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[RP][Mariage] Cathédrale de Lyon

Brunehilde
Brunehilde et son cortège, composé pour l'essentiel de sa cousine, de son chaperon et du fiancé d'icelle, étaient arrivés la veille dans la grande auberge choisit par les futurs épousés et destinée à accueillir la foule de leurs invités.

Le carrosse frappé aux armes de Bolchen était arrivé fort tardivement aussi la baronne n'avait encore croisé âme qui vive, exception faite de l'aubergiste et des deux serviteurs mis à sa disposition.

Le matin du grand jour, la jeune Frayner se réveilla quelque temps après l'aube. Elle avait peu dormi, mais l'excitation de revoir sa cousine par alliance qu'elle rêvait de mieux connaître sans parler de la promesse des festivités qui ne manqueraient pas d'être données à l'issu de la cérémonie suffisaient à la maintenir en grande forme.

La jeune baronne n'était pas simplement réveillée, elle était surexcitée. Pourtant, fidèle à elle même, son air demeurait impénétrable. Seul son pied qui s'obstinait à battre une mesure inaudible témoignait de son agitation intérieure. Le regard braqué sur une robe bleu azur, la baronne ne disait mot, semblait méditer.
Après de longues minutes de cet état, ses sourcils finirent par se froncer et la robe fut jetée sans égard sur le lit.
Sans un regard pour les trois malles pleines à craquer de vêtures et autres fanfreluches typiquement féminines, Brunehilde s'enveloppa dans une cape longue et sortit de sa chambre d'un pas décidé.
Elle croisa sa chambrière qui s'en venait la réveiller et la dépassa sans un mot, ignorant la jeunette qui s'écrasait en une profonde révérence sur son passage.

La baronne n'alla pas bien loin. Elle s'arrêta même à la porte suivante, l'ouvrit sans prendre la peine de toquer, la referma, respira un grand coup, puis voyant que cela ne servait à rien, se hâta de tirer les rideaux afin de laisser entrer le jour, puis sauta dans le lit qui était apparut.

- Morwène ! Morwène ! Achevez de vous réveiller, c'est absolument aaaaffreux ! disait la baronne en secouant le bras de sa cousine quand elle ne lui tapotait pas la main. Son calme oublié, sitôt croisé le regard surpris de la future Dame de Polaincourt-et-Clairefontaine, elle reprit là où elle s'était arrêtée. C'est aaaffreux ! Absolument aaaffreux ! Une catastrophe ! Ma robe est ignoble. A la lumière lorraine elle semblait parfaitement délicieuse, mais à la lumière lyonnaise, c'est une ho-rreur ! Une abomination ! Je refuse de mettre une telle chose. Vous ai-je déjà dit que notre cousine était couturière ? Si elle me voit porter pareil chiffon à ses épousailles, c'est sûr, j'en mourrai, là ! Et naturellement, je n'ai rien d'autre à me mettre ! RIEN D'AUTRE! Dire que je n'ai pris que trois malles ! Si j'avais su, j'aurai pris toutes mes robes. Oh Morwène ! C'est affreux! Que vais-je faire ? Je ne puis tout de même pas y aller en souillon !

Le visage de la Fontoy exprimait la tristesse la plus profonde et le désarroi le plus total. Son regard posé sur sa cousine, appelait une aide que seule une femme aussi coquette qu'elle pouvait comprendre.
Jenifael..luna
    Elle pris une lourde décision.
    Se rendre au mariage d'Elizabelle et elle sourit en voyant sa robe. Celle-ci était cousu depuis fort fort, longtemps. Jenifaël devait être une des demoiselles d'honneur d'Elizabelle, mais Elizabelle n'avait rien demandé, néanmoins, la robe était là, alors la jeune femme la mit.

    C'est donc habillée de la couleur préférée d'Elizabelle qu'elle se rendit de très mauvaise foi à ce mariage. La jeune femme habiter à deux pas du château ducal de Lyon, dans un appartement aussi grand quand qu'un petit château, de quoi faire beaucoup d'envieux, mais elle l'avait acheter il y à longtemps, en ruine et avait passer plus d'un an à injecter de l'argent dans celui-ci, pour le rénové. C'était la, l'argent qu'Axel lui avait laisser avoir, lorsqu'elle était sous sa tutelle. En arrivant, elle avait revêtue par dessus la robe sa belle cape de zibeline offerte par Axel et se fit discrète, elle était décidée à ne faire qu'acte de présence, elle n'était même plus Aristotélicienne, mais Réformée, alors elle ne réciterais même pas les prières. Elle resterais au fond, silencieuse, observant ses sœurs, la première se mariant, la seconde, sur le banc familiale.

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Sofja
    [Durant le voyage Louvre-Lyon]


    Le couple Jagellon/Blanc Combaz avait quitté le Louvre quelques jours auparavant. Le voyage était long, ainsi, elle avait anticipé pour qu'il se passe agréablement. De longues pauses avaient donc été prévues et les fiancés en avait profiter pour discuter longuement. Fallait bien l'avouer, depuis qu'ils étaient à Paris, leurs occupations respectives les tenaient éloignés. Une fois mariés, elle espéra qu'ils auraient plus occasions pour leur vie privé.

