Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP][Mariage] Cathédrale de Lyon

Yut
Qu'il faisait du bien au Duc de Savoie d'être à Lyon pour cette journée froide de mars, loin de toute la complexité des débats du Conseil Ducal de Savoie, prenant une pause dans la lourdeur de ses fonctions ducales pour venir... exercer ses fonctions ecclésiales, cette fois-ci. Mais à tout le moins, il pouvait renouer avec l'air lyonnais, celui qu'il appréciait tant, lui qui en était l'Archevêque depuis maintenant près de quatre ans et demi. Le prélat était ainsi en son Palais Épiscopal, flânant en ses appartements, ce premier du mois, avant de se rendre jusqu'à la Cathédrale. C'est ce qu'il fit à l'heure de la cérémonie, joignant la sacristie par un passage qui le laissait passer du Palais jusqu'à la Cathédrale Saint Jean sans avoir à affronter le froid glacial de l'hiver -et il remerciait les architectes du Palais pour avoir pensé à cela, tant ça lui facilitait la vie.
C'est ainsi que le cardinal-archevêque de lyon revêtait mitre et chasuble, posant sur ses mains d'épais gants de pourpres, puis prenant en celles-ci sa crosse épiscopale d'or massif, pour finalement sortir sur le choeur, découvrant une multitude de gens -connus ou pas- qui étaient déjà présents dans le bâtiment, alors que le clocher battait de toute sa mélodie dans la ville, informant quiconque y habitait -et réveillant ceux qui dormaient trop longtemps après une soirée bien arrosée- de la tenue de l'office religieux ce jour à Lyon.

Les billes grises archiépiscopales vinrent alors se poser sur le futur marié, qui attendait à quelques pas de lui, devant l'Autel. Il lui sourit. Il avait lui-même connu, à son propre mariage il y avait plus de vingt années de cela, l'anxiété que pouvait apporter une telle présence, à quelques minutes à peine de l'instant fatidique qui consacrerait l'amour entre le couple.


Mon fils, c'est aujourd'hui le grand jour. Je suis fort heureux pour vous.
_________________
Catherine_joncheray
Après la préparation venait le temps de mener son amie à son suzerain qui se chargerait de l'emmener à l'autel. Anne lui sourit puis tendit le bras avant de sortir de la chambre.
Lorsqu'elles arrivèrent devant le suzerain de son amie d'enfance, Anne inclina respectueusement la tête. Elle le connaissait un peu, enfin de vu, il était le nouveau compagnon de son ex belle soeur, et la Brune était heureuse pour Victoire qu'elle est retrouvée l'amour, même s'il était encore troublant de la voir sans son frère.
Victoire etait une femme que Anne affectionnait enormément, elle était aussi maintenant sa cousine par alliance. Comme quoi..le monde était petit.

La Montbazon Navailles sourit à son amie, puis lui glissa tendrement.


Tu es en bonne main pour te conduire jusqu'à l'autel. Ne t'inquiète pas, je serai constamment derrière toi. Tout se passera bien.

Elle s'adressa maintenant au Suzerain un sourire au lèvre. Elle le savait Palatin, mais la courtoisie d'usage lui échappé. Elle posa une main sur son ventre qui se tendait sous quelques contractions, puis reporta son attention sur eux.

Altesse, je vous là confie pour la mener à l'autel.

Elle se mit un peu en retrait, les laissant avancer, les suivants tout de même de pas trop loin, étant la témoin de la futur épousée. En avançant elle regarda de part et d'autre, si elle retrouvait son époux dans les nombreux invités.
_________________
Charles.winston
Charles n’avait pas l’habitude de si longue route, préparant celui-ci presque à outrance. Un sac remplie de victuailles, des accessoires permettant de se reposer de manière confortable, et un tas de bibelot qui s’avérait totalement inutile. Prévoyant, mais trop. Le seul problème c’est qu’il n’avait oublié le plus important. C’est donc vêtu très – trop ? – simplement qu’il se présentera le lendemain à la cérémonie.
Et le lendemain justement, trainant quelque peu les pieds, la couche étant plus que confortable et bien chaude – bah oui il aurait bien voulu y rester plus longtemps – le voilà qu’il rejoint Héloïse. Et c’est un regard enivré qui se pose sur elle, et un sourire de plaisir. Comment ne pas savourer de pouvoir la tenir à son bras. Un vrai plaisir.
Mais sa présence, et sa volontée de l’accompagné était aussi d’être présent à ses cotées, et à la sensation qu’il ressent, il avait bien fait. Héloïse semblait un peu soucieuse, pensive, et c’est un murmure qu’il souffle à sa cavalière.

