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[RP]Banquet pour la visite du Roy et de sa cour en Limousin

Lunedor
Ouf! Il ne s'était pas trompé.

Et bien, voici Forrest. C'est le valet personnel de Son Altesse mais elle me le prête dans des jours comme ce soir, quand je n'ai pas de cavalier par exemple.
D'ailleurs, il va nous laisser, n'est-ce pas Forrest? insista-t-elle un peu lourdement

Je dois te parler Alié. Je voudrais, non, je veux savoir ce qui s'est passé avec Figeac. Et ne me dis pas que ce ne sont pas mes affaires. Si cela te concerne, ce sont mes affaires aussi.

Elle a mis dans ces quelques phrases toute la conviction dont elle est capables, laissant là pour une fois son masque de légèreté habituel.
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Zya62
Une vassale de Strakastre? C'est la première chose qui fit sortir Zya de ses songes, alors qu'elle rêvassait dans un coin, n'ayant même pas perçu l'annonce de l'arrivée de la Princesse de France.
Après un mois d'escorte, me direz-vous, ca peut être un peu normal, vu que la suprise s'en trouve ne plus l'être.
Vassale de Strakastre... Bizarre... Il ne lui avait jamais parlé de la Dame, le Maistre d'Armes... Haussement de sourcils suite à l'étonnement que la nouvelle procura.

La seconde chose qu'elle remarqua fut la femme qui proféra l'annonce... Rebaile. Nouvellement libertadienne de son état.
Grimace. Pas seule. Un petit groupe avec elles deux. Et voilà! Fallait - Encore! - que des gens viennent se faire remarquer. Plus fort qu'eux. Fallait se montrer et déranger les rouages d'une organisation montée depuis des lustres. Un petit côté égoïste qui la faisait rire.
Pas moyen de se faire voir autrement, il fallait bien qu'ils en passent pas là.

Et de quitter le mur sur lequel elle aimait à faire tapisserie et se fondre sans qu'on la remarque. Des petits saluts à droite et à gauche alors que la ronde Lieutenante des Dames s'approche du théatre des opérations. Plus fort qu'elle.

Mais Dame sa tante en profita pour rapidement fermer les portes et l'assemblée se retrouva bientôt emmurée.
Aussitôt, les murmures des femmes apeurées se firent entendre alors que les sieurs pavoisaient à qui mieux mieux pour savoir qui seraient le plus fort pour venir en aide aux Belles, et que les soldats prenaient place.

Cyrielle n'en quitte pas moins son objectif et s'approche du groupe soldatesque. Miséricorde bien en place, caché sous quelques morceaux de camocas émeraudin rayé de discrets fils d'or, tissu d'Orient qu'elle affectionnait particulièrement.
Et la main, dont la manche était agrémenté en son extrémité par du menu vair - tout comme le decolleté de la tenue où pendait seul son collier d'Ange - quitta sur l'instant la place de l'arme, et vint se poser sur son ventre arrondi.
Dans quoi se fourrait-elle encore???

Mais il est connu qu'on ne pouvait aller contre sa nature. Aussi posa-t-elle question à son voisin... connu ou inconnu d'elle... En même temps, elle ne connaissait pas grand monde... Mais il avait l'air de faire parti du lot "sécurité" alors...


Il faudrait peut être sonner la garde et rassembler les hommes au devant de la porte, non? Y a-t-il une porte dérobée pour faire sortir son Altesse, si cela venait à dégénérer?
Et vous trouvez normal qu'on laisse la Comtesse de Ségur, enceinte jusqu'aux yeux, avec cette bande de... de... de... d'opportunistes??


Portes fermées, peut être y avait-il quelqu'un, mais bon, qui voyait au travers des portes pour l'affirmer?

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Selene2rr
Tout semblait se passer pour le mieux, bien que la Lune soit toujours sur ses gardes, instinct naturel, instinct de survie...Le regarde azur et tranchant ,comme le fil de son épée qu'elle a remise à l'entrée, parcourt inlassablement l'assemblée qu'elle apperçoit en partie via les deux grandes portes ouvertes...Son nom la sort de son observation, visage albâtre se tournant vers l'origine de l'appel, regard froid se posant sur l'inconnu dont le nom la fait sourciller...D'un geste délicat, elle remet en place la mèche rebelle qui s'évertue à se sauver de son chignon, le regard détaille l'homme...

