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[RP] Joutes 1464- Campement

Actarius


      _____La réponse servie par la filleule de son épouse étira le sourire qu'il arborait déjà. Le compliment qu'il avait fait n'était pas anodin, il soulignait au contraire l'aspect pour le moins ravissant de Catherine dans de pareilles circonstances. Il allait d'ailleurs rebondir mais son regard se posa sur une Batistine étonnamment absente. Elle semblait préoccupée. Et même plus en prêtant attention à son regard vague et à son teint. Oui... c'était plus que de la préoccupation. Elle avait l'air malade. Il s'excusa auprès de l'impériale demoiselle et dit tout bas à sa fidèle garde.

      _____ - Vous allez bien Batistine ? Vous pourriez faire un tour du côté de la tente médicale. Votre teint ne me dit rien qui vaille. Dites à la comtesse de Rodelle que vous venez de ma part. Elle reçoit plutôt les blessés des joutes, mais fera sans nul doute une exception pour vous aider. Elle est de confiance, elle était premier médecin royal. Ou vous reposer. En tous les cas, je vous libère de me suivre, le temps que vous repreniez des couleurs.

      Il lui posa une main sur l'épaule, lui sourit légèrement et reporta son regard vers la ravissante filleule, l'oeil pétillant de malice.

      _____ - Veuillez m'excuser cet encart. J'allais vous dire qu'il aurait été étonnant de ne pas me trouver ici. Les joutes que je manque se comptent sur les doigts d'une main. Mais je n'ai par contre aucun souvenir de vous avoir déjà croisé en pareilles circonstances depuis Vincennes. Et encore moins d'avoir vu jeune fille si élégamment parée dans un campement. Y aurait-il une cérémonie dont on ne m'aurait pas prévenu ?

      Et hop, les pieds dans le plat. L'ancien Grand Prévôt de France était observateur. En l'occurrence, il n'avait pas grand mérite et n'avait pas dû avoir recours à son côté fin limier. Il savait que la noblesse d'empire ne joutait pas. Il fallait donc une autre raison à la présence de la jeune fille. Et à en juger par sa tenue... Pourquoi s'était-elle faite aussi belle ? Eurêka ! Sans lui laisser le temps de réagir, il embraya.

      _____ - Oh ! J'y suis. Vous avez trouvé un habile jouteur à Vincennes et vous avez décidé de venir l'encourager. Cela expliquerait tant votre présence que votre mise particulièrement soignée pour un tel événement ! Vous lui avez donné vos couleurs ? Qui est-ce ?

      Oh le vilain curieux. Ou...

      _____ - Ou alors, il y a effectivement une cérémonie dont on ne m'aurait pas parlé.

      Ou encore, elle était simplement là pour voir le spectacle et désirait juste se mettre en valeur. Mais, allez savoir pourquoi, les choses les plus simples n'étaient jamais les premières qui parcouraient l'esprit tortueux du Malzac d'Euphor.

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Hoeldetrajan
Hoel aurait donné le Graal. Oui, le Graal pour une fleur. C'était ainsi. Hoel marchait dans le camp, oubliant un peu la solitude de ses six derniers mois. Des joutes, seul, des lectures seul, la solitude de son appartement. La froideur des repas. Il n'avait plus vraiment envie de vivre à tel point qu'il n'était pas sur la liste des jouteurs. Puis elle était venue, d'abord à Bordeaux puis ici. Pour ne rien gâcher son père était aussi là. Tant mieux Hoel l'aimait bien et l'avoir sur les terres des Lablanches était formidable.
Forcement, il les trouva.


Bonjour Cousin Eddar ! C'est un plaisir de te voir ici.

Puis un regard plein d'étoiles pour Narcysse.

Narcysse... Je suis ravi que tu sois avec nous...

Il sort alors un petit ruban aux couleurs de ses armoiries. Moment de bravoure pour Hoel.

Eddar, me permettras-tu que Narcysse soit ma cavalière ? Enfin si Narcysse accepte... Aussi.

