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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Kiyana
Elle ecouta attentivement et suivit la Comtesse jusque l'intérieur où elle put effectivement constaté par elle même. Elle se glissa derrière elle et lui souffla dans l'oreille

Je vous remercie Comtesse, je suivrai vos conseils, encore merci et faites attention à vous, si jamais vous avez besoin un jour de quoi ce soit, n'hésitez pas à me joindre. Bonne soirée....

Puis elle se retira, se dirigeants vers son père et son parrain, une missive entre les mains,

Père, faites dont ce que vous avez à faire et vite, si vous devez arrêter Dragonet, faites le, sinon allons boire ensemble je vous prie, je ne connais personne ici même, et je ne pourrais reconnaître mon oncle Carmody seule.

Puis elle regarde autour d'elle, une comtesse qui fuit, une princesse faisant de même, ils prennent le peuple pour leur mouton, vraiment. Ils auraient au moins pu avoir la politesse.... puis Kyana s'arrête de penser, la politesse n'est pas pour un simple peuple, cela est vrai...
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Sofja
Sa mère l'avait laissé pour discuter avec une amies surement tandis que elle, elle continuait toujours à grignoter et boire ce qu'elle trouvait.
D'ailleurs sa tête commençait à tourner.
Surement un mélange entre la chaleur ambiante, le stress des convives et elle devait le reconnaitre... les verres inconnus également.
A quelques pas de là, une porte était légèrement entrouverte, Sofja s'excusa et se dirigea vers elle.
Une grosse bouffée d'air la prit en pleine face, un délice.
La couleur de ses joues diminua à son tour.
L'endroit était merveilleux et un sublime jardin lui faisait face.
Elle ne savait pas si cela était raisonnable de partir marcher un peu avec le remu-ménage à l'intérieur.
Mais la Dame de Vicq sur Breuilh avait envie de se dégourdir les jambes, rester telle une statue n'était guère agréable.
Sofja posa sa main sur la rambarde et descendit lentement les premières marches lorsque la pointe de ses poulaines s'emmela dans ses jupons et fit perdre l'équilibre à la jeune fille.
Un magnifique roulé-boulet s'ensuivit jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de marche.
Pour le coup, elle ne passa pas discrète...

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Dragonet


Buvant son verre, il distingua sa vassale légérement tremblante. Elle n'etait pas venue le saluer, mais à sa décharge, il devait admettre qu'il avait été pas mal présent ailleur.

Lorsqu'il l'a vi tremblante aller vers le jardin, il s'excusa et alla dans sa direction, pour la voir chuter.

Inquiet, il se précipita prés d'elle pour voir si ce simple "accident", n'avait pas en réalité des causes bien plus sérieuse.

Lui prenant la main, il murmura..



Sofja, ça va, vous m'entendez?
Carmody
Nostalgie, errements, pensées d'un limousin d'antan qui ne changerait jamais. Avait il lui même tant changer pour que son regard se soit modifié a ce point? Tout cela aurait été si subtil qu'il ne s'en serait pas aperçu, ce glissement lent qui vous change une personne. aurait il perdu plus que du sang et un peu de chair depuis son départ pour la Bretagne?

Un petit sourire retira ses lèvres. Oui il avait perdu autre choses mais cela ne lui pas autant importer que son entre. Mais il avait aussi perdu un don de confiance. Ce qui lui avait été arraché par le doute et l'absence. Mais cela il ne le retrouverais plus a présent, il en était conscient et avait appris a ne plus rien avoir a regretter dans ce qu'il faisait.

Ce retour dans les jardin, l’air frais, cette marche entre les fragrances d'un passé heureux alors qu'il était a l'orée d'un avenir qui s'annonce autant si ce n'est plus attrayant. Peu a peu les idée noires de l'Enfant Terrible s'effacèrent . pourquoi devrait il s'inquiéter encore. Le limousin resterait toujours comme il las connu, terre de liberté et de tolérance. Le mal qui s'instille lentement au point de ne plus vouloir faire voir que sa propre idéologie au détriment des autres finirait pas refluer, d'ailleurs c'était déjà le cas a ce qu'il avait su. La politique était vraiment un fléau, ses premières idées ne changeraient jamais. Mais ses pensées vagabondes furent interrompue par un appel a sa personne destiné.


Carmo, Caaaaaaarrrrrmooooooo, t’es où ?
Viens, il y a de la musique et plein de trucs.
Allez montre-toi, on va enfin s’amuser.


