Cira
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[RP]Cathédrale d'Arras - Funérailles de Rosa de Leffe-Sparte
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Adso
C'était toujours plus facile quand on ne connaissait pas la personne. Enterrer des amis, c'était le plus dur (après célébrer des mariages, évidemment, du point de vue d'Adso). Combien en avait-il enterrés, comme ça ? il ne comptait plus...
Il avait été atterré lorsqu'il avait appris la nouvelle : Rosa, la si vivante Rosa, était partie rejoindre le Très-Haut... Et maintenant, c'était lui qui allait présider à ses funérailles.
L'archevêque de Cambrai se prépara pour la cérémonie, enfilant le pallium, la mitre puis, la crosse épiscopale à la main, il se posta à l'entrée de la cathédrale et attendit les proches et le cercueil.
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Cira
[ Flandres - 29 juin 1464 ]
Elle était arrivée dans la matinée, installée sur la monture du Capitaine, profitant de pouvoir reposer sa jambe tout en somnolant à moitié. Elle était épuisée de son voyage qui avait été long. Elle se trouvait à l’extrême opposé du Royaume quand sa mère l'avait réclamé près d'elle, elle avait fait la route du Sud au Nord d'une traite sans s'arrêter et elle était arrivée trop tard ...
Elle avait passé la journée sur les terres de Tressin, rassemblant des effets, préparant ce dont elle aurait besoin pour le lendemain, terminant de prévenir ceux qui ne l'étaient pas encore, affichant la nouvelle sur le panneau public pour finir par reprendre la route au soir pour filer sur Arras affronter le visage défunt de sa mère.
[ Arras - 30 juin 1464 ]
Allongée dans son lit, la jeune fille fixe les poutres au plafond de son appartement. Elle n'a pas dormi de la nuit. Arrivée dans la nuit à Arras, elle avait rejoint Bertine qui veillait le corps de sa mère. Elle lui avait confié une robe pour que sa mère soit la plus élégante possible et avait prié, longtemps.
C'est seulement le matin qu'elle avait finit par donner raison à la fidèle camériste de sa mère en rentrant se reposer. Malheureusement le sommeil ne vint pas et les dernières heures de la nuit la virent prier et se perdre dans ses pensées.
La jeune fille est une coquille vide, meurtrie d'enchaîner les deuils comme un ivrogne enchaînerait les chopes mais qui bizarrement n'a toujours pas réussi à exprimer sa peine.
Peut être a t-elle trop pleuré son deuil précédent. Peut être n'a t-elle plus assez de larmes. Elle ne sait pas, ne semble même pas en prendre conscience d'ailleurs, le regard vide, les joues sèches, semi absente de ce qui peut l'entourer.
Aux premières lueurs du jour, Cira se lève, fait craquer le parquet de sa chambre et se dirige vers sa coiffeuse. Ses mains viennent glisser dans la vasque et son visage se laisse rafraîchir par l'eau préparée la veille. Un linge essuie doucement ses joues et mécaniquement elle vient brosser sa longue chevelure. Ses azurs fixent sans vraiment le voir son reflet de jeune fille. 15 ans et déjà trop d'épreuves traversées. Le sourire a quasiment disparu, le rire n'existe plus et son côté solaire, sa joie de vivre ne sont plus que de lointains souvenirs.
Les cheveux sont soigneusement rassemblés sur la nuque, des épingles sont plantées ça et là et un bandeau tressé vient terminé la coiffure. Elle se lève pour sortir sa robe de deuil, les couches de tissus sont enfilées, les lacets sont serrés et un dernier passage devant le psyché lui assure qu'elle est prête. Il est temps de partir et de rejoindre Bertine toujours au chevet de sa mère.
Après un long moment passé au chevet de sa mère, la jeune fille retrouve l'édifice saint, une heure avant le début des funérailles. Elle n'a pas vraiment posé de questions sur le déroulement de la cérémonie, elle fait confiance au Cardinal pour mener cela comme il se doit et elle pénètre dans la Cathédrale, se signant à son entrée. Elle a prit des roses, dernier hommage pour sa mère et les installe dans la Cathédrale.
Sa tâche terminée, la jeune fille retourne à l'extérieur et attend sur le parvis, le dos raide, le visage lisse et sans expression, sa frêle silhouette se fondant dans la masse de tissu sombre..
Quand elle voit le Cardinal sortir de la Cathédrale, son minois s'incline respectueusement et elle le remercie d'avoir accepter d'officier d'une voix presque caverneuse.