Là, le breton sent que ses pieds sont de la guimauve...
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Batistine


[Campement de la Baronne de Coussey]




[Maisonnée Malzac d'Euphor]



La blonde écoute avec toute l'attention qu'elle a en soute les conseils et explications du Boss. Ce qu'elle retient tient en trois choses : "je vous libère", "tente médicale" et "Comtesse de Rodelle". Elle lui aurait sauté au cou à cet instant, évidemment en supposant qu'elle soit en état de le faire, sans parler de ses fonctions, le respect, la distance, tout ça. Elle incline donc la tête en silence en guise d'assentiment et se tourne à nouveau vers Catherine, tente un sourire qui ressemble plus à une grimace.

Si vous voulez bien m'excuser, je dois me retirer.

Après une inclinaison du buste plus bancale que gracieuse, la blonde file, aussi vite que sa fièvre et ses jambes en coton le lui permettent, vers la tente médicale.
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Teia_de_jerez




Lorsqu'elle avait quitté le Domaine, Teia avait sourit en voyant arriver la jeune Scarlette. On aurait dit un bonbon avec sa robe rose et blanche, ses fins gants blancs en dentelles et ainsi que son sac et l' ombrelle assortis à la robe.

Elle était trop jolie et elle n'avait pas eu le coeur de lui dire que les joutes, ce n'était pas spécialement un lieu très propre, ni une salle de bal. Il aurait fallu tout lui expliquer et avant que la jeune demoiselle est cherchée une nouvelle tenue, Monseigneur aurait eu fini ses joutes aussi.

Elle leur avait demandé de chercher le campement de leur papa et ce fût Scarlette qui répondit la première :


- Teia, je pense que cela doit être par là.

Effectivement, tu as raison Scarlette. Caspian, veux-tu avancer jusqu'au campement et nous mettre nos bagages dans la tente que Monseigneur a mit à notre disposition.

Les enfants étaient tous réveillés et pressés de voir leur père. Il y avait déjà beaucoup de monde et elle se demandait si leur père faisait parti des éliminatoires ou pas! Elle apperçu Belphegor.......Qu'il était beau !

Monseigneur, Vous faites parti des éliminatoires. A vous de jouer. Belphegor n'attend que vous.

Elle entendit la voix de Shame, elle savait par Monseigneur qu'il était son nouvel écuyer.

Bonjour Monseigneur, bonjour Shame, heureuse de vous voir tous les deux.

Il était aussi beau que son cheval......enfin, elle parlait question couleur bien sûr!


On va s'installer et on viendra vous voir jouter!

Elle avait du mal à retenir les enfants qui voulaient tous sauter de leur père.

Non pas maintenant, votre père est attendu. Nous allons jusqu'à la tente puis nous irons le voir. Patientez !

Elle descendit Rose de ses bras, attrapa Adam et suivit de Léo, Lori et Scarlette, elle se dirigea vers leur campement. Juste le temps de s'occuper d'Adam et ils iraient tous voir Monseigneur.
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Kheldar
A défaut de trouver la cousine, c'est sur un cousin qu'ils tombent durant leur promenade dans le campement, et pas n'importe lequel, puisque c'était un breton. Un soupçon effleurait déjà les pensées du colosse depuis quelques temps. Certes il n'était pas contre resserrer les liens familiaux mais il soupçonnait que ce rapprochement soudain outrepassait quelque peu les relations entre cousins. Il était ceci dit bien mal placé pour dénigrer ce droit, ayant été l'amant de sa propre cousine quelques années plutôt. Toutefois, c'était la première fois qu'il se retrouvait confronté à cette situation... en tant que père! Une situation qu'il n'était pas certain de vouloir subir longtemps, toutefois, il ne pouvait rien reprocher à Hoel qui, s'il ne semblait pas vouloir dissimuler son affection, avait l’honnêteté de le faire dans les règles, c'est à dire pas dans son dos au lui.

