depuis peu mais il se devait de faire de rapides progrès.

Il suivit au pas Papapouf, toujours un peu rêveur… Déjà la musique se faisait entendre au fur et à mesure qu’ils s’approchaient de l’immense porte.
Tout était luxe déjà pour le sergent barbier de la COLM.

Le Gouverneur lui fît quelques recommandations à l’oreille :


Hum..encore des resquilleurs qui s'invitent..tu prendra soin d'y jeter un oeil de temps en temps et me rendra compte si ça bouge..on ne sait jamais ce qui se cache derrière des habits aussi affraités qu'ils soient..

Il hocha la tête doucettement tout en regardant discrètement les invités fouillés, il mémorisa chacun des visages rapidement avant d’écouter la suite :

Bon pour le moment tu peux profiter du banquet et des convives que tu pourra rencontrer..moi je vais retrouver les autres Officiers..et à l'occasion jette un oeil où tu sait...

Petit sourire en coin du sergent ; quartiers libres et mission d’espionnage… Intéressant, voilà qui semblait assez amusant et excitant. Il lui dit quelques mots à son tour :

Vous pouvez compter sur moi, Gouv’. Je vous donnerais un rapport à chaque heure. Bonne soirée…

Il ria de bon cœur avant de laisser Papapouf se mêler dans la noble populace.
Il y avait du beau monde içi. Il ne remarqua que quelques connaissances nobles limousines, le reste lui était totalement inconnu. Ainsi donc il y avait plus que le comté du Limousin… Voilà qui allait être vraiment compliqué quand à la sécurité du banquet.



[Castel Comtal - Intérieur : le Banquet Royal]

Discrétion… Bonne blague. Avec le cliquetis de son épée autant mettre une pancarte. Et puis, il y avait les badges. Pas compliqué pour un mauvais de le reconnaitre.
Un jeune home cheveux aux longs cheveux roux, portant à peu près la même cicatrice en croix sur la joue droite qu’un certain sombre personnage de sa ville. A trois griffes près…

Après quelques bonnes minutes d’extase, de grignotage et de discrets regards le jeune barbier tomba enfin sur celle qu’il recherchait. Alcyone.
Enfin il allait pouvoir lui parler, enfin peut être, elle était déjà en pleine discussion avec de grandes personnes. Un sergent pouvait-il avoir le droit d’oser entrer en relation avec la grande noblesse ?

Il pesta intérieurement. Tant pis si elle ne ferait pas attention, autant essayer que encore ne plus la voir avant pas mal de temps. Il s’était juré de recommencer à zéro, c’était maintenant… Ou peut-être jamais !

D’un pas incertain il s’immisça près des hauts personnages et chuchota à l’oreille de la pâle rousse :


Ca faisait longtemps Alcy…

Il la laissa prendre conscience de sa voix.
_________________

Jules, Sergent Lance des "Lions du Transvaal" et Barbier de la COLM, Garnison de Ventadour
Armoria
Va et viens dans l'entrée, auprès des grandes portes. Les yeux verts s'y portaient de temps à autre, l'air de rien. Finalement, les Libertadiens entraient... Ayant pour principe de faire ce qu'elle disait et dire ce qu'elle faisait, Armoria se tourna vers Ewaele.

Comtesse, comme dit, je ternirais l'Etoile d'Aristote en restant dans la même salle que des gens qui point n'hésitent à porter la main sur un homme de Dieu, aussi, à mon grand regret, vais-je devoir vous laisser. Croyez bien que cela me navre, mais ma conscience me l'interdit. La bonne nuitée, que Dieu vous garde ainsi que vos terres et ceux qui y vivent.

Elle inclina la tête, en fit tout autant vers Nico, et se se tourna vers son fils.

Quant à vous, jeune homme, je vous sais fatigué. Un peu de repos vous fera grand bien. Saluez, que nous prenions congé.

Sur le visage fatigué du poupin, un léger sourire refit surface. Saluer, il aimait ! Il s'y employa, avec la gravité que lui donnait la concentration.