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Elle était arrivée dans la matinée, installée sur la monture du Capitaine, profitant de pouvoir reposer sa jambe tout en somnolant à moitié. Elle était épuisée de son voyage qui avait été long. Elle se trouvait à l’extrême opposé du Royaume quand sa mère l'avait réclamé près d'elle, elle avait fait la route du Sud au Nord d'une traite sans s'arrêter et elle était arrivée trop tard ...
Elle avait passé la journée sur les terres de Tressin, rassemblant des effets, préparant ce dont elle aurait besoin pour le lendemain, terminant de prévenir ceux qui ne l'étaient pas encore, affichant la nouvelle sur le panneau public pour finir par reprendre la route au soir pour filer sur Arras affronter le visage défunt de sa mère.
[ Arras - 30 juin 1464 ]
Allongée dans son lit, la jeune fille fixe les poutres au plafond de son appartement. Elle n'a pas dormi de la nuit. Arrivée dans la nuit à Arras, elle avait rejoint Bertine qui veillait le corps de sa mère. Elle lui avait confié une robe pour que sa mère soit la plus élégante possible et avait prié, longtemps.
C'est seulement le matin qu'elle avait finit par donner raison à la fidèle camériste de sa mère en rentrant se reposer. Malheureusement le sommeil ne vint pas et les dernières heures de la nuit la virent prier et se perdre dans ses pensées.
La jeune fille est une coquille vide, meurtrie d'enchaîner les deuils comme un ivrogne enchaînerait les chopes mais qui bizarrement n'a toujours pas réussi à exprimer sa peine.
Peut être a t-elle trop pleuré son deuil précédent. Peut être n'a t-elle plus assez de larmes. Elle ne sait pas, ne semble même pas en prendre conscience d'ailleurs, le regard vide, les joues sèches, semi absente de ce qui peut l'entourer.
Aux premières lueurs du jour, Cira se lève, fait craquer le parquet de sa chambre et se dirige vers sa coiffeuse. Ses mains viennent glisser dans la vasque et son visage se laisse rafraîchir par l'eau préparée la veille. Un linge essuie doucement ses joues et mécaniquement elle vient brosser sa longue chevelure. Ses azurs fixent sans vraiment le voir son reflet de jeune fille. 15 ans et déjà trop d'épreuves traversées. Le sourire a quasiment disparu, le rire n'existe plus et son côté solaire, sa joie de vivre ne sont plus que de lointains souvenirs.
Les cheveux sont soigneusement rassemblés sur la nuque, des épingles sont plantées ça et là et un bandeau tressé vient terminé la coiffure. Elle se lève pour sortir sa robe de deuil, les couches de tissus sont enfilées, les lacets sont serrés et un dernier passage devant le psyché lui assure qu'elle est prête. Il est temps de partir et de rejoindre Bertine toujours au chevet de sa mère.
Après un long moment passé au chevet de sa mère, la jeune fille retrouve l'édifice saint, une heure avant le début des funérailles. Elle n'a pas vraiment posé de questions sur le déroulement de la cérémonie, elle fait confiance au Cardinal pour mener cela comme il se doit et elle pénètre dans la Cathédrale, se signant à son entrée. Elle a prit des roses, dernier hommage pour sa mère et les installe dans la Cathédrale.
Sa tâche terminée, la jeune fille retourne à l'extérieur et attend sur le parvis, le dos raide, le visage lisse et sans expression, sa frêle silhouette se fondant dans la masse de tissu sombre..
Quand elle voit le Cardinal sortir de la Cathédrale, son minois s'incline respectueusement et elle le remercie d'avoir accepter d'officier d'une voix presque caverneuse.
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Estrella.luna
Le coche avait parcouru les chemins ces derniers jours. Ses parents tout juste mis en terre, la jeune infante de Castille avait du prendre la route sans même pouvoir prendre de repos pour une seconde épreuve : les funérailles de sa grand mère. Le visage sasn expression, regardant par la fenêtre les paysages se succéder, Estrella songeait au portrait que sa mère avait de la comtesse dans les appartements de l'Alcazar. Elle savait à quel point celle ci aimait sa mère adoptive. Elle lui parlait si souvent d'elle et lui avait promis qu'ils passeraient par les Flandres pour la visiter lors de leur séjour estival en Empire. Mais le séjour familial n'aurait jamais lieu, et cette visite des Flandres, elle ne l'avait pas un instant immaginée ainsi. Elle allait à la rencontre de son "abuela" pour son dernier voyage. Elle ne la connaitrait finalement jamais. Il lui faudrait faire face à cette famille qu'elle ne connaissait pas, et les soutenir de son mieux, même si elle même n'avait pas encore réussi à passer le choc de l'assassinat de ses parents sous ses yeux. En attendant, Arras s'approchait et elle prévint son frère jumeau, qui bien qu'héritier avait pu s'éloigner quelques jours avec elle de la Castille. C'était la première fois qu'ils voyageaient hors de Castille depuis leur naissance, ajoutant un peu plus à l'étrangeté de la situation.
