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[RP][Mariage] Cathédrale de Lyon

Aimeryc.
[Lyon - 1er Mars 1464 - 15h]


Située en plein coeur de Lyon, la cathédrale attirait indubitablement les regards des divers passants. Construit depuis déjà plusieurs centaines d'années, c'était un modèle d'élégance architecturale mais surtout, c'était là que le couple allait se marier. Pour cette journée très spéciale, la cathédrale avait été aménagée de façon à ce que tous qui pénétreraient dans celle-ci comprendrait qu'un mariage grandiose allait avoir lieu. Rien n'avait été épargné dans la préparation par le normand car rien n'était trop beau. Des fleurs importés des régions un peu plus chaude du royaume avait été préparés en couronne de façon à ce que chaque banc ait sa propre couronne sur l'extrémité qui donnait vers l'allée centrale. Des rubans fait de soie avait été disposé de façon harmonieuse alors que sur le sol reposait un lit de pétale de rose afin que la mariée soit conduit vers son futur époux par l'odeur et la douceur des pétales. Pour pas que les pétales soit abîmés par leur invités, il avait fait poser un valet à l'entrée qui redirigeait les gens vers les extrémités extérieure des bancs. Tout était parfait et il ne manquait plus que les invités et les mariés ou plutôt les futurs.
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Elizabelle
Son mariage.... C'était un peu déstabilisant de penser à ce jour en ces termes. Elle avait assisté à tant de mariage, été le témoin de tant d'union, qu'elle avait presque renoncé à se marier elle-même. Et voilà que dans quelques heures, elle allait se retrouver devant l'autel à son tour, pour lier sa vie à celle d'un homme qu'elle n'aimait pas, même si elle commençait à s'attacher à lui. Autant être honnête au moins avec elle-même avant d'entrer dans la maison du très Haut.

Elizabelle n'était pas bien portante depuis quelques semaines. La fièvre pernicieuse qui avait cloué Susy au lit avant de l'emporter dans la mort, l'avait touché et affaiblie. Elle toussait encore souvent, ses fragiles poumons peinant à se remettre. Son teint pâle était encore accentué, lui donnant l'apparence d'une fragile poupée. Quand à sa trop grande minceur, il n'y avait rien qu'Aimeryc ne soit déjà au courant, aussi ne pourrait-il pas se formaliser lors de la nuit de noce. Un coup à la porte la sortit de ses pensées, une servante entrant pour l'aider à se préparer. Poussant un soupire résigné à l'idée de devoir poser un orteil sur le sol froid, l'Ange rassembla son courage et s'extirpa des couvertures.

Elle disposait de la chambre la plus spacieuse t la plus chaude de l'auberge qu'ils avaient loué dans son intégralité en vu de ce mariage. Ce serait leur chambre une fois marié, le temps de leur séjour ici. Aimeryc dormait dans une chambre minuscule pour le moment, lui ayant cédé celle-ci par égard pour son état, et ne pouvant s'en prendre une autre grande pour lui-même alors qu'ils avaient tant d'invités et qu'il ne l'occuperait plus ensuite. Le bain fut prêt rapidement et Elizabelle s'y plongea, dissimulée derrière un paravent, ne tenant pas à ce que le personnel s'affole de son état de maigreur. Elle n'aimait pas qu'on la regarde, depuis des années... Et dans quelques heures, son promis allaient obtenir le droit légal de la regarder nue autant qu'il le voudrait. Songer à cela lui fit se demander s'il dormait encore. Sans doute... La future avait toujours besoin de plus de préparation que son promis.

Une fois le bain pris, elle se sécha soigneusement, heureuse de n'être parcourue que d'une seule quinte de toux durant toute l'opération. Il n'y a pas de petite victoire. Passant une chainse suffisamment chaude pour ne pas se geler sur le parvis de la cathédrale, elle alla se placer au centre de la chambre pour permettre aux servantes de l'aider à enfiler la robe que son cher couturier Thomas avait réalisé pour elle. Elle était magnifique et digne d'une reyne. Le jeune homme s'était surpassé, une fois de plus. Attendant le dernier moment pour mettre le fin voile brodé d'or, Elizabelle s'installa sur un siège bas afin de se laisser brosser les cheveux, les lourdes boucles brunes devant être relevées sur un côté de son visage pour cascader sur son épaule gauche. Ce serait ravissant. Sa soeur aurait approuvé.... Non plus sa soeur puisqu'elle l'avait renié...

