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[RP] Joutes 1464- Campement

Kheldar
Qu'il était plaisant de constater que sa fille, même si elle portait pas son sang, lui ressemblait. Elle pouvait jouer le rôle de marin chevronné et le lendemain se glisser dans de la soie, du velours ou du satin. Il avait tout d'abord cru que c'était leurs différences qui lui avait plu, mais c'était désormais bien plus que cela. Il avait aimé l'idée d'avoir une jeune fille qui serait son opposée. Innocente, droite, de quoi lui rappeler ses propres défauts pour lui permettre de s'améliorer lui aussi. Il avait du se glisser dans la peau d'un père qui se voulait exemplaire, sobre et juste. Et maintenant il découvrait en sa fille une capacité d'adaptation qu'il se connaissait. Il ne lui restait plus qu'à lui enseigner un soupçon de fourberie et elle serait parfaite. Cette pensée lui arracha un sourire.

Tu es bien plus belle que ton père, ma fille, cela compensera mes faux pas à venir de t'avoir à mes côtés, tout le monde me pardonnera!


Tendant son bras pour que sa fille y glisse le sien, il commença à marcher vers leur destination, jetant de temps à autre un regard à droite ou à gauche pour dévisager les autres nobles ou les roturiers qui s'affairaient à monter leurs campements.

Et bien vois tu, j'ai confié à notre bien aimée cousine la lourde tâcher de faire de moi un homme marié. Et sa dernière missive, que j'ai reçu lors de notre voyage de retour d'Alexandrie, m'incite à aller à sa rencontre pour discuter sérieusement de la chose.

Le colosse s'interrompit, son attention retenue par un cracheur de feu particulièrement doué.

Tiens, regarde ça... J'ai vu un raté une fois, l'homme s'est transformé en torche humaine, nous avons du le pousser jusqu'à l'abreuvoir pour éteindre toutes les flammes.

Il le contempla encore quelques secondes, puis secoua la tête d'un air amusé.

Je suis sûr que je pourrais mieux faire avec de la poudre. Un feu de l'enfer! Il faudra que je m'entraîne mais je gage qu'un parcours incendiaire, si la poudre est disposée correctement, sera divertissante.

Reprenant sa marche, il tourna son regard vers Narcysse.

Et toi? Comment envisagerais tu ton mariage, si jamais tu l'envisages...

Cela avait l'air d'une question piège...
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Narcysse
Le campement se rempli à vive allure. Des tentes se montent de tous les côtés tandis que les étendards commencent à flotter au vent tout autour.

Elle arque un sourcil en attrapant un pan de sa robe pour éviter de s'y prendre les pieds.
Comme si quelqu'un pouvait avoir des choses à lui reprocher. Lui, cet homme qu'elle admire par dessus tous, qu'elle vénère presque. Evidemment, elle ne connait que l'homme de bien. Fier et droit, fidèle à ses convictions. Un homme de parole sur qui elle peut compter, peu importe le moment ou le lieu. Elle ne se voile pas la face à son sujet, elle le sait ambitieux et elle peut facilement imaginer que l'ambition ne se nourrit pas toujours d'honnêteté mais c'est ainsi qu'il est avec elle et c'est tout ce qui compte finalement.

Elle glisse son bras sous celui du Colosse en souriant finalement au compliment et le suit en l'écoutant tout en profitant du paysage qui s'offrent à eux et qui change au fur et à mesure que les jouteurs arrivent.
Voilà déjà une première réponse à ses questions. Si la Matriarche a trouvé une femme à la hauteur des exigences de son Père, elle a accompli un exploit voire un miracle ...
Elle devrait s'en réjouir pour lui et pourtant elle s'en inquiète. Est-ce que ça changera quelque chose entre eux s'il est marié? Et si elle ne plait pas à la potentielle épouse? Est-ce qu'elle devra l'appeler mère ou pas? Est-ce qu'elle s'installera à Austens ? Si oui, devra-t-elle, elle, quitter les lieux?

Mais un cracheur de feu la ramène un peu sur terre et stoppe la montée en flèche de sa panique légendaire. Elle esquisse un sourire amusée, l'image du pauvre homme en feu jeté dans l'abreuvoir se dessinant devant ses yeux.
Oubliée les questions qui fusaient quelques instants avant, elle essaye à présent d'imager un parcours enflammé dessinant des figures sur le sol selon l'humeur, l'endroit. Il est vrai que la poudre a quelque chose de passionnant. La manier est tout à fait excitant , même pour elle qui n'a pas particulièrement le goût du risque.