Quand le bruit des pavés de la cathédrale se fit entendre, le regard perdu au loin se reconcentra enfin. Ils avaient dédaigné la proposition de s'arrêter dans une auberge pour se préparer. Portant le deuil au quotidien depuis des jours déjà ils n'avaient guère besoin de se changer. Elle se contenta donc de lisser les pans de sa robe blanche, signe de deuil familial, fixa la mantille à sa chevelure de jais, faite de fines dentelles castillane et s'appuya au bras de son frère pour quitter l'espace exigue du coche qui les hébergeait depuis les dernières heures suivant l'ultime étape de leur voyage, quittée au petit matin. L'escorte castillane dévouée à leur sécurité fit signe de les suivre, mais Estrella leur fit comprendre d'un regard qu'ils souhaitaient bénéficier d'intimité dans les durs moments à venir. S'habituant à la luminosité extérieure, elle scruta la place à la recherche de signes de l'office à venir et apperçut une femme vétue de sombre avec un homme d'Eglise présent à ses cotés. Devoir ainsi se présenter, en terre inconnue était une chose impressionnante, mais c'était son rôle d'introduire son frère en une telle occasion maitrisant mieux la langue de leur mère. Elle s'approcha donc avec lui des deux personnes présente, sa main sur le bras d'Octavio, puis s'inclina avec respect, venant déposer un baiser sur l'anneau cardinalice du prélat comme sa mère lui avait enseigné lors de leurs matinées consacrées à l'étude des écrits et des rites religieux. Elle se redressa ensuite et fit les présentations, espérant que les personnes présentes le feraient en retour.
- Buenas dias, soy... je suis Estrella Luna de Lancaster y Valyria, infante de Castille et voici mon frère, Octavio Augusto de Lancaster y Valyria, infant de Castille, prince des Asturies et marquis de Cadix. Nous sommes les petits enfants de la défunte du coté de feue sa fille Sarah Elisabeth de Lancaster.
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Louishubert
Lani44
[ 23 juin 1464]
Cela était étrange d'avoir des nouvelles de la famille, la dernière fois fut de Rosa sa cousine bienfétrice et cela il y a presque une année. Mais là c'était de Cira la fille de celle ci, ces avec une légère appréhension que la missive fut ouverte et ensuite la lecture mis un masque de tristesse sur le visage de la mielleuse. Alors qu'elle était en voyage depuis plus d'un an et qu'elle avait voulu s'occuper l'esprit Rosa lui avait conseillé la couture et c'est en regardant la robe qu'elle était en train de faire qu'elle comprit que sa cousine adorée ne la verrait jamais.
Elle prit du temps assise sur sa chaise le regard perdu dans le passé ou elles étaient ensemble à papoter. Un long soupire et sorti de sa chambre d'auberge pour prévenir son garde qu'il fallait aller sur l'Artois au plus vite si elle ne voulait pas être en retard.
-Dje, prépare le carosse nous filons en Artois d'urgence, peu d'arrêt dans 7 jours nous devons y être.
-Bien, Maîtresse Lani tout sera prêt d'ici 1h.
Retourne dans sa chambre et finit de se préparer pour prendre la route.
[30 juin 1464]
Non loin de son pays natal juste à la frontière des Flandres, non pas qu'elle serait contente d'y retourner elle n'était pas là pour revenir mais pour la famille. Le chemin fut long et Lani était restée muette, mais surtout renfermée sur elle même.
Une pointe d'appéhension de revoir des personnes qu'elle avait cotoyé à une autre époque et c'est avec une pointe d'anxiété qu'elle se prépara. Elle n'avais pas de vrai robe pour un deuil. Quand Clovis son frère ainé est mort elle était sur la route du retour d'Alexandrie et n'avait pu faire ce qu'il faut pour lui et de se prendre une robe.
Et elle avait peu de robe avec elle, en regardant le peu de garde robe devant elle que son choix fut rapidement fait.
C'est d'une robe blanche et bleu qu'elle se dirigea vers la Cathédrale et remarqua Cira. Va vers elle doucement et s'exprime avec tristesse.
-Bonjour Cira... Je suis navrée pour la grande perte qui frappe la famille.
Lui sourit un peu.