Un goupil a sa recherche voila qui était fort amusant alors qu'elle aurait pu profiter de son absence. Mais il est certainement des choses qu'une famille sent parmi ses membre et cette présence apaisa encore plus l'esprit du Loup. Elle avait su lui mener une vie pas toujours très simplement depuis qu'elle était réapparu dans sa vie mais il ne le regretterait jamais. sa famille était tout pour lui, l'un des dernier rempart avant le vide qui s'était créé sous ses pieds dernièrement.

Sortant du couvert des arbre, il avança sur le chemin menant au château et aperçu sa sœur, ainsi qu'un couple semble t il un peu plus loin mais déjà concentrons nous sur le renardeau.


Alors Renardeau? tu venais me chercher pour que je vois le spectacle de nouveau et qu'on s'amuse?
L'idée me plait assez pour tu vois mieux les beautés de la terres qui mas porter si longtemps.
Malgré ce peut en dire c'est chez moi! pensa il. Mais je pense que ce sera bientôt fini. On a affaire ailleurs aussi. profite de tout ce que tu verra, ma resplendissante.

Sourire complice avec elle. et puis prend doucement la main. Se rapprochant du couple, il reconnu son beau avec une jeune femme au trait familier mais qu'il ne connaissait pourtant pas. Froncement de sourcil en cherchant dans sa mémoire mais il abandonna finalement. trop temps s'était écoulé depuis son départ pour qu'il puisse avoir vu tout le monde. S'arrêtant un instant, il reprit un sourire plus de circonstance, nouveau masque mondain qu'il portait si souvent.

Mon beau, jeune demoiselle. Mes hommages en cette soirée. L’air ici est plaisant, vous avez raison de sortir un peu de ce…. Enfin permettez mois de vous pressentez ma jeune sœur, Rose Prunille de Tartasse. Renardeau, je te pressente Dragonet, vicomte de Saint germain les belles et dame…. Une dame que je ne crois point encore connaître malgré qu’elle… non je ne la connaît point je pense.

un coup d’œil vers le château et un soupir plus tard.

Et excusez mon empressement, elle voulait me montrer montrez le spectacle renouveler a l’intérieur et, mon Beau, tu sais comme je suis curieux de nature. Peut être aurons nous l’occasion de nous revoir si je n’apprends vous connaître avant mon départ.

Regard qui se pose sur la demoiselle, nouvelle réflexion abandonnée, ce ne serait pas son soir de toute manière. Ainsi retrouva t il Dragonnet après si longue absence non sans nouvelle lui parvenant.

Toujours comment avant a ce que j’ai vu tout a l’heure. Mais il y avait des invités assez intéressants je dois avouer. Même si je n’ai eu le loisir de voir grand monde.

Ne quitte pas son sourire et serre un peu plus la main de sa sœur dans la sienne.
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Dragonet


Toujours accroupi prés de Sofja, attentif..

Bonsoir, mon beau.. cette demoisselle qui se sent pas bien, c'est sofja, la fille de Dege et de tiboulola... Si tu te rappelle, je l'avais mis au monde.. je me souviens trés bien de cette nuit là.. j'avais mis Breccan à la porte, l'accouchement avait difficile, c'etait à Bourga. A l'epoque j'etais avec Anyanka.C'etait hier...

Depuis cette jeune fille à grandi, elle est maire de Bourganeuf et ma vassale...je ne pouvais faire moins de la fille de dege et Tibou.Elle est donc Dame de Vicq sur Breuilh..



Se tournant vers Rose..

jeune Damoisselle, j'ignorais que les yeux noirs qui me foudroyaient ainsi depuis votre arrivée pouvait avoir un nom et encore moins une parentée, même si celle ci explique sans doute cela..

Votre frére vous avait caché à nous, ce qui ne m'etonne guére, mais je ne peux qu'être ravis de voir un peu de fraicheur au Limousin.Il est temps que les générations anciennes disparaissent et que de nouvelles prennent la place.Soyez la bienvenue.
Sofja
Il lui avait fallu quelques secondes pour reprendre ses esprits puis se fut une voix familière qui résonna dans sa tête.
Soja releva ta tête, toujours à même le sol et reconnut le Vicomte.


Oh Vicomte, oui oui je vous entends.
Qu'elle idiote, je me suis emmêlée les pieds dans les jupons.


Sa tête lui fait légèrement mal, comme si on lui taper dessus.
Puis un couple arriva à leur niveau.
Les deux hommes avaient l'air de se connaitre.
Sofja adressa un sourire en signe de salutations aux frères et sœurs.