Mère et fils se dirigèrent vers la sortie qu'avait employée Forrest pour aller prévenir le Roy, d'un pas posé mais décidé.
_________________
[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Ewaele
Ewa avait bien entendu les propos de la Princesse un peu plus tôt et depuis ce moment là, pour elle il était clair, que si Armoria quittait le banquet elle en ferait tout autant, tout ça n’aurait pour elle plus aucune valeur, tout le plaisir de cette rencontre n’avait été qu’affront et déception…

Elle eu juste le temps de faire un signe de tête a son Altesse que cette dernière tournait les talons… La Comtesse se tourna vers le Comte, le regard triste et vide… Mais lui, il n’y était pour rien, elle glissa son bras sur le sien, le dévisageant cherchant les mots, comment lui dire que sa place n’était plus là a elle non plus… Puis elle n’avait pas spécialement envie de le voir partir non plus, ni de laisser filer la GMF de cette façon… Elle soupira, laissant ses doigts glisser sur l’avant bras du Comte…
Moment d’absence ses yeux perdu dans les siens, sans même le voir… Avant.


Elle suspendit son geste, perdant son regard non qu’elle ne le fixait plus mais elle ne le voyait plus… Avant, c'était. Qu'est-ce qui avait bien pu rompre l'harmonie, cette espèce de continuité fluide, ce déversement régulier sans hâte ni lenteur, sans justification…
Avant, c'était. C'était quoi ? Rien, le vide, l’absence, trop de choses…
C'est drôle comme... non. Ce n'est pas drôle. Elle se sent bancal. Perd pied. Comme prise en otage par une sorte de vertige à couper le souffle. Point de non retour. Verrou. Oui prise en otage par tant de choses, de monde, elle étouffe.
Avant, c'était.
Elle s’accrochait à son regard, droit oui droit dans les yeux. Elle reconnut l'étrangeté de l'éclat fugitif.

Et puis plus rien. Elle avale difficilement et se penche vers lui s’accrochant un peu plus à son bras…
« Votre grandeur, veuillez m’excuser mais ma place n’est plus là… Cette soirée est un terrible échec… » Elle l’observe cherche un soutient… « Je vais me retirer aussi… Puis je vous proposer de m’accompagner ou… Ou préférez-vous rester ici ? Je… je vais envoyer un parchemin pour m’excuser auprès de sa Majesté et l’inviter en privé si elle le désire… » Nouveau soupire, son regard s’appui dans le sien noyant la tristesse de ses prunelles vertes dans le réconfort qu’il essaye de lui passer par cet échange…
_________________
Sindanarie
Sindanarie sourit à Kashrok. Sa répartie l'avait déstabilisée un temps, mais en entendant que finalement il l'invitait, le sourire, jamais totalement disparu, se dessina de nouveau plus nettement.

Ce sera donc avec un grand plaisir, Messire, fit-elle d'un ton joyeux.

Elle passa son bras sous celui du lieutenant, masquant ainsi le froissement supplémentaire induit par sa crispation au moment de l'entrée des Libertad, et se laissa conduire là où les breuvages attendaient. Même si elle était ravie de la présence du lieutenant à ses côtés, elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards tout autour d'elle, pour ne pas perdre de vue l'atmosphère générale de la réception, et pour essayer d'apercevoir l'amie qu'elle cherchait.

Alors qu'elle jetait les yeux sur Ewaele, le Comte de Brassac et la Princesse Armoria, elle vit celle-ci, après quelques mots à Ewaele, dont l'expression sembla ensuite se décomposer, prendre congé, la saluer, et quitter la salle avec son fils. Il lui sembla que le monde s'écroulait, d'une certaine manière. Elle n'en revenait pas, et sentait le sang refluer de ses joues. Aurait-ce été l'intrusion des Libertad qui avait mis l'Altesse dans un état tel qu'elle préférait quitter, sans autre forme de procès, la salle où devait se tenir le banquet organisé en l'honneur du passage du cortège royal en Limousin? Si c'était cela, leur arrivée avait littéralement sabordé l'organisation si minutieusement agencée, depuis tant de temps! Tant de temps irrémédiablement perdu, gâché... Il fallait qu'il y ait une volonté extérieure aux Libertad, ils n'avaient pas besoin d'une telle mise en scène pour motrer leur présence en Limousin, il fallait que quelqu'un ait voulu que cette soirée se finisse ainsi... Ou du moins évolue ainsi.

Car cette soirée ne finirait peut-être pas ainsi, après tout. Il y avait sans doute encore un espoir. Peut-être...

