Julian.leopold
Revenons quelques temps en arrière...
Une envie d'oubli noyée dans l'alcool et l'opium, c'est ainsi quétait létat d'esprit de Julian en cette morne soirée.
Une jolie demoiselle rencontrée , une nuit et de nouveau l'ennui.
Il aimait le luxe le bourgeois, luxe et décadence mêlé sur le cuir fauve d'une couche dans un lupanar quelconque, une courtisane entre les bras, les écus qui s'entrechoquent sur le comptoir du bar dans le silence de la nuit.
Un éclair de folie qui apparait quand d'un geste brusque il arrache les voiles qui couvrent l'impudique demoiselle qu'il s'est offert pour une nuit .
Le silence se rompt aux premiers cris qui séchappent de la gorge de la catin à la brulure d'une langue, à la faveur d'une morsure assenée violemment.
La raison séchappe déjà dans les vapeurs d'opium et l'esprit vacille.
Les mains enserrent la frêle gorge qui s'offre à lui, ses prunelles brunes sécarquillent tandis que l'air lui manque, elle se débat, il l'observe cherchant à saisir l'instant où la lueur de vie vacillera.
Létreinte se relâche, il ne va pas la tuer. Il se délecte de la terreur qu'il lit dans les yeux de la catin . N'est ce point cela qu'il est venu chercher ici ?
Il saisit une bouteille, s'en servant un verre, tendant l'autre à la femme.
Elle le saisit tremblante.
Vas t'en ...
Les mots claquent comme la morsure du fouet.
Il s'approche doucement de la toile encore vierge sur ce chevalet et d'un fusain se met à dessiner.
Le visage apparait, les traits d'une femme et ce regard emprunt de peur .
Fébrilement il laisse sur la toile les traces de son acte, il déverse sa rage et sa frustration, laissant le fusain aller et venir, laissant les ténèbres envahir la toile virginale comme elles envahissent son âme.
Epuisé, il se laisse choir sur la couche. La nuit sera longue et solitaire, peuplée de démons comme à chaque fois.
Une autre nuit, un autre voyage, une autre ville, encore une dose d'oubli avant de sombrer plus profond encore .
Et toujours ce spectre qui vole au dessus de sa tête. Cette femme dont l'image ne s'efface pas. Celle pour laquelle il a tout quitté, celle qui a fait de lui le démon assoiffé de luxure et de sang qu'il tente de contenir.
Son odeur, sa peau, sa chaleur, sa voix. Son regard surtout. Cette lueur qu'il cherche désespérément à retrouver.
Et toujours, l'opium et l'alcool pour noyer ses cris, pour enterrer encore le démon qui brule en lui.
Avachi sur la couche un cri retentit.
Les questions l'assourdissent et il se perd au plus profond des abysses, emporté par les fumées et les effluves, reste d'une vie brisée, d'un rêve consumé dans des espoirs perdus...
La folie le guette encore. Les femmes ... Elles avaient toujours eu un étrange pouvoir sur le DiCésarini. Depuis sa naissance sans doute, depuis ce jour où du même ventre maternel naquirent deux êtres en tout point parfait, si semblables mais tellement différents. Dès lors Anne Mary avait pris l'ascendant sur Julian Leopold. Elle était perfection et lui son ombre et cela lui suffisait, ce la lui seyait à merveille. La place des femmes si importante ... Grandir sans mère, chercher encore dans ces êtres si envoutants le visage de celle qui lui donna la vie avant de les laisser en partant dans l'autre monde.Les femmes le perdraient un jour.
Fuir, fuir pour ne pas succomber à celle qu'il ne peut aimer, a ce double dans lequel il se reflète. Tout quitter pour enfin savoir qui l'on est et se perdre encore.
Croire en un bonheur illusoire, s'enfoncer plus profond encore, connaitre le plaisir, vouloir se fondre dans ce chaud manteau réconfortant et sombrer si profondément, s'abandonner à touts les folies entre les mains d'une autre. Pourquoi avait il fallu que son vrai visage effraie a ce point la belle ? Pourquoi avait elle décidé d'en finir avant qu'il ne la détruise ?
Julian ne le saurait jamais. Mais depuis ce jour maudit, il n'aura de cesse que de continuer à jouir de chaque plaisir de la vie.
Vie dissolue il faut en convenir, semant le chaos, la mort et la douleur sur son sillage.
Qu'il est bon de pouvoir sombrer ainsi, d'osciller entre ange et démon, de faire taire ses états dâme pour ne saisir que l'instant présent, pour en saisir l'essence et se délecter des plaisirs qu'il offre.
Ainsi est Julian Leopold DiCésarini Di Varius Gray, un ange ? un demon ? un fou ? ... Un peu tout cela je le crains...