Enchantée...

Le Vicomte lui tenait toujours la main, Sofja en profita pour s'aider à se lever.
Elle était toujours à même le sol et ce n'était pas convenable de rester ainsi.
Mais une forte douleur s'annonça à sa cheville et elle tomba cette fois ci sur le Vicomte.


Je suis désolée Monseigneur mais je crois que je me suis faite mal à la cheville.

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Aphelie
La gamine libertadienne l’accueil avec un sourire.
Tentative plus ou moins longue d’avaler le contenu qu’elle s’est fourrée dans la bouche.
Sourire de la blonde alors qu’elle regarde partir les invités.
Visiblement la qualité d’la bouffe ne gène pas plus que ça l’Aye.
Le regard suit l’endroit désigné par la belle.
La môme est là...
C’est à croire qu’elle dort jamais la p’tite.
En grande conversation avec l’ogre,
Elle s’installe tranquillement dans le décor sans que personne n’y prête attention.
Passage rapide de Nea pour rassurer sur la qualité de la graille,
Avant de disparaitre à son habitude.
Faudra penser à vérifier le grenier avant de partir se dit la blonde.
Sourire à l’idée qu’la souris aurait pu y faire son nid.
Elle se tourne vers Aye un instant.


Faudra que tu me racontes ce qu’elle t’as fait la môme...j’la trouve mignonne moi...m’enfin c’est qu’mon avis hein après l’reste, l’histoire tout ça...j’suis pas au courant donc.

La phrase reste en suspend alors que Bire grimpe sur la table royale et entame un discourt.
Sourire qui s’élargie à l’idée d’rapporter la bouffe au roy.
Décidemment, il a d'ces idées.
Et après on dira qu’ils ne pensent qu’à eux...
Même pas vrai d’abord !
La preuve, ça trinque en l’honneur des présents quel qu’ils soient.
Aphélie lève son verre et le vide d’un trait avant de voir la main tendu devant elle.
Un tour sur la piste de danse avant de clôturer la soirée.
Sur la piste ils ne s’attendent pas à être rejoints.
Ça tourne, ça écrase les pieds, le reste est oublié.
Sauf peut être le râleur qui s’fait entendre non loin de là,
Mais la Linon se charge de lui répondre et fini dans un joli tintamarre de vaisselle cassée.
D’autre prennent la parole à leur tour, quelques verres se lèvent.
Elle n’écoute plus, elle est ailleurs.
Elle s’envole dans un tourbillon et le brouillard envahis l’esprit.
Le reste n’a plus d’importance,
Celui tant attendu ne viendra pas.
Elle, passe à autre chose, elle pense déjà à demain.
La soirée s’achèvera bientôt, ils retrouveront l’auberge.
Une nuit de repos avant la distribution.
Une nuit d’évasion.
Une de plus.
Elle sourit aux étoiles.
Zhuyanzhang


Reprenant sa discussion avec Messire Dragonet


Oui c est bien a Saint Michel que nous nous sommes entre apperçu puisse que j en étais membre a l époque des faits que vous citez, un époque revolue maintenant tout comme celle du VIENS, ou j étais membre, je l ai vu mourrir, le PARS a su subsité un petit moment avant de s éteindre a son tour, comme quoi nul n est éternel!


L escorte actuelle me permet de rendre hommage a un ami aussi disparu, un comte qui avait beaucoup fait pour le Limousin a l époque, Sénael, c était une belle époque mais hélas ils nous restent que le souvenir, une certaines nostalgie, il nous faut regardé en avant car le passé ne sert plus a grand chose



S adressant a son capitaine

Messire Dragonet sous notre protection , bien soit!

Et oui les ordres étaient les ordres , et en tant que militaire Zhu se pliait aux reglements, et instructions

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Ayerin
User de tout.
Trop de colère sur ces murs qui devrait être gais.
Trop de mots, trop de femmes aux hormones qui vont faire que bientôt, elles vont imploser.
Trop d'un tout qui encombre les pensées d'la gamine.
Mirer Linon, la belle et douce qui en vient à dev'nir une louve, pleine d'humanité, ça fait du bien, réchauffe un temps l'sang d'la môme complètement barrée .. rassasiée, mais la soif toujours pas épongée. Zyeutait l'assemblée .. les valses rondes et piètres d'la famille peu habituée a c'genre de distraction.
Et la voir, la revoir, celle que son œil trouble avait quitté un moment dans c'foutoir offert par la Linon. Surprendre ce monstre la langue pendue. S'mordre la joue, n'veut pas rire la môme, non, elle veut la punir, lui faire peur juste encore un peu.