« Nous serons mieux assis ? »

Question anodine et inutile car il était déjà assis attendant le début de la cérémonie.
Brunehilde
[A l'auberge]

Comme elle l'avait deviné, sa chère cousine comprit instantanément l'ampleur de la catastrophe et vola à son secours.
Avec un cri de joie aigu, Brunehilde se saisit de la robe, embrassa sa cousine et tourbillonna avec son précieux cadeau jusqu'à la porte.
- Merci mille fois ma douce, vous venez de me sauver de la disgrâce. A présent je file me rendre présentable avant que nous ne soyons en retard.

La Fontoy disparut sur un dernier cri de joie, mais retrouva instantanément son sérieux lorsqu'elle se retrouva de l'autre côté de la porte. Certaines habitudes étaient plus que coriaces, malgré tout la jeune baronne devait se faire violence pour ne pas courir jusqu'à sa jambe ou sourire béatement.

Une fois dans sa chambre d'auberge, elle s'autorisa quelques secondes à danser sottement avec sa robe en bénissant sa cousine et en songeant combien il était doux d'avoir une sœur en pareille circonstance. Puis, lorsqu'elle se sentit prête à reprendre son rôle de baronne, elle sonna ses chambrières qui rappliquèrent dans la minute comme si elles n'attendaient que cet instant. Au vrai, elles l'attendaient sachant la baronne levée et l'heure du mariage qui approchait.

Hélas, la matinée était aux contrariétés et la Coquette dut se résoudre à être lavée à l'eau chaude au lieu de son lait d’ânesse rituel. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, elle se consola en se rappelant que sa chère Morwène avait consenti à lui prêter une de ses robes par affection pour elle et qu'en plus elles seraient assorties exactement comme des sœurs.

Lorsqu'elle fut lavée, habillée, embijoutée, coiffée et légèrement maquillée, elle fit porter à sa cousine une parure composée d'un collier de perle avec en son centre un diamant et le bracelet assorti. Brunehilde adorait les perles et espérait que son petit présent plairait à son Espiègle.

Une fois qu'elle fut tout à fait prête, elle quitta sa chambre, laissant dans son sillage une légère fragrance fruitée, et alla toquer à la porte de Morwène tandis qu'une chambrière allait prévenir Adèle, puis Dazibaan du départ.

[Cathédrale de Lyon]

Bientôt la petite troupe se retrouva dans le carrosse qui les menait à la cathédrale lyonnaise. Brunehilde ne pouvait s'empêcher de faire des messes basses à sa cousine, en étant encore à s'étonner du couple qui les accompagnait.
La jeune femme avait bien du mal à imaginer son Adèle en amoureuse transie et pour cause, elle n'en avait absolument pas l'attitude.
- Vous croyez qu'elle s'oblige à être encore plus revêche que d'habitude pour nous détourner de l'idée de suivre son exemple et de nous intéresser aux hommes ? ne pouvait s'empêcher de questionner Brunehilde. En tout cas, je trouve ce roturier très courageux de s'attacher pareille fiancée. Naturellement, je ne devrai pas dire ce genre de chose, ce n'est pas très aristotélicien. Mais tout de même ! Enfin, qu'y connais-je à l'amour pour en juger ? Je ne devrai certainement pas parler de choses dont j'ignore tout.

Évitant de regarder du côté de la blonde dont elle sentait le regard réprobateur, Brunehilde continua de s'entretenir à voix basse avec sa cousine, jusqu'à ce que le coche s'arrête devant la cathédrale.

La baronne fut la dernière à mettre le pied à terre. Elle aimait être la dernière à paraître, aimait à se faire désirer, même lorsque personne ne l'attendait véritablement comme en l'instant.

