Loras.
Elle ne le repousse pas, il ne l'envahit pas. Gravissant sans courir les remparts, chasseur qui ne s'impatiente pas.
Kachina a les gestes d'une femme et l'odeur d'une fille. La juste exactitude de celles qui savent se faire aimer d'autrui. Et il l'aime, ceignant ses poignets sur le lit de ses boucles brunes. Lorsque le nez fourrage les étoffes écartées, canine sachant comment les éloigner. Lippes parcourant les pleins et les déliés, l'orbe tendre et sa pointe assassine, dans l'étreinte flouant l'idée de qui se fait offrande de l'autre. Loras lui murmure des secrets que seul la nuit sait raconter, baisers couvant ses oreilles, avouant qu'elle est belle.
Douce, tendre, douce à en crever. Kachina baisse les armes dont elle s'est savamment parée. Et lentement renégat dénoue ses craintes, ménageant sa fierté. D'un baiser qui s'égare sur ce ventre bavard, Zingara a porté le monde et a donné la vie. Une mère ne perd le goût d'icelle que lorsqu'elle n'en a plus à donner, ou plus à prendre. Loras garde pour lui ce que les étreintes peuvent apprendre. Une senestre caressante vient tout emporter sans rien laisser reprendre. Guettant réactions et demandes de sa brune adversaire, soucieux de la gagner, conquérir sans la perdre.
Le baiser d'un homme aime en toutes les langues, sur toutes les lèvres.
L'audace est douce quand elle est acceptée. Au jeu des amants le corps à corps fait et défait, délivré de pudeur le désir s'est dressé. Les lèvres tendres ont regagné leurs jumelles, plus pleines, sur lesquelles s'est échouée l'embrassade saline. L'interdite brûlure aux saveurs de cyprine. Mâle possède, infidèle à son nom des froides et rudes contrées. Quand les corps s'arc-boutent dans la magnificence de leurs jeunes années, emportés, tempétueux et un peu égarés. Musculeux et sauvages, jamais vraiment apprivoisés.
La première fois.
Le souffle s'est fait court, la cadence du coeur s'est allongée lorsque l'un s'écartèle de deux secondes extatiques et que l'autre se perd dans une infinité quasi élastique. Le premier coup de rein a ce pouvoir insensé de résurgence... D'étirer toute notion de temps. ... L'esprit communie, nébuleux état second qui vous fait poupée de chiffon aux nimbes de coton. Une bouffée de plaisir embrumant le cerveau, deux âmes qui crack. Puis l'implacable dope amorce un retour à la réalité, plus animal. Plus brutal et sexuel. La redescente. Quand le cerveau rend le flambeau au corps, la première rencontre s'est déjà évaporée... Comme de l'or qu'on ne possèdera vraiment jamais.
__________________________
On s'en fout, oui. On s'en fout. Donne moi ta gorge, que je la baptise de la Première Nuit. Si le noir est un voile jeté entre nous, il n'est pas mon ennemi. Juste une règle de plus, que je n'ai plus le temps de déjouer. Tricher c'est connaitre la musique, la découvrir c'est fantastique.
- Viens là.
Donne moi tes lèvres, j'en ferai des merveilles. A moi ce ventre. De nos plaisirs le centre.
Kachina a les gestes d'une femme et l'odeur d'une fille. La juste exactitude de celles qui savent se faire aimer d'autrui. Et il l'aime, ceignant ses poignets sur le lit de ses boucles brunes. Lorsque le nez fourrage les étoffes écartées, canine sachant comment les éloigner. Lippes parcourant les pleins et les déliés, l'orbe tendre et sa pointe assassine, dans l'étreinte flouant l'idée de qui se fait offrande de l'autre. Loras lui murmure des secrets que seul la nuit sait raconter, baisers couvant ses oreilles, avouant qu'elle est belle.
- Ne compte pas les cicatrices, la guerre est un métier comme un autre. Il laisse des entailles et grignote l'âme... Comme les femmes. Comme toi, qui doit rendre fou les hommes qui te convoitent. Quand ta bouche réclame et que ton corps ordonne, je suis le seul dieu que ma faiblesse pardonne.
Douce, tendre, douce à en crever. Kachina baisse les armes dont elle s'est savamment parée. Et lentement renégat dénoue ses craintes, ménageant sa fierté. D'un baiser qui s'égare sur ce ventre bavard, Zingara a porté le monde et a donné la vie. Une mère ne perd le goût d'icelle que lorsqu'elle n'en a plus à donner, ou plus à prendre. Loras garde pour lui ce que les étreintes peuvent apprendre. Une senestre caressante vient tout emporter sans rien laisser reprendre. Guettant réactions et demandes de sa brune adversaire, soucieux de la gagner, conquérir sans la perdre.
- Là, ne te sens tu pas vivante?
Le baiser d'un homme aime en toutes les langues, sur toutes les lèvres.
Ne te sens tu pas aimée?
L'audace est douce quand elle est acceptée. Au jeu des amants le corps à corps fait et défait, délivré de pudeur le désir s'est dressé. Les lèvres tendres ont regagné leurs jumelles, plus pleines, sur lesquelles s'est échouée l'embrassade saline. L'interdite brûlure aux saveurs de cyprine. Mâle possède, infidèle à son nom des froides et rudes contrées. Quand les corps s'arc-boutent dans la magnificence de leurs jeunes années, emportés, tempétueux et un peu égarés. Musculeux et sauvages, jamais vraiment apprivoisés.
La première fois.
Le souffle s'est fait court, la cadence du coeur s'est allongée lorsque l'un s'écartèle de deux secondes extatiques et que l'autre se perd dans une infinité quasi élastique. Le premier coup de rein a ce pouvoir insensé de résurgence... D'étirer toute notion de temps. ... L'esprit communie, nébuleux état second qui vous fait poupée de chiffon aux nimbes de coton. Une bouffée de plaisir embrumant le cerveau, deux âmes qui crack. Puis l'implacable dope amorce un retour à la réalité, plus animal. Plus brutal et sexuel. La redescente. Quand le cerveau rend le flambeau au corps, la première rencontre s'est déjà évaporée... Comme de l'or qu'on ne possèdera vraiment jamais.
__________________________