Soldaar Il avait reçu le courrier un-peu plus tôt dans la journée.
Son auteur, la Duchesse Mathilde de Joncheray Vaucanson lui demandait de la retrouver en après-midi pour discuter.
De quoi ? Il ne le savait pas. A vrai dire il n'en avait pas la moindre idée.
Avec la Duchesse il avait appris à s'attendre à tout surtout depuis sa fuite nocturne.
Il se rendit donc à l'heure convenu aux appartement de la Duchesse. Elle avait depuis son arrivé réserver plusieurs chambres dans une auberge respectacle de Mimizan où elle logeait ainsi que lui... Quand il ne préférait pas les nuits à la belle étoile dont il ne voulait pas perdre l'habitude. Les lits avec un plafond ça pouvait aller un instant mais rien ne valait la voute céleste !
A cette heure l'auberge était presque vide de client. Quelque uns ayant une journée plus calme partageaient une chope ou un vin dont le commun de la population n'avait pas les moyens mais nous étions bien loin de l'animation qui envahissait les lieux une fois le soir venue.
Rapidement et saluant le tenancier au passage il monta les marches menant à l'étage. Une fois devant la porte de la Duchesse il hésita. Qu'allait-il se passer ?
En homme pragmatique il chassa vite cette question de son esprit dont il ne trouverait pas la réponse qu'autrement en toquant.
Ce qu'il fit par 3 fois.
Soldaar Et Soldaar entra pour découvrir la pièce presque entièrement vide. Le bureau et les différents vélins qui s'y amoncelaient donnaient l'impression d'une rencontre secrète illégal dans un lieux abandonné.
Si ce n'était le scel et la cire il aurait pu croire qu'elle souhaitait lui dispenser un nouveau cour d'écriture. Mais en loccurrence ce n'était pas le cas. Pas ici, pas maintenant et pas avec une convocation.
Silencieux, s'attendant au pire après ce que la Duchesse lui a fait voir ces derniers jours il sasseoi sur la chaise face au bureau une fois la femme elle-même installé.
Un silence se joint alors dans la chambre quand le regard de l'Errant accroche les aigue-marine de la noble qui lui fait place.
Soldaar Le long regard qu'ils échangent bien qu'étrange est presque devenu une habitude.
Voilà des mois que lui veille sur elle et d'une certaine manière l'inverse était aussi vrai.
Passé tout ce temps ils avaient appris à se connaitre, à voir les défauts, les forces et les faiblesses de l'un et l'autre.
C'était cela qu'exprimait ce regard. Un mélange d'impassibilité, résultat de son statue de noble pour elle et de ses manières peu conventionnels d'Errant pour lui, de respect et de compréhension.
Quand elle le remercia pour sa venue il ne réagit pas.
Il était à son service donc c'était normal. Il n'y avait pas lieu à discuter de ce point. Et l'essentiel restait à venir.
Et il vint.
"- Votre contrat est terminé."
Simple et directe. Efficace.
La phrase le toucha immédiatement. Fortement. Plus qu'il ne l'aurait cru et surtout bien plus qui ne le voudrait. Elle est lui avaient eu une discution à ce sujet, savoir se maitriser et maitriser ses sentiements. Peut-être avait-elle raison finalement ? Quoi qu'il en soit il n'était pas le rocher imperturbable qu'il aurait souhaité en cet instant.
Il espérait seulement que cela signifiait l'aboutissement des recherches pour sa fille. Qu'elle était saine et sauve.
Mais après tout maintenant il était libre. Libre de se lever, de partir et d'oublier. De tirer un trait sur la Duchesse, sur ce qu'elle lui à appris et fait découvrir. D'ignorer leurs échanges parfois tard la nuit sur des sujets parfois triviaux mais souvent très humains. Mais surtout libre de laisser la femme aux titres de noblesse profiter de sa renaissance auprès de sa fille retrouvé et de son mari.
Il était certainement de trop dans ce tableau complété se disait-il.
Et alors qu'il s'apprêtait à se lever en homme libre la quadra fut plus rapide. Il resta alors aussi immobile qu'au début attendant qu'elle finisse de faire le tour du bureau pour finalement s'y asseoir et lui tendre un verre de lait.