    Durant les temps morts, Sofja pensait longuement à son amie, Elizabelle qui avait fallu devenir sa belle soeur. A défaut, elle était devenue une amie qu'elle appréciait fortement. Malheureusement, elles vivaient éloignés et cela n'aidait guère à développer cette relation. Cela ne l'empêcha guère à s'inquiéter pour elle. Ce qu'avait pu lui raconter Enzo avait provoqué des secousses de haine envers le futur marié. Si elle n'était pas Secrétaire d'Etat avec cette obligation de rester sur les terres Bourguignonnes, elle serait allée occire cet homme. Mais Enzo s'était engagé pour éclaircir l'histoire.

    Et aujourd'hui, le mariage était toujours d'actualité. C'est que la douce Eli avait fait son choix. Elle était adulte, son passé assez tumultueux pour prendre sa décision. Sofja se devait d'accepter. Et d'un autre côté, qui était sûr de celui ou celle qu'on épousait ? La folie pouvait venir à tout moment. Au moins, elle savait à quoi s'attendre.


    [A Lyon]


    Le couple logeait dans une auberge digne de ce nom dans la Capitale de Lyon. Les jours précédents, ils avaient visité la ville et la conclusion était positive. Maintenant, il était temps de se préparer pour le mariage. Sa camériste s'occupait soigneusement d'elle. Hydratant son corps, parfumant sa nuque, coiffant sa longue chevelure d'or et maquillant légèrement son visage. Pour ce jour, la Jagellon avait choisi de mettre à l'honneur la grande couturière en portant sa tenue favorite. Une magnifique robe verte, comme l'espoir. Un long manteau assorti couvrait ses épaules. La coiffe avait été placée soigneusement pour ne pas qu'elle tombe. Une émeraude sublimait son cou.


    [Dans l'église]


    C'est au bras de son fiancé, qu'elle franchit les portes de l'église. Elle trempa le bout de ses doigts dans l'eau bénite et se signa. Un doux sourire se dessina sur son visage. Chaque fois qu'elle mettait les pieds dans une église, elle repensait à ses chers parents.

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Adele_du_bellay
Adèle était arrivée à l'auberge la veille au soir avec les damoiselles Frayner qu'elle se devait de chaperonner et celui qui était désormais son fiancé.
Bien qu'elle ne s'en crut pas capable, elle avait finit par s'endormir, non sans avoir fait mettre sa malle contre la porte qui hélas communiquait avec celle de Dazibaan. Bien que ce dernier n'ait, jusqu'à présent, rien tenté pour attenter à sa vertu, la Du Bellay refusait de lui faire confiance, surtout aussi loin de Bolchen et de ses gardes.

Hélas, avec le soleil ses soucis lui étaient revenus, et la Du Bellay au lieu de savourer le jour naissant et ses perspectives à venir, se tracassait de devoir se présenter pour la première fois au yeux de tous comme étant la fiancée de Dazibaan. Et s'il lui faisait honte ? Et s'il se comportait mal ? Et s'il tentait une approche déplacée en public ? Et elle, qu'était elle sensée faire ? Elle n'avait encore jamais été fiancé, tout juste promise à un vieux riche qui avait eu l'amabilité de mourir avant qu'elle ne soit en âge de sortir du couvent. Pire, serait-elle obligé de... danser ? Elle qui avait toujours fuit les festivités comme la peste, se trouvait en très très très fâcheuse posture. Elle ne savait ni danser, ni s'amuser de quelque manière que ce soit.

Résignée, la blonde se laissa laver, habiller et coiffer par l'une des chambrières de la baronne. Pour l'occasion, elle portait une robe jaune à tassel vert et broderie du même ton, qu'une cape de même sinople viendrait parfaire lorsqu'il lui serait temps de quitter sa chambre.

En attendant, que la baronne ne sonne l'heure du départ, la blonde s'assit sur son lit avec un soupir résigné, jeta un coup d’œil du côté de la porte communiquant avec la chambre de Dazibaan comme si elle craignait de la voir s'ouvrir à la volée, et se perdit dans ses pensées. Elle n'avait pas le cœur d'avancer sa broderie ni, et c'était cela le pire, celui de lire les saintes écritures. Elle passa donc une éternité à se tracasser comme si cela pouvait lui être d'un quelconque secours.
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Adèle du Bellay - Dame de Merlincourt
Blonde - Yeux Gris - Toujours vêtue de jaune ou presque - Porte des hennins extravagants
Nerval
Impatient, oui le Palatin était impatient d'être à cette fameuse cérémonie. La joie d'être celui qui emmènerait la mariée devant l'autel mais surtout pour le bonheur de la voir heureuse. Rien que pour cela il aurait aimé que le temps ne s'allonge pas, voire même que la cérémonie ait pu être avancée. Certes elle se mariait à un homme qui ne lui en avait pas demandé l'autorisation, et qui, lors d'un courrier, l'avait nommé "messires, dames" ce qui lui posait un problème au vu de son éducation stricte, cependant il ne pouvait en vouloir à Elizabelle de l'avoir choisi. Si elle avait su dire oui à un homme c'est qu'il était un homme honorable. Il le recouvra le moment venu après lui avoir fait la morale de vive voix sur l'utilisation des prédicats et de secrétaires écervelés. Cela ne se passera pas bien entendu durant le mariage ni durant les festivités. Le Palatin avait une mémoire d’éléphant en plus d'en avoir l'âge. Et quel bonheur de pouvoir avoir êtreaccompagné par la plus belle femme de l'Empire et du Royaume réuni : son Ecrin.