Bonjour cousin, fit il au breton, en esquissant un bref sourire qu'il conserva même lorsque les étoiles apparurent dans ses yeux lorsqu'ils se posèrent sur sa fille.

Hum... ma foi... si Narcysse est d'accord je n'y vois pas d'inconvénient.

Là encore, aucune raison de refuser, sa fille était libre d'accepter.

Il se hâta toutefois de changer de sujet, pour ne plus avoir à contempler les étoiles dans le regard de son cousin.


Nous cherchons cousine Xalta, l'aurais tu vu?
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Narcysse
Ils déambulent au milieu des tentes quand elle voit, au loin, un Hoel s'approcher d'eux, plutôt bien décidé à les rejoindre.
Elle ne peut s'empêcher de sourire, et plus il s'approche, plus elle rayonne. La petite voix dans sa tête a beau être en train de lui hurler de regarder par terre et de se ressaisir - il en va de leurs vies peut-être - elle ne peut faire autrement. Elle est heureuse de le voir et ça se voit.
Il lui faut une volonté énorme pour ne pas répondre elle même à l'invitation de son cousin mais la voix de son Père stoppe tout net les papillons qui prenaient doucement leurs envols dans son ventre.
Elle triture nerveusement le pan de sa robe en se demandant si Hoel ne serait pas devenu fou. Il est en train de demander à son Père son bras, à elle, le regard tout brillant? Vraiment?
Là où normalement, elle serait prise d'un élan de panique incontrôlable, la voilà qui sourit de plus belle en se courbant d'une légère révérence vers son cousin tout en posant sur lui un regard tendrement pétillant.


Le bon jour Hoel . Ravie de te voir aussi.

Là où normalement elle aurait bafouillé maladroitement, elle pose une voix douce et anormalement calme, pour elle.
C'est certain, il y a un truc qui tourne plus rond.
Esquivée la question du mariage qui restera sans réponse - pour l'instant- ,la voilà qui a le coeur qui s'emballe plus qu'il ne devrait.


J'accepte avec plaisir.

Vous les voyez les petites bulles de joie qui s'envolent de ses mots ? On pourrait même en voir en forme de coeur.
Elle lève les yeux vers son Père, pour le remercier d'approuver qu'elle se détache de lui et c'est là qu'elle se rend compte qu'elle flotte sur son nuage alors qu'elle est encore accrochée à son bras.
Redescente rapide sur terre, elle toussote dans sa main libre qui a enfin lâché sa robe et fait mine de chercher au loin. Il doivent trouver qui déjà?


N'empêche qu'avec tout ça, elle sait toujours pas pourquoi cette histoire de mariage la concerne ... Mais pour le coup, elle y pense plus vraiment.

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Hoeldetrajan
Hoel ne s'attendait pas forcement à cette réponse. Il pensait prendre un coup-de-poing un truc du style, "cela ne va pas! " Mais non son cousin n'est pas la brute, enfin si, mais pas la brute qu'il pensait. Il se méfiait quand même.
Il était père avant tout. Hoel sourit. Narcysse pourrait donc danser avec lui au grand bal. Pour l'occasion, le breton n'avait qu'une envie, offrir un banquet sur ses terres à ses gens et de lever les bannières de son fief. Qu'il était heureux et semblait reprendre vie.


Il répondit à Eddard.

Ma sœur doit être encore dans ses appartements avec "Kro"...

C'est à peine si je peux dormir pensa-t-il pour lui-même.

Ou alors ici entre les campements à rendre visite à ses invités. Tu veux que je fasse venir un mignon qu'il hurle son nom ?

Puis il attendit... La réponse...la réponse de la belle Narcysse...


J'accepte avec plaisir. Hoel a le cœur là qui chavire presque..

Il est tellement heureux, mais doit rester le plus calme possible. Cela faisait quelques jours que les deux jeunes se rencontraient à Bordeaux, se découvrant des points communs.