Abaissant les paupières pour voiler son regard gris qui se chargeait de chagrin à l'idée que Jeni, celle qu'elle aimait et considérait toujours comme sa cadette ne viendrait pas, l'Ange se demanda qui serait là pour elle en ce jour... Ses amis ? Ce qui restait de sa famille brisée par des paroles dures ? Ou bien personne ? Il ne fallait pas flancher... Pour son fils, pour l'avenir de ses enfants... Pour elle aussi un peu, car il était temps d'apporter un peu de stabilité à sa vie chaotique. Passant une main fine sur son visage pour en chasser les larmes, elle redressa les épaules. Hors de question d'arriver les yeux rouges à la cérémonie, sinon nul doute que Nerval allait commettre un meurtre.

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Thomas.de.sparte
Une invitation de mariage encore. Thomas n’en pouvait plus, il détestait cela. Il ne supportait pas devoir faire le social, il ne supportait pas devoir rester sans bouger en écoutant une cérémonie, toujours les mêmes paroles, les mêmes mots, les mêmes gestes. Baptême et mariage, voilà un « commerce » qui n’en finit jamais. Néanmoins, cette cérémonie risquait d’être un peu différente des autres. Cette fois-ci, Thomas avait décidé de s’amuser un peu pendant la cérémonie. Ainsi, il avait procédé à lancer des invitations sans même en parler aux mariés. Pire, il avait donné rendez-vous à la Candide devant la Cathédrale de Lyon sans même lui dire qu’il s’agissait d’un mariage. Il avait hâte de voir son visage lorsqu’elle allait découvrir le pot aux roses. Après tout ce qu’il avait fait pour elle, allant jusqu’à l’anoblir, elle l’avait trahi en s’enfuyant sans un mot d’explications. Thomas n’était pas du genre à pardonner facilement. Surtout pas quand on lui mord sa main nourricière.

Outre Alienor, qui est censée venir accompagnée sans réellement connaître la raison, Thomas avait invité sa sœur, Anabelle, ainsi que sa dame de Compagnie, Eulalie. Le jour-j, Thomas se réveilla tôt comme à son habitude avant de procéder à réveiller sa femme tout en douceur. Une douceur qui se transforma rapidement en « sport matinal ». Voilà une bonne façon de commencer la journée. Les deux amoureux se dirigèrent ensuite pour prendre un bain ensemble, un bain qui prit un peu trop de temps pour ne pas changer. Le couple quitta la salle d’eau précipitamment et commença à se préparer, mettant chacun une tenue préparée par la mariée quelques mois auparavant, une sorte de clin d’œil. Le blond mit rapidement sa tenue tandis que la belle rousse mit une belle robe noire et or qui la mettait bien en valeur et qui allait bien avec celle de Thomas. Puis ils descendirent ensemble rejoindre leur convoi, géré cette fois-ci par Elvyna. Marc-Antoine resta dans le carrosse avec Thomas et Elisa pour pouvoir agir en cas d’attaque soudaine contre le convoi. Ils allaient être en territoire français, et Thomas se savait peu aimer dans cet état, alors il ne voulait prendre aucun risque sécuritaire.

La route fut longue, les deux époux passèrent une partie de leur temps soit à dormir soit discutailler de tout et rien. Arrivés sur les lieux, ils prirent quelques minutes à bien tout remettre en place et se recoiffer, puis Thomas demanda à Marc-Antoine de vérifier si les autres invités étaient déjà présents et surtout de chercher la candide. Mais qu’elle ne fut la surprise de l’Exquis quand il découvrit qu’ils étaient les premiers arrivés. Thomas, pas en retard, cela devait être une journée unique dans sa vie. Avait-il autant hâte d’y être ? Peut-être mais personne ne connaissait la vraie raison et personne ne le saura jamais. Il décida de rester dans le carrosse en attendant l’arrivée des autres et prévint sa garde de leur conduire Alienor dès qu’elle arriva, sans rien lui expliquer.
Catherine_joncheray
Les mois passées et son ventre s'était tendu au point d'avoir dû mal à se déplacer. Son époux était d'une grande aide, même s'il râlait de ne pas voir encore le bout de nez de son héritier arrivé.
Malgré sa situation, il fallait que le couple se déplace. C'était bientôt le mariage de son amie d'enfance, sa seule amie d'ailleurs.

