Soldaar
Il était dans lattente dun signe de retour à la raison de son amie. Il ne voyait plus quoi dire ni quoi faire.
Alors, toujours dans lattente il se concentra sur cette rage en lui qui lentement le consumait de lintérieur. Il le savait, il devait se maitriser, ne pas se laisser aller à ses émotions et plus particulièrement à celle-ci. Elle lavait mené dans la fange, elle lui avait appris à détester le monde dans son entièreté. Et quand, aidé de son mentor, il était enfin parvenu à canaliser puis éteindre ce feu il en reçu en héritage la première pierre qui allait bâtir « lErrant ».
Alors non cette fois il ne se laisserait pas envahir. Il ne prierait pas de tous ses vux cette mort lente faite de souffrance la considérant comme seule pénitence à peine acceptable pour ses pêchés.
Et puis cette fois il n'était plus seul ! Il connaissait ses forces mais aussi ses faiblesses et savait que l'isolement était un accélérateur à ce feu intérieur. Ce ne fut que quand celui qui devint son maitre à penser le sortie de sa solitude qu'il pu s'engager sur la voix de l'apaisement.
Il n'avait plus ce guide au-près de lui.
Mais il n'était pas seul.
"- Soldaar, je vous laisse votre soirée. Tâchez de ne pas manquer le départ du bateau, merci."
Dans sa vie il s'en était pris des coups. Des gifles, des poings, des coups de poignards et même de sabots. Mais décidément ceux qui touchent non pas le corps mais l'âme resteront toujours les plus douloureux.
Les pas de la Duchesses résonnent sur la pierre froide et à chacun d'eux il lui la voir piétiner son esprit. Sa mains qui il y a quelques secondes caressait la joue de Jehanne vient attraper le tissu qui la recouvre le serrant dans son poing fermé. Pourquoi cette abandon soudain ? Qu'avait-il fait qui mérite cette réaction ? Il n'imaginait pas pouvoir tourner ainsi les talons si la Duchesse avait été au chevet d'une personne qui compte pour elle.
Il n'était que son garde mais ces derniers jours il avait cru avoir trouver une personne qui ne le jugerait pas. Une personne qui ... porterait un regard différent sur lui.
A ce moment précis il avait besoin d'elle.
Mais elle s'en était retourné.
La retenir ? Comment ? Certainement pas par les geste ! La parole alors ? Cette petite voix intérieur poussa du fond de sa gorge "S'il vous plait, restez.", sans filtre et sans retenu. Une demande directe et sincère.
Mais ces mots ne dépassèrent jamais ses lèvres closes.
Car elle s'en était retourné.
A ce moment précis il voulu ne plus avoir besoin d'elle.
Mais vouloir ne suffit pas toujours.
Il était blessé à son tour et un bandage ni servirait à rien.
Alors il fit comme tout être humain et laissa la source de son mal s'en aller puisqu'il semblait ne demander que cela.
"- C'est entendu..... Madame."
Les mots furent difficile à prononcer mais finir par sortir.
Regarder la Duchesse lui tournant le dos était un crève cur.
Regarder Jehanne allongé et blessé en était un autre.
Il ferma les yeux et saisie 'Expiation' puis attendit un signe. Pourquoi Dieu lui faisait t'il subir ces épreuves ? Jehanne ne méritait pas cela. Lui ? Peut-être... Mais alors pourquoi la colère divine ne s'abattait-elle pas tout simplement sur lui et uniquement lui ? Une mort foudroyante par la volonté du Très-Haut voilà un 'signe' qu'il aurait compris et accepté.
Mais point de foudre tombant d'un ciel sans nuage ou de combustion spontané. Point de mort, lente ou rapide.
Mais une voix.
Ses yeux s'ouvrent et voient enfin les bleu de Jehanne réveillé.
"- Vous êtes au dispensaire de La Rochelle, Jehanne. Ugène vous à semble t'il ramené après que vous ayez été agressé."
Elle est en vie. Consciente et en vie. Alors son inquiétude s'envole et laisse la place à un nouveau sentiment.
"- Je ne puis vous soigner comme vous l'avez fait pour moi il y a bien longtemps déjà. Mais je puis faire que ceux qui vous ont fait cela ne lèvent plus jamais la main ni sur vous ni sur personne d'autre. Comme cela s'est passé il y a bien longtemps déjà."
Il se redresse, reprend sa position initiale ainsi qu'une certaine distance entre lui et... son environnement.