Comment se peut-il qu'un même nom n'ai plus un même visage ? Le nez se plisse perplexe, elle en saurait plus, plus tard...elle s'apprête à le saluer quand le bruit d'un claquement de portes la fait sursauter et amener instinctivement la main sur la rondeur de son ventre..L'azur se pose sur un visage déterminé, les lèvres carmines esquissent un sourire tandis que Sélène s'avance vers la Comtesse de Ségur qui a un peu vieillit depuis leur dernière rencontre ,mais n'a pas perdu ce côté sauvage dans son regard...Elle avance donc parmi les siens, grommelle à une épaule choquée par une intruse paniquée par un retard évident mais ne sourcille pas, atteindre la belle, sourire franc sur les lèvres malgré les mouvements autour d'eux...Aucune surprise,c'est ainsi partout où ils pointent le nez et ce n'est que plus...excitant..

Bonsoir chère Comtesse de Ségur, je vois que vous vous portez bien depuis notre dernière rencontre... Fait mine de réfléchir un instant, doigt posé sur le coin de ses lèvres, puis hausse un sourcil

L'Anjou ! Oui vous m'aviez soignée ! Je vous ai aperçue aussi à Notre Dame pour la passation de mon cher ami Wulfen..Vous ne changez point ma chère.. Respire profondément, le regard brillant se posant sur chaque personne qui s'approche d'eux..

Ahhh le Limousin...Une vieille histoire n'est-ce pas ? Il y a si longtemps que je ne m'étais arrêtée ici...Et qu'entends-je ? Refoulée aux portes du château auquel j'ai engagé ma parole et auprès duquel j'arrive désarmée...Regarde-moi Neb' ! Ai-je l'air d'être venue pour agresser qui que ce soit ? A moins que nous fassions un combat de ventre...

Sélène sourit en coin, amusée par la situation, voir grouiller les nobliaux l'épée à la main et paniquer les donzelles qui les connaissent...Elle ferme les paupières sur l'azur étincelant d'un feu qu'elle avait presque oublié...A la Cour des Miracles, fut un temps un Rey était accroc à l'opium, elle c'est à l'adrénaline et ce dans tout le royaume...L'ouie accroche les murmures, les chuintements d'armes, et le lourd silence qui fait peser le moindre geste déplacé dans la balance...Elle ne bouge pas, une main se lève légèrement pour indiquer à ses compagnons d'en faire autant avant de soulever à nouveau ses paupières sur la Comtesse quelle a connue il y a fort longtemps, avant qu'elle soit parée de tout ses titres...

On ne demande pas l'aumône...Nous n'en sommes pas arrivés là, on a des restes de la Gascogne...Mais je connais certaines personnes qui ont le ventre vide et seraient heureux de pouvoir déguster un bon fromage ou une bonne viande...Puis, pourquoi n'aurais-je point le droit d'apercevoir mon Roy ? Cela aussi est un privilège ?
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Raspoutine
Rasp était moultement en retard, faut dire que pour une fois cela n'était pas de son fait : il avait dû attendre des heures dans le salon du chateau de Louvières une vicomtesse quelque peu perturbée par l'importance de l'évènement auquel ils allaient assister...
C'est doncques un Rasp marmonnant qui arriva au banquet accompagné d'une Dhéa dont le sourire malicieux n'augurait rien de bon pour le vicomte...

Enfin dans la place, il s'arrêta brutalement à la vue de quelques visages bien connus de lui mais non invités à la fête. Bon Sang ! Froncement de sourcils Raspoutinien, lâchant le bras de sa promise, il la planta là et se dirigea d'un pas martial vers les soldats assemblés.

D'un regard, il enjoignit les gouverneurs présents de le rejoindre et en quelques mots leur fit passer le mot d'ordre :


Que chacun reste sur ses gardes, mais je ne veux voir aucune arme dégainée pour l'instant est-ce clair ? Pas b'soin d'un bain de sang pour fêter l'arrivée du Roy !
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Raspoutine Saincte Merveille, Vicomte de Lastours, Chef de la sûreté, Râleur Notoire
Armoria
Un remous non loin de l'entrée vint interrompre le chuintement que produisaient les conversations de cour. Vassale de Strakastre ? Celle qui avait déjà fait parler d'elle ? Premier réflexe : faire passer Philippe-Lévan derrière elle. Second geste, approcher sa main de son décolleté, prête à y saisir sa dague. Troisième, un regard vers Forrest, qui délaissa Lunedor pour se hâter vers sa maîtresse.