Il tourne la tête en direction d'Eddard, lui tape le bras amicalement et dépose un baiser sur la joue de Narcysse. Il sent qu'il lui faut parler et vite, tellement il va devenir rouge...de joie.


Je vais faire préparer le bal. Il sera le plus beau que Chateau-neuf est connu... Narcysse, tient voici les couleurs.

Il lui donne ses couleurs, sur un foulard brodé. Des têtes de lions d'or sur un fond rouge sang.
Personne ne les a jamais porté...
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Kheldar
Ses pires craintes allaient se réaliser. Il aurait souhaité brièvement, mais ô combien ardemment être aveugle pour ne pas voir les mêmes papillons qui semblaient entourer le breton... dans le regard de sa propre fille! Si par moment cela semblait plus mesuré, comme si elle espérait pouvoir lui dissimuler cette information cruciale, elle ne pouvait jouer si bien la comédie et laissait transparaitre des émotions qu'il ne l'avait encore jamais vu éprouver. Sa fille s'était entichée du breton.

Le regard du colosse se ternit alors que la colère grandissait en lui. Qui était il pour leur refuser ce droit? Il était Kheldar, et c'était un argument qui valait tout les autres. Toutefois... il était aussi un père qui allait refuser à sa fille une idylle avec son cousin, alors que lui se l'était autorisé. Il s'efforçait d'être juste pour inculquer les meilleures valeurs possibles à sa fille, mais là, c'était beaucoup lui demander, il n'était pas prêt.

Son esprit travaillait à toute vitesse pour échafauder des plans, entrant tous en contradictions avec ses pensées. Les séparer de suite? Ce serait les pousser à la révolte et à des rendez vous secrets dans son dos... bien trop risqué. Jouer la carte de l'ignorance pour s'assurer de pouvoir les surveiller? Sa fille ne serait pas dupe, elle avait probablement déjà compris qu'il savait, ne serait qu'en sentant les muscles de son père se tendre et son visage s'assombrir. Leur donner ou leur refuser sa bénédiction? Il n'aurait pas besoin d'aller jusque là pour le moment s'ils continuaient à agir dans les règles... Bref, un entretien avec sa bien aimée cousine semblait de mise pour l'aider à démêler ce merdier. D'autant qu'encore une fois, il n'avait rien à reprocher au breton... Mais pour l'heure, il devait voir sa fille.

Bien... Narcysse, nous avons à parler. Nous te revoyons plus tard Hoel.

Le ton se voulait presque cordial, mais les accents métalliques étaient largement perceptibles pour qui le connaissait un peu.

Entrainant sa fille à l'écart, il laissa planer quelques minutes de silence, peut être pour tenter d'être compréhensif, pour ne pas agir tel que Kheldar l'aurait fait il y a quelques années... c'est à dire l'épée à la main.

Pourquoi Hoel?
demanda t'il sans ambages, vrillant son regard gris acier dans celui de la jeune femme.
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Narcysse
Flotter sur un nuage de coton plus doux que le ventre d'un lapin ou sombrer lourdement dans un gouffre de lave en fusion. C'est à peu près là que se situe la jeune Fleur.
Ses joues se sont parées d'un joli rose en recevant le doux baiser du Celte sur sa joue et très vite, elles ont virées au rouge. Comme une gamine qui se serait fait prendre en flagrant délit de boulottage de confiseries planquée au fond du garde-manger.
Le foulard serré dans une main, l'autre fermement accrochée au bras paternel qui lui semble de plus en plus tendu, elle est en suspend.
Hoel est remercié avant qu'elle n'ait pu lui dire qu'elle portera fièrement ses couleurs et qu'elle sera des plus heureuse d'être sa cavalière.
"Nous avons à parler" ... ce genre de phrase c'est jamais vraiment bon signe mais là ... venant du Colosse ... elle en vient a espérer que la foudre s'abatte sur elle et la fasse disparaître dans un tas de cendres. Pourquoi? Elle n'en sait rien à vrai dire.
Parce qu'elle a sympathisé avec son cousin? "Sympathiser"? Mais bien sûr ... elle a réellement cru que ça allait passer inaperçu? À ses yeux à lui? Lui le Géant protecteur qui l'a prise sous son aile dès le premier regard échangé ...
Elle attend nerveusement la suite en essayant de ne pas regarder derrière elle de peur de croiser le regard d'Hoel et que son coeur ne tape encore plus fort dans sa poitrine. Parce que s'il s'emballe encore, elle risque de frôler l'arrêt cardiaque. Et en y pensant ça serait peut-être un bonne alternative à la foudre qui n'a pas l'air de vouloir se pointer.