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Cela était étrange d'avoir des nouvelles de la famille, la dernière fois fut de Rosa sa cousine bienfétrice et cela il y a presque une année. Mais là c'était de Cira la fille de celle ci, ces avec une légère appréhension que la missive fut ouverte et ensuite la lecture mis un masque de tristesse sur le visage de la mielleuse. Alors qu'elle était en voyage depuis plus d'un an et qu'elle avait voulu s'occuper l'esprit Rosa lui avait conseillé la couture et c'est en regardant la robe qu'elle était en train de faire qu'elle comprit que sa cousine adorée ne la verrait jamais.
Elle prit du temps assise sur sa chaise le regard perdu dans le passé ou elles étaient ensemble à papoter. Un long soupire et sorti de sa chambre d'auberge pour prévenir son garde qu'il fallait aller sur l'Artois au plus vite si elle ne voulait pas être en retard.
-Dje, prépare le carosse nous filons en Artois d'urgence, peu d'arrêt dans 7 jours nous devons y être.
-Bien, Maîtresse Lani tout sera prêt d'ici 1h.
Retourne dans sa chambre et finit de se préparer pour prendre la route.
[30 juin 1464]
Non loin de son pays natal juste à la frontière des Flandres, non pas qu'elle serait contente d'y retourner elle n'était pas là pour revenir mais pour la famille. Le chemin fut long et Lani était restée muette, mais surtout renfermée sur elle même.
Une pointe d'appéhension de revoir des personnes qu'elle avait cotoyé à une autre époque et c'est avec une pointe d'anxiété qu'elle se prépara. Elle n'avais pas de vrai robe pour un deuil. Quand Clovis son frère ainé est mort elle était sur la route du retour d'Alexandrie et n'avait pu faire ce qu'il faut pour lui et de se prendre une robe.
Et elle avait peu de robe avec elle, en regardant le peu de garde robe devant elle que son choix fut rapidement fait.
C'est d'une robe blanche et bleu qu'elle se dirigea vers la Cathédrale et remarqua Cira. Va vers elle doucement et s'exprime avec tristesse.
-Bonjour Cira... Je suis navrée pour la grande perte qui frappe la famille.
Lui sourit un peu.
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Niwiel
Ainsi, l'Egérie Blonde flamande s'en était allée. Le coeur lourd, emprunt d'une amertume particulière, l'Egérie Brune avait galopé sans halte jusqu'en Artois où allait se tenir les funérailles. La dernière fois qu'elle avait vu sa merveilleuse Egérie, c'était pour célébrer son mariage... et après huit mois de voyage de noce, c'était pour la retrouver enveloppée dans le sommeil de l'éternité. Pourquoi ne parvenait elle pas à pleurer comme n'importe qui qui aurait perdu un être cher à son coeur ?
Rien n'y faisait, les larmes ne daignaient point rouler sur ses joues. En fait, l'Italienne était mue par une colère froide. Elle s'en voulait, elle en voulait au Très Haut d'enlever Rosa à sa famille, à ses amis. La vivante blonde des Flandres qui en faisait toujours trop n'était plus, entraînant avec elle tout un pan de l'Histoire Flamande. Inexorablement, une page semblait se tourner.
Une halte dans une taverne d'Arras avait permis à l'Italienne de se changer. Elle était épuisée, mais il n'était plus temps de se reposer. Hors de question de faire faux bond à Rosa pour ce dernier hommage muet. Avant de filer comme une furie juchée sur sa monture, l'Italienne avait longtemps réfléchie à la tenue qui ferait le plus honneur à son Egérie. Hors de question d'arborer le blanc du deuil, la vie avec Rosa avait toujours été une fête, et aujourd'hui, si c'était terminé, il s'agissait de célébrer sa vie et l'après qui l'attendait aux côtés du Très Haut. Rien n'était définitivement perdu, ce n'était qu'un au revoir avant que l'Italienne ne ploie son tour le genou pour le Très Haut.
Ainsi parée en l'honneur de son Amie trépassée et mentor, Niwiel s'arrêta pour contempler l'édifice qu'elle découvrait. Même morte, la Comtesse lui faisait découvrir quelques petites choses. Le sourire qui naquit sur ses lèvres à cette pensée fut aussi fugace qu'un rayon de soleil perçant les nuages en pleine tempête. Elle soupira et reprit son chemin, gravissant le parvis de l'impressionnant édifice. Cira étant occupée avec la cousine de la défunte, l'Italienne s'adressa à l'archevêque.
Monseigneur, le bonjour. Bien triste jour pour nous tous.
Banalités affligeantes que l'on échange entre inconnus réunis par la tristesse. Mais l'Italienne avait beaucoup de mal à exprimer autre chose que des banalités, son esprit ayant volé vers ses souvenirs. Une soirée, une soirée en taverne qui avait conduite Niwiel à l'autel des années après.