Comme pour chaque voyage il prit le temps de tout préparer, de réfléchir aux différentes possibilités de tenues de rechanges. Mais cette fois-ci c'est son Écrin qui avait fini par l'attendre. Un baiser plus tard et une main qui se pose sur son avant bras, voila les fiancés entamant le périple. Le voyage n'était pas bien long, peu de lieues séparaient Beuil de la capitale du Lyonnais Dauphiné. La légendaire bavarde ne trahit pas sa réputation et le monologue simplement entrecoupé par des gestes de la tête était habituel durant leurs voyages.

Le visage n'était pas aussi impassible que l'ordinaire et lorsqu'elle changea de discussion de manière aussi aléatoire qu’imprévisible, un sourire s'afficha sur son visage.


Bien entendu que je connais cette histoire mon Ecrin.

La fin du voyage fut une joute verbale attendrissante sur les différentes interprétations de cette fable. L'endroit que sa vassale avait réservé était coquet et alors que son Ecrin se prélassait dans l'eau mais loin des algues il se fit annoncer auprès d'Elizabelle. Il ne l'avait vu dernièrement que rarement et il souhaitait la féliciter pour ce mariage sans même parler de l'homme impoli. Il n'oublia pas un instant de la remercier de l'honneur qu'elle lui faisait et qu'il l'attendrait le lendemain pour l'emmener là où elle allait s'unir à cet homme. Le Palatin passa la soirée en compagnie de son Écrin à discuter de tout et de rien bien qu'il ne parla que bien moins qu'elle. La répétition d'une promesse creusée à leurs poignets et la nuit les enveloppa avec douceur.

Réveillée aux aurores comme à son habitude et sans aucun cauchemar cette nuit, il prit le temps de se préparer, vérifiant un nombre incalculable de fois sa tenue et le parallélisme de son col avant de tomber à terre en voyant la magnifique robe que portait son Ecrin. Il aimait la voir ainsi et non endimanchée dans une armure rouillée et sentant la sale bête à quatre pattes. Un dernier effleurement des lèvres sur son poignet, il la retrouverait ensuite à l'intérieur de l'Eglise,  Nerval se présenta à l'entrée de la demeure pour attendre sa vassale, elle qui méritait tant d’être heureuse après son passé trouble, elle méritait cette cérémonie ou chaque invité avaient tissé un morceau de sa vie, quant à lui,  il saurait en être digne.


Mais le temps passait et nulle Elizabelle en vue. Tournant, retournant, remettant son col en place, rougnassant par moment. Aurait-il mal compris le lieu de rencontre? Ou était-il arrivé en retard? Secouant la tête il grimpa alors les escaliers, vola un baiser à Victoire qui lui tendait les bras avant de venir frapper à la porte de sa vassale. Trois fois..

Elizabelle, Ma Vassale, vous vous êtes noyée? Il me semble qu'un homme vous attend pour vous emmener à l'autel et qu'un autre doit manger les bougies attendant de s'unir à vous.
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Deedee
[A l’auberge, matin du jour-J ]

    Ils étaient arrivés la veille, juste à temps pourraient-ils dire, après un voyage périlleux à travers les routes du royaume. En plein hiver, à travers un pays déchiré par les conflits et dans son état… Non franchement, quelle idée avait-il eu d’aller se marier si loin, quand le domaine familiale aurait très bien pu faire l’affaire.
    Adeline ne comprendrait jamais, mais qu’importe, ils étaient arrivés de toute façon.

    Le mariage de son frère… Etait-ce seulement possible ?
    Il y avait quelques années de cela ils ne se connaissaient même pas, et aujourd’hui… Aujourd’hui, elle assisterait à ce mariage et en serait témoin.


    -Je suis certaine que tu n’aurais jamais imaginé cela Père… murmura-t-elle ce matin là en se préparant soigneusement un léger sourire narquois sur son visage.

    Il y avait de quoi être moqueuse… Tout avait été fait pour que jamais il ne se retrouve, que jamais il ne puisse se rapprocher, et pourtant… même si elle ne pouvait se sentir proche de lui comme elle l’aurait souhaité, au moins… Ils s’étaient retrouvés et elle serait présente pour ce jours si important pour lui.
    Mais ce qui la réjouissait encore plus c’était la présence de son cousin pour ce jour si particulier. La famille… si compliqué soit-elle, était toujours importante dans les moments important d’une vie.

    Enfin prête, Adeline se regarda un instant dans le miroir de sa modeste chambre et posa sa mains sur son ventre en souriant.
    Le voyage s’était bien passé tout de même… Malgré les bosses, les trous, les arrêts brusque, et l’inconfort de la voiture, rien d’alarmant n’était à déplorer ! Il n’y aurait aucune crainte à avoir pour la journée… Surtout avec ses deux gardes du corps sur le dos ! Pire que si elle avait été en sucre !
    Entre un mari surprotecteur et son cousin qui ne la lâchait quasiment plus du regard maintenant… Que pouvait-il se passer ?

    Quelque minutes plus tard, elle se retrouva emmitouflé dans la voiture qui les conduirait jusqu’à la Cathédrale.


[Sur le parvis de la Cathédrale de Lyon, jour-J, Heure… presque H !]

    La voiture s’arrêta devant le parvis de la Cathédrale et la duchesse en descendit accompagner de son époux et son cousin.
    Un regard autour d’eux, le parvis semblait être en plein effervescence au vu de la foule qui se pressait vers l’édifice.


    -Et bien… nous y voici. J’espère que ce mariage se passera mieux que notre première rencontre avec la famille de la mariée.

    Elle regarda Osfrid et lui adressa un léger sourire suivi d’une petite moue, l’air de dire… « oups ! J’ai oublié de t’en parler je crois ».
    Ah…. La famille !


