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[RP] Amour, flonflon et poney [MARIAGE COMTAL]

Lotx
La suite se déroula extrêmement vite. Le nabot avait accueilli l'intervention de Raymond avec une grande joie mêlée de sympathie. Certes, la perspective de bouteille d'hypocras y était pour part importante, pour ne pas dire essentielle. Après tout, Lotx était un évêque et il savait que "certificat" signifiait davantage "pas besoin de vérifier" que "authentique". Tout au moins telle était la manière dont il rédigeait ceux de baptême et de mariage. C'est l'instant que choisit le primat pour débouler. Peste était de ce voisin encombrant et envahissant, Angoumoisin de surcroît, qui venait sur ses plattes-bandes. Face à eux sa vicaire qui semblait s'être découverte une passion spéléologique des plus dogmatiquement-condamnables.

Nanmé attendez, j'crois bien qu'elle est pure y a une bouteille... UN CERTIFICAT ! Un certificat qui l'prouve.

Concomitamment, un enfant de chœur s'était précipité pour tendre un cierge à Eli, prouvant que l'assemblée dans son intégralité se contrefoutait à présent de l'évêque de Périgueux. Il y eut quelques secondes de battement au cours desquelles il resta ébaubi, yeux écarquillés devant les jambes écartées de la mariée.

Mais... ça ressemble pas du tout au père Sifflard ça !

L'évêque lui lança un regard désabusé, évitant soigneusement de porter son regard sur Ork. Voyant que son autorité était en train de se faire HONTEUSEMENT saper, il lança à sa vicaire.

Bon bah, puisque vous y êtes, vérificationnez si le certificat est bien authentique. Confirmez-moi que s'bien euh...

Lisant le document.

"Plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur".
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Aitore
L'intervention de la vicaire ne pu qu'aider le jeune prélat qui, à dire vrai, ne savait comment il aurait pu vérifier si oui ou non la mariée se trouvait bien vierge tant il ignorait tout de la chose et de l'anatomie du sex opposé. De même qu'il ne savait véritablement si les autres hommes étaient munis de même attributs que lui...
Observant la scène d'un oeil intéressé et presque vicelard si on ne connaissait sa chasteté et même pureté, le Primat s'accorda également quelques instants afin de rire intérieurement de ce "reléguage" magnifiquement orchestré, et avec l'aide d'Élizabeth, de l'évêque de Périgueux. Bientôt ce dernier pourra tout simplement retourner dans le presbytère afin d'y pleurer aux côtés de Masturbin.

À tout cela il rajouta, tout de même, histoire que l'on entende bien sa sublime voix une nouvelle fois.


    Alors ? Ça se passe bien ?

Puis plus doucement vers Lotx.

.mahaut.
- Et là, vous savez ce qu'il me dit ?
- Non ?
- Il me dit "ma mère a toujours fait comme ça."
- Wow.
- Ah oui quand même.
- Je suis restée bouche bée un instant et là j'ai éclaté.
- Sa mère ! Non mais sa mère... qu'est-ce qu'ils ont tous avec leurs mères ?
- Certaines ont quand même le bon goût d'être mortes.
- Heureusement !
- Bon, donc j'explose et pour me calmer, il me sort...
- Sérieusement Mahaut, tu devrais mettre du rembourrage...

Toute la petite assemblée se figea en entendant la phrase assassine tandis qu'un peu de vernis s'échappait et coulait au sol, heureusement sans tâcher la robe enfilée par la brune derrière le paravent humain de ses esthéticiennes.
Un coquetelle plein fut rapidement resservi à la brune et c'est après divers "chuuuuut, ne bougez pas j'ai votre mèche qui va brûler" et autres "non mais quand on est blond même pas calife or nien, on la ramène pas, vous avez vu ses pointes ?" qu'elle finit par émerger du groupe, se rapprochant de la petite assemblée devant l'autel. Le temps d'un coup d'oeil, elle avisa la blonde au sol, robe relevée et parsemée de gouttes de sang, Elizabeth penchée entre ses jambes et les deux prélats en train de comparer un papier et l'entrejambe de la blonde. Elle savoura un instant le moment. Après tout, la blonde n'avait pas boudé la femme nue qu'elle avait envoyée sur Roudoudou, alors pourquoi se précipiter pour la sauver, hein ? Et puis bon, la pureté...
Elle s'avança quand même un peu plus, poussant Raymond pour se rapprocher des prélats.