S'lève, ça euh... tourne et tourne, serait-elle en train d'valser ?
Mais que nenni, ses guiboles semblaient toujours collées bottes au plancher. Se secoue la tête et non le bas des reins -n'a pas été élevée dans une basse cour, ni aux grains... un pas, un second qui le rejoint. Ça tangue, certes mais on dirait qu'l'habitude ne la fera guère tomber … pis l'avait une idée en tête la gamine, une de ces idées qu'une nounou possessive n'apprécierait pas du tout -mais qué nafoute après tout … Libertad !!

Grimace un sourire, passe et repasse entre les convives.
La cherche, la renifle, elle la veut, elle l'aura. Pis n'fallait pas la perdre de vue. Cette p'tite chieuse devait ravaler cette baveuse qu'elle lui avait offerte voilà peu. Lui fallait d'l'éducation à la mioche et foi d'Aye qui mieux qu'elle pouvait lui en donner une.
S'esclaffe en la cherchant des yeux .. pas si mal de se bourrer la trogne .. car à défaut d'en voir qu'une, elle s'aperçut que tous ceux encore présents icelieu, lui apparaissaient par deux -la trouverait donc plus facil'ment !

S'active, en titubant certes mais très peu.. Enfin suffisamment pour n'pas s'vautrer. Passe chaque coin et recoin d'la salle.. n'la trouve pas, ronchonne. Reluque sous les tables en fait même chemin a quatre pattes d'un bout à l'autre. S'relève à la sortie. File alors s'mêler au bel gens, leur tourne autour, valse avec eux, avec elles -enfin ça lui donne cette impression là.
Trépigne des arpions. N'trouve pas sa belette, sa proie. Ferme ses mirettes, s'dit que ça va la faire apparaitre. Mais n'y gagne qu'un haut de cœur. S'ventile de ses mains, et laisse passer l'envie d'vomir, inspiration, respiration... l'jet n'sera pas encore pour maint'nant !

Reprend sa fouille, s'dit que bientôt lui faudrait regarder sous les jupons des belles. Pas pour lui déplaire. Bien capable de s'y planquer là, la mioche. S'baisse soudain, soulève la sienne, -Ouffff, l'est pas en dessous !
Reluque de partout, et partout encore. Sourire qui s'dessine sur sa pomme … Enfin, la fouine était là, face à elle, plantée près d'une donzelle, une belle. La fouine semblait n'plus bouger, l'regard émerveillé qui n'quittait plus l'couple des Rouges en plein délirium.
A grand pas s'en approche, mais n'le fera pas de front, ça la ferait fuir, le savait la gamine. Arrivée à sa hauteur, la chope par l'fond d'sa culotte et la soulève. La serre bien fort, sachant qu'la fouine s'faisait parfois anguille. Lui fait front. Emeraudes plantées dans l'azur d'la brunette.


Hey, la fouine,..
T'as pas peur hein ?
T'rappelles on a fait un pacte hein … ?
Quand t'm'as fait toper dans ta main d'fouine cradingue !


La regarde toujours. Son humeur se fait moins sombre. Sourirait presque un poil en fait. Pis, elle n'voulait pas faire peur a la fouine, pas cette fois du moins !
En fait, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire d'elle,... n'en avait même aucune idée. N'en ferait pas d'lancer d'naine, ça ferait désordre.
Mais alors que pouvait elle faire d'la fouine maint'nant qu'elle la tenait dans ses bras ?
Arffff, vi, elle voulait l'éduquer sa demi frangine, en faire une Reyne dans la cours des grands !
Mais euh, ça fait quoi chez eux pour s'grandir … l'en savait rien la gamine. A part sortir leurs armes, ou hurler comme ces vendeuses de poiscaille à la criée sur les marchés populaires.


T'sais quoi la fouine ?
Ça te dirait d'être Reyne à la place d'not'bon Roy, l'ogre ?
Si oui, ben les Reynes en fait ca n'monte pas sur les tables, et pis, ca n'fait pas de discours non plus,...
marque un temps d'arrêt, réfléchit à ce qu'elle pourrait bien lui apprendre,...par contre, ben ça plante ses quenottes pointues dans tous les mollets d'z'hommes qu'ca croise … et ça file des coup de tatane dans les tibias des gazelles !