[Dans la cathédrale, toujours le jour-J, Heure-H moins 5 ou 10 !]

    L’endroit avait été décoré avec soin, donnant à cette cathédrale d’ordinaire triste et sombre, un air coloré et parfumé.
    Adeline ne put s’empêcher de regarder autour d’elle, tout en remontant l’allée principale pour rejoindre leur place sur le devant, pour voir si elle ne repérerait pas quelque connaissance. Dans sa dernière lettre Carmen, lui mentionnait sa présence, elle ne voulait surtout pas la manquer.

    Quand elle l’aperçut enfin, c’est un discret signe de la main qu’elle lui adressa, suivit d’un large sourire. Elle se serait bien échappé de ses deux gardes du corps pour aller l’embrasser, mais… la présence de l’Ogre a ses cotés l’en dissuada.
    Non… Décidément elle ne s’y ferait pas.
    Mais qu’a cela ne tienne, elle trouverait bien un instant après la cérémonie pour aller la trouver.

    En attendant… Elle prit place tout en guettant l’arrivée de son frère.

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Morwene
      [Avec Brunehilde]


    Un mariage. En bonne jeune fille riche qu'elle était, Morwène aimait les mariages. Deux êtres qui se juraient fidélité et respect devant le Tout Puissant avait de quoi émouvoir, et ne manquait pas de le faire si en plus de cela, l'église était joliment décorée et l'ambiance suffisamment solennelle. Cela renvoyait la von Frayner à la solitude romantique de sa propre existence, et force lui était de constater qu'elle n'avait nul soupirant. Aucun jouvenceau ne s'était encore aventuré à lui conter fleurette, ce qu'elle trouvait – était-il besoin de préciser – particulièrement dommage. La situation n'était cependant pas le moins du monde désespérée. Elle n'avait que seize ans. L'âge critique n'était pas encore arrivé.

    Le voyage avait été long, et tenir une Morwène calme dans une calèche tout ce temps ne relevait pas simplement de l'exploit. C'était tout à fait impossible. Les premières heures, elle avait été sage. Mais au bout d'un moment, elle avait commencé à s'agiter. Ce qui expliquait sans doute sa fatigue à l'arrivée. Elle avait à peine attendue que Camille, sa chambrière, ait glissé dans le lit la brique chaude qui lui réchaufferait les pieds. La Rose s'était écroulée de sommeil une fois sous les draps, soigneusement vêtue de sa chemise de nuit de fin coton blanc.
    Et elle n'aurait pas été contre quelques heures de sommeil supplémentaire, en vérité. Sauf que Brunehilde, en bonne cousine qu'elle était, en avait décidé autrement. Secouée par le bras et par l'épaule, noyée sous les explications de tragédie vestimentaire, Morwène se frotta les yeux avec peine, encore toute plongée dans son rêve délicieux – une histoire de chevalier courageux qui l'aurait sauvé d'une terrible attaque de brigands avant de la demander en mariage à genoux.


      - Quoi ? A cette heure-ci ? répondit-elle en peinant à se tirer des bras possessifs de Morphée.


    Puis elle se reprit en réalisant l'ampleur de la catastrophe. Brunehilde n'avait pas de robe digne de ce nom pour la cérémonie ? Morwène était une fille et se comportait exactement comme telle. Elle ne se déplaçait jamais sans au moins six robes différentes. Juste au cas où. Et elle était mieux placée que quiconque pour comprendre le désespoir de sa cousine. Elle se redressa dans son lit, écartant une mèche brune qui lui retombait devant les yeux, échappée de sa natte.

      - C'est intolérable, fit-elle en émergeant enfin tout à fait. Regardez dans les miennes, là-bas. Dans la malle. Je ne vous cache pas qu'il y en a plusieurs de couleur rose. Nous faisons à peu près la même taille, l'une d'elles vous ira merveilleusement. Attendez...


    Elle sortit du lit, farfouilla dans ses affaires, et extirpa de la malle l'une de ses plus belles tenues. Elle la tendit devant elle à bout de bras.

      - Qu'en pensez-vous ? C'est ravissant, n'est-ce pas ? Prenez-la donc. J'ai de quoi me vêtir, dans le même genre. Ainsi nous serons parfaitement accordées. Ce serait amusant, quand dites-vous ?


    La Facétieuse sortit sa propre tenue, un large sourire aux lèvres. Voilà, tout allait mieux désormais. Elles n'auraient pas à rougir de leurs vêtures !

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Osfrid_
    Et voilà on y était. Comme à son habitude, l'Ermite avait trouvé refuge dans le giron familial. Parce que c'était ainsi qu'il fonctionnait depuis sa plus tendre enfance et que retourner au Danemark demandait beaucoup trop d'organisation et de temps pour satisfaire son besoin de se sentir entouré dans l'immédiat donc... il avait zieuté du côté de sa cousine qui soit dit en passant n'arrivait jamais à lui dire non. Depuis la baffe magistrale qu'il lui avait administré, Adeline savait que déclencher une guerre contre le géant du nord était à ses risques et périls. Donc le lascar était dans la place et suivait donc sa cousine à la trace. Et cette dernière devait se rendre au mariage de son jumeau, jumeau que lui-même ne supportait guère. D'ailleurs ce n'était pas pour rien qu'il n'avait pas répondu à l'invitation reçue... Mais ce que femme veut...