Etait-ce sa solde ? Non, sur ce sujet la Duchesse était bien plus terre à terre.
Alors quoi ? Pour fêter la nouvelle ? Pourtant elle ne semblait pas avoir de quoi boire elle.
Ne sachant plus trop à quoi s'attendre il prit alors le verre, plus pour débarasser la brune qui semblait attendre cela pour enfin passer à l'étape suivante. Oui car alors qu'il continuait à accrocher la prunelle de ses yeux il sentait bien qu'elle ne disait pas tout. Quelque chose figeait la femme.
Alors de sa voix simple, celle qui est prête à tout entendre il parla enfin.
"- Continuez."
Soldaar.
La fille de Mathilde a été retrouvé, voilà pourquoi son contrat arrivait à terme.
Il lavait lui-même dit « je vous suivrai au-moins jusquà ce que nous retrouvions votre fille ». Cétait chose faite.
Il afficha alors un sourire de façade. Il faisait semblant dêtre content pour la Duchesse.
A cet instant il se détesta de la jalousie naissante en lui. Il était heureux pour la femme et mère quil estimait tant mais le soulagement quelle devait ressentir en cet instant ne faisait que lui rappeler la perte de sa propre fille. Enfant qui ne reviendrai jamais.
Mais la noble avait peut-être lu son malaise car malgré lannonce heureuse elle-même ne souriait pas. Il savait quen bonne politicienne elle était capable de ne rien laisser transparaitre mais concernant ses enfants il en restait étonné. Et il apprécia ce geste. Quil soit volontaire ou non.
Ainsi les choses avaient repris le court normal. La Sang Bleu avait retrouvé sa fille, son contrat était terminé.
Il sapprêtait à se lever quand une nouvelle fois in extrémiste il fut retenu.
"- Je souhaiterais vous proposer un nouveau contrat."
Et alors il regarda la femme. Une nouvelle mission ?
Sil acceptait alors il ne pourrais plus reprendre son ancienne vie.
Mais quelle était son ancienne vie ? Il réalisa subitement que derrière cette porte rien ni personne ne lattendait.
Sa liberté peut-être ? Celle daller où bon lui semble comme il lui semble. Mais paradoxalement il navait jamais autant avancé que ces derniers mois.
Son ancienne vie ne lui faisait plus autant envie quil laurait cru.
Considérant alors cette presque révélation quil vient davoir il rehausse son regard vers le visage de la Duchesse. Encore une fois elle sest muré dans un silence gênant. Ce nouveau contrat est-il si grave ? Dangereux ? Inattendu ?
Il connaissait la femme alors il savait quelle ne manquerait pas de létonné mais quelle ne lui proposerait rien quil puisse considéré immoral.
Alors il se tourna une dernière fois vers la porte, la fixa et lui adressa un « Adieu » silencieux.
Et à nouveau son regard chercha les aigues-marines.
"- Jaccepte."
Comment peut-on dire à quel moment un contrat qui na aucune définition sarrête ? Il ne savait pas et cest justement cela qui lui convenait pour linstant.
Soldaar.
Il connaissait maintenant la femme qui lui faisait face.
Voilà plusieurs mois qu'il avait eu l'occasion de la découvrir dans diverses situations aussi il ne s'attendait à aucune effusion de joie quand il lui avait dit accepter ce nouveau contrat. Peut-être un "je vous remercie" sincère et accompagner d'un sourire.
Mais le silence qui tomba soudainement dans la pièce cela il ne l'avait pas anticipé.
Que cherchait-elle ? Il y avait-il quelque chose qu'elle n'osait pas lui dire ? Pour dire vrai il ne reconnaissait pas la brune à cet instant.
Il garda alors le silence. Tôt ou tard elle finirait par parler après-tout, ne serait-ce que pour le congédier ! Il croisa les bras et la regarda.
Longuement.
Elle le regardait et resta silencieuse.
Longuement.
Puis enfin le silence fut briser par une question de la noble.