File prévenir le Roy de différer son arrivée, et fais en sorte de ramener des gardes, la Comtesse est restée dans le couloir. Hâte-toi !

Elle se retrouvait coincée là, sans pouvoir rien faire d'autre pour protéger son souverain, que de le faire prévenir... Mais elle pouvait au moins protéger son petit-fils. Une fois Forrest parti, par quelque porte, elle haussa la voix pour s'adresser autant à la Comtesse qu'à toute personne pouvant agir :

L'une au moins des personnes ayant tenté d'entrer a commis des exactions, et la Comtesse Nebisa se retrouve du mauvais côté de la porte. Combien y a-t-il de gardes à l'extérieur ?

Elle ne parla ensuite qu'à la Comtesse du Limousin :

J'ai envoyé mon valet prévenir Sa Majesté de rester à l'abri.

Derrière elle, Philippe-Lévan essayait de voir ce qui se passait : cela lui rappelait le Bourbonnais-Auvergne (même s'il ne s'en souvenait pas sous ce nom, trop compliqué à retenir pour lui). Ils jouaient encore à cache-cache ?
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[Ma bannière est morte, vive ma bannière... A venir.]
[Je vous ai envoyé une lettre RP ? Vous pouvez l'utiliser. Membre du fan-club "boisé forever"]
Bradbury
[A la Chancellerie peu avant le Banquet]

Elle avait fait quelques courriers, répondue aux questions, en avait elle même formulées. Un travail tout ce qui a de plus habituel dans une Chancellerie.

Puis elle fit venir un des palefreniers du Château, puisque la Chancellerie se trouvait, certes à l'écart, mais cependant dans une aile du château et partageait donc les même écuries, elle lui fit part de ses ordres bien précis.

Puis se fut la séance d'habillage, qu'elle détestait, mais bon, il fallait bien passer par là. Ce jour là, elle avait décidée de mettre une robe de Brocart bleue et noire qu'elle avait fait faire pour des circonstances bien particulières et apparemment, celle-ci en était une. Ainsi vêtue, elle restait discrète.


[Le Banquet et tout ce qui va avec!!]

Elle était arrivée en même temps que bien des nobles du Limousins, certains qu'elle connaissait et d'autre à un degré moindre. Elle les salua, puis du fond de la pièce, elle observa, comme une bonne vieille habitude, tout ce qui se passait, jusqu'au moment où fut annoncée l'arrivée de son Altesse, la Princesse Armoria, toutes les têtes alors bifurquèrent vers l'entrée et s'inclinèrent.

Peu après, un remue ménage semblait se faire, elle vit Drago et se dirigea vers lui.

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Breizh9
Breizh vi que sind c'était tout a coup agiter, rasp l'apellait, bon bah allons voir ce qu'il a a dire...

Que chacun reste sur ses gardes, mais je ne veux voir aucune arme dégainée pour l'instant est-ce clair ? Pas b'soin d'un bain de sang pour fêter l'arrivée du Roy !

hein mais pourquoi cela, pff il fallait se douter que la venu du roi attirerait des personnes pas tres commode...

A vos ordres

Breizh reparti, chercha kash du regard, reussi a le trouver en compagnie de sind, il alla le voir...Il lui fit passer le mot pour qu'il soit sur c'est garde...
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Gouverneur de Tulle
Maistre d'Armes du Limousin et de la Marche.
Forgeron de Gueret
Epoux de Solenn
Alienaure
Aliénaure adressa un sourire d'excuse au dénommé Forrest. Même si elle accompagnait désormais l'une des premières dame du Royaume, sa sœur avait toujours cette même diplomatie.
Une fois l'homme parti non sans un haussement d'épaules dédaigneux, elle laissa son regard se promener sur l'assemblée qui prenait peu à peu conscience du malaise que causait l'arrivée du groupe. Ou comment chercher une échappatoire à la question posée.
Mais l'air peu léger de sa sœur ne lui laissait pas vraiment le choix.


'Lune...Je... Il s'est avéré que... Enfin... J'ai dû donné congé à Figeac. Il se montrait un brin trop...envahissant et dictateur.