Et la suite ne tarde pas à arriver. L'acier des yeux de son père est plus froid que d'habitude -je sais pas si vous pouvez imaginer mais c'est flippant l'histoire - et quand il se plante dans ses grandes prunelle châtaignes, c'est tout son être qui se liquéfie de l'intérieur.
Elle doit lui répondre quoi là? Concrètement, elle na pas de réponse toute faite qui lui vient à l'esprit. Elle n'avait pas envisagé une seconde qu'il lui pose cette question. Mais elle n'a jamais prit de gant pour parler aux gens et c'est certainement pas avec Lui qu'elle va commencer. De toutes façons elle est bien trop honnête pour enrober quoi que ce soit. Alors elle soutient son regard sans pour autant être insolente. Elle l'a toujours admiré et rien ne pourra faire changer ça. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il restera celui qui lui a offert une Vie et à qui elle a offert, en retour, sa jeunesse et un devouement sans failles.

Elle se racle la gorge avant de lui répondre, histoire d'avoir l'air sûre d'elle. C'est le moment d'être plus forte que jamais.

... Je sais pas ...

Ouais, ça c'est de la réponse. Mais elle n'en a pas d'autre dans l'immédiat. Pourquoi lui ... Et pourquoi pas lui? ...

Elle s'arrête de marcher et joint ses deux mains sur le bras massif de son Père. Comme si elle voulait le rassurer, l'apaiser. Le regard de la Fleur se fait tendre malgré la peur de sa réaction qui lui retourne le bide.


Je sais pas quoi vous dire Père. Avec Hoel je me sens bien. Pas comme avec un ami. Quand on passe du temps ensemble, j'ai l'impression d'être ... entière. Je peux pas vous dire pourquoi lui. Je pourrais vous expliquer pendant des heures pourquoi la mer mais pourquoi Hoel ... si je vous reponds " parce que c'est comme ça " j'ai peur que ça ne soit pas suffisant mais j'peux pas vous dire autre chose ...

Ses fines mains se resserrent sur le bras paternel.
Et si elle était en train de le décevoir? Si elle était en train de réaliser sa plus grande peur? Ce qu'elle s'était jurée ne jamais faire ...
Ses yeux lachent le billes d'acier du Colosse un instant, cherchant un peu de force dans les tentes qui les entourent.
Quand elle le regarde à nouveau, elle espère ne plus voir cette lueur qu'elle redoute tant dans les yeux gris et elle reprend, à coeur ouvert.


C'est comme me demander pourquoi j'ai accepté d'être votre fille sans hésiter une seconde. Je saurais pas dire ... c'était une évidence. Bin là c'est pareil ...
Elle sent sa voix se casser et s'arrête. Elle vient sans doute de réaliser. De mettre des mots sur ce qu'elle ne comprend pas elle même. Une évidence c'est quelque chose qui vous tombe dessus, sans prévenir et sans demander l'avis de personne. Est ce que ça suffira à son Père? Mystère ...
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Catherine.louveterie