Pourquoi lui demandait-elle de confirmer ce qu'il venait de dire ? Il avait pourtant parler de manière audible et n'avait qu'une parole.
Ce fut à son tour de garder le silence un instant. Quelques secondes tout au plus avant que l'énigme du silence passé et de la question ne s'assemblent pour donner une réponse à ses propres interrogations. Enfin il compris que la Duchesse était sans doute perturbé qu'il accepte un contrat non formulé !
Il devait mettre fin à la situation presque gênante qui commençait à s'installer. Comme daccoutumé ses yeux agrippèrent le regard de la sang bleu tandis qu'il se levait de sa chaise dépassant à nouveau en hauteur la femme appuyé sur le bureau.
"- Oui j'accepte votre contrat Duchesse."
Sa phrase était appuyé, il espérait sincèrement qu'elle comprenne et qu'elle se contente d'accepter ou de refuser. Tout ce qu'il désirait c'était éviter un questionnement plus approfondie sur ses motivations. Il n'avait pas envie de lui dire qu'il préférait rester son garde du corps plutôt que de retourner à son Errance. Il n'avait pas envie de lui avouer que ce rôle qu'elle lui avait donné représentait plus pour lui qu'un travail.
Et plus que tout il n'avait pas envie de se l'entendre dire.
"- Aussi si vous le permettez j'aimerais retourner à mon poste à moins qu'il n'y ai autre sujet sur lequel vous souhaitiez m'entretenir ?"
Ponctué par un salut humble la tête incliné en avant cette dernière phrase n'était ni plus ni moins qu'une tentative éhonté de fuite.
Soldaar.
Il avait attendu et espéré une réponse simple de la Duchesse lautorisant à quitter la pièce.
Mais encore une fois comme cela semblait être de coutume pour cet échange elle l'étonna par une réponse sèche.
Quelque part il eu l'impression d'entendre le verrou de la porte claquer aussi franchement. Par les mots elle venait de bloquer la seule issue.
Et comme un animal pris en cage contre son gré regardant son dresseur et hésitant à mordre il adressait un regard aux sourcils froncés et commençant à déborder d'une rage silencieuse.
Fine oratrice, s'en rendait-elle compte ? Ou était-ce un don inné ? Quand elle le pria de s'asseoir le message était clair "si vous ne me supportez plus allez vous en, définitivement, mais si vous souhaitez vraiment accepter ce contrat asseyez-vous." ainsi la décision était sienne et de bête enfermé il se transforma presque en prisonnier consentant alors qu'il avait déjà donné sa parole et accepter ce nouveau "contrat".
La porte avait disparu. A présent et entouré de 4 murs sans porte ni fenêtre il ne restait plus que lui, sasseyant, et la sang bleu lui tournant le dos. Un instant hors du temps.
Son regard s'était encore endurcis. Il était prêt à exprimer par ses seuls yeux le désaccord, le mécontentement, la rage et finalement la crainte que lui inspirait la situation qu'elle provoquait.
Mais ce regard plus éloquent que tous les mots qu'il pourrait prononcer s'effaça subitement.
Que percevait-il sur la joue de la Duchesse ? La encore il ne pouvait croire ce qu'elle lui présentait, la trace d'une larme séché à la hâte d'un revers de mains.
Son étonnement, encore, le radoucie et c'est face à un Soldaar presque docile qu'elle pu s'asseoir. Mais il n'en restait pas moins que la situation lui déplaisait tant il avait l'impression de faire le funambule dans cette scène qui pouvait basculer à tout moment.
L'atmosphère qui avait envahie la pièce était à présent la même que celle ressentie il y a quelques semaines de cela tandis que d'une simple conversation était né une incompréhension les menant inéluctablement vers le conflit.
Ses bras se décroisèrent, geste qui fait dans un sens où dans l'autre était pour lui anodin même s'il est vrai que déjà peu à l'aise à l'oral il s'y connaissait encore mois dans le langage des gestes. La faute à sa personnalité trop pragmatique jugeant sur les faits et non sur les interprétations.
Malgré tout et bien que la volonté de défie l'avait quitté il n'en restait pas moins la méfiance. Ses mots en étaient donc teinté.