Après tout, elle n'avait pas promis de dire toute la vérité. Sa sœur n'avait pas besoin de s'inquiéter maintenant qu'elle avait réglé le problème.
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Ewaele
Haussement de sourcils… Ewa tourna la tête vers la porte d’entrée… Puis se concentre sur Armoria déjà sur le qui vive. « Bonne idée votre altesse, rester ici je reviens ». Elle lâcha le bras du Comte fit signe a ses soldats de se tenir prêt, mais apparemment des ordres avaient déjà été transmis et tout le monde se plaçait… Sans demander quoi que ce soit à personne elle se dirigea là ou la Comtesse de Malemort se trouvait… Elle sentait sa dague frotter doucement contre sa cuisse, coincée dans sa cuissarde, une épée aurait été mal venue… mais elle ne serait jamais sortie sans arme.

Elle se déplaçait d’un air détaché, pas de panique, pas de précipitation cela ne servait a rien a part sans doute rendre nerveux les convives… Ils avaient prévus assez de monde pour faire fuir ou défendre Limoges, et les festivités en cours… Elle n’aurait jamais imaginé que tout ça se passerait ainsi… Entre les annonces en place publique et maintenant les fauteurs de troubles lors du banquet, elle se disait que le Limousin avait réussit un accueil royal ! Cette pensée la fit sourire ironiquement, et c’est ainsi qu’elle se retrouva au côté de Nébisa, afin de prendre acte de ce qu’il se passait… Peur non, elle n’avait pas peur, c’était une chose qui lui échappait totalement, tout ce qu’elle voulait c’était que tout se termine bien, sans effusion de sang, ni voix qui s’élève… Elle croisa les bras sur sa poitrine et dévisagea toutes les personnes présentes autour de la Comtesse… Elle en reconnu la plupart, déjà croisé ici ou là… Un regard rapide pour vérifier, mais il ne portait pas d’arme du moins pas de façon voyante…

Elle regarda le Héraut puis son ventre… «
Que se passe t-il ici ? Puis je-être d’une quelconque aide ? » Elle ne voulait pas prendre les libertadiens a revers, et préférait un retrait en douceur… Elle était prête, un mot, un geste, ses yeux calculaient tout, et ne laissait rien au hasard… Poster en observatrice sur le qui vive, elle voyait la garde royale se déployer et prendre place de partout… Un soupire s’échappa de ses lèvres…
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Shiska
Une arrivée bien impromptue avait animé quelque peu les échanges au sein de l'assemblée. Comme il pouvait s'en douter il y en avait toujours pour s'inviter a des réceptions auxquelles ils n'étaient pas conviés...Cette fois ci, une nichée de nobles aguichés à la dernière mode d'il y a déjà quelques années avait fait irruption les uns après les autres au banquet. Démarche plutôt malhabiles, yeux qui dépitent comme des pies devant un objet qui brille, visages inconnus. Le Gouverneur prit congé de la demoiselle avec laquelle il avait conversé tout en scrutant les nouveaux arrivant qui semblaient ne pas porter armes lorsque Trokinas vint à leur rencontre.

Oh...bonjour mon ami...Rassurez vous et rassurez votre entourage je vais aller m'enquérir de tout ceci et faire en sorte que cela se passe dans le calme. Quand à vous prenez soin de votre jeune cavalière ainsi que de ses connaissances...il serait d'ailleur bon de les faire passer dans un endroit plus calme je penses mais il me faut demander conseil en premier lieu...

Il fit un signe de tête en direction des deux soeurs ainsi que du petit jeune homme qui les accompagnaient.

Vous avez déjà fort à faire à vous occuper d'une jeune Malemort cher Baron, je m'en voudrais de vous imposer une autre tâche durant cette fête.

Il lui fit un bref salut de tête puis appela un valet du doigt tout se prenant la direction de l'entrée. Il lui chuchota quelques mots à l'oreille puis le jeune garçon s'empressa de courir rejoindre les cuisines. Le message était passé, l'arrière garde avait été alerté en cas de débordements. Il rejoignit les autres militaires qui semblaient s'être attroupés près de Raspoutine. Conseil avisé de la part du « vieu ». En effet pas besoin d'alerter plus que cela les personnes déjà présentes. Les gardes et les militaires avaient été alertés et devait déjà se positionner pour contrôles les armes aux alentours de la bâtisse.