Sindanarie se sentait honteuse, souillée, alors même qu'il ne lui semblait avoir rien fait pour se sentir ainsi. Mais, toujours au bras du lieutenant, toujours en marche, elle chassa ces pensées qui, en quelques secondes, avaient défilé dans son esprit, pour retrouver la démarche de quelqu'un qui ne doute pas, qui ne vacille pas sous les coups de la honte de voir une princesse quitter, manifestement en colère, un banquet organisé en l'honneur de la famille royale, et qui avance d'un pas sûr en toute circonstances. Elle releva la tête, peut-être avec une fierté trop marquée, avant de tenter de reprendre un air aussi naturel que possible. De sa main restée libre, elle croisa les doigts avant d'adresser en silence une fervente prière à Aristote. Qu'il éloigne le malheur de cette salle, qu'il en éloigne les douleurs, les chagrins, les rancoeurs. Qu'il accorde son soutien à sa Comtesse. Qu'aucune manoeuvre ne vienne à bout de son oeuvre ni de son espoir.

Elle se reprit de nouveau, composa encore son maintien, et dit à Kashrok, masquant l'altération de sa voix par un ton qui se voulait enjoué et par un sourire :


Aurai-je le plaisir de vous croiser bientôt à Tulle? Je dois bientôt m'y rendre, et j'avoue que passer la soirée dans une taverne où nul ne me sera connu ne m'enchante pas plus que cela... Oh, et cela n'a aucun rapport, voilà bien longtemps que je ne vous ai croisé dans les couloirs de l'Académie... Votre Institut se porte-t-il bien, si j'ose dire?
_________________
Dragonet


Dragonet vit la princesse sortir avec son fils et la comtesse Ewaele sur le point de faire de même.

Il sourit d'un air satisfait, de son point de vue la soirée avait une réussite totale. Le limousin par ce banquet avait montré qu'elle pouvait accueillir le Roy, mais le Roy n'etait pas venu, seul le Grand Maitre de France etait là. Hors le Limousin, bien que feudataire et loyal au Roy était rattaché à l'Alliance du centre, elle n'etait en aucun cas le Domaine Royale et entendait marquer son autonomie..

Ce point que la comtesse semblait oublié, le limousin l'avait exprimé.. terre d'accueil et de tolérance, elle n'aurait pu chasser les libertads, même l'armé, la prevoté, le capitaine de la garde royal, plus limousin que jamais, même la grand chambellante Nebisa, tous avait accueillis les intrus avec respect et tolerance une fois les premiére tension passée.

Etre elus etait une chose, comprendre le peuple en était une autre.

Malgrés le désir sans cesse plus présent d'Armoria de tout controler en tout lieu, malgrés le comportement de soumission permanent de la vassale de Marie Alice, ce soir était un grand soir et le limousin restait terre de liberté.

Bien plus qu'une victoire au comtale, ce fait lui rechauffa le coeur, tout n'etait pas encore perdu, et il restait encore un espoir.

Il renversa le vin au sol, sans en boire plus en avant, l'evenement meritait mieux..

Approchant une bougie, il sortit une cuillére en argent du sucre et une bouteille d'absynthe..Il etait temps que la fête commence....

Regardant une deriére fois la princesse s'eloigner, puis commençant a faire fondre le sucre dans la cuillére, il murmura doucement..


Fuis, fuis jolie princesse, les idées volent bien plus vite que toi, et ton voyage te paraitra bien longt..Le royaume du sans nom est sur la Lune, et tu n'aura de repos avant de le rejoindre.. et qui sait peut être même là bas, je viendrais m'y faire entendre...
En détruisant ma raison de vivre, tu m'en a donné une autre... et j'entend accomplir ma mission jusqu'au bout..


Levant la tête..

Kazert , en voulez vous?
Kazert
[Discussion entre Dragonet et Kazert]

L'homme est calme, un visage sereins, pas comme les autres fou a l'entrée. Kazert ecoutant attentivement Dragonet commence a ce dire qu'il aurait franchement du rester sous la couette avec la femme qu'il aime. Mais non! Il avait répondu présent, le devoir avant tout.
Kazert est un homme , mais pour une fois il ce comporte comme une femme, il arrive a faire plusieurs choses a la fois. Il est quant même formidable de ce surprendre après autant d'année d'existence.
Il écoute Dragonet et pense en même temps a son épouse. Il songe qu'elle est adorable et belle lorsqu'elle cache ses cheveux. Puis il sourit a Dragonet.
Kazert vient d'obtenir la seule chose pour laquelle il était là ce soir.
Il tend la main en direction du banquet et de carafes remplit d'une liqueur qui semble étre un vin fin.
Les deux hommes avancent tout en discutant.


