Kelmet
Sémur un jour d'août 1464
La matinée était douce et Kelmet, fier Sémurois, se rendait à son bureau de Tribun. Depuis peu on lui avait confié la fonction. Il aimait l animation, soucieux de son prochain et surtout faire suivre la bonne voie, celle de la Bourgogne, entre taverne et travail, dévoué à son Duché.
Il avait fait il y a peu le voyage vers la Capitale, Dijon, et avait fait la connaissance des membres du Conseil, puis du Duc...Non pas que la politique l intéressait vraiment mais pour lui, chaque Bourguignon devait connaitre et respecter ses dirigeants, ceux qui oeuvrent pour le bien du Duché.
Il était la bas aussi connu pour sa bonne humeur mais aussi sa droite. S il aimait se rendre en taverne, pas une fois on ne l avait vu ivre ou perdre ses manières. Ainsi était Kelmet, suivant la voie de la Vertu, ne tolérant ni le mensonge, ni l écart dans le comportement qui puisse nuire à la ville, aux Bourguignons ou à toute la Bourgogne en général.
Après quelques entrevues avec la Mairesse, il avait rempli son bureau d un écritoire, de parchemins et une petite cage à pigeons, sa seule compagnie. Il aimait ce calme, cette tranquilité qui lui permettait d accueillir les Sémurois, les entendre, leur écrire et apporter toute l information dont ceux là avaient besoin. Oui, son travail lui plaisait et depuis peu, il avait été mis en contact avec l Hotel de Samerey. Ainsi il pourrait revoir ses amis Dijonnais, partager leur travail, échanger les idées. Sa voie était tracée, une vie bien rangée, on lui avait même proposer une liste pour les élections Ducales mais il avait décliné ne s estimant pas près pour l heure.
Un autre projet donc à envisager mais chaque chose en son temps. Il fallait pour l heure ranimer Sémur, la belle ville où il avait grandi. Respectant la parole donnée à ses parents, il deviendrait ici un homme, prouvant son courage et sa droiture au quotidien. Rien ne pourrait le perdre, il avait tout. D ailleurs, depuis peu il avait ouvert une échoppe, c était une satisfaction pour lui qui aimait le travail des mains même s il goûtait peu la vue du sang. Souvent un haut le coeur lui venait en découpant les carcasses, quant à l odeur..
Alors le plus souvent il se rendait à son bureau, parfois même assurait ses permanences dans le Taudis sémurois et s assurait du bon fonctionnement de celui ci . Il avait conscience de sérieux qu on attendait de lui et il n en manquait pas.
Mais ce jour, alors qu il répondait à un Sémurois, on frappa à la porte:
- Toc Toc Toc ! Messire Kelmet ? Vous êtes là ? On demande à vous voir car nous venons de recevoir un pli pour vous ! Messire Kelmet ????? Cela vient de loin ! Vous êtes là ???
Kelmet ressentait là toute l'urgence du message et leva la tête s'interrogeant, la voix lui paraissait familière
- Et bien entrez que diable ! La porte est ouverte, inutile de hurler de la sorte, tout Sémur vous entend !
La porte s ouvrit, il reconnut le visage du simplet
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La matinée était douce et Kelmet, fier Sémurois, se rendait à son bureau de Tribun. Depuis peu on lui avait confié la fonction. Il aimait l animation, soucieux de son prochain et surtout faire suivre la bonne voie, celle de la Bourgogne, entre taverne et travail, dévoué à son Duché.
Il avait fait il y a peu le voyage vers la Capitale, Dijon, et avait fait la connaissance des membres du Conseil, puis du Duc...Non pas que la politique l intéressait vraiment mais pour lui, chaque Bourguignon devait connaitre et respecter ses dirigeants, ceux qui oeuvrent pour le bien du Duché.
Il était la bas aussi connu pour sa bonne humeur mais aussi sa droite. S il aimait se rendre en taverne, pas une fois on ne l avait vu ivre ou perdre ses manières. Ainsi était Kelmet, suivant la voie de la Vertu, ne tolérant ni le mensonge, ni l écart dans le comportement qui puisse nuire à la ville, aux Bourguignons ou à toute la Bourgogne en général.
Après quelques entrevues avec la Mairesse, il avait rempli son bureau d un écritoire, de parchemins et une petite cage à pigeons, sa seule compagnie. Il aimait ce calme, cette tranquilité qui lui permettait d accueillir les Sémurois, les entendre, leur écrire et apporter toute l information dont ceux là avaient besoin. Oui, son travail lui plaisait et depuis peu, il avait été mis en contact avec l Hotel de Samerey. Ainsi il pourrait revoir ses amis Dijonnais, partager leur travail, échanger les idées. Sa voie était tracée, une vie bien rangée, on lui avait même proposer une liste pour les élections Ducales mais il avait décliné ne s estimant pas près pour l heure.
Un autre projet donc à envisager mais chaque chose en son temps. Il fallait pour l heure ranimer Sémur, la belle ville où il avait grandi. Respectant la parole donnée à ses parents, il deviendrait ici un homme, prouvant son courage et sa droiture au quotidien. Rien ne pourrait le perdre, il avait tout. D ailleurs, depuis peu il avait ouvert une échoppe, c était une satisfaction pour lui qui aimait le travail des mains même s il goûtait peu la vue du sang. Souvent un haut le coeur lui venait en découpant les carcasses, quant à l odeur..
Alors le plus souvent il se rendait à son bureau, parfois même assurait ses permanences dans le Taudis sémurois et s assurait du bon fonctionnement de celui ci . Il avait conscience de sérieux qu on attendait de lui et il n en manquait pas.
Mais ce jour, alors qu il répondait à un Sémurois, on frappa à la porte:
- Toc Toc Toc ! Messire Kelmet ? Vous êtes là ? On demande à vous voir car nous venons de recevoir un pli pour vous ! Messire Kelmet ????? Cela vient de loin ! Vous êtes là ???
Kelmet ressentait là toute l'urgence du message et leva la tête s'interrogeant, la voix lui paraissait familière
- Et bien entrez que diable ! La porte est ouverte, inutile de hurler de la sorte, tout Sémur vous entend !
La porte s ouvrit, il reconnut le visage du simplet
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