Enfin, une larme roula sur sa joue.
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Rien n'y faisait, les larmes ne daignaient point rouler sur ses joues. En fait, l'Italienne était mue par une colère froide. Elle s'en voulait, elle en voulait au Très Haut d'enlever Rosa à sa famille, à ses amis. La vivante blonde des Flandres qui en faisait toujours trop n'était plus, entraînant avec elle tout un pan de l'Histoire Flamande. Inexorablement, une page semblait se tourner.
Une halte dans une taverne d'Arras avait permis à l'Italienne de se changer. Elle était épuisée, mais il n'était plus temps de se reposer. Hors de question de faire faux bond à Rosa pour ce dernier hommage muet. Avant de filer comme une furie juchée sur sa monture, l'Italienne avait longtemps réfléchie à la tenue qui ferait le plus honneur à son Egérie. Hors de question d'arborer le blanc du deuil, la vie avec Rosa avait toujours été une fête, et aujourd'hui, si c'était terminé, il s'agissait de célébrer sa vie et l'après qui l'attendait aux côtés du Très Haut. Rien n'était définitivement perdu, ce n'était qu'un au revoir avant que l'Italienne ne ploie son tour le genou pour le Très Haut.
Ainsi parée en l'honneur de son Amie trépassée et mentor, Niwiel s'arrêta pour contempler l'édifice qu'elle découvrait. Même morte, la Comtesse lui faisait découvrir quelques petites choses. Le sourire qui naquit sur ses lèvres à cette pensée fut aussi fugace qu'un rayon de soleil perçant les nuages en pleine tempête. Elle soupira et reprit son chemin, gravissant le parvis de l'impressionnant édifice. Cira étant occupée avec la cousine de la défunte, l'Italienne s'adressa à l'archevêque.
Monseigneur, le bonjour. Bien triste jour pour nous tous.
Banalités affligeantes que l'on échange entre inconnus réunis par la tristesse. Mais l'Italienne avait beaucoup de mal à exprimer autre chose que des banalités, son esprit ayant volé vers ses souvenirs. Une soirée, une soirée en taverne qui avait conduite Niwiel à l'autel des années après.
Enfin, une larme roula sur sa joue.
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Cira
Droite, la jeune fille regarde le couple d'étrangers arriver devant le parvis en se demandant bien qui ils sont. Elle a suivit le registre tenu par sa mère pour envoyer les invitations et elle avait croisé au moins fois chaque personne ayant reçu le faire part de décès si bien que là...elle ne voyait pas. Peut être de nouveaux arrivant en Flandres ou en Artois qui avaient croisé sa mère mais dans ce cas cela remonterait à plusieurs mois et avant que sa mère n'entre au monastère se reposer, Cira était encore dans le coin.
Non, elle a beau chercher, elle ne voit pas. Peut être s'étaient-ils perdu ?
Ses yeux clairs et froids sondent les visages sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Elle est telle une statut de marbre, figée dans le temps, lisse. La jeune femme parle et sa première idée semble être la bonne. Ils se sont perdu....ou pas.
Sarah Elisabeth....fille de sa chère marraine avant d'être celle de sa mère. Elle ne l'avait jamais vu en Flandres, ne savait même pas qu'elle entretenait encore un lien avec Rosa et par tout ce qu'elle savait, Cira ne put s'empêcher de se demander si les deux enfants étaient bien des légitimes et non pas ceux d'un énième amant. Mais...ce n'est pas le moment de penser à ça, de toute façon elle les voyait aujourd'hui et ne les verrait plus jamais, elle le savait.
Cira de Leffe-Sparte, Dame de Tressin, fille de la défunte.
Ton mécanique, elle ne peut pas faire mieux, tout est bloqué dans son corps et dans son coeur.
Elle détourne son regard du couple et aperçoit sa cousine vers qui elle s'approche également et dont elle serra ses mains dans les siennes pour lui apporter du réconfort. Oui c'est elle la jeunette mais c'est elle qui soutien.
Bonjour Lani... Je suis rassurée de vous voir ici, vous venez de loin, j'avais peur que ma missive ne vous ai point trouvé..
Elle étire un semblant de sourire sur ses lèvres sèches et inclina la tête vers Niwiel qu'elle aperçoit. Du monde arrivait, tant mieux. Elle avait tellement eu peur de faire ça toute seule..
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Non, elle a beau chercher, elle ne voit pas. Peut être s'étaient-ils perdu ?
Ses yeux clairs et froids sondent les visages sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Elle est telle une statut de marbre, figée dans le temps, lisse. La jeune femme parle et sa première idée semble être la bonne. Ils se sont perdu....ou pas.