Les intrus ne sont pas armés...on les garde juste à l'oeil donc?..Bien...Je vais faire passer le message pour rassurer les officiels...

Il salua ses compagnons d'arme qui se dispersèrent au quatre coins de la pièce, reprenant leurs occupations discrètement. Le gouverneur de Limoges ramena les pans de son mantel sur sa garde et se dirigea en direction de la princesse Armoria...Les souvenirs se rappelaient à sa mémoire lentement: le banquet, les bougies piégés découvertes de justesse, les hommes sur les toits, la carte...la cours des miracles, les lutes intestines, le bal...la musique qui continuait comme si rien n'était. Il se présenta devant elle et s'inclina respectueusement, n'osant pas froisser la princesse avec un baise main pourtant de rigueur chez lui.

Seigneur Shiska Rouben de Bellechassagne, Gouverneur de Limoges votre grâce...J'espère que votre voyage jusque nos terres c'est convenablement passé.

Il se redressa et vient se placer à ses côtés en baissant d'un ton.

Nos hommes surveillent les entrées et sorties du bâtiment. Il n'y a rien à craindre pour votre sécurité, j'y engage ma vie. Néanmoins, puis je vous suggérer la permission de faire passer les enfants dans un autre salon privé? Je suis certain que ces cher petits préféreraient rester entre à l'abri du monde plutôt qu'ici même...
Trokinas


Trokinas vit que l'attroupement grossissait dans l'entrée. Toute possibilité de régler cela dans la discrétion la plus totale était maintenant exclue.

Il décida donc de prendre les devants. Il rejoignit le groupe en laissant Shiska donner les ordres. Celui-ci se voulait rassurant, certes, mais Alienaure n'était pas la priorité pour l'instant dans la tête du Baron (une fois n'est pas coutume).

Il avança au moment précis où la Comtesse posait sa question. La discrétion n'était plus de mise, mais la douceur et la finesse oui. Il passa donc aux côtés de la Comtesse, puis en regardant les intrus, répondit lui même.

Il se trouve votre Grandeur que je me suis occupé moi même d'envoyer les invitations à l'ensemble des personnes présentes ici. Or, je n'ai aucun souvenir d'en avoir envoyer à ces personnes. Donc, je suppose qu'elles font erreur en se présantant ici.

Il avança donc d'un pas, en prenant appui sur sa canne à tête de loup, puis tendit la main, de façon frot courtoise, alors que ses yeux lancaient un regard intimidant, fort des personnes présentes, militaires et gardes royaux réunis. Cette différence entre le regard et la main tendue était un message diplomatique qui disait "Veuillez ne pas insister, ce n'est pas le moment, merci". Fermeté et douceur associées, cela avait été appris et enseigné au Baron dans les salons diplomatiques.

Puis-je voir vos invitations, Messieurs Dames, je ne crois pas vous en avoir envoyé une, mais je peux me tromper.

Le Baron se campa sur sa canne, prêt à esquiver le moindre coup. Il n'était pas venu armé, et cela avait été son erreur. Décidément, il lui restait encore beaucoup à apprendre dans le domaine militaire. Mais en tout cas, il était en première ligne, donc aucun risque que quelqu'un d'autre soit blessé, ce qui donnerait le temps nécessaires aux militaires de réagir le cas échéant.


edit pour postage simultané
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Nebisa
Mains sagement croisées sur son ventre proéminent, pratique ça, une sorte de d'écritoire portable en permanence greffée sur soit, la Malemort se demande dans quel pétrin elle est encore venu se fourrer quand Sélène s'avance...

Sélène, Dame d'Ambers, vassale du Comte et Pair Nakunoeil d'Azayes... comment pourrais-je oublier un nom si connu ? Vous et les vostre trouverez bon accueil en Limousin, si vous intentions sont pacifiques. Pour le combat de ventre, je dois hélas décliner la proposition, j'aurais trop peur d'accoucher céans, ce qui contreviendrait à l'étiquette et me mennerai à exposer mon intimité à l'ensemble de la Cour. Evitons leur ce traumatisme.

Le sourrire s'élargit finement, la réputation est un poid dont on peine à se défaire, mais le Limousin n'a jamais eut à souffrir de ces gens et tant qu'il en sera ainsi, point de raison de s'inquiéter... sauf que la présence du Roy et de la Cour changeait la donne...

