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[RP] Joutes 1464- Campement

Devilie
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Je n'avais pas encore eu l'occasion de me presenter au campement. Pourtant, il y avait toujours du monde.
C'est pas comme si je ne connaissais pas les personnes qui la fréquentait.

Je pousse alors les pans et j'entre à l'intérieur.


Messieurs !!!! Un plaisir de vous voir.
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Petitrusse




Duché de La Mothe-Bromont


Toltchoc n'avait pas encore eu le temps de répondre à Petitrusse que la lumière penetre d'un seul coup sous la tente. Petitrusse tourne la tête vers l'entrée. Dans un premier temps, Petitrusse ne peut voir qu'une personne se trouve à l'entrée de la tente. Au bout de quelques secondes, ses yeux s'étant habitués à toute cette lumière, Petitrusse voit que c'est le corps d'une damoiselle. Et très vite, il l'a reconnaît, d'autant plus avec les premiers mots qui sortent de sa bouche.

Bonjour Devilie,
bienvenue en Orléanais!! La route n'a pas été trop longue?

N'hésites pas à t'installer sous la tente pour te reposer et si tu as besoin d'aide, mon ami et écuyer Toltchoc t'aidera à monter sur ta monture et à mettre les protections nécessaires.
Avec toi, il aura surement plus de chance d'entrer sur la lice à tes côtés, pour les derniers tours, qu'avec moi. Ce n'est pas mon année, je n'arrive pas à enchaîner deux victoires consécutives.

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Albin.


Le voila, il était arrivé le rejeton adoptif et très amusé encore de sa bêtise sortie quelques jours plus tôt à Laurevictoire, le pire c'est qu'il en est fier.

Châteauneuf sur Loire, quelques souvenirs dont le mariage où le Albin avait fini ivre à force de boire avec la diaconesse en attendant que celle qui était son épouse arrive, épouse aujourd'hui décédée.

Oui le Albin était fier de faire croire à Laurevictoire qu'une seule tente sera nécessaire pour sa vassale et lui. D'ailleurs il faudra qu'il en parle à Lhynne pour ne pas qu'elle soit surprise même s'il se doute que sa filleule et vassale ne le soit pas tant que ça quand l'on connait le tempérament très chieur et taquin du Albin.

En tout cas le voila arrivé et facile de trouver le campement aux couleurs familiales mais grande surprise il n'y avait que Lubin.


Quoi??? Elle est chez les Vissac !!!! Avec la rousse en plus ! Vivement que je la fasse brûler celle là.

Et voila de quoi encore le faire râler le Albin, quoi que non il ne râle pas il s'exprime juste et sous le fond de la taquinerie car oui il ne ferait pas un tiers de ce qu'il dit surtout brûler la rouquine, ce serait un comble pour lui qui a un fils roux comme l'était son épouse.

Mon frère et ma soeur sont là?

Il espérait au moins cela mais non Sarah n'était pas encore arrivée, quand à Arthur?
Avec tout ça, il ne manquerait plus que le Albin participe aux éliminatoires et il aura la panoplie complète, mais à ce moment là il ignore qu'en réalité il y échappe.


Yvain est où lui?
Pas encore arrivé lui aussi? Non non non ça ne le fait pas c'est moi qui suis censé être le dernier arrivé, j'ai perdu ma place !


Un petit sourire à sa remarque envers Lubin, le pauvre c'est lui qui prenait les pics du Albin.

Bon soit, je vais attendre qu'ils arrivent tous.

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Irina
Elle n’avait pas souvenir d’avoir été ainsi prisonnière des bras de son frère. Bien que de grande taille pour une femme, Irina se sentit flotter au-dessus du sol, lorsqu’Eddard la serra contre lui pour lui offrir une accolade. La brune fut saisie de surprise, le serrant contre elle tant le plaisir de le revoir était grand. La démonstration de tendresse ne s’arrêta point ainsi, de sa voix grave, Eddard lui souffla :

Kheldar a écrit:
J'aurai du t'emmener avec moi à Alexandrie... Mais je n'ai su que trop tard.


Irina plissa les lèvres et hocha la tête. Elle se serait bien enfuie à Alexandrie ou en des contrées encore plus éloignées si cela aurait été le gage d’un baume sur son cœur. Kheldar l’avait bien comprit, certains traits de caractères avaient la vie dure et se faufilaient ainsi dans les gènes des personnes les plus différentes mais de même sang. Les paroles de son frère lui firent du bien et d’un geste tendre, elle tapota la joue masculine afin de lui faire comprendre qu’elle appréciait ses mots.

-Je suis heureuse de te revoir ! Maintenant, dépose-moi par terre, je te prie !

Il allait s’exécuter comme elle le demandait et Irina rit discrètement tout en replaçant ses jupes, levant la tête vers son cousin Hoel qui s’approchait d’elle pour lui faire la bise.

Hoel ! C’est un plaisir de te revoir !