Puis le groupe prit la direction de la cathédrale et y pénétra. Brunehilde se signa avant de s'étonner mentalement. Son regard venait de croiser quelques têtes connues d'elle. En effet, elle n'avait pas imaginé un seul instant pouvoir connaître ne serait-ce que l'un des invités présents, c'était stupide, mais c'était ainsi.
Son visage garda cependant son impénétrabilité coutumière dut à la force de l'habitude. Se promettant de saluer certaines personnes le moment venues si ces dernières ne venaient pas à elle, la jeune femme et sa suite allèrent prendre siège du côté de l'église réserver aux invités de la future mariée.
- Je crois que le marié est... nerveux, chuchotta Brunehilde pince-sans-rire en voyant le susnommé faire les cent pas. Il devrait apprendre à faire un petit moins étalage de ses émotions, surtout quand tant de paires de yeux sont braqués sur sa personne. Enfin, si notre cousine l'a choisi, c'est qu'il doit avoir quelques qualités, j'imagine, ajouta la Fontoy tout en réalisant qu'elle ignorait si Elizabelle l'avait réellement choisi ou si le De Courcy lui avait été imposé. Elle en savait bien trop peu sur sa cousine par alliance, mais comptait sur le temps pour remédier à cela.
Nerval
Une réponse se fit entendre via un grincement de porte. Elle était bien entendue encore en train de se preparer et lorsqu'enfin elle passa l'encadrement ce fut pour le saluer telle une amie importante envers un autre de confiance. L'impassibilité de son visage afficha un sourire en coin. Sauvons les bougies, noble quête que celle-ci. Le Palatin fit un pas en arrière pour la regarder, Elizabelle et son petit gabarit fragile accompagnée de cette magnifique robe qu'elle avait du réaliser elle même la connaissant. Il s'inclina en guise de respect envers elle.

Vous êtes sublime ma Vassale. Sublime et je suis honoré de vous emmener à l'autel pour ce moment si important pour vous, au sans nom les bougies je ferai une donation pour compenser celles qui auront été grignotées.

Poliment et afin de ne pas faire tomber ce masque il s'inclina devant le témoin d'Elizabelle la saluant comme il se devait. Les liens du coeur étaient bien plus importants que le reste, il la savait liée au passé de son Écrin mais cela ne lui posait nuls soucis. Le respect et l'amitié étaient une si belle chose qui se gagnent avec le temps qu'il ne pouvait éprouver que les mêmes sentiments de son Ecrin. Il prendrait le temps de se présenter plus longuement et de discuter avec elle après la cérémonie, pour Victoire mais aussi pour la mariée qui la tenait en si haute estime.

Je prendrai soin d'elle durant le court voyage n'ayez aucune crainte. Je ne suis jamais loin de ma vassale.

La main d'Elizabelle à son bras, un sourire à son encontre, un sourire qui en disait bien plus long que de longs discours dans lequels il était doué, il était l'heure du départ pour l'Eglise, là où un mangeur de bougie, futur mari, attendait. La sentant un peu tremblante il déposa sa main sur la sienne et l'aida à se glisser dans le carrosse accompagnée par son temoin. Le voyage allait être fort court alors le Palatin préféra opter pour le silence sa main sur la sienne pour l'accompagner dans ce merveilleux moment.

L'arrivée fut rapide et il descendit le premier pour aider à nouveau sa vassae, il était hors de question de laisser cette tache à un de ces gens qui venait de passer la semaine en compagnie de sales bêtes. Non elle n'avait pas besoin d’être salie de la sorte alors il se chargea de cet acte le renouvelant pour le témoin au ventre arrondi. Les invités semblaient être arrivés mais forcement il ne put que chercher du regard son Ecrin. Il finit par glisser à la future mariée alors que l'entrée de l'Eglise était à quelques pas.

Profitez en Elizabelle, c'est votre journée. Possédez là et gravez là en votre mémoire, chacun de vos amis sont là pour vous aujourd'hui.
_________________
Laurevictoire
[Sur les routes, vers Lyon]

Aie!

Un doigt entre les lèvres... le gout du sang sur la langue... les larmes aux yeux... voilà ce qu'il advient lorsque l'on tente de finaliser une robe pour le mariage de ... de qui au fait?


Laure cessa de sucer son doigt et se mit à réfléchir.

On était en novembre, il faisait froid et à l'époque, elle venait à peine d'être remercier de son rôle d'enfant jouet auprès d'une fillette devenue en âge d'être mariée et elle s'était retrouvée errante à la recherche d'un toit au Mont St-Michel. Elle y avait trouvé une petite annonce demandant une hotesse et elle qui était pratiquement sans l'écu avait osé passer timidement la porte de la Boutique du Lys. Élizabelle avait immédiatement acceuilli la jeune femme à bras ouvert, lui avait offert le poste d'hotesse et de vendeuse, lui avait ouvert le monde de la couture, lui prodiguait conseil et lui permettait maintenant de vendre ses créations,. Étaient elles des amies? Laure-Victoire ne pouvait pas réellement répondre par l'affirmative puisqu'elles n'avaient pas partagé des confidences ni même échangé sur leur quotidien mais La rouquine avait un profond respect pour la Maitresse de la Boutique du Lys et rien n'aurait pu l'empêcher de se rendre à son mariage.


Rhoo ce n'est point le moment de rêvasser.