"- Il se passe que vous m'annoncez que votre fille a été retrouvé, Duchesse."
L'utilisation de son titre lui permis de marquer une pause dans sa tirade qu'il méditait toujours.
"- Et qu'ainsi je suis libéré de mon serment qui était de vous servir jusqu'à ce qu'elle soit saine et sauve."
Et puis face à l'accumulation des évènements une fêlure se fit entrainant avec elle un flot de paroles lâché sans plus aucune contrainte sociale ou morale.
La Vérité.
"- Il se passe madame que votre fille est retrouvé, que je retrouve ma liberté mais que vous me proposez un nouveau contrat. Je reste attentif mais je n'entends rien de plus. Quel contrat ? Quel engagement attendez-vous de moi à cet instant ? Je ne le sais pas car vous gardez un étrange silence que je ne comprend pas pardonnez-moi, les gens simple comme je le suis n'ont pas cette capacité à lire entre les lignes où à entendre entre les mots. Si vous aviez voulu que je reste à votre service plus longuement il eu été plus facile de me cacher la découverte heureuse de votre fille, où suggérer qu'il était mieux d'attendre que vous puissiez la voir en chair et en os. Mais vous n'avez pas choisie cette solution non plus alors quoi ? Et plus que tout, malgré votre bouche close et vos yeux vagues, j'accepte. J'accepte ce contrat de rien, j'accepte de vous suivre vers cet ailleurs qui en l'état est nul part, de vous servir d'une manière que j'ignore. Il me semble que la situation est claire madame alors pourquoi cette question de savoir ce qu'il se passe ?
Pardonnez à l'homme de main que je suis ma réponse mais c'est la seule que je puisse formuler à la Duchesse que vous êtes."
Sa tirade fini il s'adossa à sa chaise, tel une charge de cavalerie qui après s'être exposé, avoir chargé et frappé se retire à couvert. Il fixait pas que la Duchesse mais aussi la femme. Leur relation était rapidement devenu ambigu il le réalisait enfin. Lui d'abord homme de main en charge de chasser malfrat et voleur était devenu garde du corps d'une tête couronné alors qu'il n'avait ni identité ni éducation militaire ou intellectuel. Puis alors qu'elle devenait certains soir sa mentor partageant avec lui son savoir de l'écriture et de la lecture il devenait l'exutoire de ses nombreuses peines tel la disparition de sa fille ou encore la rage d'une guerre inutile. Puis il s'était allé à des confidences qu'il ne partageait qu'avec lui-même, lui révélant ce qu'il y a de plus terrible en lui et elle malgré tout de ne pas l'éloigner voir le chasser. Ainsi partagé entre son devoir de respect et de distance face à une noble de rang et cette proximité amicale qui avait vu le jour il ne savait plus réellement comment regarder la personne face à lui. Peut-être aurait-elle la réponse ? Il l'espérait.
Car si l'homme pouvait peut-être toujours parler à la femme le garde du corps ne savait plus quoi dire à la Duchesse.
Soldaar.
A son tour il lécoute. A aucun moment il ne linterrompt tandis quil essai denregistrer toutes les informations quelle lâche pêle-mêle à son tour. Bien vite il se noie dans le flot de paroles et les larmes quil voit couler sur les joues de la femme. Si elle-même a été tant perdu après sa tirade il peut presque comprendre quencore une fois ils se soient rendu sur le terrain de lincompréhension.
Presque.
« - Décidément nous ne nous comprenons pas. Je crois alors quil ne sert à rien quon se perde en réponse, argumentation et contre argumentation qui explique le pourquoi et le comment du contexte. Allons à lessentiel. »
Son regard se fermait, non pas par rage mais par crainte de ce quil sapprêtait à dire. Il était fatigué à présent de temps de craintes, de non-dit et de mésentente alors il baissa sa garde un instant.
« - Vous souhaitez que je reste à votre service mais vous ne savez pas comment faire ? Pourquoi ne pas lavoir tout simplement demandé ainsi ? Aussi simplement ? »
Ironie. Il nétait lui-même pas capable dune telle franchise qui met à nu ses sentiments surtout face à une personne qui est un employé ou pour lui, un employeur.
