Dorilys
Origan avait bien expliqué la situation, et ce qui leur était arrivé, à lui et Adeline, ne lui plaisait guère. Il n'était jamais bon se prendre un coup, ou avoir des émotions fortes quand on était enceinte, proche du terme ou pas. Même si l'enfant serait viable, accoucher suite à un choc n'était jamais de bon augure.
Ignorant encore, justement, que l'accouchement était imminent, Dorilys rassura le bailli d'un sourire.
- Bien sur, je viendrai vous tenir au courant dès que je l'aurai examinée. Tranquillisez-vous.
Afin de lui permettre de se changer les idées, elle lui proposa de mener les chevaux aux écuries afin qu'ils soient pansés. Normalement, elle avait tout sans sa sacoche, mais si derechef elle devait faire un aller retour rapide à son dispensaire, Rorshaff devrait être fringant.
Sans attendre qu'on l'y invite, elle monta à la chambre de la Duchesse. Elle savait où la trouver, l'y ayant conduite le jour où elle avait découvert sa grossesse.
Dorilys vit Carmen en haut de l'escalier, elle ne semblait pas au meilleur de sa forme, les escaliers n'étaient pourtant pas si raides! Elle la salue et lui fait signe de la suivre, car il semblerait que la brune n'en sache autant que la rousse sur la situation.
Elle frappa, et, à l'instar de sa fille, entra, suivie de sa consoeur, sans y être invitée. Après tout, on l'avait fait venir pour ça.
Le sourire de la femme médecin s'effaça illico devant la scène qui s'offrait à elle : Adeline pliée en deux devant un fauteuil, se retenant de crier. La rousse ne connaissait que trop bien cette grimace pour lavoir vécue elle-même quatre fois. Quatre enfants, quatre accouchements différents, mais à chaque fois la même douleur.
Lâchant sa sacoche, Dorilys passa devant la religieuse qu'elle ne connaissait pas et s'approcha de la future maman. Plus de fureur, plus de colère. Les sermons, la Duchesse en avait eu assez. Maintenant, c'était l'heure, et elle avait besoin de calme et de douceur. Tendrement, la jeune veuve lui posa une main sur l'épaule, et l'autre sur le ventre, se demandant comment elle arrivait encore à se tenir debout.
- Doucement, respire. Ne bloque pas. Respire profondément. Quand ça sera passé, on ira t'allonger.
Puis elle fit signe à sur Ulrika de l'aider, espérant qu'elle ne lui en voudrait pas trop de l'avoir ignorée à son entrée. Connaissant également les difficultés d'un accouchement, elle apprécia la présence de Carmen, et la mit très vite à contribution:
- Carmen peux-tu t'installer dans le dos d'Adeline, pour lui assurer support et maintien ?
Elle se souvenait que ça lui avait manqué, lors de la naissance d'Allyxia. Avec Lizie pour seule sage-femme, ça avait été une rude épreuve. Aussi, si quelqu'un pouvait assurer cette tâche, l'accouchement ne pourrait s'en passer que mieux.
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Ignorant encore, justement, que l'accouchement était imminent, Dorilys rassura le bailli d'un sourire.
- Bien sur, je viendrai vous tenir au courant dès que je l'aurai examinée. Tranquillisez-vous.
Afin de lui permettre de se changer les idées, elle lui proposa de mener les chevaux aux écuries afin qu'ils soient pansés. Normalement, elle avait tout sans sa sacoche, mais si derechef elle devait faire un aller retour rapide à son dispensaire, Rorshaff devrait être fringant.
Sans attendre qu'on l'y invite, elle monta à la chambre de la Duchesse. Elle savait où la trouver, l'y ayant conduite le jour où elle avait découvert sa grossesse.
Dorilys vit Carmen en haut de l'escalier, elle ne semblait pas au meilleur de sa forme, les escaliers n'étaient pourtant pas si raides! Elle la salue et lui fait signe de la suivre, car il semblerait que la brune n'en sache autant que la rousse sur la situation.
Elle frappa, et, à l'instar de sa fille, entra, suivie de sa consoeur, sans y être invitée. Après tout, on l'avait fait venir pour ça.
Le sourire de la femme médecin s'effaça illico devant la scène qui s'offrait à elle : Adeline pliée en deux devant un fauteuil, se retenant de crier. La rousse ne connaissait que trop bien cette grimace pour lavoir vécue elle-même quatre fois. Quatre enfants, quatre accouchements différents, mais à chaque fois la même douleur.
Lâchant sa sacoche, Dorilys passa devant la religieuse qu'elle ne connaissait pas et s'approcha de la future maman. Plus de fureur, plus de colère. Les sermons, la Duchesse en avait eu assez. Maintenant, c'était l'heure, et elle avait besoin de calme et de douceur. Tendrement, la jeune veuve lui posa une main sur l'épaule, et l'autre sur le ventre, se demandant comment elle arrivait encore à se tenir debout.
- Doucement, respire. Ne bloque pas. Respire profondément. Quand ça sera passé, on ira t'allonger.
Puis elle fit signe à sur Ulrika de l'aider, espérant qu'elle ne lui en voudrait pas trop de l'avoir ignorée à son entrée. Connaissant également les difficultés d'un accouchement, elle apprécia la présence de Carmen, et la mit très vite à contribution:
- Carmen peux-tu t'installer dans le dos d'Adeline, pour lui assurer support et maintien ?
Elle se souvenait que ça lui avait manqué, lors de la naissance d'Allyxia. Avec Lizie pour seule sage-femme, ça avait été une rude épreuve. Aussi, si quelqu'un pouvait assurer cette tâche, l'accouchement ne pourrait s'en passer que mieux.
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