Parvenue entre les évêques, là où logiquement devait se trouver sa place en tant que Sainte Boulasse, elle tapota des mains pour attirer l'attention de sa petite troupe.


- Messeigneurs ? Mes pères ? Enfin, vous, là. Youhou, j'vous parle d'ici, merci bien. Faites voir ce certificat ? Hmm... Faux comme les fesses de Raymond, c'est évident. Vous saviez qu'il les rembourrait avec du chiffon pour qu'elles soient plus rebondies ? Comme je vous le dis. On ne peut pas faire confiance aux blonds, je l'ai toujours dit. Ha la la. Situation compliquée, n'est-ce pas ? D'autant qu'on n'y voit rien. Cindy, Chantelle ! Nous avons besoin de vos services mes damoiselles. Vous lui ferez un échancré + + je vous prie.
- On rajoute les 3/4 jambes, aussi ?
- Oh ben tant que vous y êtes vous ferez aussi les jambes en entier. Ce sera mon cadeau de mariage à Myrmillmze. Ne me remercie pas, Myrmillmze, reste comme d'habitude, va pas te fouler la langue.
- Monseigneur, vous permettez qu'on fasse chauffer la cire sur les cierges ? On ira plus vite comme ça.


La brune se pencha quand même près de sa soeur. Après tout on était dans un lieu sacré, il était de bon ton de montrer un peu de charité aristotélicienne.


- Un peu de coquetelle ?

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Daisy.black
Un jour ou l'autre,chaque pot trouve son couvercle...


"Pinky Baby!!!!"

Rose????!!!!!!

Il y avait du rose " banane "du plafond au mur.du mur au plafond....les bancs qui banquaient..les fleurs qui fleurissaient d un rose pétant...TOUT était dans le ton de rosacer ce qui ma foi aurait pu choquer ses "quenoeils" (et non quenouilles)si ce n était pas de son gout insatiable pour tout ce qui est de mauvais gout (why not)
Bon il faut dire que la blonde adore cette palette de couleur mais la pour une fois qu elle était tombée sur une donzelle qui était plus timbrée que son soi-même,elle n allait pas rechigner et même qu elle était un tantinet soulager car au final on se sent toujours seule dans ce monde de fou et de pervers..et coté perversitée..ils avaient fait fort.
Daisy n était pas dupe et savait pertinemment que tout ce tintouin ne venait pas de son ex-farfadet-de-mari.
Putain même pas le temps de fouler le sol périgourdien que tous le monde louangeait les épousaillages de ce couple maudit..OUAIS! OUAIS! qui est Orkaange et Cmyrille et puis vu qu elle n était pas invitée a ce mariage(aller savoir..peut-etre parce que c est l'ex de l'autre )..elle décidait de s y pointer..car ouais lorsqu on l'invite ,la belle se pousse et lorsque c est le contraire..elle accoure comme une dinde pas de tete, couin! couin! (ah non les dindes font pas couin couin) et c est ce qu elle fit en poussant la lourde porte de la Cathédrale.

Pas le temps de se faire belle.."anyway" les fringues ça coûte la peau du cul et ces jours ci la blonde était plutôt radine de ses écus.
Y avait du beau monde partout alors pas facile de se "frailler" un chemin jusqu a un banc de bondieuseries surtout lorsque la cérémonie est déjà en branle.
Et puis d’observer la scène qui consistait a admirer une mariée qui était allongée au sol..les jupons retroussés jusqu aux aisselles avec des culs bénits qui faisaient des messes basses devant la futur-ex-pucelle

Mandieu..elle arrivait juste a temps et se trouvait une place ou elle aurait le privilège d'assister comme une mémère du coin a la pendaison buccal..heu ducal . (depuis le temps qu elle voulait le voir accrocher a une potence) qui semblait si attendu par le peuple mais surtout..SURTOUT pour vérifier si meusieur Cmyrille avait daigné porter ces bas noirs qui aurait jurer avec le rose "carpet"

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Jeanjakou
L'entrée dans la cathédrale se passa sans problème. Jean-Kirikou réussit même à s'installer sans problème.

Puis vint ce qu'on pouvait appeler la cascade de catastrophes, à savoir la glissade en règle de la mariée suivie de l'inspection des monts de Vénus de cette dernière, histoire d'en vérifier l'état d'usure. Djidji coula un regard vers les jupons d'Orka, devenant aussi rose qu'une cuisse de nymphe émue. Didious, ils étaient toujours comme ça, les mariages poneys ?