Sarah Elisabeth....fille de sa chère marraine avant d'être celle de sa mère. Elle ne l'avait jamais vu en Flandres, ne savait même pas qu'elle entretenait encore un lien avec Rosa et par tout ce qu'elle savait, Cira ne put s'empêcher de se demander si les deux enfants étaient bien des légitimes et non pas ceux d'un énième amant. Mais...ce n'est pas le moment de penser à ça, de toute façon elle les voyait aujourd'hui et ne les verrait plus jamais, elle le savait.
Cira de Leffe-Sparte, Dame de Tressin, fille de la défunte.
Ton mécanique, elle ne peut pas faire mieux, tout est bloqué dans son corps et dans son coeur.
Elle détourne son regard du couple et aperçoit sa cousine vers qui elle s'approche également et dont elle serra ses mains dans les siennes pour lui apporter du réconfort. Oui c'est elle la jeunette mais c'est elle qui soutien.
Bonjour Lani... Je suis rassurée de vous voir ici, vous venez de loin, j'avais peur que ma missive ne vous ai point trouvé..
Elle étire un semblant de sourire sur ses lèvres sèches et inclina la tête vers Niwiel qu'elle aperçoit. Du monde arrivait, tant mieux. Elle avait tellement eu peur de faire ça toute seule..
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Lani44
Serre ces doigts et sourit.
-J'ai pris une minute pour accepter cette nouvelle et pris de suite la route pour arrivée à temps pour être ici auprès de vous.
Tourne un peu la tête pour voir qui était déjà là, ne reconnu que la brune et l'ignora reportant son attention sur sa cousine.
-Ma place est à votre côté et je serais votre soutien. Je vais être votre ombre
Lui sourit et attendit de voir ce qu'elle va faire.
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-J'ai pris une minute pour accepter cette nouvelle et pris de suite la route pour arrivée à temps pour être ici auprès de vous.
Tourne un peu la tête pour voir qui était déjà là, ne reconnu que la brune et l'ignora reportant son attention sur sa cousine.
-Ma place est à votre côté et je serais votre soutien. Je vais être votre ombre
Lui sourit et attendit de voir ce qu'elle va faire.
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Martin.cv
J'avais accompagné Cira sur la fin de son voyage, j'avais chevauché pour elle jusqu'ici en oubliant mes obligations et je me devais d'être présent encore aujourd'hui. Malheureusement je ne pourrai pas rester très longtemps, le conseil me rappelait a lui, j'étais capitaine et j'avais donc des responsabilités a tenir. Cela m’agaçait d'ailleurs car la Dame de Tressin se sentait seule et elle avait besoin d'être entouré.
J'avais quitté l'auberge dans laquelle j'avais élu domicile le temps de mon séjour pour rejoindre la cathédrale. C'est la que je la vis, ses fines mains dans celle d'une autre jeune femme. Je l'observe et je m'approche d'elles.
Je les regarde tour a tour étant un peu mal alaise, je n'ai aucun lien avec tout ces gens mais je veux être présent pour la brunette. Je ne la touche pas, je m'installe a son côté et je me présente a sa cousine.
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J'avais quitté l'auberge dans laquelle j'avais élu domicile le temps de mon séjour pour rejoindre la cathédrale. C'est la que je la vis, ses fines mains dans celle d'une autre jeune femme. Je l'observe et je m'approche d'elles.
- Toute mes condoléances mes dames.
Je les regarde tour a tour étant un peu mal alaise, je n'ai aucun lien avec tout ces gens mais je veux être présent pour la brunette. Je ne la touche pas, je m'installe a son côté et je me présente a sa cousine.
- Je suis Martin de Castel Vilar Beaupierre Donà, je suis un ami de Cira.
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Cira
Je vous remercie et je dois vous avouez que je ne sais quoi faire. De tous les décès que l'on m'a rapporté et qui m'ont touché, je n'ai put assister à aucun d'eux. C'est...enfin le Cardinal est là pour officier, je lui confiance, il sait ce qu'il fait.
Larguée ? Totalement. Elle est là sans être là et tellement concentrée pour rester digne et fière qu'elle n'a pas vraiment les moyens de réfléchir. S'effondrer serait trop facile mais serait sans doute mieux pour extérioriser sauf que s'effondrer elle connait, elle se remet à peine et difficilement de 2 mois de souffrance intense à pleurer un défunt qui comptait plus pour elle que sa propre vie alors non, elle ne peut pas s'effondrer, ne peut plus le faire sinon c'est retourner dans la spirale infernale dans laquelle elle se trouvait et ce n'était pas envisageable.
