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[RP] En réponse à une convocation.

Mathilde.de.joncheray
Un léger sourire s'était affiché sur ses lèvres. Et malgré les marques de larmes séchées encore un peu visibles si l'on si attardait, la page semblait trouver la fin de son histoire.

Eh bien, cela me va.

Disons, que votre mission principale est donc de veiller à ma sécurité de proximité, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus, ou qu'il n'y ai plus rien à garder.

Ouai, quelque chose comme ça.

Et votre parole me suffit.

La confiance, était là. Une chose rare et précieuse de la part de la duchesse, qui ne faisait jamais confiance à personne. Mais lui, ne l'avait pas déçue, jamais. Au mieux étonnée, au pire énervée. Mais déçue, jamais. Et elle gagea que ce n'était que les prémisses de nombreuses surprises encore, coups de gueules ou cris de joie. De complicité peut être un jour ? elle y croyait très au fond d'elle, mais en pleine lucidité ne voulait pas y croire. Compliquée quoi !

Il était assis, elle aussi, elle le fixa encore quelques longues secondes, en silence, parce qu'elle aimait sonder son regard, et pouvoir sentir la moindre de ses réactions, jusqu'à en palper le fond de ses émotions, même si avec lui ce n'était jamais facile. Entre son poste, son passé, son caractère. Mais, elle était têtue, et, même si parfois très vive, savait faire preuve de patience pour certaines personnes. Même si entre eux deux, il en aurait probablement plus besoin qu'elle. Ou tout du moins, pas utilisé à même escient.

Et parce qu'il allait finir par bouillir de ce nouveau silence, qui ne cachait rien d'autre qu'un attachement certain, elle lui dit.


J'en ai fini pour ma part, vous pouvez disposer.


Se lève et ajoute d'un ton très sérieux et d'un regard souriant.


Et merci.

Non, il n'y avait rien d'autre à ajouter. Et ce merci, voulait tout dire pour elle.
_________________
        En l'honneur de ceux qui à jamais ont gagné mon respect et ma confiance. Je vous aime.
Soldaar.
Alors il écouta la réponse de la brune qui détaillait les closes précises de ce nouveau « contrat ».
De toute manière ils n’avaient que peu d’importance tant il était évident que c’était un prétexte, un accord non exprimé pour que rien ne change.

Ce qui le fit sourire c’est qu’elle lui dise se contenter de sa parole. Il prenait cela comme une marque de confiance à laquelle il ne trouva pas de mots pour répondre.
C’est pourquoi quand leurs regards se figèrent à nouveau il afficha une attitude plus ouverte que l’accoutumé. Il voulait se laisser lire car il était plus à l’aise ainsi que par les mots et la meilleur manière de répondre à une marque de confiance était encore d’en faire preuve en retour.
C’est ce regard qui pour lui fut la signature au bas de la page. La marque qui validait l’authenticité de leur accord commun.

C’est juste après elle qu’il se leva à son tour prêt à se retirer maintenant que leur entretien était finis.
Sa tête s’inclinant vers le sol en signe de respect il cacha un sourire amusé. Cette entrevue prenait fin et d’une manière plutôt heureuse qui lui fit trouver un surnom à la Duchesse. Bien entendu jamais il n’en userait autrement que dans ses pensées mais il trouvait que « Tempête » lui allait comme un gant. Elles partageaient ceci de commun que l’une et l’autre pouvait apparaitre subitement, sans que l’on ait pu l’anticiper ou s’y préparer. Si la force de la nature savait par sa seule volonté arracher un arbre plusieurs fois centenaire la femme elle savait aller au-delà des conventions et déplacer à sa manière les idées et croyances. Après leur passage les chosent ne pouvaient avoir qu’évoluer. Et enfin, pour l’une comme pour l’autre, après le déchainement venait inévitablement un instant de calme et d’apaisement.

Il se dirigea vers la porte et juste avant qu’il ne la referme sur lui l’entendit le remercier. Elle l’avait déjà fait par le passé certes mais pas comme ça, pas dans une telle situation. Alors il lui sourit et doucement referma l’huis agréablement gêné et n’ayant pas le répondant nécessaire sur l’instant.
La main toujours sur la poignet il laissa échapper à son tour un remerciement à l’attention de la femme se tenant de l’autre côté de la cloison.
Elle ne pouvait ni l’avoir vu ni l’avoir entendu mais il n’en restait pas moins que cette courte phrase qu’il avait formulé, même si elle était morte à peine ses lèvres quittés, était pétrie d’une profonde sincérité.

Parole d’Errant.
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