Entre la rage et la colère l'inquiétude partie laissa une place à la vengeance.
Alors, toujours dans lattente il se concentra sur cette rage en lui qui lentement le consumait de lintérieur. Il le savait, il devait se maitriser, ne pas se laisser aller à ses émotions et plus particulièrement à celle-ci. Elle lavait mené dans la fange, elle lui avait appris à détester le monde dans son entièreté. Et quand, aidé de son mentor, il était enfin parvenu à canaliser puis éteindre ce feu il en reçu en héritage la première pierre qui allait bâtir « lErrant ».
Alors non cette fois il ne se laisserait pas envahir. Il ne prierait pas de tous ses vux cette mort lente faite de souffrance la considérant comme seule pénitence à peine acceptable pour ses pêchés.
Et puis cette fois il n'était plus seul ! Il connaissait ses forces mais aussi ses faiblesses et savait que l'isolement était un accélérateur à ce feu intérieur. Ce ne fut que quand celui qui devint son maitre à penser le sortie de sa solitude qu'il pu s'engager sur la voix de l'apaisement.
Il n'avait plus ce guide au-près de lui.
Mais il n'était pas seul.
"- Soldaar, je vous laisse votre soirée. Tâchez de ne pas manquer le départ du bateau, merci."
Dans sa vie il s'en était pris des coups. Des gifles, des poings, des coups de poignards et même de sabots. Mais décidément ceux qui touchent non pas le corps mais l'âme resteront toujours les plus douloureux.
Les pas de la Duchesses résonnent sur la pierre froide et à chacun d'eux il lui la voir piétiner son esprit. Sa mains qui il y a quelques secondes caressait la joue de Jehanne vient attraper le tissu qui la recouvre le serrant dans son poing fermé. Pourquoi cette abandon soudain ? Qu'avait-il fait qui mérite cette réaction ? Il n'imaginait pas pouvoir tourner ainsi les talons si la Duchesse avait été au chevet d'une personne qui compte pour elle.
Il n'était que son garde mais ces derniers jours il avait cru avoir trouver une personne qui ne le jugerait pas. Une personne qui ... porterait un regard différent sur lui.
A ce moment précis il avait besoin d'elle.
Mais elle s'en était retourné.
La retenir ? Comment ? Certainement pas par les geste ! La parole alors ? Cette petite voix intérieur poussa du fond de sa gorge "S'il vous plait, restez.", sans filtre et sans retenu. Une demande directe et sincère.
Mais ces mots ne dépassèrent jamais ses lèvres closes.
Car elle s'en était retourné.
A ce moment précis il voulu ne plus avoir besoin d'elle.
Mais vouloir ne suffit pas toujours.
Il était blessé à son tour et un bandage ni servirait à rien.
Alors il fit comme tout être humain et laissa la source de son mal s'en aller puisqu'il semblait ne demander que cela.
"- C'est entendu..... Madame."
Les mots furent difficile à prononcer mais finir par sortir.
Regarder la Duchesse lui tournant le dos était un crève cur.
Regarder Jehanne allongé et blessé en était un autre.
Il ferma les yeux et saisie 'Expiation' puis attendit un signe. Pourquoi Dieu lui faisait t'il subir ces épreuves ? Jehanne ne méritait pas cela. Lui ? Peut-être... Mais alors pourquoi la colère divine ne s'abattait-elle pas tout simplement sur lui et uniquement lui ? Une mort foudroyante par la volonté du Très-Haut voilà un 'signe' qu'il aurait compris et accepté.
Mais point de foudre tombant d'un ciel sans nuage ou de combustion spontané. Point de mort, lente ou rapide.
Mais une voix.
Ses yeux s'ouvrent et voient enfin les bleu de Jehanne réveillé.
"- Vous êtes au dispensaire de La Rochelle, Jehanne. Ugène vous à semble t'il ramené après que vous ayez été agressé."
Elle est en vie. Consciente et en vie. Alors son inquiétude s'envole et laisse la place à un nouveau sentiment.
"- Je ne puis vous soigner comme vous l'avez fait pour moi il y a bien longtemps déjà. Mais je puis faire que ceux qui vous ont fait cela ne lèvent plus jamais la main ni sur vous ni sur personne d'autre. Comme cela s'est passé il y a bien longtemps déjà."
Il se redresse, reprend sa position initiale ainsi qu'une certaine distance entre lui et... son environnement.
Entre la rage et la colère l'inquiétude partie laissa une place à la vengeance.