Il embrassa à son tour le Breton sur les joues et recula d’un pas pour admirer la jeune femme qu’on lui avait présenté comme sa nièce. Elle se souvint qu’Eddard lui avait parlé d’elle lors d’un échange épistolaire, de fort nombreuses semaines, peut-être des mois auparavant. Narcysse était une jeune femme très jolie et gracieuse, celle-ci fit une révérence devant elle et Irina ne put que sourire devant ce signe de respect et de politesse.

Je suis enchantée de vous rencontrer, chère nièce, j’espère que nous aurons le plaisir de nous connaître davantage.

D’un élégant signe de tête, Irina Liszt salua sa nièce, heureuse d’être enfin parmi les siens.
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Devilie




Duché de La Mothe-Bromont



Deux silhouettes se trouvaient à l’intérieur de la tente. Petitrusse et un homme que j'avais déjà eu l'occasion de croiser dans le passée.

Je suis venu un peu plus tôt pour faire un peu de tourisme. L'Orléanais est très joli. Surtout à cette saison.
J'espère que je resterais assez longtemps pour faire profiter ton écuyer.
[b]Bonjour Devilie,
bienvenue en Orléanais!! La route n'a pas été trop longue?
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Petitrusse




Duché de La Mothe-Bromont


Devilie,
je te laisse t'installer et prendre un peu de repos,

Toltchoc,
je te laisse pour préparer nos montures et nos tenues,

Je vais de mon côté, aller voir le tableau de ces joutes pour savoir si nous devons passer par les éliminatoires ou si nous entrons directement dans le tableau final.


Petitrusse prend son épée d'apparât Xiphos séleucide, quitte la tente et se dirige vers la lice. Plus il s'approche de la lice, plus la foule est dense. Il faut jouer des coudes pour atteindre le panneau. Très rapidement, Petitrusse découvre sur le panneau des éliminatoires les blasons de sa vassal et de lui-même. Devilie doit affronter Christabella de Beauharnais, Duchesse de Baïgorry, Comtesse de Fontrailles, Dame de Roquefort-sur-la-Douze, de Castèra-Lectourois, du Brouilh et d'Arengosse et pour moi, ce sera Belgarath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay sous Auneau.
Petitrusse laisse la place aux autres jouteurs et curieux. Il fait le mouvement inverse, pas évident, d'avancer face à tous ceux qui vont vers le panneau.
Petitrusse revient vers le campement. Il découvre qu'ils sont les seuls du BA à s'être installé sur le campement. Ou sont les autres, mystère!! Sont-ils au moins présents aux joutes? Petitrusse n'a pas fait attention sur le panneau.
Petitrusse entre sous la tente.


Je reviens du panneau d'affichage et Devilie, tout comme moi, nous devons passer par les éliminatoires.

Devilie, tu dois affronter Christabella de Beauharnais, Duchesse de Baïgorry, Comtesse de Fontrailles, Dame de Roquefort-sur-la-Douze, de Castèra-Lectourois, du Brouilh et d'Arengosse. Je ne sais pas si tu as déjà affronté cette noble, mais pour moi, j'ai déjà affronté une Christabella Jauzac, je ne sais si c'est la même personne, mais en tout cas, pour moi, il y a eu deux joutes et j'ai une victoire et une défaite. A toi de donner un avantage au Duché de La Mothe-Bromont en remportant ta joute.
De mon côté, je dois affronter Belgarath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay sous Auneau.


Petitrusse avait fouillé quelques minutes dans sa mémoire avant de se rappeler si il avait déjà rencontré ce jouteur. Sa mémoire ne lui faisait pas encore défaut. Il avait rencontré ce jouteur en décembre 1463, pendant des éliminatoires et Petitrusse avait remporté la joute. Ce tournoi avait lieu en Touraine et Petitrusse avait été défait en finale. C'était le meilleur résultat du jouteur Petitrusse a ce jour. 

Je l'ai déjà affronté, une seule fois, c'était en Touraine en décembre dernier et je l'avais remporté. A moi de faire aussi bien tout à l'heure.

Maintenant, pas de temps à perdre, nous devons nous équiper, monter sur nos compagnons de joutes et aller se présenter à l'entrée de la lice.


Devilie et Petitrusse se préparent avec l'aide de Toltchoc. Sur les chevaux, ils se dirigent vers la lice.
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Petitrusse




Duché de La Mothe-Bromont


Au retour des éliminatoires


Petitrusse et Devilie sur leurs montures, Toltchoc entre les deux chevaux, la triplette rentre de la lice et arrive au campement du Duché de la Mothe-Bromont.

Nous avons réussit le contrat de passer les éliminatoires, c'est une bonne chose. Ce fût relativement facile, tant mieux, et sans blessure. Surtout pour toi Devilie, car tu avais une adversaire d'expérience face à toi. Pour moi, sur le papier, c'était plus facile.
Descendons de nos chevaux et allons casser la croûte car le second tour, les seizième de finale va être plus difficile, il faut que nous sommes au maximum de notre force.
Je vais devoir affronter Oldtimer, je ne l'ai jamais affronté, je ne le connais pas, donc aucun repère pour moi. Par contre, pour toi, Devilie, tu rencontres Arnaut, un jouteur d'expérience qui a terminé dans le top 10 du classement des jouteurs de l'année 1463. Après, tu réussis bien mieux que moi fasse aux membres de la famille Giboint donc j'ai confiance.