- Pour ce qui est des ordres, nous dirons que pour le moment, il serait souhaitable que vous ne quittiez pas le Comté. Après je ne sais pas ce qui va ce passer.

Kazert demande deux verres

- Pour votre escapade du Louvre........Bien organisé je dois dire. Je suis pour la culture de l'échec, nous sommes que des hommes aprés tout. Quand au ridicule, je ne l'ai jamais vu tuer, ou blesser....Je suis au dessus de cela, j'en ai que faire. Comme des ragots sur moi.
- Par contre une seconde fois la même erreur , la cela devient impardonnable.

Il donne un verre a Dragonet, et remarque le depart de sa majesté la princesse Armoria. Le banquet tourne cours, songe t'il.

- Je vous propose que nous trinquions, a ma fille Kyana, qui a hérité beaucoup de sa mère Anyaka.

Il regarde stupéfait Dragonet vider le vin, ne comprenant pas ce qui arrive et puis il le voit faire une drôle de potion, en murmurant quelques chose d'inodible pour lui.
Puis etant redevenu seulement un homme, il comprends qu'aprés ce que Dragonet prépare.


- Non merci, cela de drôle d'effet sur ma personne......La derniére fois il avait eu un trou de trois jours....

- A Kyana......il boit une gorgée puis demande.....vous connaissez un couvent ?
_________________
Ewaele
Elle n’avait pas bougé, non pas bougé d’un poiljuste peut être son regard, qui va sans dire avait suivit la Princesse un temps, puis était revenu sur le Comte… pas un courant d’air n’avait fait frissonner sa peau, ou voleter le bas de sa robe…

Non elle n’avait pas fait un geste, ni mouvoir son corps, pas de déplacement, pas d’évolutionvers la sortie pour suivre son Altesse… Rien… Pas même un petit doigt…Se si petit mouvement qui représente un moindre effort ! Oh mais si qu’elle courge cette Comtesse elle avait posé sa main peut être de façon scandaleuse sur le bras de Nicotortue… mais cela ne voulait rien dire, non rien du tout, ni que ses pieds allait avancer, ou que qui conque pouvait prévoir a un seul moment qu’elle allait quitter cette salle, ou alors il était bon a brûler sur le bucher et ça rapidement !!!
Elle était là patientant sans bouger, une réaction du Comte… Admirant ses yeux sans bouger !!!

_________________
Armoria
Dans les couloirs du palais :

Forrest, en attendant des ordres qui ne venaient pas, s'appliquait à taquiner la soubrette aperçue un peu plus tôt, ayant bon espoir de parvenir à la trousser. Il eut tôt fait de se redresser en voyant sa maîtresse arriver avec le petit Mortain.

V-Votre Altesse ? Vous venez chercher Sa Majesté ?

Non point, Forrest, nous rentrons en nos appartements, la soirée est finie pour ce qui nous concerne.

Il la regarda, perplexe.

Mais... Ce genre de banquets se termine fort tard, d'ordinaire.

Ces gens qui souhaitaient entrer ont tenté de tuer un homme d'Eglise, Forrest... Je n'aurais en aucun cas pu passer benoîtement une soirée avec eux, cela aurait eu l'air de dire que je ne trouvais point cet acte aussi grave qu'il l'est...

Mais, cependant, tous ces gens qui avaient passé du temps à tout préparer... fit-il faiblement.

Elle hocha la tête.


Si-fait, c'est regrettable, et ils doivent trouver la farce bien amère, je l'intuite. Je les remercierai, quoiqu'il en soit, des efforts qu'ils ont fait, et je leur expliquerai les raisons de mon départ, je suppose que peu les savent ou les devinent. Peut-être même ont-ils pensé que je suis partie fâchée, va savoir.

Elle réfléchit un bref instant.

Oui, sitôt rentrés, tu me prépareras de quoi écrire, ainsi qu'une bougie rouge, pour le sceau. Il ne faut jamais tarder à bien agir.

Elle regarda son fils, lui tapota le nez du bout du doigt.

Tu entends, Philippe ? Il ne faut jamais tarder à bien agir... Le peuple limousin verra son Roy, quoi qu'il advienne.
_________________
[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 17, 18, 19, ..., 21, 22, 23   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)