De plus, elle n'avait pas été pour rien dans cette union. Anne l'avait pratiquement poussé à épousé Aymeric qui lui avait promi en échange de veiller sur elle, plus que ne le faisait celui qu'elle disait aimer. Celui là elle aurait voulu, l’émasculer elle même après toutes les souffrances qu'il lui avait fait endurer. Aujourd'hui, il ne pourrait plus, elle serait lier à un autre homme.

La brune fit donc préparer les malles, tandis que le Comte faisait atteler la calèche. Aimeryc avait tout préparé correctement, une chambre attendait le couple, près de celle de son amie. Ainsi Anne allait pouvoir l'aider dans les derniers préparatifs et la soutenir.

Le voyage se passa sans encombre, malgré les nombreux arrêts pour soulager le corps de la futur mère, qui ressemblait d'ailleurs plus à une baleine qu'à une femme.
Ils arrivèrent enfin, Anne sauta ou presque en dehors, laissant son époux se débrouiller. Elle ne pensait qu'à une chose : Son amie, sa sœur de cœur

Accompagné de sa servante qui la suivait comme son ombre, elle se rendit dans la chambre de la futur épousée. La Montbazon arriva essoufflée par le déplacement, mais en oublia toutes douleurs quand elle là vit, ainsi parée.


Mon amie..

Elle congédia les servantes d'un geste de la main, puis posa ses mains délicatement sur les épaules d'Elizabelle.

Je suis là..Tu es splendide, mais fatiguée..

Un petit sourire, malgré son inquiétude.

Tout se passera bien. Je ne te quitterai pas. Et si nous finissions ta coiffure ?

Resté debout était difficile pour elle, mais elle tiendrait, il le fallait. Au pire la délivrance arriverait enfin après le mariage.
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Lani44
[avant son entrée en église]

Elle avait fait le trajet d'une traite avec lui, pendant qu'ils voyageaient elle se permettait un regard sur lui des plus discret du moins l'espérait elle. Ils s'étaient retrouvés il y a peu mais une entente fut si vite trouvée. Ses émeraudes sont toujours à l'affut quand il bouge non loin de son champ de vision. Comment faisait-il pour qu'elle le remarque tout le temps, il n'était que son garde et son défouloir quand elle n'était pas d'humeur et qu'il fallait qu'elle se calme.

Enfin Lyon, une magnifique auberge et toujours sa présence près d'elle, pendant tout le voyage son esprit avait fait que réfléchir à pourquoi il y avait un plus avec lui. C'est frustrant un peu qu'un homme puisse être ainsi dans ses pensées. Se tourne vers lui, lève son visage vers son brun et d'une voix calme.


Va me faire préparer un bain. J'ai besoin de me détendre un peu avant de voir la robe que je vais mettre pour ce mariage.

N'attendant pas de réponse s'en va boire un verre de vin pour patienter.

Djédjé s'empressa alors d’exécuter sa demande. Il ne comprenait pas encore très bien quel rôle il aurait auprès d'elle. Il était devenu son garde... mais le voilà en train de lui préparer son bain, avec le rôle de serviteur, ce rôle ne lui était pas désagréable cependant. Il pourrait même en tirer quelques partis peut-être. Quoi qu'il en soit, il lui répondit avec son plus grand sourire :


Oui dame Lani ! je vais vous préparer cela sur le champ.

Le baquet en place, il y versa pour commencer quelques seaux d'eau froide, mais également de l'eau réchauffée dans un chaudron. Le bain avait la bonne température. Après avoir dissout un peu de savon dans l'eau, il se tourna vers elle en disant :

Votre bain est prêt dame Lani.


Son verre à moitié vide la mielleuse se leva et alla avec à la salle d'eau le posa près du baquet pour enfin se dévêtir avant d'y plonger son corps tendu par le trajet. La voilà à se détendre son esprit et son regard sur la porte close à se demander si il était derrière, ou alors pas loin, puis se demandant ce qu'elle allait pouvoir se mettre . Des mois sans être allée dans une boutique pour se faire belle.