Méfiez vous tout de même, qui joue avec le feu, fini par se brûler.

L'esprit vagabondant entre le spectacle du cracheur de feu et celui qu'elle imagine, elle reprend la marche au bras de son père et sa question tombe comme un couperet.
Et la première réponse qui lui vient se traduit par un :


Euh ...

Elle toussote, sa main libre frotte nerveusement sa nuque. Son mariage ... à elle ...
En voilà une question embarrassante. Qu'il lui demande ça n'est pas anodin, c'est certain. Finalement elle préfère se triturer sur le mariage de son père que sur le sien.


Et bien ... Pour être honnête j'étais surtout partie dans l'idée que c'est vous qui vous en occuperiez donc partant de là j'avais pas grand chose à envisager ...

Le mariage elle y a pensé des milliers de fois. Pas parce qu'elle a rencontré le prince charmant ou qu'elle ait eu un coup de foudre, loin de là. Elle est célibataire depuis toujours et ça lui va plutôt bien. Elle s'est déjà posée cette question simplement parce qu'il lui en a déjà parlé et elle s'en rappelle comme si c'était hier. Ça remonte au jour où il lui a proposé l'adoption. Quelque part dans les Flandres. De ce jour, elle s'était faite à l'idée d'un mariage de raison à moins d'une rencontre improbable avec l'âme sœur.
Mais même si elle s'en était convaincu, elle est bien loin de s'imaginer épouser un homme dans l'immédiat ...


...Pourquoi cette question? Ose-t-elle d'une voix fluette, presque éraillée.
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Irina
L’année avait été difficile pour la brune et les derniers mois encore plus. Solitude, abandon, douleur et tristesse avait été son lot sans qu’aucune larmes n’aient été versés. C’est qu’Irina Liszt Lablanche d’Abancourt était forte ou voulait-elle le démontrer. Sous cette armure endurcie par les pertes, les deuils et les échecs était une femme beaucoup trop sensible pour la violence ordinaire de la vie.

Elle était à Orléans depuis quelques jours déjà et sa cousine l’avait invité à résider en son château le temps des joutes. Irina n’avait pu résister à l’idée de dormir dans un lit et bénéficier du luxe inouï d’un bain chaud. La route depuis la Savoie ne lui ayant point offert ce confort dont elle était que trop habitué. Elle usa de l’hospitalité de sa cousine en toute discrétion, ayant grandement besoin de méditer sur quelques idées pour son futur et de prendre du repos.

Le matin marquant le début des joutes fut remarquable par la fébrilité de toute la maisonnée. Les domestiques étaient fort occupés par les préparatifs des mets et boissons offert par la Dame des lieux. Reposée et ravivée par l’excitation de l’événement, elle revêtit une robe d’un bleu nuit contrastant avec sa chemise de soie blanche, relevé par un foulard d’un bleu plus soutenu, brodé de colibris rouge vifs. Elle noua sa longue chevelure en chignon avant de descendre vers le lieu de l’événement.

Elle marcha longuement dans les jardins et le parc jusqu’à ce que les campements des jouteurs soient visibles. Il y avait déjà pas mal de personnes et la brune arrêta le pas en se demandant si quelques-unes de ses connaissances seraient présents. Éludant la fine angoisse qui la prit au cœur, elle avança le pas vers les silhouettes qu’elle distinguait au loin, sans reconnaître.

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Jason_ludgaresvissac


Il avait rangé depuis quelques temps ses dossiers ducaux, désirant prendre quelques vacances. Passer plus d'un an à siéger dans un conseil ça finit par vous user un homme. Et puis il avait raté quelques tournois donc renouer avec son passe temps favori allait lui faire le plus grand bien.
Comme à son habitude il fit tout préparer et se mit en route il espérait y revoir quelques amis

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Hoeldetrajan
Hoel marchait dans le campement lorsqu'un homme d'armes de sa sœur vient lui porter le message que faute d'avoir pris les devants, il n'était pas sur la liste des jouteurs. Le breton sourit à l'homme. Point chez lui l'envie de se mettre en colère. Cela n'arrivait jamais. Il prit donc note de cela et continua son chemin, en direction du coup du château. Sharlen et lui s'était séparés sans "histoire", sachant que trop de choses les séparer pour faire d'eux un couple solide. Les joutes se passeront de lui.
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Teia_de_jerez


A la Houblonnière :
Le temps lui avait paru si long qu'elle avait l'impression de ne pas avoir quitté les sièges du Conseil et certains membres qu'elle ne supportait plus depuis un temps infiniment long. Mais les bonnes nouvelles n'arrivant pas seules, Monseigneur c'était inscrit à de nouvelles joutes chez son amie la Duchesse Xalta. Teia se demandait si la Vicomtesse était inscrite aussi....d'ailleurs avait-elle des enfants?

