Jeanine
Jeanine traversa la place jusqu'à la porte de la mairie. Elle était toute agitée et ses impressionantes mains battaient avec fureur chacun de ses pas. Elle entra dans l'édifice et rajusta sa coiffe et son tablier rapidement avant d'entreprendre de monter les marches jusqu'au bureau du maire.
Elle écarta d'une main le greffier qui voulait m'empêcher de passer.
- Madame, avez-vous pris rendez-vous? Je ne vois pas votre nom sur le registre des accueils. Madame...
- Ecarte toi de là où je te fais avaler ta plume, ton encrier et ton registre. Et crois-moi, tu te souviendras longtemps de la raclée que je vais te coller.
Elle s'approcha de la double porte grandiose du bureau du maire et cogna. Sans attendre une réponse, elle poussa la porte ... qui lui résista. Elle insista et la porte trembla sur ses gonds. Elle donna une dernière secousse et les deux battants s'ouvrirent ensembles et Jeanine tomba la tête la première sur le tapis.
Elle leva la tête et vit le maire, assis derrière son bureau en train de travailler, comme à l'accoutumé. Il leva un regard vers Jeanine et un sourcil interrogateur.
Monsieur le maire!! , dit Jeanine en essayant de retrouver sa dignité et en se relevant, C'est inadsim... inasimi... inamissi... heu... insupportable! C'est une honte. Vous savez ce qui arrive! Dans notre belle ville de Chambéry!
Jeanine reprit son souffle et sans laisser au maire le temps de placer une parole dit:
Un bordel! Oui, voila ce qui est en train de se mettre en place dans votre ville, sous votre administration! Un bordel! Vous rendez-vous compte??? C'est une honte.!!! Haaaa.... ce sera beau lorsque dans quelques temps les gens en parleront! Je les entends déjà d'ici:
"Oui, je vais à Chambéry, la ville des plaisirs faciles. Je vais me débaucher un peu."
Alors???? Ou sont vos promesses electorales? Qu'allez-vous faire?
Et Jeanine attendit, son pied battait le tapis et ses mains s'agitaient nerveusement!
Heu... bonjour à propos...
Et Jeanine rougit.
Elle écarta d'une main le greffier qui voulait m'empêcher de passer.
- Madame, avez-vous pris rendez-vous? Je ne vois pas votre nom sur le registre des accueils. Madame...
- Ecarte toi de là où je te fais avaler ta plume, ton encrier et ton registre. Et crois-moi, tu te souviendras longtemps de la raclée que je vais te coller.
Elle s'approcha de la double porte grandiose du bureau du maire et cogna. Sans attendre une réponse, elle poussa la porte ... qui lui résista. Elle insista et la porte trembla sur ses gonds. Elle donna une dernière secousse et les deux battants s'ouvrirent ensembles et Jeanine tomba la tête la première sur le tapis.
Elle leva la tête et vit le maire, assis derrière son bureau en train de travailler, comme à l'accoutumé. Il leva un regard vers Jeanine et un sourcil interrogateur.
Monsieur le maire!! , dit Jeanine en essayant de retrouver sa dignité et en se relevant, C'est inadsim... inasimi... inamissi... heu... insupportable! C'est une honte. Vous savez ce qui arrive! Dans notre belle ville de Chambéry!
Jeanine reprit son souffle et sans laisser au maire le temps de placer une parole dit:
Un bordel! Oui, voila ce qui est en train de se mettre en place dans votre ville, sous votre administration! Un bordel! Vous rendez-vous compte??? C'est une honte.!!! Haaaa.... ce sera beau lorsque dans quelques temps les gens en parleront! Je les entends déjà d'ici:
"Oui, je vais à Chambéry, la ville des plaisirs faciles. Je vais me débaucher un peu."
Alors???? Ou sont vos promesses electorales? Qu'allez-vous faire?
Et Jeanine attendit, son pied battait le tapis et ses mains s'agitaient nerveusement!
Heu... bonjour à propos...
Et Jeanine rougit.