La voilà enfin en bonne condition pour cet événement, devant la coiffeuse une servante l'aidant à se préparer une fois la robe trouvée.



Petites retouches de son chignon puis demande à la servante de faire venir son garde. Son regard se pose sur son verre de vin vide et préfère se faire servir un nouveau avant qu'elle soit seule dans cette chambre.

Quelques minutes plus tard, le garde revint une rose à la main.

Dame Lani ? vous êtes là ?
Oui

se fit entendre alors sur sa droite. En tournant la tête il la trouva là installée dans un fauteuil, l'attendant un verre à la main. A cet instant il fut déçu de n'être que son garde. Elle était magnifique ainsi vêtue. Il ne pu s'empêcher de lui sourire en ajoutant :

Dame Lani, vous allez faire de l'ombre à la mariée !

Il lui tandis alors la rose qu'il avait à la main.

Vous êtes prête ? J'ai fait venir votre cheval. Il vous attend devant l'auberge.

L'homme lui présenta alors sa main pour l'aider à se lever. Il était heureux de la revoir, et de la retrouver après toutes ces années. Il avait trouvé également une utilité à son séjour dans l'armée de Franche Comté. Il pouvait à présent mettre ses compétences au service de la protection de la belle.
Sortant de l'auberge avec Lani à son bras, il la mena alors à son cheval en prenant soin de l'aider à monter en amazone pour ne pas abimer sa robe.
Une fois installée sur sa monture, elle attendit qu'il soit sur la sienne. On pouvait voir qu'il prenait soin d'elle par de petites attentions, peut être garde, mais surtout un protecteur. Le voilà prêt à son côté et les voilà en route pour la Cathédrale de Lyon.


Rp à 4 mains avec Jd Djédjé

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Axel_baccard
Pour une fois , Axel n'avait pas à résider dans une sordide auberge pour un mariage , son domaine d'ALix n'était qu'à une ou deux lieues de Lyon et le trajet ne prenait guère plus que le temps de la cérémonie . La duchesse avait décidé de faire honneur à sa nièce et à ses talents de couturière et portait une magnifique robe qu'elle n'avait dû porter qu'une ou deux fois en tout et pour tout . Elle était donc vêtue de rouge comme à son habitude.


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Béanours forever!
Elizabelle
Elizabelle fut arrachée à son chagrin par l'entrée d'une étincelle d'énergie. Anne... Sa chère Anne était arrivée. Elle l'avait choisie pour être le témoin de cette union, puisqu'elle en avait été en partie l'instigatrice, convaincue par Aimeryc que c'était le mieux pour elle. Sans doute était-ce vrai. Seul le temps le dirait. Du temps... La seule chose qui mettait tout les hommes à égalité. Laissant rouler une unique larme sur sa joue blafarde, l'Ange adressa un sourire emplie de tristesse à son amie d'enfance. Un sourire qui traduisait toute sa complexité, toute la dualité de son âme, de son coeur. Passion et froideur, joie de vivre et désespoir, vie et néant.

Anne... Pourquoi faut-il que mon coeur saigne alors que je m'en vais me marier ? N'est-ce pas ce qu'il faut ? N'est-ce pas ce que je dois ? Ce que je veux ?

Le regard gris se posa sur le ventre trop rond. Comme elle-même, le jour d'un autre mariage, une tradition presque...

J'espère que tu seras comblée par la vie mon amie. Tu le mérites... Mais je me tiendrai à distance au début. Les nouveaux-nés sont fragiles et j'ai été si malade. Ma Susy est morte... J'ai crains de la suivre dans la tombe, mais je suis là. Mais je ne voudrai pas être la cause de la mort de ton enfant.... Je ne pourrai pas t'aider à le faire naître, j'en suis désolée...

Tournant son visage d'ange vers le psyché, Elizabelle laissa Anne la coiffer à sa guise, comme détachée de cela. Elle était magnifique oui, parfaite dans sa fragilité, tel un rêve éphémère que l'on essaie de retenir en vain entre ses doigts quand le réveil vient nous saisir.

J'ai peur Anne... Peur de l'avenir, des changements... Peur d'être seule, abandonnée encore.. Peur de m'attacher... Encore... Tu me connais... Je suis froide de façade, mais je pense avec mon coeur. Alors quand je serai attachée à lui, car je finirai forcément par m'attacher... Je vais souffrir. Je ne le supporterai pas... Alors j'ai peur.