Elle partit prévenir les femmes de chambre qu'il fallait préparer toutes ces demoiselles avec des tenues de voyage. Quelques robes au cas ou il y aurait des personnes que Monseigneur voudrait rencontrer lors de ces joutes et présenter ses filles, les joyaux de ses yeux.

Teia avait commencer par les filles car il en fallait du temps avant qu'elles soient prêtes.....entre la tenue qu'il fallait choisir, les cheveux à brosser, quoi mettre dans les bagages.... puis elle fît prévenir Caspian, son fidèle ami et garde chez Monseigneur qu'il fallait préparer le chariot couvert. Les nuits étaient fraîches et même si elle était médicastre, elle ne tenait pas à ce qu'Adam prenne froid, ni les filles.

Maintenant, c'était à son tour, un bain et choisir une tenue agréable pour voyager et quelques robes. Ensuite se serait le tour d'Adam qui dormait encore.

La voiture prête, les enfants aussi, Teia partit donc du domaine avec.....qui les conduisait. Elle n'avait aucun garde mais ils étaient tous les deux d'excellents combattant et rien ne pouvait arriver aux enfants puis le Domaine de la Duchesse Xalta n'était pas très loin. .




Arrivée au Campement :
Les voilà arrivés, tous un peu courbaturés, les vêtements un peu froissés mais sain et sauf. Ils n'avaient croisés personne.....aucun malandrins, ni brigands. Restait plus qu'à trouver le campement de Monseigneur. Elle se tourna vers les filles :

Mesdemoiselles, qui sera la première qui apercevra la tente de son papa?

Elle souleva Rose car elle était la plus petite et attendit....Elle venait d'apercevoir les couleurs de Jason.
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Shame


Pour ses Joutes, Shame serait Ecuyer. C'est sa deuxième fois, avec un excellent souvenir de son ancienne Capitaine Marie__Du_Lourdou, par le passé militaire partagé avec joie au sein de leurs charges et lui, Connétable puis Capitaine quelque temps après. Et que c'est bon de revenir en arrière à peine pour en plisser les yeux de plaisir. Au final, la bonne époque quand ils y étaient.

Une proposition à l'essai par Monseigneur Jason Ludgarès de Vissac . Tenté pour prendre soin des chevaux et préparer les Joutes Equestres. Oui. Il a totalement fondu et craqué pour les Belles Bêtes et tout autant sur la Fauconnerie lorsqu'ils firent le tour du Domaine pour accoutumer les premiers jours, Shame. C'est ce qu'il l'a convaincu de bien vouloir accepter l'Offre. Nul doute, que le Jeune Seigneur en apprendrait beaucoup et qu'il pourra apporter son aide.

Le Départ est imminent. Tout est prêt. Il a prit soin de bien vérifier que le Convoi aura tout de disponible pour s'installer selon les recommandations et conseils, et surtout, que les Montures ne manquent de rien et soient chouchoutées pour se montrer sous leurs meilleurs jours et offrir les qualités les plus requises pour porter vers du Beau Spectacle. Le choix n'est pas encore fait, entre deux Chevaux, et les deux font le trajet à ses côtés. Pendant ce temps, il fait lecture des fiches qui les concerne pour connaitre, à brûle pourpoint, leurs caractères. Il en a eu une approche relativement courte. Et il n'est pas question de les perturber par sa nouvelle présence à leurs côtés.

Alors suivre l'ensemble du Convoi, et toute la Troupe, suivre le vent. Sans savoir où auront lieu les Joutes Equestres. Cela lui semble être un point commun avec les deux Maginifiques Belles Bêtes Racées.

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Actarius


[Campement Malzac d'Euphor]


      _____Les joutes. S'il y avait bien une chose que le Malzac d'Euphor faisait avec régularité et assiduité, c'était cela. Il adorait cela. Véritablement et inconditionnellement. Il était même très rare de ne pas voir le Phoenix flotter lors de l'un de ces rendez-vous. Et ce même s'il détestait perdre et que la victoire le fuyait aussi sûrement que les rats le navire en naufrage. Et il venait à chaque reprise avec de nouveaux espoirs de voir enfin ce cycle de la défaite prendre fin.