Elle dessine un sourire de façade pour rassurer Lani et tourne la tête en entendant une voix familière. Martin, fidèle au poste, un brin fou d'avoir traverser le Royaume pour la rejoindre mais en quoi elle lui serait éternellement reconnaissante.
Martin, je vous présente Lani de Leffe, cousine de Mère. Lani, comme il l'a si bien dit, Martin, un ami d'Armagnac.
Le sourire devient un peu plus vrai et son regard balaie à nouveau le parvis. Est-ce que son frère sera là ?
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Larguée ? Totalement. Elle est là sans être là et tellement concentrée pour rester digne et fière qu'elle n'a pas vraiment les moyens de réfléchir. S'effondrer serait trop facile mais serait sans doute mieux pour extérioriser sauf que s'effondrer elle connait, elle se remet à peine et difficilement de 2 mois de souffrance intense à pleurer un défunt qui comptait plus pour elle que sa propre vie alors non, elle ne peut pas s'effondrer, ne peut plus le faire sinon c'est retourner dans la spirale infernale dans laquelle elle se trouvait et ce n'était pas envisageable.
Elle dessine un sourire de façade pour rassurer Lani et tourne la tête en entendant une voix familière. Martin, fidèle au poste, un brin fou d'avoir traverser le Royaume pour la rejoindre mais en quoi elle lui serait éternellement reconnaissante.
Martin, je vous présente Lani de Leffe, cousine de Mère. Lani, comme il l'a si bien dit, Martin, un ami d'Armagnac.
Le sourire devient un peu plus vrai et son regard balaie à nouveau le parvis. Est-ce que son frère sera là ?
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Adso
Adso se tint aux côté de la jeune Cira, à la fois pour accueillir les arrivants, et en signe de soutien.
La première personne à se présenter, accompagnée d'un jeune homme, avait un accent hispanique : il en venait de loin ! Mais ce qui surprit le plus Adso, se fut d'apprendre, d'une, que Rosa et Sarah Elisabeth étaient apparentées (le monde était petit - ou peut-être l'avait-il su et l'avait-il oublié ?), et surtout, que la dite Sarah était décédée... Décidément...
Le bonjour, votre altesse. Je vous en prie, prenez place sur le parvis avec nous en attendant que l'on amène le cercueil.
Monseigneur, le bonjour. Bien triste jour pour nous tous.
Un autre accent chantant, qui lui semblait venir plutôt de la botte italienne :
Le bonjour à vous aussi. En effet, c'est un bien triste jour. Mais nous devons garder aussi à l'esprit que c'est auprès du Très-Haut que Rosa se trouve maintenant.
Nous attendons l'arrivée du cercueil, ça ne devrait plus être très long...
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Marco_castello
Melissandre_malemort
L'annonce avait été un choc. Pour Mélissandre Rosa n'était pas simplement une amie. Elles se connaissaient depuis des années, et la Vivivi s'était invité en son cœur pour y trôner. Sa mort était donc bien au delà d'une perte. C'était tout un pan de son passé qui s'effilochait et qui laissait la jeune Malemort à nue.
Il était normalement de mise pour une femme de son rang de porter du mauve, elle avait finalement délaissé la toilette pour une robe d'un rouge profond. Rosa était une coquette dans l'âme, une fashion victime émérite, et rien ne pouvait plus lui rendre hommage que de porter l'une de ses plus belles robes d'apparat.
Escortée par deux dames de haut parage, la jeune fille fit glisser sa main dans le creux du coude d'Okagi et lui adressa un sourire encourageant. Ce dernier perdait lui aussi une personne importante de sa vie, une suzeraine qui lui avait offert sa confiance et sa protection quand il revenait d'entre les morts. Consciente du chagrin qui était sien, et qu'il camouflerait sans doute plus difficilement, ses doigts pressèrent un peu son bras en un geste de réconfort. Rosa laissait des enfants, des vassaux et une fraterie orpheline de sa lumière. Parmi eux figurait sans doute Alexis, mais elle avait opté là encore pour le silence, escomptant que dans la foule sa présence n’incommoderait pas trop le jeune homme.
- Je suis là pour vous, Cousin. Rosa repose en paix. Elle sait, depuis la droite du créateur, à quel point nous l'aimions.
Pudeur toujours, car la voix de Mélissandre ne tremblait pas le moins du monde. Ce soir, elle pleurerait sans doute à nouveau, seule dans ses appartements. Pour l'heure, elle serait la femme publique stoïque face à l'adversité, car c'était là son rôle et sa mission que de faire honneur à Rosa de Leffe envers et contre tout. Elle avait été, du temps de son union avec son frère, son seul soutien Français.