Comme je l'ai dit, vous n'estes point sur la liste des invités ce soir. Cependant, si vous acceptez que la garde vous fouille et que vous abandonnez toutes les armes que vous possédez, et cela inclus les cures dents, alors je vous permettrez de rejoindre le banquet...

Son attention fixée sur le groupe, focalisée sur l'instant, sur le calme à conserver et sur l'inutilité d'alarmer les invités, la Malemort ignore les bruits de la salle voisine et les arrivées au compte goute, rassurant d'un léger hochement de tête le maistre académicien et les autres. Puissent-ils tous demeurrer calmes et la feste reprendre sans autres heurts...

Et bien sur, je veux vostre parole que vos intentions sont sincères et dénuées de tout vice, sans rapports avec les velléités de vengeance d'éventuels esprits retors. Les rumeurs ont couru sur la détermination de certains à gâcher le banquet et la pérennité du Roy et du Grand Maistre de France passe avant toute autre considération.

Se détournant alors pour acceuillir la Comtesse et le Baron de Perpezac, leur enjoignant d'un regard que tout allait bien afin d'apaiser leurs alarmes avant d'ajouter en direction de Sélène, à mi voix.

Vostre parole sur vostre honneur Sélène, pour vous et les vostres et je m'y fierai.
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Ewaele
Ewa souriait doucement en écoutant Nebisa, elle avait trouvé les bonnes paroles et elle n’aurait pu dire mieux… Elle posa une main sur le bras de Trokinas afin de le faire taire… Puis s’adressant à tous elle dit « Je pense que la Comtesse a vue juste… Maintenant a vous de respecter ces conditions et tout se passera le mieux du monde… »

Elle se tourna vers Trokinas et lui demanda d’aller prévenir les personnes concernés afin que la sécurité soit renforcée et que tous gardent leur poste afin de pallier à tous ennuis. « Aller trouver, Raspoutine, Finitou, Alcyone et compagnie et mettez les au courant des propos tenus ici». Elle scruta les arrivants à nouveau un sourire au coin de lèvres en croisant certains regard… Elle n’était pas fière d’elle, mais faisait du mieux qu’elle pouvait pour ne pas perturber le banquet.
Puis se tournant vers le héraut elle lui chuchota… «
Nébisa, j’envois tout de suite quelqu’un pour vous relever ici, ce n’est pas votre place… Enfin dès que ce remue ménage sera finit ».

Elle attendit a ses côtés une quelconque réponse des gens de libertad, ses yeux naviguant de visage en visage, s’arrêtant plus sur un et repartant a nouveau, espérant qu’ils accepteraient les conditions cités.

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Kashrok
Kashrok regardait la les différents visages présents. C'est vrai qu'il y avait des beaux personnages, et il le fallait bien, le Roy était l'invité de la soirée.
Le militaire fut sortit de ses pensées lorsque la sergente le prit par le bras, lui demandant de la suivre. Il ne comprit pas aussitôt, ils avançaient à pas rapide vers la porte. Il commença à comprendre la raison de tout ses bruits et chamboulements quand il vu Nebisa faire face à un groupe devant l'entrée. Et voyant toutes les personnes armées prêtent à sortir leur arme du fourreau. Le Lieutenant jeta un œil à son épée, elle était bien là, il attrapa alors le manche sans la sortir, seulement par vigilance. Peut être que ces personnes ne voulaient faire aucun mal, seulement voir le Roy, bien que leur attitude était étrange.
Il ne voulait pas courir, mais cela ne l'empêchait pas d'arriver à suivre la jeune femme qui avec bien du mal se déplacer avec sa grande houppelande. Un ordre fut donné, par le capitaine qui surgissait, celui de ne rien faire pour le moment. Le militaire stoppa alors la jeune femme bien décidait à aller se mettre sur le chemin du groupe d'inconnus, en l'attrapant par la taille.


Attendez! N'y allais pas s'en réfléchir, vous êtes en robe, vous n'êtes pas armées, ne prenez pas de risques inutiles.