Plongeant son regard gris dans celui de son reflet, Elizabelle redressa les épaules autant que possible, pour faire honneur à son rang.

J'ai peur... Mais je ferai face. En silence et en souriant.

Car c'était ça, le drame de sa vie. Sourire malgré la douleur, sourire malgré les larmes.
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Catherine_joncheray
-Anne... Pourquoi faut-il que mon coeur saigne alors que je m'en vais me marier ? N'est-ce pas ce qu'il faut ? N'est-ce pas ce que je dois ? Ce que je veux ?

-Oh ma Eli, si tu n’avais peur, tu ne serai pas humaine..c’est normal d’avoir peur devant l’inconnu. Souvient-toi de moi quand je me suis marié avec Pertacus. Je ne l’aimais pas, il m’avait..enfin nous savons…Aujourd’hui, je sais que je peux compter sur lui, m’appuyer quand je faiblis. C’est un bon époux, et je m’y suis attaché.
Il sera de même de Aymeric. Malgré ses défauts et sa carapace, je sais qu’il tient à toi plus que tu ne le pense.


Elle remit naturellement comme une mère la mèche tombante.

J'espère que tu seras comblée par la vie mon amie. Tu le mérites... Mais je me tiendrai à distance au début. Les nouveaux-nés sont fragiles et j'ai été si malade. Ma Susy est morte... J'ai craint de la suivre dans la tombe, mais je suis là. Mais je ne voudrai pas être la cause de la mort de ton enfant.... Je ne pourrai pas t'aider à le faire naître, j'en suis désolée...

Je suis désolée pour Susy, c'était une femme bien. Chutt..ne dit pas ça..Nous nous n’en sommes pas encore là. Mon petit a encore un peu de temps avant de venir. Et entend moi bien, souviens toi aussi, je serai là après le mariage, tu es faible encore, mais tu guerrira et j’y veillerai. De toute manière tu n’as pas le choix. Souvient toi nous avons vécu pire enfant, ce n’est qu’une étape difficile à passer dans notre vie. Je te seconderai..


Elle comprenait les peurs de son amies, elle avait les mêmes, mais la vie avait été plus clémente avec elle et lui avait permis de calmer ses angoisses. Une main sur son épaule, elle plongea elle aussi son regard dans le miroir, ne regardant que les ébènes de son amie.

J'ai peur Anne... Peur de l'avenir, des changements... Peur d'être seule, abandonnée encore.. Peur de m'attacher... Encore... Tu me connais... Je suis froide de façade, mais je pense avec mon coeur. Alors quand je serai attachée à lui, car je finirai forcément par m'attacher... Je vais souffrir. Je ne le supporterai pas... Alors j'ai peur.

Imaginons l’histoire positivement maintenant juste une fois, et si aujourd’hui tu allais enfin avoir une vie heureuse, heureuse mais compliqué au début.

Imagine, que tu t’attaches mais que lui aussi, imagine qu’il soit un mari et futur père présent. Si tu avais enfin la fin heureuse que tu attendais depuis si longtemps.

Tu ne seras plus jamais seule Eli, je serai toujours là…Nous nous sommes retrouvés après tant d’années, je ne vais pas te lâcher d’une semelle et d’ailleurs je vais être tellement collante que tu priera pour que je parte.


Un sourire au lèvre taquine, puis Elle reprit son souffle sous une contraction, et posa sa main sur son ventre bien rond discrètement

J'ai peur... Mais je ferai face. En silence et en souriant.

Elle la fixa à nouveau, voulant lui transmettre un peu de force et répondit.

Tu es la femme la plus forte que je connaisse, si tu as peur serre ma main jusqu’à l’autel, je te ne laisserai pas trébucher même enceinte jusqu’aux yeux. Fait face devant le monde oui, mais si tu as besoin de crier, pleurer, je suis là. Avec moi la poupée de cire cela ne marche pas mon amie.

Tout en parlant elle posa la dernière touche à la coiffure. Puis sortit un écrin doucement de sa besace.

Il fallait que tu portes quelque chose d’ancien…tu te souviens j’avais la broche dans les cheveux appartenant à ma mère au couvent, tu m’avais appelé papillons, comme cette broche, lors de notre rencontre. Aujourd’hui à toi de la porter.