Il s'approcha à son tour du spectacle, espérant ne pas en perdre une miette (quitte à en rajouter une couche). Il jeta un œil sur le certificat fourni par Raymond mais ne réussit à en lire que l'en-tête, ce qui lui suffit amplement pour en déduire qu'il s'agissait d'une contrefaçon fort réussie.

Pendant ce temps, Cindy et Chantelle s'apprêtaient à commencer l'épilation publique d'Orka, mais quelque chose clochait. Djidji huma l'air et comprit immédiatement ce qui n'allait pas. Nom d'une moustache, mais elles allaient brûler Orka en s'y prenant comme elles le faisaient ! Il porta la main à la bouche (masquant du même coup sa moustache) et s'exclama :


Mmainouainerfffélopmolorwitudufumheuneurron !

Il haussa les sourcils et répéta, cette fois-ci sans la main :

Mais vous inversez la polarité du flux de neutron ! Il n'est pas nécessaire de brûler la cire, et puis il faut touiller doucement. DOUCEMENT ! Là ! C'est mieux !

Se tournant vers les autres spectateurs, il expliqua :

Non, parce qu'il est indispensable de ne pas laisser de petites Constellations de Kasterborous sur la peau - c'est le nom qu'on donne à l'université de Gallifrey aux brûlures de cire lors d'une épilation barbare - pour obtenir de beaux résultats.

Il ajouta pour faire bonne figure et donner un peu de crédit à l’œuvre de Raymond (qu'il trouvait décidément bien fichue, malgré les dires de Mahaut) :

C'est une bonne université, Gallifrey. J'y ai fait mes études de... poil !
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Cmyrille
Comment on fait pour dire aux gens qu'on ne comprend rien à ce qu'il se passe, mais qu'on est sûr que ça devrait pas se passer comme ça ?

Il était en train de se faire une crampe au cerveau à tenter de résoudre cette question existentielle tandis qu'Ork passait de "main en main", au bout de l'allée centrale, face à l'autel et aux évêques. Et accessoirement à une foule de périgourdins et d'étrangiens. Et puis d'un coup, d'un seul, eurêka !
Il désagrafe sa cape, l'attrape par le col et la tend derrière Elisabeth, pour cacher la scène aux invités. Un minimum de décence quand même. Puis il lâche :


- Hey ! Touches à tes fesses toi !
Y'a un certificat qui dit qu'elle est pure et chaste.
Et moi je certifie que j'ai jamais eu le droit d'y mettre même les mains là où tu éclaires à la bougie.
Et y'a personne qui va l'aider à se relever ? Non ? Moi je sais pas faire, y'a trop de froufrous.


Ou bon, il est pas exactement le chevalier rose, volant au secours de sa belle en détresse. Mais il fait des efforts. Ptèt qu'un jour il sera au niveau. En attendant il se retourne vers les invités, tous le cou tendu vers la scène, et leur adresse un grand sourire du genre : "Comment ça va les gars ? Bien ? Coule. Vous en faites pas, c'est normal, y'en a pour deux minutes."
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Matpel
Gniiiiiii encore à la bourre ...Songea Matpel dans un soupir. Les bancs étaient déjà bien remplis. Arf, il allait falloir consacrer de logues minutes à saluer tout le monde. C'est tout l'intérêt d'arriver en avance, on fait ça au fur et à mesure. Là, il aurait droit au festival des *Bonjour, oui je sais, je suis en retard*. Rapide coup d'œil pour trouver son épouse parmi la foule ... C'est sûr, il allait prendre une réflexion. Sauf éventuellement si la belle était trop occupée à concocter un plan pour pourrir la cérémonie. Hum, c'était bien là que Matpel péchait. Certes, il arrivait en retard, mais ce n'était que broutille par rapport au fait qu'il arrivait sans idée pour que cet heureux mariage tourne au fiasco. Arf, la double peine. La double engueulade qui s'annonce. Bon. Il restait une heure après tout. Ca laisserait du temps pour ne pas écouter les sermons et préparer un plan d'attaque.
Tout en sondant la foule à la recherche d'une touffe brune familière, ou de quelques coloris roses qui pourraient lui attirer l'œil, il regretta de ne pas avoir pu enquêter davantage sur les infidélités des futurs époux. Il y avait pourtant l'embarras du choix. Comment n'avait-il pas pensé à convier un amant ou une maitresse pour égayer un peu ce moment ? En même temps, la Cathédrale devait en être remplie.
Sans même s'en rendre compte, Matpel souriait.
Eli_za_beth
Maintenant qu’Elizabeth avait le cierge en main, elle devait faire attention à ne pas brûler la robe d’Orkaange en plein milieu de son expédition gynécologique.