    Du coup, Osfrid se retrouvait à faire le voyage en voiture sur des chemins chaotiques pour traverser la France en large. Le regard perdu dans le paysage d'un hiver qui n'existait pas, le géant du nord se languissait des paysages de son Danemark natal mais les souvenirs sur ses terres n'en étaient que plus douloureux en sa présence. Ici, il avait au moins l'impression qu'il pouvait leur échapper... au moins un peu... Tournant son visage vers Adeline, il l'observait à la dérobée afin de s'assurer qu'elle ne souffrait point du balancement inopinée de la voiture qui lui arrachait un grognement à lui-même bien plus souvent qu'il ne l'aurait voulu. Mais on le sait tous, les femmes sont bien plus fortes que les pauvres hommes qui les accompagnent... en attendant, il souffrait le martyr et serrait les dents, espérant que le voyage ne serait plus aussi long... Heureusement que dans leur malheur, ils arrivaient la vieille. Au moins, ils n'auraient pas la tête des mauvais jours... quoique, avec Osfrid, rien n'était gagné d'avance !



    [Jour j et quelques poussières en moins]

    Osfrid, tout d'apparat vêtu, se présenta à la suite de sa cousine sur le parvis de la cathédrale...

    - Une cathédrale rien que ça, c'est que le p'tit frère a la folie des grandeurs... c'est... tout à fait lui... murmura encore le danois comme pour lui-même mais il ne put s'empêcher d'émettre un ton légèrement plus haut afin que sa cousine l'entende.
    Elle savait les deux hommes en froid, pas vraiment aptes à faire des concessions sur les années de silence de la part de l'un au reste de la famille et comme Osfrid était entier, avec un caractère à la con, souvent ça faisait des étincelles même avec ses proches... un jour il changerait mais pour l'heure... Prenant appui sur sa canne au pommeau travaillé par un maitre de l'orfèvrerie, il se rapprocha d'Adeline et lui prit le coude comme pour attirer son attention.


    - Doit-on attendre ici les oiseaux de mauvais augures ou peut-on rentrer à l'intérieur ?...
    Ce fut cet instant que choisi Adeline pour émettre un petit commentaire peu... élogieux sur la famille de la mariée. Arquant un sourcil, Osfrid fit son curieux mais ce n'était pas le lieu ni le moment. Après tout, il savait mordre et saurait remettre à sa place qui que ce soit qui viendrait lui chercher des noises. Et au mieux, il ferait des sourires de faux-cul à tous ces gens qu'il ne connaissait pas et dont il ignorait jusqu'à l'existence... cela avait du bon d'être un ermite, au moins on n'était pas fatigué par les crises intestinales des royaumes environnants. Mais comme Adeline avait dans l'idée de lui faire reprendre une vie plus... moins... disons... il devait bien commencer par quelque chose et quoi de mieux qu'un mariage en grandes pompes pour faire son entrée dans ce petit monde...


    [Dans la cathédrale, non loin de sa cousine]

    Bien, maintenant qu'ils avaient franchi les portes de la robuste bâtisse, Osfrid se permettait de poser son regard clair sur l'entourage. Beaucoup de fanfreluches, peu de poils de barbes, le géant du nord retint un soupir. C'était bien l'image qu'il se faisait de son cousin, toujours perdu dans les méandres des jupons lointains pour avoir le temps pour sa famille, enfin... le barbare plaqua un sourire de circonstance, moins crispé qu'à l'ordinaire mais pas véritablement sincère puis il alla se terrer dans son coin laissant Adeline parader et surtout trépigner en attendant l'arrivée de son jumeau. Une ombre toutefois passa dans le regard du danois en observant la famille... il manquait sa petite cousine, Briana, avec qui il avait eu tant de merveilleux instants de vie à partager quand il avait essayé de reconstruire cette famille qui partait à vau-l’eau. Il aurait aimé qu'elle soit aux côtés de sa mère et du sien, vivant à nouveau de jolies choses afin de se créer de nouveaux souvenirs, comme lorsqu'elle était petite fille... mais tout ceci était loin et la famille n'en faisait qu'à sa tête, chacun pour soi et Dieu pour tous... un jour peut être arriveraient-ils à être unis... le futur le lui dirait mais pour l'heure, Osfrid cala sa canne et sa jambe correctement histoire de ne pas souffrir de l'attente qui commençait à s'installer.

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Drahomir
[Toujours dans la cathédrale, près de Carmen.]

Il la laisse sourire contre sa main. Il la contemple avec les yeux de l'amour. Il ne se lasse pas de ce paysage, celui de son visage rieur et angélique. Il a envie de la dévorer. De la couvrir de baiser. De parcourir chaque parcelles de sa peau de ses lèvres, de ses mains, de sa langue. Elle est sa petite friandise. Et il a l'affreuse impression d'être à la diète depuis qu'ils se connaissent.
Il sera impatient, c'est un fait. Il l'est déjà.


-Éblouissante tu l'es toujours, mon amour. Et chaque jours un peu plus.

C'est mièvre à souhait et pourtant c'est ainsi qu'il le ressent. Elle l'éblouit par sa présence, sa prestance et sa féminité. Elle représente tout ce qu'il aime chez une femme. Elle lui a dit une fois qu'elle ne souhaitait pas être un fantasme. Et pourtant, elle représente tout ce qui l'a toujours fait rêver.