      Puis, ces joutes précisément avaient le mérite de se dérouler non loin de la Champagne et lui éviterait donc un long voyage alors même qu'il préparait une longue escapade depuis Troyes. Pour le moment, il supervisait la mise en place du campement, plutôt pointilleux, et cherchait du regard Batistine.

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Batistine


[Campement Malzac d'Euphor]





Le voyage c'était pas super bien passé, B était malade. Une colique carabinée avait jeté son dévolu sur le blond boulet. Elle avait fait de son mieux pour ne rien laisser paraitre, balancer des excuses du genre "j'vais voir si tout va bien à l'arrière Votre Altesse" histoire de se carapater, sauter de cheval et aller se soulager dans les buissons dès que ça la reprenait. Le popotin en feu, abrutie par la fièvre, la jeune garde faisait de son mieux pour ne pas laisser paraitre son état. Alors quand le groupe était enfin arrivé au campement, devinez où elle avait foncé une fois sa monture entre de bonnes mains ? Aux lieux d'aisance bien sur, d'ailleurs elle avait bien dû bousculer quelques personnes en hurlant "service princier, faites place !" Ensuite elle avait profité du passage d'un porteur d'eau pour se déshydrater et se rafraichir un peu.

Les ambres brillants de fièvre avaient ensuite tenté de retrouver parmi le campement grouillant de monde le chemin de l'emblème au phénix. "Faut que je me trouve un médicastre car je vais finir par ne plus tenir debout à force de fièvre et de courante". Déambulant à travers la foule, B finit par repérer une tête bien connue qui dépasse de celles du commun des mortels. La blonde colle un sourire tranquille sur son visage histoire de donner le change et s'avance au devant du Boss d'un pas tranquille. Une fois à sa hauteur, elle entame la conversation comme si de rien était.


Pour une rentrée de fin d'été, il semble qu'il y aura du monde. Cela devrait être de belles joutes.

Elle n'est pas très original mais en même temps se concentrer sur son intestin lui prend toute votre énergie.
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Arthur_ar_sparfel
[Crapaud sans campement]

COAA? COAA? Il est le prem's et il est tout seul. Namého, c'est coââ ce plan d'eau à la noix? Sa mother lui avait dit "T'es vicomte, t'es un Ar Sparfel, donc tu joutes." Sauf que lui, il aime pô les joutes et qu'elle le sait. Sauf que la mother l'a inscrit à son insu.
Paraît qu'il fallait faire des joutes en famille. Pourvu que ça ne se termine pas dans un bain de sang! Albinou et mother c'était du "je t'aime moi non plus". Ils en étaient fatigants, même plus que ça, chi-ants.

Pas de campement, pas d'étendard, des coups à se noyer dans la mare aux têtards. Il était limite à repartir en Champagne quand il avisa les couleurs du futur beautiful father.

Pas dégonflé pour deux deniers, le Crapaud se planta à l'entrée du campement:


Ohé du bateau? Pouvez annoncer Tuthur, le fils de Hersinounette? Normalement Messire Jason me connaît.
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Actarius


[Campement Malzac d'Euphor, puis ailleurs]


      _____Ses yeux finirent par tomber sur la fidèle Batistine. Disons-le, le Malzac d'Euphor n'avait vu que du feu au petit manège tant durant le trajet que durant l'installation du campement. Celui-ci avait d'ailleurs pris forme et il y avait désormais du temps à écouler. Si d'ordinaire, le Languedocien prenait du repos, traitait des affaires, lisait dans la solitude relative d'un seigneur jamais vraiment seul, la faute à des serviteurs. Mais ce jour-là, il avait l'envie de se détendre, de déambuler un peu dans ce campement, ce qui l'amena à s'adresser ainsi à Batistine, sobrement.

      _____ - Venez, allons explorer cette cité de toile.

      Les joutes elles seraient belles à l'unique condition qu'il les remportât. Il avait la gagne dans le coeur, malheureusement la défaite un peu collante sous la semelle. Loin de se rembrunir, il lança donc cette petite escapade toujours inconscient des malheurs gastriques de sa garde. Il demeura d'ailleurs plutôt silencieux, se contentant de quelques remarques de ci, de là, durant leur progression. Il observait simplement autour de lui, saluer parfois un visage connu d'un léger hochement de tête et d'un sourire. Bercé par la légère brise, le moment était agréable, plus propice à la contemplation qu'à une discussion à bâtons rompus. Mais soudain, il s'arrêta net devant le spectacle inopiné d'une louve en robe au coeur de ce village éphémère. Puis, se rapprocha de cette icône qu'on aurait dit égarée au coeur de l'endroit le plus improbable qui fût.