Elle lui glissa la broche tendrement dans les cheveux, pour finaliser la coiffure.

Tout ira bien. Es-tu prête ?
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Victoire.
D'ordinaire les préparatifs s'étirent en longueur et ont toujours le don d'agacer la duchesse qui n'a de cesse de sermonner sa camériste en la voyant lambiner autour d'elle. Or ce jour-là tout est calme dans l'auberge, étrangement calme car Victoire est déjà prête et dans son besoin absolu de tout contrôler jusqu'à la dernière minute, elle vérifiait que chaque mèche de cheveux, chaque bague, et chacun des pans de sa robe étaient parfaitement d'aplomb.
Installée au creux d'un fauteuil, et parce qu'elle savait se contenir quand cela s'avérait nécessaire, ses yeux fixaient un point imprécis, une des astuces qu'elle avait adoptées pour se prémunir de son impatience et éviter de tourner virer avant de se mettre en route vers le lieu où ils étaient attendus. Calme, on vous a dit!
Ses pupilles vinrent ensuite se poser sur ses doigts, puis précisément sur celui qui arborait la bague, s'allumant de cette flamme de fierté qui naissait lorsqu'elle s'en remémorait le symbole.


De Beuil à Lyon il n'y avait qu'un pas et quand Nerval engagea le sien pour annoncer qu'il était enfin prêt, qu'il lui offrît sa main, puis son bras, sa première pensée à son contact avait été de se faufiler sur ses lèvres in petto.
Et voilà, elle était en train de rosir, elle le sentait à la chaleur qui envahissait sa nuque et ses joues, alors elle accéléra sa marche pour rejoindre le carrosse à l'intérieur duquel elle entama un long monologue à propos des uns, puis des autres, des uns et des autres, des banalités en somme.
Quant à Nerval, il l'écoutait sans broncher, et lorsqu'elle se rendit compte qu'elle ferait mieux de se taire un instant, sa main virevolta, exprimant sa pensée tandis que le regard était devenu rieur alors que la voiture prenait la direction de Lyon. Désarmante de spontanéité comme bien souvent, elle lança tout de go,


    - Connaissez-vous l'histoire des trois passoires de Socrate ? Comment cela ça n'a rien à voir ?!
    Un jour quelqu'un vint trouver Socrate et lui dit : "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?"

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Pertacus
Encore un mariage , depuis quelques mois , le moustachu sortait exclusivement pour célébrer des unions. Bien sur ces moments étaient joyeux mais le Comte avait tendance a s'y ennuyer ferme et chacune des ses entrée dans une église le ramenait inéluctablement a la petite Mara qu'il avait perdu quelques années plus tôt.

La calèche fut à peine arrêté qu'Anne c’était déjà volatilisé, il laissa les domestiques amener les affaires dans leurs appartements prêté pour l'occasion.


-Louis , mettez en place les oreillers pour ma femme , elle a de plus en plus souvent mal au dos
-Oui , n'ayez crainte votre grandeur , amusez vous bien
-Pfff , ça va être comme chaque fois , un long défilé de faux cul. Enfin peut être qu'il se passera quelques chose de sympathique pour une fois
-Voyons , ce n'est tout de même pas une torture


Le Montbazon secoua la tête doucement pour faire comprendre a son serviteur qu'il était temps d’arrêter et de se remettre au travail

Quelques tête connues commençaient à arriver , bien qu'il reconnu Thomas de Sparte qu'il salua , le moustachu se dirigeât naturellement vers sa cousine


-Décidément , on ne c’était pas vu durant un moment et voila que l'on se croise a chaque occasion
Comment va tu ?

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http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=13742
Un petit MP pour rejoindre les moustachus
Esperance_
Quelques jours avant celui-ci, j'avais fais savoir à Merveylle que je devais m'absenter. Loin de moi l'envie de quitter le Louvre et ses folies, ou même sa compagnie qu'avec le temps je chérissais, mais.. Ma sœur se mariait. Et quand bien même Jenifael avait dit renier notre aînée, je n'étais pas d'accord. Sur papier et même de nom, elle pouvait bien ne plus l'être, mais dans mon cœur.. Elizabelle était mon aînée. Car au-delà du sang, il fallait bien reconnaître que nos santés branlantes étaient semblables au plus haut point. Tourner de l’œil pourrait presque devenir un terrain de joutes tant nous étions habituées à cela. Il fallait espérer qu'aujourd'hui, rien de tout ceci arriverait. Pour ce qui était de moi, je me sentais plus sereine. Les poumons me faisaient moins souffrir et mon corps semblait se réchauffer au contact des quelques rayons de soleil. Bien sûr, nous allions à Lyon. Enfin, j'allais. Et Lyon n'était pas aussi humide que la Bretagne.