Même si c'est impossible, il se serre un peu plus contre elle et laisse ses doigts se mêler aux siens. Son comportement n'a rien d'adulte, n'a rien de noble comme tous ceux qui entrent dans l'édifice, et pour la première fois il s'en moque éperdument. Il est un gamin amoureux d'une gamine. Et ca leur fait un bien fou. A son tour de porter la menotte sernienne à ses lèvres. Il est tellement concentré sur sa fiancée qu'il ne remarque pas l'entrée de la Courcy.


-Je pense qu'il va falloir m'attacher pendant notre cérémonie, que je ne me jette pas sur toi, en public, quand la diaconesse nous aura enfin fait mari et femme.

Le pire c'est qu'il s'en sentait capable. Congédier tout le monde d'un signe de la main et de la prendre, là, sous le regard du très haut, entre le livre des vertus et la croix aristotélicienne .
Ca serait scandaleux. Ca serait tellement jouissif. Il esquisse un très large sourire à cette pensée.
Il comptait les jours.

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Elvyna
[A Nassau]


Un mariage et encore un mariage.. Bon cette fois ci, elle n'avais pas été invitée par les mariés. Mais devait faire son travail étant à la garde palatine de la famille Sparte. Donc… Elle ne devait pas porter de robe!!



Qu'elle joie.. Enfin elle le croyait. Vu que les mariages, c'était une ambiance faite de joie et d'amour. Ce qui n'était pas son cas pour le moment. Et il parait que ça rend niais l'amour. A voir si les deux mariés l'étaient. Elle n'aimait pas les mariages. Mais Loanne lui avait dis qu'elle irait, elle pourrait donc la voir discrètement sans que Thomas ne la voit. Et puis, elle était cheffe du groupe de la sécurité des Altesses impériaux après tout. Elle donnerait des ordres pour que le couple ne risque rien. Et puis, qui voudrait du mal aux Altesses? Ils étaient aimés par tous non? Elle était naïve? Mais pas du tout! Tout le monde aimait la famille Sparte voyons, surtout Thomas avec son caractère tellement doux et aimable, souriant à tous et en jetant des friandises aux enfants, les gens tombaient à ses pieds avec des regards admiratifs et en pensant que c'était peut être le très haut lui même, avec le soleil derrière lui qui faisait tellement briller ses cheveux, on penserait presque qu'il avait une auréole.


    Bon la Riddermark! Faut arrêter de déconner là. Tu ne crois pas un mot de ce que tu es en train de penser.


Revenons au moment ou les Altesse sortent de leur grand château pour monter dans le carrosse. Des regards aux alentours, les gardes postés tout autour de la voiture et un groupe de quatre derrière et un autre groupe de quatre devant. Elle espérait que cela irait. Ah mince! Ils avaient oublié un clairon pour annoncer leur arriver. Quoique, ce n'était pas eux les plus regardés ce jour là alors on se passera du clairon finalement. Son regard fut attiré par un des gardes qui arriva en courant, sa chemise hors de ses braies, la cape de travers, le visage rougeaud.


    - … pfff j'suis là… mmpfff navré du r'tard.. mais.. mgnéééépfff.. j'avais perdu mes vêtements.. cherché partout.. pas trouvé.. hier.. perdu au ramponneau… retrouvé vêtements…


La brune leva une main pour le faire taire. Elle n'avait rien compris de ce qu'il venait de dire, mais tout ce qu'elle savait, c'est qu'il était en retard. Elle sauta de son destrier, le pris par le col de sa chemise et sa main gantée vint gifler sa joue. Plongeant son regard rougeoyant dans le sien larmoyant.

    - La première et dernière fois.


Menace claire simple, pas détaillée. Rien de tel pour imaginer les pires choses. Elle aimait bien faire cela. Au moins, elle était pratiquement sur qu'il ne recommencerait pas. Non mais c'était important de compter sur tout le monde pour la sécurité. Elle le regarda se revêtir et grimper à côté du cocher. La Riddermark espérait que les Altesses n'avaient pas vu se désagrément. La troupe se mit en route sous son ordre de départ.


[A la Cathédrale]


Après de longues heures de route, poussiéreux et fatigués, Elvyna ne laissa pas une minute à perdre aux gardes. Elle leur demanda discrètement de se dépoussiérer et d'aller se rincer à la fontaine chacun leur tour pour que tout soit parfait. Elle accepta quelques moments de repos à ses hommes vu que Thomas préféra rester dans le carrosse à attendre que les invités arrivent. Et elle devait chercher Alienor? Elle ne la connaissait même pas et elle ne l'avait jamais vu, enfin elle le pensait. Comment allait-elle savoir qui elle était? Grommelant intérieurement, elle se posta de tel façon qu'elle verrait tous les invités arriver et en restant concentrée, elle trouvera peut être cette fameuse Alienor.

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Heloise
Normandie-Lyon, c'était pas vraiment la porte à côté.

La jeune procureur de Normandie avait demandé à Charles de l'accompagné, cela lui permettrait de pouvoir déconnecter un peu plus de son travail de procureur qui n'était pas un travail ensevelissant mais qui était émotionnellement prenant.

Elle poussa un soupir en montant dans le coche. Lyon... Elle se demandait si elle arriverait à se repérer dans cette ville qui l'avait vu faire ses premiers pas politique. Intérieurement elle sourit.

Elle avait mis du temps avant de trouver une tenue pour le mariage, mais elle avait réussi à porter son choix sur une oeuvre de la future mariée. Il eut été impoli de porter autre chose qu'une de ses oeuvres après tout !

Après une nuit à l'auberge, chacun sa chambre bien sûr ! La jeune femme attendit Charles, puis ils prirent la route pour la Cathédrale de Lyon.