Bon j’y vais… Souhaitez-moi bonne chance !

La blondinette remplit ses poumons d’air avant d’arrêter de respirer. Elle écarta un peu plus les pans de la robe avant de se redresser, regardant Lotx, Aitore et le reste du monde d’un air dubitatif. Non pas qu’Elizabeth était du genre voyeuse et qu’elle tenait absolument à voir l’entrejambe d’Ork mais elle aurait voulu être sûre que la future mariée était bien vierge par un examen médical très approfondi.

Ah bah si y a un certificat…

Un certificat qui passait de main en main mais qui n’arrivait visiblement pas dans celles d’Elizabeth qui avait redonné le cierge à l’enfant de chœur et qui les tenait hors de la robe de mariée.

Nan mais ! V’z’allez m’donner ça, oui ?!

Se relevant, la petite blonde arracha le fameux certificat des mains de celui qui l’avait et entreprit de le lire.

Blablabla… Gnagnagna…

Le bout de papier vola vers le comte et Elizabeth haussa les épaules.

Bon, d’accord, d’accord. En principe, Monseigneur, c’plus... euh... élargi... à.. le… euh…
BON ELLE EST PAS ENCORE PASSEE A LA MARMITE !


Avant de se diriger vers l’autel, la petite blonde attrapa Ork par les aisselles et la remit sur pied.

M’enfin Ork… Un peu d’tenue… On est à un mariage ici. On n’est pas chez mémé.
On commence ?

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Orkaange

Vous avez déjà vu une tortue sur le dos? Ses petites pattes s'agitant fébrilement (ouais enfin aussi vite qu'une tortue peut le faire hein, faut pas déconner non plus, c'est une tortue). Ou mieux une vache avant l'abattage, ses grands yeux de velours emplis d'une détresse immense et d'une sainte terreur, quand la pince se referme sur elle? Ben voilà, vous visualisez donc l'état de Ork et sa tronche après le cassage de gueule. Pas le temps de réfléchir, elle sentit d'abord Roberte s'abattre sur elle, puis diverses personnes s'intéresser à la partie basse de son anatomie, une brulure due à la cire des cierges lui arrachant un
WOUAILLEEEUHsonore. Puis enfin, le salut, la rédemption, son preux vil chevalier étendant une cape pudique devant son anatomie, et la blondinette l'aidant à se relever, certifiant sa chasteté (aheum)

De nouveau sur ses talons, la blonde secoua la tête pour reprendre ses esprits, lançant un regard de gratitude à son presque futur mari, puis tourna un regard assassin vers sa soeur, son doigt passant lentement sur sa gorge en signe de menace, un sourire sadique sur les lèvres. En un claquement de doigt, tout le staff technique s'affaira autour de la blonde pour réparer les dégats, telle une équipe de formule un quand la voiture revient au stand



-Coiffure?
-Check
-Robe?
-Check
-Voile?
-Check
-Tiare?
-Check
-C'est bon on peut y aller! Go go go! En piste!


Et le drapeau à Damier donna le signe de la reprise de la cérémonie. Un peu rassérénée par la remise en forme de sa tenue, la tête bien droite pour ne pas risquer un autre cassage de tronche, la blonde se tenait devant l'Autel et Monseigneur Lotx, jetant des coups d'oeil autour d'elle afin de voir qui était là. Son regard se posa enfin sur le soleil de ses nuits, et le sourire revint. Oui, on allait pouvoir continuer, et un certains nombre de buts qu'elle s'était fixés seraient atteints. Elle serait Comtesse qu'on sort, et enfin Myrmille serait officiellement à elle, sans que personne ne puisse le contester. Ouais... Tout allait rouler maintenant


-On en était ou? C'pas là qu'on dit oui pis qu'on est mariè, pis qu'on picole ensuite? Allez Doudi quoi, on a pas que ça à faire, y'a une fête aussi qui nous attend!

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Lotx
Le petit interlude avait été assez instructif. Pas pour l'assemblée de fidèles hein, mais plus pour la partie religieuse de l'audience. Évêques comme enfants de chœur avaient ainsi pu apprendre que l'anatomie féminine -tout au moins de celle d'Ork- comportait des différences notables avec l'anatomie des gens normaux, des hommes quoi. Pourtant, du peu qu'il put constater, la chose semblait bien trop petite pour y laisser passer une cigogne, encore moins une cigogne portant un enfant. Ou alors, peut être n'appelait-on que des cigognaux ? Une problématique scientifique que l'évêque de Périgueux se jura d'élucider. Dès demain, il partirait en quête de cigognes et d'enfant de chœur femelles afin de pousser plus en avant ses investigations. Mais pour l'heure, il semblait adéquat de poursuivre la cérémonie. Il se tourna alors vers Ork qu'il avait l'impression de mieux connaître depuis quelques minutes.