Dans la chambre qui était mienne à l'auberge, je soupirais. Jenifael avait-elle eu mon mot ? Dedans, je lui disais me rendre au mariage de notre sœur. Les mots avaient été soigneusement choisit, même si je savais pertinemment qu'ils ne seraient pas bien vu. Assise sur le bord du lit, je passais machinalement la main sur les plis de ma robe. J'étais seule. Seule aux festivités d'un couple, parmi des invités sans aucun doute prestigieux connaissant Eli. Elle avait toujours été d'une grande classe, et d'une grande douceur. Quant à son époux.. Je n'en savais rien. Si ce n'était ce regard presque assassin qu'il m'avait lancé à notre arrivée des semaines de cela plus tôt. Il me faisait froid dans le dos.. Mais peut-être était-il bon avec mon aînée ! Il le fallait..

Agacée, j'attrapais ma tignasse, nattant le tout de façon à ce qu'elle retombe sur le côté. Le tout dans une simplicité sans pareil.




Quittant la chambre, je soupirais. Il me fallait être joyeuse, pour Eli pour.. Aimeryc. J'admirais ce courage qu'avait ma soeur, qu'importe les épreuves. Et à force de cela, la voici qu'aujourd'hui, elle se mariait.
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Carmen_esmee.
        [Lyon - Cathédrale]



    Clermont - Lyon, deux jours de cheval, le couple avait prévu d'arriver la veille, de profiter un peu de la Capitale du Lyonnais-Dauphiné et d'arriver frais au mariage... Cela aurait été parfait mais en plein préparatif de leur propre mariage, évidemment, ils prirent du retard et arrivèrent quelques heures avant la cérémonie. Ils eurent le temps de trouver l'auberge, après un brin de toilette, ils enfilèrent leurs atours et prirent le chemin du cœur de Lyon, la Cathédrale. Ils étaient à l'heure, et ils n'auraient aucun mal à trouver une place. Carmen était attentive aux détails, aux fleurs notamment, mais où avaient ils pu trouver des fleurs alors que le printemps n'avait pas éclos, elle était impressionnée. La pulpe de l'index s'attarde sur un ruban de soie. Elle se perd un court instant dans ses pensées, et rejoint Drahomir rapidement, elle enroule son bras autour du sien.

    Ils se font guider par un valet, afin de ne pas remonter la nef, nef recouverte d'un tapis de pétales, réservées à la marche nuptiale, très certainement. Elle se glisse entre deux rangs et trouve place sur un banc encore vide, ni trop près, ni trop loin, et surtout sur le bord de la nef, pour régaler son nez du parfum des roses mais aussi pour ne rien rater de l'entrée de la future de son filleule.. Quand elle repense au baptême de ce dernier, elle sourit doucement, amusée mais aussi exaspérée par Aimeryc.

    La brune pose sa tête contre l'épaule de son fiancé, silencieuse car épuisée par le voyage, elle clos les yeux un court instant, elle aime ce parfum de rose qui les embaume, elle est ravie d'être là, de prendre part à cet événement mais également de s'éloigner un peu de Cournon, et de faire un voyage prénuptial avec Drahomir.

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Drahomir
Ils n'avaient pas que cela à faire. Ils avaient leur union à préparer, leur vie à construire, leur famille à aimer.
Il n'avait pas la moindre envie de venir assister au mariage d'un type qu'il ne connaissait pas. D'un frère de la Courcy en plus, qu'il ne portait plus particulièrement dans son cœur. Mais il était hors de question de laisser Carmen y allait seule. Hors de question qu'elle prenne la route sans sa présence protectrice. Il avait donc cédé, et il avait chevauché Kouros pour la suivre.

Après tout, c'était une jolie parenthèse. Ils voyageraient seuls, et cela ne leur arrivait jamais. Ils étaient rares ces moments où ils pouvaient se retrouver.