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Il était normalement de mise pour une femme de son rang de porter du mauve, elle avait finalement délaissé la toilette pour une robe d'un rouge profond. Rosa était une coquette dans l'âme, une fashion victime émérite, et rien ne pouvait plus lui rendre hommage que de porter l'une de ses plus belles robes d'apparat.
Escortée par deux dames de haut parage, la jeune fille fit glisser sa main dans le creux du coude d'Okagi et lui adressa un sourire encourageant. Ce dernier perdait lui aussi une personne importante de sa vie, une suzeraine qui lui avait offert sa confiance et sa protection quand il revenait d'entre les morts. Consciente du chagrin qui était sien, et qu'il camouflerait sans doute plus difficilement, ses doigts pressèrent un peu son bras en un geste de réconfort. Rosa laissait des enfants, des vassaux et une fraterie orpheline de sa lumière. Parmi eux figurait sans doute Alexis, mais elle avait opté là encore pour le silence, escomptant que dans la foule sa présence n’incommoderait pas trop le jeune homme.
- Je suis là pour vous, Cousin. Rosa repose en paix. Elle sait, depuis la droite du créateur, à quel point nous l'aimions.
Pudeur toujours, car la voix de Mélissandre ne tremblait pas le moins du monde. Ce soir, elle pleurerait sans doute à nouveau, seule dans ses appartements. Pour l'heure, elle serait la femme publique stoïque face à l'adversité, car c'était là son rôle et sa mission que de faire honneur à Rosa de Leffe envers et contre tout. Elle avait été, du temps de son union avec son frère, son seul soutien Français.
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Okagi
Les adieux furent donnés à la Motte quelques jours avant la triste nouvelle au chevet de la douce Rosa, qui était devenu avec le temps, une mère pour lui. Une naissance pour une mort. Du déjà vu? Un jeu du Très Haut qui rappelait en oka la triste journée de la mort de sa cousine Adélaïde en donnant naissance à un magnifique bébé en pleine santé aujourd'hui. Sitôt la nouvelle su qu'il s'empressa d'écrire à Mélissandre la mort de son amie. La cérémonie approchait à grands pas, laissant un goût amère à Oka qui allait revoir bon nombre de Sparte... Et surement elle, qui était mère depuis peu avec ce Valyria.
30 Juin au Matin
- C'est aux premières lueurs du soleil, bien avant l'arrivée de tout le monde qu'il se rendit sur le parvis de la cathédrale d'Artois pour prendre l'air et réfléchir à son futur en son domaine de Sec-Bois. Une fois la cérémonie passait, il devrait se rendre auprès du nouveau comte de la Motte pour ployer genoux et devenir son vassal, s'il le veut évidemment... Cette hypothèse le laissa perplexe, et fit les cent pas devant cette Eglise. Sa surprise fut immense en voyant un petit bout de femme qui répondait au nom de Morgane sur le parvis elle aussi. Il chercha du regard son dragon d'époux qu'il ne pouvait voir depuis bien des lunes après qu'il l'ait pris pour femme, au grand désespoir d'Oka. Il s'approcha d'elle, restant sur ses gardes prêt à partir si la discussion deviendrait trop... familiale, trop Sparte ou Valyria. Sa tenue sombre, et ses cheveux pouvaient être vus à plusieurs dizaine de mètres, le rendait nerveux. être vu avec elle n'était pas bien vu auprès de tout le monde, dont sa cousine qui devait se préparer en ce moment.
La discussion resta froide par rapport aux vieilles discussions passionnées que pouvait avoir le jeune couple, les yeux voguant dans la place, à la recherche de la venue de sa cousine. L'échange tourna autour de Rosa, et de la discussion qu'avait eu Okaji et Rosa au sujet de sa jeune sœur Morgane il y a quelques mois. La froideur des lieux les obligea à partir marcher dans le parc alentour. Un lieu où ils parlèrent plus ouvert l'un envers l'autre, lieu où Oka se surprit à revoir surgir des sentiments oubliés. Ils partirent chacun de leur côté à la fin.
Le retour au parvis se fit avec sa cousine, après l'avoir attendu. Il ne dit rien au sujet de sa rencontre avec Morgane, et se contenta de lui adresser un léger mouvement de la tête à sa vue. Il ne dit rien tout simplement, le visage baissé, le regard vide. Sa suzeraine n'était plu, celle qui était beaucoup pour lui. Celle qui l'avait fait élevé seigneur. Les larmes commencés à venir, mais sa force et sa détermination les empêchèrent de couler sur ce visage. Il se rapprocha de sa cousine, et senti sa force venir en lui pour l'aider. Il ne répondit point, mais arbora un léger sourire en la regardant de ses émeraudes. Un regard aux mille merci.
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