Laure-Victoire revint à son ouvrage. Il lui restait encore quelques broderies à finaliser sur la tenue qu'elle souhaitait porter pour la cérémonie. Partie de Dijon, la ville où elle résidait pour le moment, il lui restait encore quelques lieux à faire avant d'arriver. Il n'y avait donc pas de temps à perdre.


Elle avait loué une petite chambrette dans une auberge assez réputée. Maintenant que l'Elfe aux taches de rousseurs pouvait vendre ses tenues, elle cumulait un petit lot d'écus qui la rendait assez fière. L'idée l'amusait terriblement car elle avait passé de presque rien à un certain luxe en peu de temps. Elle en remerciait, presque tout les soirs avant de s'endormir, le Comte qui lui avait acheté sa première tenue. Sa chambrette n'avait rien de celle des nobles mais elle pouvait se payer le luxe d'avoir une grande bassine remplie d'eaux très chaude. Allongée à se prélasser dans un bain aux effluves de lavande et de rose... confortablement afin de dénouer les muscles qui tendue par l'attention sur le travail et les chemins cahotiques avaient fini par être endoloris... elle rêvassait aux prochaines tenues qu'elle pourrait créer. Telle une chatte ronronnante.. elle allongeait les jambes pour s'étirer et ainsi prendre plaisir à sentir l'eau s'écouler goutte à goutte sur sa peau soyeuse. Elle se permit même une petite sieste de quelques instants ainsi enveloppée dans la tiédeur de se cocon limpide et parfumé. Mais au bout d'un moment, La rouquine dut se rendre à l'évidence. L'heure avançait.


Hummm... je resterais bien au chaud pendant des heures moi ! mais en avait Laure-Victoire... il faut affronter tous ces gens.


Car si pour la rouquine, sa présence n'était sans conteste un impondérable pour elle-même, l'obligation de devoir affronter que des gens inconnu était pour elle terriblement angoissant. Qu'allait elle pouvoir bien dire ou faire parmi ces étrangers? Arriverait elle à discuter avec quelqu'un afin qu'au repas, elle ne soit pas seule au bout d'une table?

Elle soupira et sortit de l'eau pour débuter un rituel qui habituellement ne prenait que quelques minutes pour l'elfe aux taches de rousseurs. Mais en ce grand jour pour celle qui lui avait donné sa première chance, elle prit un temps considérable pour revêtir la tenue qu'elle venait de terminer. Il était rare que Laure-Victoire porte d'aussi jolie robe, les laissant pour les grandes dames qui fréquentaient la boutique. Mais pour le mariage d'Élizabelle, Laure souhaitait être à son meilleure. Elle enfila donc la tenue qu'elle venait de terminet et remonta sa tignasse en un chignon sur lequel elle posa un voile.




Un dernier regard vers le miroir qui lui reflèta une image qui lui plu et elle parti à pied, vers la cathédrale où déjà, un grand nombre de gens étaient présents. Une fois parvenu sur le parvis, Laure-Victoire ressentit l'angoisse la prendre. Comme elle s'y attendait, elle ne connaissait aucune des personnes présentes. Timidement, le rose aux joues, elle passa les grandes portes et après avoir jeter un regard autour d'elle alla s'asseoir sur l'un des derniers bancs.

Elle avait hâte de revoir Élizabelle qu'elle n'avait pas vu depuis quelques semaines trop occupée par le mariage pour passer au Mont St-Michel. Elle lui souhaitait le bonheur auprès d'un époux qu'elle espérait être aimant. Que pouvait il être d'autre, Élizabelle était tellement une femme douce et généreuse que l'homme qu'elle avait décidé d'épouser ne pouvait qu'être également doux et aimant! Elle soupira en pensant à ce petit premier amour qu'elle avait ressenti tout dernièrement et qui était mort aussi rapidement qu'il était né. Laure-Victoire se questionnait beaucoup ces derniers temps sur ce sentiment étrange. Elle sortit de sa rêverie pour revenir au moment présent.


Humm.. je sens que la journée sera longue.

_________________

Demoiselle de compagnie de la Vicomtesse Hersent D'Ar Sparfel et Hôtesse et couturière à la Boutique du Lys
Morwene
      [Cathédrale de Lyon - avec Brunehilde]


    Le collier était superbe, et le bracelet ne l'était pas moins. Tout juste vêtue de sa robe en accord avec celle de Brunehilde, Morwène admirait les bijoux en souriant largement, comme une enfant. Elle ne cessait de chercher à faire briller le plus possible le diamant en le plaçant dans un rayon de soleil. Une fois coiffée, elle s'assura que sa cousine était prête avant de s'empresser d'aller la remercier, ne pouvant s'empêcher de sautiller de joie. La jeune fille, c'était désormais sûr et certain, adorait les perles autant que Brunehilde.