      _____ - Et bien... quelle surprise. Je ne m'attendais pas à vous voir ici et encore moins parée comme pour une cérémonie royale.

      Le sourire aux lèvres, il se tourna vers Batistine.

      _____ - Vous vous êtes sans doutes aperçues à Vincennes, mais je ne me souviens plus si je vous avais présentées. Demoiselle Catherine de la Louveterie, voici ma garde fidèle et mon amie Batistine. Batistine, je vous présente la filleule de mon épouse ou du moins l'une des filleules. Mais assurément en ce jour la plus élégante d'entre elles.

      De l'envie de contempler sous un petit vent rafraîchissant à l'envie de taquiner un peu, il n'y avait qu'un pas que le colosse de Mende venait de franchir non sans un rictus éloquent sur ses bonnes dispositions.

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Cooky
[Discret campement de Vielleségure ]

Dur dur de se réorganiser pour un tournoi après une longue pause estivale. Elle ne savait plus par où commencer. D'abord prévoir le matériel ? Oui mais dans ce cas l'entrainement en souffrirait. D'un autre côté, elle ne s’entraînait pas vraiment de façon très efficaces ces dernières semaines. Échanger avec Aquelhom pour qu'il se charge des modalités techniques ? Mais l'intendant avait déjà beaucoup à faire à Vielleségure, elle ne voulait pas le surcharger. Ou demander à Arthur de lui installer le campement en l'attendant ? Elle ne voulait pas profiter de son fils encore trop jeune pour prendre une telle responsabilité.

Bref, c'était un peu le capharnaüm à la veille du départ pour Châteauneuf-sur-Loire, un joyeux bazar tout à fait désorganisé comme elle essayait toujours de les éviter. Bertille courait partout pour remplir les malles, Aquelhom grommelait qu'il n'avait jamais le temps de rien, Mathilde tentait vainement de tenir la petite à l'écart de tout ça et elle, elle tentait de calmer les esprits et d'organiser son petit petit monde comme elle le pouvait.

Le départ fut sonné sitôt les malles chargées. Elle n'avait pas pris la peine de tout vérifier, estimant qu'elle pourrait se contenter de peu quoi qu'il arrive, n'étant nullement en situation de défilé mondain où briller et paraître sous son meilleur jour ce serait avéré crucial. Loin de là puisqu'elle s'apprêtait à rouler joyeusement dans la poussière d'une lice lointaine.

Après quelques jours d'un voyage sans heurt à travers le royaume, le petit convoi béarnais parvint finalement à bon port, sourire aux lèvres et énergie positive retrouvée. Ils se présentèrent aux portes du Duché, indiquant leur venue pour les joutes puis elle laissa Aquelhom se charger de la paperasserie tandis qu'elle continuait son chemin jusqu'au campement. Les premiers étendards claquaient déjà fièrement au vent, dont elle reconnu la plupart pour les croiser régulièrement sur les tournois. Évitant cependant de se perdre dans la foule bigarrée qui se pressait déjà de parts et d'autres du domaine, elle choisi un emplacement discret et encore libre où elle s'attela bientôt à dresser avec l'aide de Bertille les toiles de tentes qui convenaient.

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Eusebie.de.vissac


Scarlette avait été surprise quand Teia était venue lui dire qu'ils allaient assister à des joutes auxquelles participaient son père. Il ne lui avait rien dit à elle. Il était vrai que son père était très secret mais quand même. Elole garda ses pensées pour elle et c'est avec un large sourire qu'elle dit à Teia qu'elle se préparait et qu'elle arrivait.

C'était la première fois que Scarlette assistait à des joutes. A treize ans, quoi de plus normal.
la jeune fille était donc excitée comme tous ceux qui allaient dans un grand événement pour la première fois. Elle n'avait posé aucune question durant le trajet, silencieuse, elle si bavarde, c'en était étonnant.
Quand elles arrivèrent, Teia leur lança une sorte de défi. Il fallait trouver la première la tente du père.
Scarlette n'avait pas du tout l'intention de gagner, elle n'était plus une fillette et elle n'allait pas salir sa robe sur la terre du campement.
Scarlette portait une très jolie robe rose et blanche, elle avait de fins gants blancs en dentelles et portait à sa main son sac et une ombrelle assortis à sa robe. Sa chevelure était retenue par un nœud rose en queue de cheval. Elle était jolie comme un coeur et avait réussi à ne pas froisser sa robe.