Ah. Décidément il fallait vraiment trouver un truc sinon elle devrait tout dire. Pas qu'elle avait prévue de faire des cachotteries seulement, elle espérait pouvoir voir si cette affaire tenait debout avant de prévenir qui que ce soit. Il fallait dire qu'avec les hommes, elle n'avait pas vraiment eu de chance si on pouvait dire ça. D'abord, Maximilien dont elle s'était éprise très très jeune, son cousin blond qui avait su être là dès la mort de son père. Acceptant son affection et en donnant à une jeune fille venant de perdre le dernier parent qu'elle avait sur terre. Et puis, il lui avait même donné un souvenir qui vivrait si le Très haut le voulait, bien plus longtemps qu'elle. Une fille. Récipient de l'amour que Maximilien et Catherine pouvaient, avaient pu se porter. Maintenant c'était différent, ils s'aimaient mais, plus de la même manière. Loin des yeux loin du coeur disait-on. Il y avait eu Noa. Baron de Mercy qui lui avait un jour proposé un mariage, de raison. Il y avait même eu une discussion sur un contrat de mariage, quelques échanges de baisers et puis finalement, les routes, directions avaient changés entre les deux. Jamais deux, sans trois. Pouvait-on dire ça ? Jamais deux sans trois, Noa comptait-il pour deux ? Même s'il n'y avait eu aucune galipette entre eux ? Et puis, pourquoi Actarius devait être aussi curieux. Le mauvais teint et bien sûr que Catherine espérait que Batistine aille bien au fond mais, cela lui avait procuré quelques minutes pour réfléchir. La jeune Louveterie n'osa même pas piper mot lorsque cette dernière prit congé pour se reposer. Déjà elle ne la connaissait pas et puis, trouver une excuse et parler l'embrouillerait à coup sûr. Mais, déjà que l'Altesse revenait à elle. Bordel de *bip*.

Ah oui vous faites souvent les joutes ? Je ne savais pas. Je tâcherais de m'en souvenir.

Des fois que. Et le tout en continuant de sourire. La baronne de Coussey ne manqua pas de rougir à l'évocation d'un possible habile jouteur qui aurait retenu son attention. Pour sûr, elle n'avait offert ses couleurs à personne, puisque ses couleurs se trouvaient présentement sur ses joues.

Ah. Euh. Mais non.

Ne pas bégayer.


Mes couleurs sont avec moi. Blondasse. Puis, je ne connais pas grand monde pour tout dire.

Je. Comme je ne peux pas jouter. Puisque la noblesse d'Empire n'est pas reconnue. Et cela me navre beaucoup, les joutes où j'avais été la dernière fois m'avait bien intéressée. Comme, je ne peux pas jouter, je suis venue regarder un peu.

Quoi ? C'était bon, il ne fallait pas sortir un truc trop compliqué non plus.


J'espère que votre amie ce remettra de son mal.


Diversion, diversion. Quoi que si ça se trouvait. Actarius savait garder sa langue. Bon, c'est vrai on ne pouvait pas dire qu'elle le connaissait beaucoup. A vrai dire les chemins de l'Altesse et de la baronne se croisaient souvent lorsque sa marraine était dans le coin. En y pensant et sans faire dans le morbide. Feodor, son parrain mort et bien qu'elle ne souhaitait pas avoir un remplaçant pour ça. Catherine lui serait toujours reconnaissante d'avoir été à ses côtés. Seulement, cela pouvait-il faire d'Actarius son parrain par alliance ? Après tout, autant lui définir un presque place dans sa vie autre que, époux de la princesse. Là, c'était carrément son esprit à elle, qui c'était perdu dans une diversion pour éviter de songer au reste.
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Actarius


      _____Une fois, sa fidèle garde partie, il offrit toute son attention à la filleule de son épouse. Observateur certes, mais de nature confiante, surtout face à une personne appréciée, il ne vit dans les rougeurs autre chose que les effets de sa taquinerie. Evoquer des jeunes hommes en présence de jeunes filles ou, parfois, l'inverse, pouvait tout à fait avoir cette conséquence-là. Il ne s'en formalisa donc pas et la crut volontiers.