La repose au sol... s'penche vers elle... et lui souffle à l'oreille,...

Maint'nant, t'es pas obligée d'le faire hein...
Mais du coup, ben tu n'seras jamais Reyne ...et tu seras toujours une sale p'tite gueuse.
Mais j't'aimerai quand même hein, ma fouine -de poltronne !


S'relève, le sourire en coin.

Au fait, j'm'en vais moi …
j'vais pas loin hein …
j'serai la bas, près des portes afin d'assurer ta sortie d'Reyne de la soirée … ciao ma Reyne !

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Catherine de la Beaume-Cornillanne dicte Ayerin
Nicotortue
Il avait suivi les événements d'un air apparemment détaché mais son regard brillait d'un éclat métallique. Il n'était pas dans son rôle d'intervenir dans le débat et il n'aimait rien moins que se donner en spectacle. Par ailleurs, il connaissait trop les protagonistes pour savoir que ce débat était sans fin. Chacun était trop entêté, trop fier.

Il n'avait pu que regarder partir la Comtesse, blessée, humiliée. La belle soirée que cela avait été là. Le beau Limousin que l'on avait offert en spectacle aux Français. Réprimant une grimace de dépit, il s'apprêtrait à partir à son tour pour regagner son hostel urbain lorsque la voix de sa cousine le tira de sa mauvaise humeur. Le regard comtal se réchauffa quelque peu à l'entendre, même s'il ne partageait pas exactement tous ses propos. Mais elle avait raison sur au moins un point : il fallait montrer que le Limousin savait tenir ses engagements et être fidèle à sa réputation d'accueil et d'hospitalité.
Aussi sourit-il devant le cadeau de Nebisa avant que son sourire ne se transforme en sourire d'horreur à la vision d'un nain difforme se précipitant sur lui en hululant "Maître", "Maître" ! Comment la diablesse avait-elle fait pour retrouver ce vestige de ses caprices passés, dont il s'était débarrassé si difficilement. C'est donc le bouffon agrippé à sa jambe et y bavant dessus consciencieusement que le Comte fit sa sortie, remonta dans son coche et prit la direction de son Comté de Turenne, où il avait décidé d'aller passer quelques jours, à moins que des événements ne le rappelle à Limoges.

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Libertaa
Avant toute lecture je tenais à prévenir aux lecteurs attentifs que cette scène est interdite aux moins de 4 ans, 11 mois et deux semaines pour cause de violences gratuites et répétitives. De plus nous tenons à nous excuser auprès de l’audimat pour le casting qui, nous pouvons le dire, craint. Promis la prochaine fois nous ferrons vraiment intervenir Levan afin que lui aussi puisse participer à ce festin gargantuesque de petit monstre brun.
Allons allons, ne dit-on pas : qui aime bien châtie bien ?
Sur ce je m’en va écrire mon post, et que l’on ne vienne pas me chercher garouille, j’fa ben com’ j’veux !



Tournent les vies, tournent les vies, tournent et s’en vont,
Tournent les vies, tournent les violons...

L’Oizelle a prit son envol, déployant ses ailes avec grâce autours d’un ogre qui la cueille tendrement au creux de sa main. L’idée qu’il puisse n’en faire qu’une bouchée, plumes s’échappant de lèvres gourmandes n’effleure pas l’esprit de l’enfant qui s’assiérait bien sur la table, en tailleur, les deux coudes posés sur les genoux, le visage porté par les mains pour les admirer à loisir. A vrai dire il n’y a pas grand-chose d’autre à regarder, de partout foule d’inconnus entre et sort, en un claquement de doigt comme le lui montrait le sauve plus tôt. De quoi donner le tournis à l’enfant qui se sent perdue parmi toutes ces jambes. Elle a écoutée Azzera, boude un peu de savoir que les Roy ne montent pas sur les tables. C’est vrai quoi, tout cela serait bien plus amusant de voir un Roy en colère donner des coups de pieds dans les chandeliers pour hurler contre valets maladroits et trésoriers incapables d’effectuer leur tâche correctement. Sans imaginer (elle le sait pour l’avoir testé) que lorsqu’on est debout sur une table, sur les orteils, les bras tendus vers le ciel et les doigts allant chercher le plafond, on est encore plus grand ! C’est véridique ! Un Roy encore plus grand ! Qu’est ce que ça serait ? Non, vraiment, quel gâchis que les Roy ne montent pas sur les tables.
Et là, c’est le drame. Elle se sent voler, emporter par un zéant qui veut faire d’elle sa princesse captive ! Pire ! Le loup n’a pas trouvé sa m’man et veut se farcir le petit chaperon au nez rose. Ou même encore, elle meurt ! C’est ça, elle meurt ! Elle le savait bien qu’il lui fallait se méfier des pommes ! Pourtant tout le monde sait que les pommes rouges brillantes et parfaites sont plus dangereuses que n’importe qu’elle autre épée ! Ou même si ça ce trouve c’est !!!!!
Ayerin. Moue. La déception est évidente dans le regard de la mioche qui rêvait déjà d’un destin tragique à la Cendrillon.