    Le trajet, pour long qu'il fut aux yeux de l'impatiente Morwène, eut au moins l'avantage de voir les deux cousines échanger des confidences. Du coin de l’œil, la Rose examinait l'étrange couple qui lui faisait face. Elle n'en revenait toujours pas. Adèle paraissait toujours si sévère ! C'était à croire qu'elle ne souriait jamais. Et même depuis qu'elle était fiancée, elle n'affichait pas d'air plus gai. Pour Morwène, toujours rayonnante, c'était là un sérieux mystère.

      - Sa joie doit être toute intérieure, répondit-elle dans un souffle.


    Le reste de la route, Morwène le passa à observer Adèle en coin, en essayant d'être discrète. Ce qui était peine perdue, au demeurant. Mais enfin, la voiture s'immobilisa, et immédiatement après le couple, la Facétieuse bondit de la calèche en inspirant profondément l'air frais de ce début de Mars. La cathédrale était immense, et l'intérieur semblait décoré avec soin. Si Brunehilde reconnaissait quelques personnes, ce n'était pas le cas de Morwène, qui la suivit pas à pas en s'émerveillant jusqu'au banc réservés aux invités de la future épouse.

    La Rose détaillait tous ceux qui passaient dans son champ de vision. Ses doigts la démangeaient de croquer leur portrait. Comme celui de ce grand homme blond, un peu plus loin, qui tenait compagnie à une Dame que le fiancé venait de quitter. Il n'avait pas l'air d'être ravi d'être là. Ou encore cette femme vêtue d'une somptueuse robe bleue. Mais bien sûr, dessiner ici était proscrit. Et d'ailleurs, elle n'avait rien pour cela.
    Un murmure de Brunehilde attira bientôt son attention. A son tour, Morwène suivit des yeux les allées et venues de l'homme en habit de cérémonie.


      - Il est vrai qu'il ne devrait pas afficher ainsi son angoisse... Les invités vont s'inquiéter, s'il continue. Mais, dites-moi, est-ce bien normal que la Dame du jour se fasse attendre pareillement ?

_________________
Axel_baccard
Axel se demandait qui de sa famille serait présent... Thib ne pouvait pas l'escorter , il était retenu à Paris pour un "truc" héraldique... ll avait plutôt pas intéret à se faire trousser le jupon le truc , sinon la colère et la jalousie légendaire de la Précieuse allait refaire surface . Bréval était introuvable depuis le matin , Landry avait été chargé de lui mettre la main dessus , il était hors de question qu'il rate le mariage de sa mère , mais le garnement avait préféré battre la campagne plutôt que de ^prendre son bain. Léane ne pouvait pas paraître dans son état... Quant à ses nièces les propres soeurs de la mariée , et bien , la blonde ne savait pas ce que les brunettes avaient décidé.

Le trajet en voiture avait été très rapide et lorsque le coche s'immobilisa devant la cathédrale lyonnaise , Axel put s'apercevoir que nombreux étaient les invités déjà arrivés. Mais plus important encore Elizabelle paraissait au même instant. La duchesse de la Val d'Oze, s'enroula dans sa cape de zibeline avant de sortir sur le parvis , puis vint à la rencontre de sa douce nièce et de son suzerain.
La Précieuse avait une petite dent contre Nerval bien qu'Elizabelle lui ait assuré qu'il faisait tout pour que leur fille soit heureuse et épanouie, la blonde ne goutait guère la situation. Mais bon pour l'heure elle ferait bonne figure. Elle s'avança s'inclina avec respect devant le Vandimion puis prit les mains de sa tendre Eli et y déposa un baiser maternel.

Ma douce, ma chérie tu es magnifique. Comment te sens-tu pas trop nerveuse?
_________________

Béanours forever!
Victoire.
Les mariages c'était toujours ennuyeux car terriblement long. Long quant au trajet à parcourir pour s'y rendre, long pour tout ce qui précède la cérémonie et surtout très long lorsque le siège sur lequel on est assis aurait mérité qu'on le dote d'un dossier capitonné de velours contre lequel on pourrait s'appuyer en attendant que le temps passe justement plus vite.
Or depuis que la duchesse était prête, le temps s'étirait en longueur, pour se divertir depuis que Nerval avait rejoint Eli pour l'escorter jusqu'à l'autel, Victoire aurait bien voulu se  planquer dans un coin pour découvrir en avant première la merveilleuse robe de la mariée, cependant la coutume voulait que les invités s'installent en rang d'oignon dans la cathédrale avant que la cérémonie ne commence.