Dame Ork, voulez vous prendre pour époux Sa Grandeur Myc... Sa Grandeur ? Jurez-vous de l'aimer, de le chérir, de pas étouffer les cigognaux qui s'approcheraient de vous et de me reconnaître comme chef incontesté des poneys roses ?
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Orkaange

Toujours droite comme un i, la blonde se concentrait pour ne pas perdre l'équilibre, notant mentalement de penser à exécuter Eliance plus tard pour attenta à sol glissant envers la personne de la Comtesse qu'on sort. A la question de Doudi, le neurone se mit à marcher à fond. Oui ben oui elle le voulait! Mais le mariage aristocélien était ce comme le mariage truc machinchosiste? Y'avait une période d'essai toussa? Bon d'un autre côté, la période d'essai ça faisait un bail qu'ils l'avaient passé. Mais là fallait répondre. Elle essaya de pivoter sur ses talons de 12pour regarder son vil mari, et se rattrapa à la crosse de l'évèque, qu'elle tira pour s'en faire un une béquille. Enfin elle se tint en face du soleil de ses nuits, cherchant un peu de courage et une réponse dans ses yeux. Respirant plus calmement, elle repivota vers l'évèque et prit une grande inspiration


Oui bien sur que je le veux. Et je jure tout, sauf de vous reconnaitre. Vous savez très bien que c'est moi la cheffe incontestée. Je vous pardonne de ne pas pouvoir l'admettre, je sais que c'est dur mais c'est ainsi
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Lotx
Une petite crispation apparut sur le visage de l'évêque à l'entente de la future mariée. Ce passage était toujours un tantinet difficile à faire accepter aux personnes concernées, néanmoins il n'avait pas dit son dernier mot. Il se tourna vers Cmyrille.

Acceptationnez-vous dame Orkaange de Bors comme épouse ? Jurez vous de toujours l'aimer, dans les joies et les peines, y compris quand elle commence à parler et que ça en finit plus, y compris quand elle deviendra vieille et moche et que son impressionnante poitrine deviendra flasque et pendouillante ?

Oui parce que l'obsolescence des épouses était un critère important à prendre en compte, surtout vis-à-vis du caractère théoriquement éternel du mariage aristotélicien.

Jurez vous, enfin, de faire votre possible pour la faire me reconnaître comme chef incontesté des poneys roses ?

Ben quoi ? Ca se tentait...
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Orkaange
La blonde s'accrochait désespérément à la crosse, guettant lune réaction de Doudi. Bon certes c'était ELLE la cheffe incontestée des poneys mais quand même. C'était lui qui la mariait. Et c'état lui qui l'avait baptisé. Il avait le pouvoir de tout retirer. Naaaan il oserait pas. Quoi que? mais naaaan. Elle en était là de ses réflexions quand elle sentit son appui glisser vers un enfant de choeur

-Zavez pas le droit c'est la crosse de Monseigneur
-Mais lâchez ça machin, ça m'évite de glisser!
-J'suis pas machin j'suis Jean Kevin moi
-M'en tape lâchez cette crosse je vais encore me retrouver la tronche par terre
-Bien fait! On pique pas la crosse de l'évêque
-Rendez la moi Jean Kevin
-Nan
-Oh regardez là derrière Doudi, l'esprit divin!
-Ou ça? HAN zetes fourbe! faisez gaffe ou j'vous fais un croche crosse
-T'oserais pas petit c.. aheum; Si tu fais ça j'te livre à Sifflard
-HAN*boude*

-Acceptationnez-vous dame Orkaange de Bors comme épouse ? Jurez vous de toujours l'aimer, dans les joies et les peines, y compris quand elle commence à parler et que ça en finit plus, y compris quand elle deviendra vieille et moche et que son impressionnante poitrine deviendra flasque et pendouillante ?