Z’te signale que z’suis pas une cradingue, c’toi qui pue du bec !

Elle croise ses bras tandis que la sorcière la maintient en l’air. Les sourcils se froncent, le regard se fait vraiment menaçant, tremble soeurette !

Et non z’ai pas peur ! C’est toi qui devrait avoir peur z’te dis !

Le tirage de langue est éloquent. Si elle ne la repose pas de suite, elle va crier au scandale. Néanmoins, elle est curieuse. Alors elle lui laisse disons… deux minutes pas plus. Après elle s’en ira se trouver un môssieur beau et charmant qui la fera danser. Et oui m’dame ! Parce qu’elle aussi a envie de faire la fête ! De faire tourner les têtes, de faire briller les mirettes. Oui mam’Zelle Li fille de vie à envie de s’amuser comme une petite folle avant d’aller au lit.
La proposition qui s’en suit est très très intéressante. De quoi faire oublier au regard azur les valses qui l’attendaient. Être Reyne ? Pour sûr que ça l’intéressait. Et sans table ? Comment ça sans table ? Mais tout est plus beau sur les tables voyons ! N’oubliez pas, les chandeliers à balancer !


Si z’fais ce que tu m’dis, ze serais vraiment Reyne ? Z’te crois pas… En plus ze croyais que tu m’aimais pas ?

Elle tape sur sa tête, toc toc, il y a quelqu’un là dedans ?

T’es vraiment folle tu sais ?

Le sourire se pose sur le visage rouge d’excitation de la puce qui s’éloigne d’Azzera et d’Ayerin mine de rien, les mains dans le dos, le regard en l’air, innocent, comme si elle était vraiment capable de faire pareille chose… Voyons… C’est pas comme si on ne lui avait pas apprit le respect, les bonnes manières, le savoir être et faire. Oui c’est sûr, Li ne fera pas ce qu’on attend d’elle. Oui oui oui. Elle n’allait rien faire du tout. Un groupe d’homme non loin d’elle l’attend. Un ogre toujours sur la piste de danse. Quelques paroles qui remontent en tête. Et puis surtout la faim qui l’a tiraille. Imaginez….
Quelques bons mollets tendres et fermes à la fois pour de si petites dents qui ne rêvent que d’une chose, faire peur à tout ceux présent dans la salle qui oserait vouloir la manger !!!!
Non cela n’arrivera pas, ce soir elle allait devenir la Reyne !
Les mains se lèvent, les doigts s’agitent dans l’air, les dents se montrent dans un petit sourire coquin et …
MIAM ! Dans le premier mollet venu ! Un peu salé celui-ci, il manque de cuisson. Bref, inintéressant.
MIAM ! Trop mou et trop fade, la viande est vieille. Beurk beurk beurk.
MIAM ! Cette fois la cuisson est à point, le mollet est goûtue, l’enfant est ravie. Et hop, elle les enchaîne, tous, ils faut tous les mordre un à un pour devenir Reyne !
Déjà tandis qu’un homme cri sous les dents aiguisés de la petite fille, elle rêve de robes, de diamants, de tout ce qu’elle pourra faire une fois Reyne !
Elle se ferait construire un château en Espagne (il parait qu’ils le font tous), elle distribuerait des écus à tout les passants, les jetant par les fenêtres de sa voiture de voyage, elle serait aimée et respectée de tous…..
Et plus aucun ogre, plus aucune sorcière ne viendrait l’embêter !
Alors… MIAM de partout, entre quelques frottements de ventre et un sourire gourmand.


Z’ai faim !
Ze vais tous vous manzer !


Et là je m’arrêterais en fin de post, juste parce qu’un rire bien connu résonne dans mon crâne :
MOUHAHAHAHAHAHAHA !

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