Après avoir parcouru l'allée centrale,  dodelinant de la tête en avisant les personnes qu'elle connaissait, dont Adeline et Leda avec qui elle bavarderait plus tard, elle salua le Cardinal avant de s'asseoir discrètement à la place qu'elle s'était attribuée.
Depuis cet endroit,  il lui suffisait de vriller la tête d'un demi quart de tour en direction de l'autel pour avoir une vision parfaite de la scène qui allait se dérouler bientôt.

Elle patientait donc, gardant jalousement le siège voisin sur lequel Nerval prendrait place, tout en jetant un oeil discret sur la décoration, avant de s'attarder sur sa bague qu'elle faisait tourner inlassablement autour de son doigt. Derrière elle les invités ne cessaient d'arriver, dix bonnes minutes passèrent, peut-être moins, peut-être davantage, c'est alors qu'à l'entrée de la cathédrale, dans un faible grincement, les deux vantaux de bois furent tirés afin de livrer passage à la belle mariée et son cortège.
On y était presque...

_________________
Idril_de_sparte
[Encore en Franche-Comté]

Pas très en avance, la comtoise fit préparer ses malles pour se rendre à Lyon.
Il faut dire que laisser encore sa fille ne lui plaisait guère mais elle se devait de continuer à honorer les invitations reçues.
C'est donc en trainant un brin que la Fiole-Sparte quitta son domaine pour le duché voisin.


[ à l'auberge la veille du mariage]

Le trajet fût des plus calme, et c'est sans trop de retard que le mini convoie arriva devant l'auberge où la Dame de Dampierre avait fait réserver des chambres pour elle et ses quelques gens, à savoir le cocher, le garde et une jeune camériste.

Ne sachant que faire Idril s'isola dans sa chambre peu après le dîner.


[Auberge le jour du mariage]

La matin du mariage la camériste vint réveiller sa Dame pour l'aider à se préparer.
Idril n'aimait pas spécialement cela mais elle n'avait ni le courage ni l'envie pour se préparer seule.
Une fois prête, la brunette se rendit donc sur les lieux du mariage, ne sachant si elle avait envie de croiser des têtes connues et donc de discuter ou plutôt rester à ruminer.

Mais c'est d'un pas en apparence sûre qu'elle passa les portes de la cathédrale



_________________
Cira
[Sur les routes - la veille]

Je vais être en retard ! Dépêche toi !
Comment ça ne sert à rien que je m'énerve ?! Comment veux tu que je me calme ?!!!!!!


Furibonde, Cira marchait de long en large sur le bord du sentier alors que son coche venait de casser une roue. Évidement il n'y avait aucune roue de secours ce qui amplifiait le côté semi hystérique de la jeune flamande.

Si je rate le mariage je te préviens que tout ce que tu as subit jusqu'à maintenant n'est rien comparé à ce qui t'attendra !
Oh oui je peux trouver pire !
Ça t'apprendra à me dire que j'ai des idées tordues indignes de mon rang, au moins là tu auras raison ! Je vais être ton pire cauchemar !


Presque 15 ans, toutes ses dents et un caractère de bébé dragon. Cira était dans la place, du moins dans la mélasse et s'évertuait à grands coups de gestes malhabiles à défaire sa malle attachée à l'arrière du coche.
Il était hors de question qu'elle ne soit pas présente lors de ce mariage. Elle avait promit qu'elle serait là et elle y serait même si elle devait finir le voyage à pieds !


[ Sur le parvis - le jour J]

Elle était finalement arrivée à destination et à l'heure, l'ingéniosité d'un paysan qui passait par là ayant fait son office avec la satané roue qui avait cassé.
Elle avait donc pût prendre une chambre dans une bonne auberge, faire trempette dans un bon bain chaud et se préparer convenablement dans le calme et la sérénité. Oui, des fois elle était calme.

Son souffre douleur/escorte/nounou/homme de main, bref son couteau suisse, était resté à l'auberge si bien que la jeune fille avança seule jusqu'au parvis où elle se rendit compte qu'elle ne connaissait absolument personne. Bien, bien, ça allait bien se passer, de toute façon elle ne serait pas obligée de rester jusqu'au bout de la nuit.
La jeune fille entra donc dans la cathédrale et lança un chaleureux sourire à Aimeryc vers qui elle s'approcha, un brin nerveuse.