Et si ? Et sil suffisait de lâcher prise ? Il essaya.
« - A cette demande je vous ai répondu que jacceptais. A aucun moment je nai voulu me débarrasser du sujet. Autrement dit, Mathilde, je vous répond quà mon Errance ou ma liberté comme vous le dite je vous préfère, vous et ce rôle que vous moffrez. Je vous répond que la vie qui mattend derrière cette porte aujourdhui je ne la souhaite plus, préférant rester à vos côtés si encore vous lacceptez même si je dois affronter votre ire, votre regard ou pire que tout ; vos larmes, alors que je sais en être responsable pour partie et que cela me peine pour diverses raisons quun homme darme ne devrait pas avoir à ressentir à ladresse de son employeur. »
Il était resté assis, le ton de sa voix était calme mais au fond de lui ce « parler vrai » lavait atteint. Un pilier soutenant sa personne venait dêtre ébranlé alors que ses paroles était comme un aveu quil se faisait à lui-même.
Il narrivait pas à anticiper la réaction de la femme toujours debout face à lui tant elle navait eu de cesse de létonner mais à présent il avait dit et donner tout ce quil pouvait, tant quil ne sétait même pas rendu compte lavoir appelé à nouveau par son prénom et non plus par son titre car lespace dun instant pour lui il ny avait plus eu de Duchesse et dErrant, de noble et de garde mais deux êtres humains face à face.
Alors, la regardant cette fois avec simplicité maintenant quun poids lui était retiré il hasarda un sourire triste attendant le raz de marée Mathilde. Elle pouvait lachever si elle le souhaitait, lui désirait simplement que cesse enfin ce malaise qui sétait installé de la manière que la quadra jugera la meilleur.
Soldaar.
Et la Duchesse ne fut pas lavalanche à laquelle il sétait tant attendu.
Tandis que le calme et le silence semblait reprendre ses droits sur cet échange tel un troisième participant prenant régulièrement son tour de parole ils se regardèrent.
Finalement cétait peut-être ainsi quils se comprenaient le mieux. Entre 4 rétines qui nont pas besoin de mots ni de gestes pour montrer ce qui se cache derrière.
Il ressent cette réaction en demi-teinte de la part de la femme pendant ce court moment dapaisement avant quelle ne réponde. Laurait-il atteinte ? Possible ! Mais que ce soit le cas où non la quiétude leur permis de se ressaisir et de replacer chacune de leur idées les manants vers une issu qui nétait pas la pire : la trêve.
En tout cas cest comme cela quil jugea sa demande de poser des termes clair sur ce contrat. Un moyen pensait-il de formaliser cela de manière à pouvoir omettre ces idée abstraites évoqué précédemment sur le fait de préférer sans raison apparente la servitude à la liberté.
Du tangible.
Il joua le jeu
A moitié.
« - Bien, cela me convient. Comme il semblerait que vous nayez pour linstant pas de mission particulière à me confier et que pour ma part je nai que ma parole à vous proposer et que celle-ci na de valeur que dans les curs pourquoi ne pas établir un contrat identique à celui de tous vos hommes en charge de la garde ? Je mengage à votre service pour une durée non déterminé dans une fonction que je vous laisse juger la plus adapté à ma personne et pour une solde qui est celle de tous garde car de toute façon vous le savez je ny apporte là encore aucune espèce dimportance.
>> Comme je vous le disais jaccepte alors posez à ce contrat les conditions qui vous semblent le plus juste cela me conviendra. »
Pourquoi aurait-il fallu définir son engagement sur une durée ? Sous une condition particulière ? Il navait plus envie de revivre cette situation et de toute manière il savait quelle pourrait le renvoyer à tout moment si elle jugeait cela nécessaire.
Tout ce quil espérait cest que cela les mènent vers lapaisement, que les larmes cesses de couler et que sa gorge se dénoue.
Tout ce quil voulait cétait continuer à être ce quil était avant dentrer dans cette pièce sans se soucier dun demain quil souhaitait pareil à hier.