Kachina
A-t-elle à ce point perdu ses réflexes, ou se laissait-elle simplement aller à linstant sans vraiment prendre garde ?
Toujours est-il quelle se retrouve tout à coup collée au torse masculin, respirant lodeur inconnue de cet homme contre lequel elle vient de se cogner. Etrange et soudaine promiscuité qui la fait se figer, crispée, alors quelle cherche en vain, à sonder le regard sombre dans la nuit bien trop noire.
Avant quelle nait pu répliquer une boutade à sa remarque moqueuse, il récidive et lentraine sans ménagement, lui imposant silence de sa main dure écrasant sa bouche. Le gémissement qui séchappe de la gorge de Kachi, vient mourir dans un souffle étouffé sous la paume calleuse.
Elle simagine déjà tombée dans le plus idiot des traquenards, maudit sa folle témérité, alors qu'il limmobilise dune poigne ferme dans ce recoin obscur qui les isole des regards.
Le cur de la Brune saffole et bat la chamade dans sa poitrine, et la peur s'insinue en elle, quand elle réalise que linconnue à la cape ne les suit plus. Se cabrant comme une pouliche bien trop rétive au dressage, elle tente de le repousser dune main ferme posée sur sa poitrine , songeant déjà à lui mordre sauvagement la main. Et son autre main sinquiète déjà fébrile, de quérir la dague. Elle n'est pas de ces proies dociles qu'on mène à l'abattoir sans qu'elles rechignent. Il va l'apprendre à ses dépends.
Jusquà ce que ses sens aiguisés perçoivent les pas qui sapprochent dans la ruelle. Elle réalise la situation et relâche ses muscles crispés, sabandonnant alors comme une poupée de chiffon contre cet inconnu qui devient du coup son allié du moment.
Un point pour lui, il est plus rapide qu'elle à déceler les bruits insolites ce soir. Elle se traite silencieusement d'idiote.
Le regard vert s'ouvre en grand pour scruter la nuit et deviner la silhouette de ce jeune homme à lallure gracile et à la singulière tignasse claire presque blanche qui passe sans les voir. Il na rien dun gueux hantant les ruelles à la recherche dune proie à dépouiller. Sa mise est soignée et la démarche a cette assurance de ceux qui fréquentent les biens nés. Mais bon sang, ce freluquet-là est bien imprudent à sortir seul par cette nuit dencre.
Un rire muet la traverse toute entière quand elle admet quelle nest pas plus avisée de son côté.
Elle aimerait tout à coup souffler à Loras un nouveau jeu alors que le noeud dans son ventre se dénoue. Provoquer à nouveau pour qu'il oublie qu'elle se serait laissée prendre au piège comme une novice.
Quils suivent celui-là, pour voir ce qui le conduit à user ses chausses dans cette ruelle déserte à cette heure tardive.
Mais la main du Brun scelle sa bouche mieux que le plus puissant des vux de silence.
Elle proteste à nouveau dans un gémissement agacé, cherchant à écarter de ses doigts cette paume insolente qui la force à se taire
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(Merci à Jd Axelle pour la bannière)
Toujours est-il quelle se retrouve tout à coup collée au torse masculin, respirant lodeur inconnue de cet homme contre lequel elle vient de se cogner. Etrange et soudaine promiscuité qui la fait se figer, crispée, alors quelle cherche en vain, à sonder le regard sombre dans la nuit bien trop noire.
Avant quelle nait pu répliquer une boutade à sa remarque moqueuse, il récidive et lentraine sans ménagement, lui imposant silence de sa main dure écrasant sa bouche. Le gémissement qui séchappe de la gorge de Kachi, vient mourir dans un souffle étouffé sous la paume calleuse.
Elle simagine déjà tombée dans le plus idiot des traquenards, maudit sa folle témérité, alors qu'il limmobilise dune poigne ferme dans ce recoin obscur qui les isole des regards.
Le cur de la Brune saffole et bat la chamade dans sa poitrine, et la peur s'insinue en elle, quand elle réalise que linconnue à la cape ne les suit plus. Se cabrant comme une pouliche bien trop rétive au dressage, elle tente de le repousser dune main ferme posée sur sa poitrine , songeant déjà à lui mordre sauvagement la main. Et son autre main sinquiète déjà fébrile, de quérir la dague. Elle n'est pas de ces proies dociles qu'on mène à l'abattoir sans qu'elles rechignent. Il va l'apprendre à ses dépends.
Jusquà ce que ses sens aiguisés perçoivent les pas qui sapprochent dans la ruelle. Elle réalise la situation et relâche ses muscles crispés, sabandonnant alors comme une poupée de chiffon contre cet inconnu qui devient du coup son allié du moment.
Un point pour lui, il est plus rapide qu'elle à déceler les bruits insolites ce soir. Elle se traite silencieusement d'idiote.
Le regard vert s'ouvre en grand pour scruter la nuit et deviner la silhouette de ce jeune homme à lallure gracile et à la singulière tignasse claire presque blanche qui passe sans les voir. Il na rien dun gueux hantant les ruelles à la recherche dune proie à dépouiller. Sa mise est soignée et la démarche a cette assurance de ceux qui fréquentent les biens nés. Mais bon sang, ce freluquet-là est bien imprudent à sortir seul par cette nuit dencre.
Un rire muet la traverse toute entière quand elle admet quelle nest pas plus avisée de son côté.
Elle aimerait tout à coup souffler à Loras un nouveau jeu alors que le noeud dans son ventre se dénoue. Provoquer à nouveau pour qu'il oublie qu'elle se serait laissée prendre au piège comme une novice.
Quils suivent celui-là, pour voir ce qui le conduit à user ses chausses dans cette ruelle déserte à cette heure tardive.
Mais la main du Brun scelle sa bouche mieux que le plus puissant des vux de silence.
Elle proteste à nouveau dans un gémissement agacé, cherchant à écarter de ses doigts cette paume insolente qui la force à se taire
- - Mmmmmm !!!!
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(Merci à Jd Axelle pour la bannière)