Le bon jour. Ca ne se fait sans doute pas d'interpeller le futur époux avant la cérémonie mais je ne connais absolument personne alors....je dois m'asseoir de quel côté ?

Regard à droite, regard à gauche. Qui étaient les invités du marié ? Qui étaient ceux de la mariée ? Misère elle aurait dû arriver bien avant pour avoir le temps de demander.
_________________
Breval
Breval était là... Si, si, on vous promet, pas de mensonge. Malgré les inquiétudes de tata Axel, le trop efficace Landry avait réussis à lui mettre la main dessus avant la cérémonie. Comme quoi, quand on grandit, y a un désavantage certains, on passe plus trop inaperçu. Où se trouvait-il alors, puisque sa blonde tata ne le voyait pas ? Et bien il était devant, au premier rang. Vous ne le voyez toujours pas ? Mais si, regardez bien. Y a un grand costaud de garde, vous le voyez lui ? Bien, ben vous regardez plus bas. Voilà, là. Le gamin d'une huitaine d'année, propre pour une fois et vêtu d'un beau pourpoint neuf pour l'occasion... Et attaché par une corde au garde... Oui, ça aussi c'est normal. Y a pas de précaution inutile quand il s'agit du Mini-Irissarri.

La frimousse d'ange était maussade, pour ne pas dire carrément sinistre. Aujourd'hui était le pire jour de sa vie. Sa mère se mariait. Et pas avec lui en plus ! Avec un brun, bon c'était le seul point positif. Cela aurait pu être un blond, et là c'était le désastre... Mais quand même... Il l'aimait pas... Il le tuerais sans doute à la première occasion. Enfin quand on l'aurait détaché... Et puis pourquoi on lui avait confié les alliances hein ? Pour le rendre complice de cette aberration sans doute. S'il avait été moins bien surveillé, il aurait été les jeter dans le caniveau. Mais ça se faisait pas dans la maison du Très Haut de faire un esclandre. Alors il se tenait tranquille...


Bon, quand Est-ce qu'on commence ? J'ai faim moi....

Autant expédier les choses désagréables pour se concentrer sur le buffet...
_________________
Elizabelle
Le temps courrait visiblement. Après avoir traîné en longueur tant de fois, il semblait s'écouler le plus vite possible pour l'emmener au moment fatidique où elle allait enchaîner sa vie à celle d'un homme, un homme qu'elle n'avait pas choisi mais qu'elle avait accepté au final. Et c'est au bras d'un des rares hommes auxquels elle faisait confiance aveuglément, qu'elle se rendait à l'autel du sacrifice. Son sacrifice... Pour son fils... Ce n'était pas sa journée, pas vraiment, mais elle pouvait donner le change, ça, elle savait bien le faire. Alors la main blottit dans celle de son Suzerain, elle fit le trajet en carrosse jusqu'à la cathédrale en affichant un sourire de façade, un peu tremblotant, qui n'atteignait pas ses yeux.

Au moment de descendre, son courage flancha. Ce ne fut que parce que Nerval l'aida qu'elle ne s'effondra pas. Le doute la rongeait, mais il était trop tard pour prendre la fuite. Il ne lui restait plus qu'à vomir... Sauf qu'elle n'avait rien mangé. Plan de secours numéro... Elle avait arrêté de compter tant elle avait tout essayé. De voir s'avancer vers elle la seule parente qui lui restait depuis que Jeni l'avait renié, manqua la faire craquer pour de bon et fondre en larmes. Ce qui aurait gâché légèrement l'effet perfection de porcelaine. Serrant les mains de celle qui avait été sa Tutrice, son repère, sa mère de substitution, elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant, même si ses mains tremblaient.


Comme je suis heureuse que vous soyez là... Nerveuse ? Vous croyez ? Si peu... Ce n'est jamais que mon quatrième fiancé...

Nerveuse, non au delà... Morte de trouille ! Au moins elle pouvais être honnête en son fort intérieur. Redressant les épaules pour se donner du courage, elle se retint de se pincer les joues pour se donner un peu de couleur. Tant pis, elle serait la mariée la plus pâle de l'Histoire. Et si elle s'évanouissait, et bien, elle ressemblerait à une gisante. Dans une Cathédrale, ce serait parfait non ? Très à propos... Laissant sa tante entrer avant elle, l'Ange inspira doucement, pour essayer de s'éclaircir les idées. Cela n'apaisa pas son angoisse, mais lui permit de contrôler le tremblement de sa main. Elle savait que son visage angélique ne transparaîtrait rien de son tourment intérieur, tant elle savait masquer ses émotions derrière une façade froide de porcelaine. Reprenant appuie sur le bras de son Suzerain, elle s'avança entre les battants ouverts des portes gigantesques de la maison du Très Haut.