- Teia, je pense que cela doit être par là.

Elle lui montra du doigt une tente.

Catherine.louveterie


La jeune baronne n'était pas partie s'aventurer dans le camp. Elle resta proche de sa tente. S'il fallait que Xalta la fasse demander, il faudrait qu'elle soit trouvable. Et puis, l'envie de vagabonder dans la foule qui commençait de devenir de plus en plus grosse ne lui disait rien. Pour l'instant, son esprit était trop absorbé par la raison de sa présence aux joutes. Ses yeux bleus regardaient de par et d'autres à l'horizon et se posèrent sur un visage assez familier. Il fallait dire que la demoiselle Louveterie n'avait pas un grand répertoire de gens dans son entourage. Et depuis peu, le visage de cette personne qui s'approchait d'elle en faisait partie. Un sourire entre le sourire de façade et celui sincère se placarda sur son visage. A demi contente. A demi seulement. Puisqu'il fallait dire que Catherine n'avait pas vraiment mis au courant son entourage de la prise de contact qu'elle avait eu avec Xalta. Qu'accessoirement, elle aurait pu le dire à une ou deux personnes, dont sa cousine et sa marraine seulement il n'en était rien. On pourrait croire que c'est son côté sauvage, simplement, la blonde à force d'avoir des cadavres autour n'avaient pas vraiment la fibre sociale. Elle faisait bien des efforts pour changer. Mais, ressentait toujours ce besoin de faire les choses elle-même et de voir où ça la conduisait. La baronne de Coussey devait décaler avec les autres vus sa tenue, pour le coup elle avait même sorti un ou deux bijoux. Et c'était sûr, l'époux de sa marraine, le prince devait savoir qu'elle ne pouvait pas faire les joutes. Sa noblesse n'était pas reconnue en France. D'ailleurs, elle espérait une issue proche à cette situation.

Pour le prince, elle plia genoux et lui offrit une révérence. Tout de même, il y avait des règles et ce n'était pas parce qu'elle se trouvait au milieu d'un campement que c'était à mettre de côté. Puis sait-on jamais, si Xalta était dans les parages, fallait faire bonne impression.


Votre Altesse.

Un sourire, plus sincère que de façade pour le coup. Elle aimait bien Actarius. Au début, il l'impressionnait un peu trop, dans le genre "A quelle sauce il va me manger". Maintenant ça allait mieux. Il fallait dire que les seuls princes qu'elle connaissait d'ordinaire, était de réputation et ceux d'Empire. En dehors de Maximilien son cousin, les autres étaient tous à jeter. Forcément, cela créé des a priori. Fallait croire qu'Actarius était un bon prince, la noblesse de France avait vraiment ses différences avec celle d'Empire. Ce n'était pas une mauvaise idée d'envisager une union avec un seigneur de France. Enfin. La demoiselle Louveterie ne se doutait pas qu'elle s'était mise à rougir sous le compliment du prince. Au moins, cela irait avec le ton de sa tenue. Ses yeux bleus passèrent du prince à Batistine.

Il est toujours plaisant de faire une nouvelle rencontre.


Quasiment. Fin, elle n'allait pas lui dire non plus. Fallait être gentille. Et à ses prunelles de revenir sur Actarius.


Je ne pensais pas que vous seriez ici. C'est bien agréable de voir des visages connus.

Pourvu qu'il ne lui demande pas ce qu'elle fiche ici. Il fallait trouver la parade. Un truc qui tient debout. Il ne fallait surtout pas que les deux personnes devant elle soit aussi curieux. Sinon, elle était foutue et il faudrait tout balancer.
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Ghost60
[Campement d'Izard]

Pour une fois il n'avait pas besoin d efaire des tas de chemins pour aller dans un lieu paumé au fin fond d'une cambrousse. Non, il avait juste quelques lieues à parcourir pour allez chez sa cousine à chateauneuf. Il était venu accompagné, elle lui avait dit qu'elle l'encouragerais, mais devais d'abord la fouille. Ni tomates, ni œufs pourris ne doivent passer par là. Arrivé sur place, Gaultier cherchais une bonne place et fit fouiller sa saison par une des aides de camp.Tout était bon, il pouvait donner l'ordre de préparé tout
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