Ils regardèrent alors la scène à l'entrée, il n'y avait pas l'air d'avoir de mouvements dangereux, mais tous êtes sur ses arrièrent. A l'intérieur il n'était pas beaucoup, peut être trop peut, pour défendre si une quelconque malfaisance il y avait. Kashrok alternait son regard sur la scène de l'entrée et les autres soldats ou gardes...
Evanglion
Regard carnassier vers une salle bondée de beaux mondes près à s’gaver de victuailles que le petit peuple n’aurait pas, pas l’temps d’se délecter du spectacle, d’jà les portes se ferment et la salle à peine entrevue disparait pour laisser place à une gazelle le menton plus haut qu’son égo qui s’dresse en imposant des ordres avec une flopée de gardes minuscules. L’sourire s’agrandit…l’avantage avec ces gens là c’est qu’on était pas obligé d’tenir ses promesse longtemps, que même quand on v’nait pour dire bonjour on avait toujours l’occasion qui f’sait l’larron. Pouvaient pas la fermer, les laisser participer et s’coucher peinards sur leurs deux oreilles les gonz, nan fallait qu’ça r’mue des problèmes inexistants. Pas pour lui déplaire fallait dire, manger un bout d’gras en tenant la tignasse d’une bourgeoise… c’tait encore plus alléchant.

S’tenir tranquille dans un premier temps, la gazière aurait pu avoir la tête brisée juste en la prenant dans la main, l’ridicule d’la situation l’fit sourire. Un pas en avant discret pour passer entre Sel et les gardes, d’la moitié du bras y d’vait la dissimuler d’leur vue et savait qu’derrière elle l’géniteur en f’rait autant. Un r’gard à Mal’ et aux belles fatal’ment d’l’autre côté d’la porte. Fait chié d’devoir abimer leurs belles robes qui s’dit à lui même.

Sans éton’ment la lune lui passe devant et s’pointe avec un air de lassitude d’vant l’autre engrossée. Elles s’connaissent incontestablement et Sel perd pas d’sa verve pour tenter une traversée pacifique, juste quelques minutes histoire d’se rincer l’gosier en charmante compagnie. Zavez p’t’etre pas l’air sages final’ment malgré leurs efforts d’apparats. Faudrait penser à plus d’efforts dans l’av’nir pour s’faire plus discrets quand on voulait rentrer dans l’beau monde. Encore que vu les r’gards qui s’jetaient de part et d’autres, on s’demandait de quel côté du couloir étaient les prèdateurs. Ca pouvait leur foutre quoi qu’ils soient là, zavez quéchose à s’reprocher les nobliaux, fallait il qu’ils soient drol’ment sectaires pour vouloir rester entre eux. Les gens libres leur f’saient peur ?...

On leur intimait l’silence, pas c’t’armée de troufions pas foutu d’penser par eux même, juste le geste du caït, de l’amiable en priorité…Hauss’ment d’épaule indifférent, en moins d’un geste Selene pouvait à nouveau être derrière…pas d’danger visible… Les gamines n’étaient pas loin non plus, l’reste aux portes… R’gard circulaire sur les murs où dansent de grandes torches pour faire une haie d’honneur aux invités de marque… Pour eux quoi au final, parce que l’Evan’s jouer avec le feu ça l’botte à mort, et dans tous les sens du terme...c’est son treap les flammes et une église ou un château, l’en avait rien à foutre, c’était majestueux et sensuel de voir les murs lechés lentement, ça rendait les places propres, ça purifiait les âmes les plus sombres... Tous égaux d’vant un beau foyer rougeoyant… S’pincer pour penser à autre chose, c’pas bon qu’ces idées commencent à lui trotter dans la tronche, un geste mal placé ou un mot contrariant et son calme quasi indestructible lui r’monte dans la gorge et …bref, c’tait pas à l’ordre du jour, ils allaient forcement rev’nir à de meilleures dispositions les nobliaux, pas d’raison, z’etaient truffés de titres les libertads.

Les gazelles jouaient aux hommes, les hommes aux gazelles, ce monde le depassait decidement... Des invitations, une fouille au corps, nawak, pourraient ils avoir le choix de qui procederait à l'inventaire du matèriel ? Risquaient d'être surprises les baronnes decrites par Maleus si elles le fouillaient mais, l'avait rien contre l'Evan's tant que les gaziers aux tenues ridicules s'approchaient pas d'trop.... Attendre, s'fendre la gueule de tout c'remue ménage qui f'sait perdre du temps et d'la teneur à la boustifaille....L'tout semblait r'venir à de meilleures dispositions, l'silence est d'or qui s'dit, les laisser s'agiter et attendre de final'ment passer.

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