Tant elle était sur les nerfs, elle ne remarqua même pas la décoration, les fleurs, les pétales... Elle ne voyait que cet autel, énorme, la destination final, la fin de sa liberté chérie. Et devant, Aimeryc... Celui qui avait osé tenter de capturer un Ange, et qui contre toute attente et non sans mal, y était parvenu. Fragile beauté et frêle silhouette dans sa robe sublime de carmin, Elizabelle s'avança d'un pas hésitant vers son avenir.



_________________
Aimeryc.
Un pas après l’autre, Aimeryc s’évertuait à former un cercle parfait avec la trace de ses pas sur la dalle de la cathédrale. Il était nerveux, il le savait et les invités le savaient mais leur réaction ne l’importait peu. Il l’était et il n’avait pas honte de le montrer. Après tout, pourquoi ne devrait-il pas le faire ? En entendant un bruit, il tourna la tête en direction des grandes portes avant de réaliser que le bruit ne venait pas de ce côté. Tournant la tête dans l’autre direction, il vit apparaître l’homme qui allait lier sa destinée à l’Ange. Cet ange qu’il avait su capturer entre ses griffes pour la dompter ou tout du moins en apparence. Doucement, il hocha la tête en sa direction.

« - Le grand jour, oui. D’ici peu, ma vie sera liée à la femme que j’aime grâce à vous. Merci d’avoir accepté de célébrer cette union Votre Éminence. »

Cessant au final d’effectuer les cent pas en lui répondant, il tourna la tête vers sa jumelle, lui adressant un sourire et vers les derniers retardataires qui franchissait le seuil de la porte. Il ne manquait plus de la plus importante des personnes car même Breval était présent. À contrecœur mais présent. C’est lorsque le bruit des grandes portes qui s’ouvrit qu’il tourna la tête vers celle-ci, prenant position à sa place avant d’écarquiller les yeux alors que sa future épouse apparaissait dans sa sublime robe. Elle était… magnifique. Elle l’était en général mais cette fois-ci encore plus. Thomas s’était surpassé comme jamais avec cette tenue. Il n’avait certainement pas chômé. Glissant doucement ses doigts le long de son pourpoint, il lissa celui-ci en regardant Elizabelle remonter vers son avenir.


_________________
Dazibaan
En r'tard, en r'tard, tel un certain lapin blanc, Dazibaan court pour rattraper le temps. Rasé de frais et sortant d'un bain, il essaye tant bien que mal de se dépêtre de l'amoncellement de tissus qui lui donne l'impression de se noyer. Bon il a toujours eu une certaine tendance à l'exagération. Mais peu habitué au tissu de vraiment bonne qualité, il craint surtout de déchirer la chemise qu'il compte porter pour ce mariage auquel ils doivent se rendre.

C'est dans des moments comme ça qu'il se demande s'il n'est pas tombé sur le crâne pour avoir osé sortir une connerie pareille. Se marier et en plus se décider à opter pour une de la haute. Faut vraiment qu'il soit désespéré... Ou que le défi à relever soit à la hauteur! En l'occurence vu le tempérament de la Dame Jonquille, il l'est carrément. Puis malgré son air revêche et son si divin sourire inexistant, il s'est presque prit d'affection pour elle!

Bon, ok, il s'amuse toujours autant. Bien que pour le coup, il exècre les pédants et les précieux d'un autre temps qu'il est persuadé devoir croiser dans la journée. Un pourpoint d'un beau brun sombre passé dessus la chemise de coton fin et le Daz s'observe dans un miroir d'étain à la réflexion grossière. Les cheveux trop longs noués en catogan, avec un lacet de cuir, parce qu'il aime le rustique LUI! Et il se précipite presque dans la chambrée de son doux mimosa. AAaaah d'aimer le jaune, elle va être servie. Il en a des tonnes en réserve des petits surnoms comme ça.

Il frappe, à peine, mais il a frappé hein! Et entre dans la pièce. Adèle assise sur le lit, attendant son heure... Enfin l'apparition de lui même, son merveilleux promis. Ah qu'elle va être jalousée! Elle ne s'en rend pas compte encore. Si elle avait été debout, il lui aurait mis une amicale petite claque au séant pour la faire avancer, mais pour le coup, c'est raté. Une main tendue et un sourire amusé :


Alors alors, c'est qu'on nous attend ma belle dame!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)