Julian.leopold
A peine quelques jours plus tard....
Le temps de soigner la plaie et de rejoindre mes pénates... Devoir cacher à la Famiglia la mésaventure et bruler de vouloir continuer ce jeu encore, de repousser les limites, de danser avec la mort, mais surtout l'envie de leur faire savoir que jamais il ne fuit, qu'il brule de reprendre la partie, de risquer encore et encore, de vouloir comprendre, cerner, acculer, et vaincre aussi.
Penser à leurs regards, à leurs voix, au cuivré de la peau gitane, à la blancheur de celle de la brune... Se demander pourquoi elles ne l'avaient pas tué alors qu'elles le tenaient entre leurs griffes.
Tant de questions restées sans réponse. La connaitre cette Kachina qui l'intrigue autant qu'il semble l'intriguer... et toujours ce besoin insurmontable de jouer, de la comprendre, de la connaitre... Curiosité chevillée en chaque parcelle de ce corps maudit portant en sa chair les stigmates de ce qui a forgé le monstre qu'il est devenu... ce monstre en quête de rédemption, ce monstre qui éclipse si souvent le peu de l'homme qu'il fut, la flamme vacillante de l'homme caché derrière le sourire du diable.
Une simple lettre... D'autres mots assassins, narquois, hautains, une autre provocation en guise d'invitation.... Y répondra t elle ?
Lorsqu'on tire sur un seul fil de la nature,
On prend le risque de voir toute chose disparaitre.. "
Kachina,
Notre dernière entrevue ne fut pas des plus reposantes, je dois en convenir. Elle n'en fut pas moins plaisante et je me dois d'avouer que votre amie gitane le fut tout autant que vous.
Dommage qu'il m'est fallu écourter cette entrevue que je brule de continuer si l'envie vous en prend.
Il serait navrant d'en rester sur de si charmantes intentions que celle de m'enfermer et de m'obliger à me dévorer moi même tel un ver putride comme le dirait votre amie.
De plus, je pense avoir oublié quelque chose en vos appartements. Un souvenir précieux, car oui je tiens à certaines choses moi aussi, je suis humain malgré les apparences.
Quand à votre question restée en suspens, celle que je vous ai retournée et à laquelle vous m'avez fait la grâce de répondre... Il s'appelait Julian Marcantone et cétait mon fils.Quand à celle qui me l'a pris, elle en a payé le prix et ce fut là une joie immense que de l'entendre hurler à la mort tandis que je lui infligeais les pires sévices comme ceux que notre chère Minah a pu expérimenter en bien moindre mesure.
Aussi je vous propose une rencontre, puisque vous semblez vouloir jouer et que cela est un de mes vices. Je vous évite ainsi une traque longue et inutile qui n'aura de cesse que de nous épuiser vainement.
Ce serait terriblement dommage que vous ne soyez pas au meilleur de votre forme pour ce nouvel ... affrontement.
Les vielles Raclures, Place des Morimonts à Dijon. Une chambre vous sera d'ores et déjà réservée. Aux dates et heures qui vous conviendront. Je serai seul et sans arme... Vous disposerez d'un nouvel avantage et cette fois je ne vous laisserai pas en plan, ceci est une promesse Dona.
Léopold DiCésarini
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Le temps de soigner la plaie et de rejoindre mes pénates... Devoir cacher à la Famiglia la mésaventure et bruler de vouloir continuer ce jeu encore, de repousser les limites, de danser avec la mort, mais surtout l'envie de leur faire savoir que jamais il ne fuit, qu'il brule de reprendre la partie, de risquer encore et encore, de vouloir comprendre, cerner, acculer, et vaincre aussi.
Penser à leurs regards, à leurs voix, au cuivré de la peau gitane, à la blancheur de celle de la brune... Se demander pourquoi elles ne l'avaient pas tué alors qu'elles le tenaient entre leurs griffes.
Tant de questions restées sans réponse. La connaitre cette Kachina qui l'intrigue autant qu'il semble l'intriguer... et toujours ce besoin insurmontable de jouer, de la comprendre, de la connaitre... Curiosité chevillée en chaque parcelle de ce corps maudit portant en sa chair les stigmates de ce qui a forgé le monstre qu'il est devenu... ce monstre en quête de rédemption, ce monstre qui éclipse si souvent le peu de l'homme qu'il fut, la flamme vacillante de l'homme caché derrière le sourire du diable.
Une simple lettre... D'autres mots assassins, narquois, hautains, une autre provocation en guise d'invitation.... Y répondra t elle ?
Lorsqu'on tire sur un seul fil de la nature,
On prend le risque de voir toute chose disparaitre.. "
Kachina,
Notre dernière entrevue ne fut pas des plus reposantes, je dois en convenir. Elle n'en fut pas moins plaisante et je me dois d'avouer que votre amie gitane le fut tout autant que vous.
Dommage qu'il m'est fallu écourter cette entrevue que je brule de continuer si l'envie vous en prend.
Il serait navrant d'en rester sur de si charmantes intentions que celle de m'enfermer et de m'obliger à me dévorer moi même tel un ver putride comme le dirait votre amie.
De plus, je pense avoir oublié quelque chose en vos appartements. Un souvenir précieux, car oui je tiens à certaines choses moi aussi, je suis humain malgré les apparences.
Quand à votre question restée en suspens, celle que je vous ai retournée et à laquelle vous m'avez fait la grâce de répondre... Il s'appelait Julian Marcantone et cétait mon fils.Quand à celle qui me l'a pris, elle en a payé le prix et ce fut là une joie immense que de l'entendre hurler à la mort tandis que je lui infligeais les pires sévices comme ceux que notre chère Minah a pu expérimenter en bien moindre mesure.
Aussi je vous propose une rencontre, puisque vous semblez vouloir jouer et que cela est un de mes vices. Je vous évite ainsi une traque longue et inutile qui n'aura de cesse que de nous épuiser vainement.
Ce serait terriblement dommage que vous ne soyez pas au meilleur de votre forme pour ce nouvel ... affrontement.
Les vielles Raclures, Place des Morimonts à Dijon. Une chambre vous sera d'ores et déjà réservée. Aux dates et heures qui vous conviendront. Je serai seul et sans arme... Vous disposerez d'un nouvel avantage et cette fois je ne vous laisserai pas en plan, ceci est une promesse Dona.
Léopold DiCésarini
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