La jeune femme se sentait étrange ici, une impression d'être chez soit, tout en découvrant un lieu nouveau. Alors qu'elle gravit les marches du Lieu Saint, elle reconnu de loin deux silhouettes connus qu'elle eut préféré éviter. Un frisson parcourut son dos.

Elle ferma les yeux un instant et respira profondément. Tout se passerait bien, il fallait juste les éviter et ne pas leur parler. Elle entra et se signa puis alla prendre place sur un banc dans le fond. Elle glissa sa main dans celle de Charles la serrant doucement. Il fallait qu'elle se concentre sur autre chose ou les horreurs de son enlèvement allait ressurgir et il ne fallait pas ce n'était pas le lieu.

Elle reprit doucement le dessus et attendit sereinement le début de la cérémonie.



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Recherche mariage arrangé. Intéressé ? MP !
Elizabelle
C'est ce qui était apaisant avec Anne, elle savait écouter et réconforter, comme quand enfant Elizabelle était cloîtrée dans sa chambre du couvent pendant des semaines à cause de ses poumons fragiles. Elle savait toujours trouver les mots pour l'apaiser. Un sourire hésitant étira les lèvres pâles devant l'optimisme débordant de son amie d'enfance. Elle n'avait pas sa confiance en l'avenir, mais elle avait confiance en Anne, aussi essaya-t-elle de se détendre un peu. Sans grand succès, mais c'est l'intention qui compte.

A travers son reflet, l'Ange observa sa témoin lui placer le bijoux de cheveux pour retenir les mèches brunes en une cascade de boucles. C'était ravissant. Plaçant le voile sur sa tête, maintenu par un petit diadème ouvragé, Elizabelle était prête, du moins autant que faire ce peut. Le léger tremblement qui l’empêchait de coudre s'était accentué, aussi, elle serra ses mains dans son giron, mal à l'aise. Un coup à la porte la fit sursauter. Son Suzerain était là pour l'emmener. Elle avait presque fini par oublié. Non pas Nerval non, ni ce qu'elle lui avait demandé, mais qu'il était l'heure de se rentre à la Cathédrale.


Elizabelle, Ma Vassale, vous vous êtes noyée? Il me semble qu'un homme vous attend pour vous emmener à l'autel et qu'un autre doit manger les bougies attendant de s'unir à vous.

L'image lui arracha un sourire, certes petit mais sincère. Imaginer Aimeryc mangeant les bougies avait quelque chose de comique. Quand à se noyer, s'il était possible de le faire dans un verre d'eau, les servantes ayant évacué le bain, elle aurait peut-être tenté l'expérience juste pour reculer l'échéance. Se levant de son siège, elle s'avança doucement vers la porte qu'elle ouvrit, apparaissant dans l'encadrement, ravissante, mais telle une apparition fantomatique avec sa pâleur. Peut-être allait-elle devoir se pincer un peu les joues pour ne pas paraître au bord de l'évanouissement. Prenant garde à sa collerette, elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser léger sur la joue de son Suzerain et ami.

N'est-ce pas en ce jour particulier que la mariée se doit d'être en retard pour se faire désirer de tous ? Comme vous le voyez, je ne me suis pas noyée. Allons sauver les bougies de la cathédrale.

Tâchant de faire bonne figure pour masquer son angoisse afin que Nerval ne devina pas ses doutes, Elizabelle laissa Anne la précéder avec son gros ventre, posant une main fine sur le bras du poète pour ne pas flancher en marchant. Une servante vint docilement soulever la traîne afin de ne pas l'abîmer le temps d'arriver à l'attelage. Inspiration tremblante au moment de monter dans le carrosse. Maintenant il était trop tard pour s'échapper, direction la Cathédrale et son fiancé.
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Aimeryc.
Les coups portés à la porte de la chambre de Floriane finirent par se dissiper dans un silence alors que l’auberge semblait s’être vidée de ses occupants. Personne ne lui répondait. La rousse était-elle déjà partie à la cathédrale ? Haussant doucement les épaules, il finit par se détourner de la porte pour poursuivre son chemin en solitaire vers les escaliers tout en tentant de pas trop réfléchir à ce qui allait suivre pour éviter le stress inutile car s’il commençait maintenant, il serait nerveux jusqu’à la fin de la journée sous ses apparences d’assurance.

Franchissant le seuil de la porte uniquement quelques minutes avant qu’Elizabelle le fasse à son tour en compagnie de son suzerain et de celle qui avait œuvré avec lui pour ce mariage, le normand prit la direction du mariage sur sa monture qui se tenait prête à être montée. Évitant de filer comme le vent pour éviter toute la poussière et ainsi salir sa tenue, il avança l’air de rien en observant les habitants qui vaquaient à leurs occupations alors que lui allait bientôt unir sa vie à la femme qu’il aimait et qui ne l’aimait pas. Soupirant à cette pensée, il s’arrêta devant le parvis presque vide de l’église, les invités étant probablement tous à l’intérieur, laissant sa monture à un de ses gardes présents. Il était temps de se jeter dans la gueule du loup.