      _____ - Elle s'en remettra, oui. Il n'y paraît pas forcément dans son allure, mais elle est douée d'un grand courage et d'une force de caractère certaine. Deux des remèdes les plus efficaces.

      Sourire aux lippes, il approcha un peu plus pour poursuivre cet échange innocent et rebondir sur la question des joutes. Attention, moment mâle. Tout juste ne bomba-t-il pas le torse.

      _____ - Il fut un temps où j'étais proprement irrésistible sur les lices. Il y a près de trois ans désormais, j'avais été sacré meilleur jouteur de l'année après avoir remporté cinq tournois.

      Mais, s'il restait l'un des meilleurs au classement, une telle réussite ne s'était reproduite pendant ce trop long bail contracté avec la poisse.

      _____ - Mais ce temps est lointain et il faut croire que l'âge m'empêche d'aspirer à autre chose qu'à me gargariser de ce glorieux passé. Enfin... si le coeur vous en dit et si vous appréciez les joutes, vous pourriez m'y accompagner régulièrement. Il est vrai que c'est un spectacle remarquable. Puis, lorsque le temps sera venu, je pourrais même vous proposer quelques entraînements pour parfaire vos compétences avant de rejoindre la lice pour de bon.

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Irina
Elle n'avait pas revu son frère Eddard, ni son cousin Hoel depuis au moins une année entière. Certes, ils étaient présents à son mariage de décembre dernier, "l'échec de sa vie" comme elle aimait l'appeler, mais les circonstance et la quantité de gens présents avait empêché Irina de profiter d'eux.

La haute silhouette de Kheldar se dessinait près de la lice à côté de celle, plus sombre de Hoel. La femme descendit la petite bute et vint rejoindre les deux hommes, accompagnés d'une jeune femme inconnue.


-Kheldar ! Hoel ! Mais on ne vient pas m'embrasser?
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Kheldar
Peut être aurait il était plus simple pour lui d'avoir à faire avec deux amoureux innocents, mais Hôtel connaissait déjà vie de couple et mariage, de quoi faire tiquer Eddard en sachant que sa propre fille ne connaissait ni l'un ni l'autre. Serait il patient? Compréhensif ? Et saurait elle le repousser? Des questions qui l'assaillaient et l'empêcher de voir d'un oeil serein cette nouvelle relation.

Soit, tu l'accompagneras à ce bal, puis dès la dernière note de musique tu devras me rejoindre au...

Kheldar ! Hoel ! Mais on ne vient pas m'embrasser?

Sauvée par le gong pourrait on dire. Eddard releva vivement la tête, cherchant la provenance de cette voix bien connue. Lorsqu'il la trouva, il esquissa un bref sourire, toute mauvaise pensée ou sentiment de colère dissipés.

Viens Narcysse... Il est temps que tu rencontres ta tante.
S'approchant à grandes enjambées, un oeil extérieur aurait pu s'effrayer de voir un colosse fondre ainsi sur la belle, et ce ne fut point un baiser, mais une belle accolade qu'il lui offrit.

Bonjour petite soeur, fit il sans daigner la libérer de ses bras massifs.

J'aurai du t'emmener avec moi à Alexandrie... Mais je n'ai su que trop tard.

Enfin il esquissa un pas en arrière, relâchant la prisonnière de son étreinte.

Laisse moi te présenter Narcysse, ma fille.
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Hoeldetrajan
Hoel avait déjà fait quelques pas, bien assez pour ne pas entendre Eddard parler avec Narcysse. Bien que ce dernier a vu du regard de son cousin se doutait bien, qu'il avait dû faire l'effet d'un bac d'eau froide. Effet Celte quoi. Lorsqu'il entendu sa cousine l'appeler, il fit donc demi-tour. Simplement par politesse. Oui, la famille, c'est important ! La dernière fois qu'il avait eu l'occasion, une des rares, c'était au mariage de cette dernière. Un beau mariage en Savoie, la seule fois ou Hoel avait mis les pieds. Ce n'était pas son truc la montagne.