Pendouillante? PENDOUILLANTE? Nan mais JAMAIS! Pis même si ça arrivait, sa regrettée Sonya lui avait déjà concocté des magnifiques bustiers anti serpillère. C'est ce moment là que le petit sournois en profita pour rafler la crosse, provoquant un nouveau déséquilibre de la blonde, qui trébucha et se retint d'une main à l'autel, et de l'autre au bras de son mari. Elle ouvrait la bouche pour répondre, quand l'évêque continua, imperturbablement

Jurez vous, enfin, de faire votre possible pour la faire me reconnaître comme chef incontesté des poneys roses ?
HAN!


Voilà. Il ne méritait que ça. Han!
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Cmyrille
Certes un jour comme celui-ci la mariée se doit d'être au centre de l'attention de toute l'assemblée. Certes. Mais bon, il n'est quand même pas mécontent que l'interlude "inspection en contreplongée" soit fini. Nan parce que bon, passe encore que tout le monde puisse admirer le décolleté à loisir, mais en théorie les jupons (roses bien évidemment), c'est pour lui. Pas pour les diaconnasses ni pour un pélerinage aux origines du poney.

Bref, le nain sacré reprenant la trame de la cérémonie, sans doute maintes et maintes fois répétée dans le calme du palais épiscopal vu comme ça foirait pas du tout dès le début. Il finit même par en arriver aux questions fatidiques.




Bulletin cérébral du marié :

Bordel, c'est n'importe quoi cette cérémonie. Y'a des en costumes traditionnel de pas chez nous. Des poules. Mahaut (qui peut entrer dans la catégorie précédente puisque elle habite le château des poules) qui essaie de faire foirer le tout. Beaucoup trop de religieux au même endroit pour que ce soit honnête ou ne serait-ce que supportable. Des inspections bizarres. Et maintenant c'est à moi de parler...

Je dis quoi hein ?
Bon d'accord, Ork elle a dit je le veux. Mais le nain il a raison, des fois elle dit tellement de choses qu'on ne sait plus ce qui est important de ce qui est sincère.
Mais elle a dit je le veux.
Mais bon, j'ai pas bien écouté ce que le nain a dit après poitrine. Autant il a parlé de picole et c'est pour ça qu'elle le veut.
Mais du coup je vais pas lui laisser tout non plus. Je le veux aussi le tonneau.
...
Et pourquoi Mahaut est venue d'abord ? On l'a même pas invitée.


Il lève alors la main droite.

- Bon ben...
Je le jure.


Mais pourquoi je lève la main moi?
_________________
Erwelyn.
Ouais, un mariage de poney ! Rien de mieux pour se remettre en forme après un accouchement haut en couleurs. Alors, mère, fils, filles et époux avaient mis tout plein de temps pour se préparer, forcément. Et au menu : du rose pour tout le monde, ce qui n'était pas forcément difficile vu que sa garde-robe de princesse en débordait. Et alors que sa chambrière lui enfilait la plus belle, Lynette sautillait dans tous les sens, totalement excitée.

Hiiiiiiiii ! Tu imagines ! Un deuxième mariage poney ! Mon guieu, elles ont disparues pendant des années et paf, voilà qu'elles reviennent et qu'elles arrivent à se marier illico macias ! Avec des nobles en plus. Si ça c'est pas une réussite, tout ce qu'elles ont toujours rêvé. Pis Matpel qui était même pas mouru, tu rends compte ? Je savais bien que Mahaut pouvait pas être morte en buvant de l'eau, c'était pas possible. Et puis...

Et oui, ça avait continué comme ça pendant de longues, très longues minutes. Heureusement, Lexhor était hypra entraîné par la verve de la poneytte et écoutait stoïque, répondant même aux questions, montrant par là qu'il suivait la conversation. Sauf que bon, à force de papoter et de se faire habiller, ils étaient à la bourre, normal quoi. Ils se dépêchèrent donc pour arriver jusqu'à l'église, où tout le monde semblait déjà réuni à l'intérieur.

Rhaaaa cornecul, fit-elle en traînant toute la smala derrière elle, à savoir ses quatre mômes et son mari chéri et adoré, si on arrive et que c'est déjà fini elle va me maudire pendant trente-six générations. La poney rose porte bonheur ouvrit alors grand la porte, avisa les deux futurs mariés devant l'autel et Doudi et gueula clairement :

Attendez-moi j'arriiiive ! Hors de question que ce mariage se passe sans moi, namého ! Poussez-vous, non mais poussez-vous enfin ! Hiiii Orka, tu te mariiiiiies !!!

Et hop, voilà comment Lynette réussit à se retrouver au premier rang, parce que quand même, c'était le mariage d'Orka quoi, cornecul !
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