Poussant la porte, il finit par pénétrer dans l’ambiance froide de la demeure du Très-Haut, jetant un regard sur les gens présents à la recherche d’une personne en particulier. Dans sa recherche, il tomba sur sa marraine et esquissa un sourire en coin en la voyant faire la gamine avec un homme qui devait être son fiancé avant de finalement tomber sur sa jumelle en compagnie d’un homme. Son époux ? Il ne l’avait jamais rencontré encore. Approchant par le côté de sa moitié, il salua tout en douceur et sans trop élever le ton avant de se figer en reconnaissant non le mari de son âme mais son cousin, ce cousin qu’Il n’appréciait pas à défaut de dire qu’il le détestait. Il ne l’avait invité uniquement parce que la famille comptait et il ne pensait pas le voir présent comme aucune confirmation n’avait été reçu de sa part et pourtant… Il était là.


« - Adeline… Je suis content de te voir, que tu sois là. J’avais peur que ton état t’empêche d’être présente… Ça m’aurait déçu car j’ai envie de partager ce bonheur avec toi et j’aurais dû me trouver une autre témoin en plus ! J’ai presque pas d’invités donc ça aurait été dur, il n’y a que toi qui m’a répondu. Toi et une amie. Je ne m’attendais même pas à voir Osfrid. »

Un regard vers l’intéressé, il revint sur sa jumelle pour écouter sa réponse, esquissant un sourire alors qu’ils discutaient un peu avant de se diriger vers le cœur de l’église, près d’où Son Éminence allait le faire entrer dans une nouvelle vie. Faisant les cent pas, il ne cessait de jeter des regards d’inquiétudes vers la porte en espérant voir sa fiancée arriver et non un messager pour lui apprendre qu’elle avait foutu le camp.
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Anabelle.de.sparte
Est-ce incongru de se rendre à un mariage où l’on ne connait ni le marié, ni la mariée ? C’était pourtant ce qui arrivait à Annabelle. Néanmoins, cela ne lui semblait point le cas. Car Thomas lui avait parlé des heureuses personnes qui devaient s’unir en ce jour. Et c’était donc pour elle une occasion de les rencontrer, et de partager leur bonheur.
Ainsi que de faire connaissance avec des personnes existant au-delà de son cercle franc comtois.

Un pied après l’autre, la Sparte descendit du coche suivie par sa dame de compagnie Eulalie. Un manteau de fourrure parait ses frêles épaules, avec une capuche encadrant son visage où seules quelques boucles blondes dépassaient.
Souriante, et le cœur léger, Annabelle s’avança sur le parvis de la cathédrale mais avant de s’y engouffrer, un vif regard en arrière lui fit découvrir le carrosse de son frère attendant sur le côté.
Y regardant de plus près, elle vit des ombres bouger à l’intérieur, qu’elle comprit appartenir à son frère et sa femme. Curieuse, elle fit un signe à Eulaliee en direction du carrosse.


Allons voir ce que font mon frère et son épouse. Dit-elle simplement.

Arrivée au niveau de leur carrosse, Annabelle les salua.

Et bien ? Pourquoi restez-vous ici ? Quel manigance fomentez-vous encore ?
Jeta t’elle goguenarde à Thomas.
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Carmen_esmee.
        [Cathédrale de Lyon]



    Carmen, ou le plat de Résistance de l'Ogre, il la dévore du regard et l'arrose de compliment, tant que les pommettes se parent de pivoine. Elle peut se ravir d'être assortie aux roses.. C'est toujours cela de pris, mais peu de chance que le camouflage soit suffisant pour se fondre dans le décor. Les doigts sont entrelacés, elle effleure de son pouce le dos de la main de son homme. Elle souffle à son oreille, la voix tintée d'amusement..

      "Cinq jours, Amour, Cinq jours... pour penser à tes vœux autres que nuptiaux."


    Elle écarte son minois de celui de l'homme non sans ponctuer d'un baiser sur la joue dévorée par la barbe de ce dernier. Puis elle adresse à Drahomir un doux regard, un brin taquin, elle se demande si dans le chaos de leur voyage depuis la Normandie, des rencontres avec les Serna, de la perte soudaine et du deuil de son frère Aedan.. des préparatifs de leurs noces, du déménagement prochain..? A t-il ne serait-ce que pensé à cela ? Elle lui sourit doucement, magnanime, oui magnanime... car elle vient tout juste d'y penser, elle. Elle se blottit volontiers contre lui à nouveau pour lui cacher son air pensif.

        *Bordel de m**** ! Les Vœux... Espérons que le mariage du jour m'inspire...*


    La Cathédrale est chaleureuse pour les yeux mais il ne fait guère chaud, surtout en cette saison. En parlant d'yeux... elle sent sur eux se poser un regard, à vrai dire deux. Deux paires d'yeux, ceux des jumeaux De Courcy. Elle rend à Adeline son sourire, elle veut se lever et venir la saluer, mais la présence du futur marié annonce que la cérémonie va débuter, alors elle reste assise, mais se redresse un peu et leur offre un petit signe de la main, et un baiser du plat de la main pour son amie. Elle ne sait encore si Adeline viendra à Cournon ? Si elle sera son témoin ou non ? Drahomir a choisi l'héraut d'Auvergne, elle, celui de Normandie, et il va devoir s'y faire. Les émeraudes glissent à nouveau vers le Géant,


      "Adeline est là, s'il te plait, sois..

        *Avenant - poli - doux - charmant - affable - gentil - aimable - délicat - courtois*

      Essaye de mettre ta rancœur de côté, aujourd'hui et Dimanche si elle vient."

    Elle incline la tête de côté, les charnues se compriment l'une contre l'autre, elle sait qu'il fera l'effort et qu'il sait également qu'elle a souffert de perdre l'amitié qui l'unissait à la Blackney, elle ne veut pas perdre Adeline.

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