Le temps de faire marche arrière, il eut le temps de voir Eddar la prendre dans ses bras. Il ne savait pas qu'il était capable de prendre une personne autre que sa fille dans les bras. Intéressant se dit alors Hoel. Son cousin n'avait pas le sang-froid.

Quelques instants pour tard, il attendit les présentations avec Narcysse. Cette dernière avait encore les couleurs du breton entre les mains. Il sourit en coin, les yeux pétillants en direction de la belle. Il faut dire qu'il s'en passer de belles entre les jeunes gens. C'était quelque chose de vrai et de beau donc seul le couple pas encore totalement uni était au courant.
Hoel se tenait droit et fier comme les Bretons savent le faire. Avec ce regard de Breizh et l'allure qui montre la détermination à ne pas baisser le genou. Après tout, n'était-il pas chevalier et Seigneur sur ses terres ? Ici chez sa soeur. Il sourit à Irina et la salua de la tête avant de terminer par une bise chaleureuse. Puis il dévora du regard, les yeux pétillants de Narcysse. Il était plus qu'amoureux.

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Narcysse
Sauvé par le gong, sauvé par le gong ... ça dépend de quel côté du gong on se trouve 'v'voyez?
Parce que sur le coup, là, elle est pas super enjouée à l'idée de rencontrer d'autres membres de la famille, la Fleur. Elle aurait aimé qu'il termine sa phrase, pour commencer. Puis qu'il arrête de se contrôler.
Qu'il lui hurle dessus ou la prenne dans ses bras, qu'il s'énerve ou lui sourit , qu'il lui interdise tout net d'aller au bal ou qu'il lui montre qu'il l'a entendu et comprise ... qu'il la prive de mer pendant les 15 ans à venir même! Mais rien de tout ça. Un regard plus froid que le froid lui même, un visage inexpressif malgré que ses traits soient plus tendu que d'habitude et une phrase en suspend.
"Tu devra me rejoindre au ..." . "Au" quoi? Au couvent? C'est la première chose qui lui vient en tête à Narcysse. Xalta étant archidiacre, il devrait pouvoir lui négocier une place au fin fond d'un ordre de nonnes toutes plus chastes les unes que les autres.
Bref, elle est paumée. Et ça l'énerve.
Elle récupère ses deux mains en fronçant les sourcils. Il lui faut fermer les yeux quelques secondes pour reprendre le contrôle d'elle même. Ce n'était ni le lieu ni le moment pour cette discussion, elle le savait déjà avant même qu'elle ne commence.
Trop de monde, trop de bruits, trop de bonne manières ... trop ... beaucoup trop de trop.

La brunette reprend nerveusement le pan de sa robe d'une main et après avoir inspirée profondément, elle rejoint son Père et celle qui serait apparemment sa tante, d'un pas décidé.
Sans qu'elle ne puisse rien y faire, son regard se fait plus sombre en adressant un sourire visiblement tendu à son Père. Elle, habituellement docile,aimable et fondamentalement gentille ... En une simple phrase inachevée il vient de lui couper l'herbe sous les pieds. Elle sent que quelque chose bouillonne en elle, comme un gout d'inachevé, et il lui faut redoubler d'effort pour paraître agréable aux yeux d'Irina. C'est que bon, elle n'y ai pour rien, elle, et elle risquerait de pas comprendre grand chose ...

Puis elle croise à nouveau le regard Celte et tout disparaît, tout s'apaise en elle. Elle y puise la légèreté qu'elle affectionne tant, la force dont elle a besoin et refait le plein de cette douceur qui l'enveloppe quand elle est prés de lui.
D'une main, elle enroule le foulard au couleurs d'Hoel autour de son bracelet orange et se fend d'une révérence vers Irina en lui adressant un sourire des plus sincères.
Elle se gardera d'ouvrir la bouche pour l'instant, sa gorge étant encore un peu nouée ...

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