Le jour de la cérémonie, l'Ogre enfile une tenue qui se veut présentable. Elle est sombre, parfaitement ajustée et met en exergue sa carrure gargantuesque. Il s'avance jusqu'à leur place et s'installe contre sa fiancée. Son bras enserre sa taille. Il se montre possessif et profite de l'instant pour glisser son nez dans ses boucles brunes et humer son odeur si caractéristique. Il lui sourit et dépose un baiser sur sa joue. Puis l'acier de ses prunelles détaille un peu la décoration. Elle semble inspirer Carmen.
Alors il lui annonce:


-Je te préviens, pour notre cérémonie, tu évites ce genre de décoration.

Pas qu'il n'aime pas. Ah bah si en fait, il n'aime pas. Kitchissime à souhait.

-On se croirait à l'anniversaire d'une jeune pucelle en fleur. Très peu pour moi.

Il glisse sa main dans celle de la jeune femme. Le temps va lui paraitre long.
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Carmen_esmee.
        [Cathédrale de Lyon]



    La brune pourrait presque s'endormir, ils sont considérablement en avance et la route les a éreinté, elle ne reconnait personne pour l'heure, elle se cale davantage contre l'Ogre lorsqu'il passe son bras autour d'elle. Elle admire la décoration, mais aussi l'architecture de la Cathédrale.
    Drahomir se fait tendre, elle sourit doucement à son baiser sur la joue, éprise, puis... Il se fait entendre... Carmen roule des yeux, elle se redresse pour lui offrir un regard désapprobateur, elle chuchote.


      "Les fleurs seront confectionnées, elles seront en soie.. Et la Chapelle sera bien moins grande qu'ici, les efforts à fournir seront donc moindre. "

    Elle entrelace ses doigts aux siens, et lui sourit doucement.

      "Tu ne verras sans doute pas la décoration de toute façon... Tant je serai éblouissante... Et tant tu seras - impatient.."

    Carmen sourit contre le dos de la main du brun, elle y dépose un baiser, se retenant de pouffer de rire. La jeune femme secoue la tête... il est impossible, grognon, et elle sait pourquoi... De Courcy, son différent avec Adeline conserve sa part de mystère. Quant à elle, elle espère la croiser avant le début de la cérémonie, en vain très certainement. Viendra t-elle ? Son état le permet t-il ?



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Aimeryc.
Le grand jour était enfin arrivé. L’heure tournait et doucement ils se rapprochaient de l’heure où le de Courcy et l’Irissarri allaient prononcer des vœux qui les verraient être liés jusqu’à ce que la mort les sépare. Il n’y avait pas à dire, le brun était nerveux. Présent à Lyon depuis quelques jours, Aimeryc s’était assuré que tout était en ordre tout autant la salle de réception que la cathédrale qu’il avait voulu parfaite pour celle qu’il aimait puisqu’après tout on ne se mariait qu’une seule fois dans sa vie et il voulait que ce jour soit le tournant d’une nouvelle vie pour eux.

Tout en effectuant les cent pas dans sa petite chambre temporaire en tentant de chasser le stress, le normand ignorait le drame qui se jouait juste au-dessus de lui. Il ignorait que sa fiancée doutait d’elle et s’il avait pu, il aurait tenté de la rassurer mais aucun contact et puis il était ignorant pour l’instant de ce drame. Il ne lui restait plus qu’à s’habiller, qu’à se préparer et il pourrait se rendre auprès des invités pour leur souhaiter la bienvenue. Un soupir franchissant ses lèvres, il finit par retirer les quelques morceaux qui cachait son corps avant de se glisser dans l’eau chaude et apaisante de son baquet. D’un soupir il se laissa reposer, fermant les yeux pour se détendre alors que la seule pensée qui lui venait à l’esprit était de savoir où sa jumelle pouvait bien être. Après quelques minutes à se détendre, il finit par nettoyer son corps avec le pain de savon de chèvrefeuille et menthe avant de se retirer pour enfiler sa tenue préparée avec soins par les doigts de fée de Thomas. Une création unique pour un jour unique. Lissant les pans de son pourpoint, il finit par placer ses cheveux en les coiffant pour finir par se diriger vers la chambre de son intendante, toquant à la porte.

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