Une envie d'oubli noyée dans l'alcool et l'opium, c'est ainsi quétait létat d'esprit de Julian en cette morne soirée.
Une jolie demoiselle rencontrée , une nuit et de nouveau l'ennui.
Il aimait le luxe le bourgeois, luxe et décadence mêlé sur le cuir fauve d'une couche dans un lupanar quelconque, une courtisane entre les bras, les écus qui s'entrechoquent sur le comptoir du bar dans le silence de la nuit.
Un éclair de folie qui apparait quand d'un geste brusque il arrache les voiles qui couvrent l'impudique demoiselle qu'il s'est offert pour une nuit .
Le silence se rompt aux premiers cris qui séchappent de la gorge de la catin à la brulure d'une langue, à la faveur d'une morsure assenée violemment.
La raison séchappe déjà dans les vapeurs d'opium et l'esprit vacille.
Les mains enserrent la frêle gorge qui s'offre à lui, ses prunelles brunes sécarquillent tandis que l'air lui manque, elle se débat, il l'observe cherchant à saisir l'instant où la lueur de vie vacillera.
Létreinte se relâche, il ne va pas la tuer. Il se délecte de la terreur qu'il lit dans les yeux de la catin . N'est ce point cela qu'il est venu chercher ici ?
Il saisit une bouteille, s'en servant un verre, tendant l'autre à la femme.
Elle le saisit tremblante.
Vas t'en ...
Les mots claquent comme la morsure du fouet.
Il s'approche doucement de la toile encore vierge sur ce chevalet et d'un fusain se met à dessiner.
Le visage apparait, les traits d'une femme et ce regard emprunt de peur .
Fébrilement il laisse sur la toile les traces de son acte, il déverse sa rage et sa frustration, laissant le fusain aller et venir, laissant les ténèbres envahir la toile virginale comme elles envahissent son âme.
Epuisé, il se laisse choir sur la couche. La nuit sera longue et solitaire, peuplée de démons comme à chaque fois.
Une autre nuit, un autre voyage, une autre ville, encore une dose d'oubli avant de sombrer plus profond encore .
Et toujours ce spectre qui vole au dessus de sa tête. Cette femme dont l'image ne s'efface pas. Celle pour laquelle il a tout quitté, celle qui a fait de lui le démon assoiffé de luxure et de sang qu'il tente de contenir.
Son odeur, sa peau, sa chaleur, sa voix. Son regard surtout. Cette lueur qu'il cherche désespérément à retrouver.
Et toujours, l'opium et l'alcool pour noyer ses cris, pour enterrer encore le démon qui brule en lui.
Avachi sur la couche un cri retentit.
Les questions l'assourdissent et il se perd au plus profond des abysses, emporté par les fumées et les effluves, reste d'une vie brisée, d'un rêve consumé dans des espoirs perdus...
La folie le guette encore. Les femmes ... Elles avaient toujours eu un étrange pouvoir sur le DiCésarini. Depuis sa naissance sans doute, depuis ce jour où du même ventre maternel naquirent deux êtres en tout point parfait, si semblables mais tellement différents. Dès lors Anne Mary avait pris l'ascendant sur Julian Leopold. Elle était perfection et lui son ombre et cela lui suffisait, ce la lui seyait à merveille. La place des femmes si importante ... Grandir sans mère, chercher encore dans ces êtres si envoutants le visage de celle qui lui donna la vie avant de les laisser en partant dans l'autre monde.Les femmes le perdraient un jour.
Fuir, fuir pour ne pas succomber à celle qu'il ne peut aimer, a ce double dans lequel il se reflète. Tout quitter pour enfin savoir qui l'on est et se perdre encore.
Croire en un bonheur illusoire, s'enfoncer plus profond encore, connaitre le plaisir, vouloir se fondre dans ce chaud manteau réconfortant et sombrer si profondément, s'abandonner à touts les folies entre les mains d'une autre. Pourquoi avait il fallu que son vrai visage effraie a ce point la belle ? Pourquoi avait elle décidé d'en finir avant qu'il ne la détruise ?
Julian ne le saurait jamais. Mais depuis ce jour maudit, il n'aura de cesse que de continuer à jouir de chaque plaisir de la vie.
Vie dissolue il faut en convenir, semant le chaos, la mort et la douleur sur son sillage.
Qu'il est bon de pouvoir sombrer ainsi, d'osciller entre ange et démon, de faire taire ses états dâme pour ne saisir que l'instant présent, pour en saisir l'essence et se délecter des plaisirs qu'il offre.
Ainsi est Julian Leopold DiCésarini Di Varius Gray, un ange ? un demon ? un fou ? ... Un peu tout cela je le crains...