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Narcysse
Irina a écrit:
Je suis enchantée de vous rencontrer, chère nièce, j’espère que nous aurons le plaisir de nous connaître davantage.


Malgré la tension palpable entre son Père et elle, elle reste souriante face à sa tante qu'elle a plutôt hâte de connaitre finalement.
Si faire des rencontres ne l'enchantait guère quelques secondes avant, elle voit là une belle porte de sortie.
Le Colosse n'osera quand même pas l’enchaîner à lui jusqu'au bal? Pas devant sa sœur qu'il n'a apparemment pas revu depuis longtemps. Si? Mais non, mais non ... Sinon il faudra qu'il lui explique comment il compte briser le premier amour de sa fille en l'envoyant au couvent ou en l'assignant à demeure à vie. Et ça, c'est moche. Trés moche!


Ma Tante, ce sera un réel plaisir pour moi.

Et sur le ton de la confidence mais suffisamment fort pour que son Père l'entende, elle glisse à Irina une petite phrase pas si anodine que ça.


J'ai atteins l'âge où le manque de présence féminine dans l'entourage se fait sérieusement ressentir ...

Et sans attendre d'avantage - sans laisser le temps à son paternel de grogner ou de la fusiller e son regard d'acier surtout - elle passe son bras sous celui d'Hoel pour laisser sa tante profiter de son frère - hinhinhin- et cherche au loin la silhouette de la Matriarche qu'elle a vraiment - vraiment- hâte de voir arriver , même si elle se sent toujours si petite face à sa prestance naturelle.


Et si nous marchions? Nous devrions bien tomber sur Xalta.

Marcher oui. Pour évacuer la tension et penser à autre chose que cette foutue phrase inachevée.
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Hoeldetrajan
Hoel écoute Irina... Puis sa douce. Elle sait trouver les mots. Pas de doute Narcysse est loin d'être bête. En même temps, c'est quand même sa promise, sa tendre fleur. Il sourit poliment à Irina et fait un signe de tête à Keldar. Un signe de tête honnête et qui ne cherche pas les ennuies. Hoel n'est-il pas au courant que son cousin est couché avec sa cousine ? C'est donc son bras avec celui de sa Fleur qu'il part à la recherche... De Xalta...
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Catherine.louveterie



La diversion de Catherine n'avait pas le bon effet. Même si Actarius ne semblait pas s'apercevoir qu'elle cachait une seconde raison à sa présence ici. Il enchaîna et la jeune femme pu en remercier le Très haut à petite voix dans sa tête. Non qu'elle soit folle. Elle tiqua lorsqu'il proposa le mot irrésistible sur les lices. Il était vrai que le prince de Dourban n'était pas en reste question irréversibilité. Si la baronne de Coussey n'avait pas déjà rougit de s'être faite prendre en visite à des joutes où elle ne pouvait pas jouter, elle aurait certainement rougit.

Je vous remercie pour votre proposition et j'accepte volontiers. D'autant que cela me permettrait de voir de qui je devrais me méfier lorsque je pourrais jouter.

Le tout en rajoutant avec un sourire.


J'ai cru comprendre qu'en Touraine on pouvait acquérir un fief. S'il est vrai que cela est moins glorieux qu'un mérite, j'ose croire que je saurais prouver que je puis être méritante pour porter un titre français. Et puis, cela me permettrait de faire les joutes en étant enfin reconnu comme membre de la noblesse.


Bah oui. Autant y aller jusqu'au bout. Puis vénal ou de mérite, si un noble était un trou de fesses, c'était un trou de fesses quoi qu'il arrive. Catherine continua de regarder l'époux de sa marraine, ses yeux bleus ne le quittèrent pas, essayant de guetter un signe qui montrerait qu'il pourrait relancer son réel motif à sa présence. Elle espérait être convainquante, aussi, elle continua à sourire en mode blondasse.
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Xalta
Campement de la matriarche des Lablanche d’Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d’Ornon et de Bénauge


Elle profitait donc de son campement au mobilier plus que fourni pour une fois, être sur ses propres terres pour ces joutes lui permettait de jouir d’un confort important. Sous la grande tente, le sol était recouvert par endroit de tapis, il y avait des fauteuils, une petite table dressée sur laquelle reposaient une coupe avec des fruits, des hanaps vides et deux emplis, du pain et un assortiment de fromages pour les deux gourmands qu’ils étaient, et derrière un paravent il y avait une large couche qui pouvait accueillir les deux amants. Sur un reposoir était déposée l’épée à quillon chevauché qu’elle offrirait au vainqueur.

Elle attendait des visiteurs. Elle avait convié à ses joutes la jeune femme rencontrée à Tours : Catherine de la Louveterie d’Acoma Von Strass, elle avait aussi convié son cousin Eddard à se joindre à elles afin qu’elle puisse les faire se rencontrer. La matriarche jouait les entremetteuses. La jeune femme lui avait fait une bonne impression et elle emplissait tous les critères que son cousin lui avait donnés il y a quelques temps déjà. Il était difficile, chose qu’elle ne lui reprochait pas.

Mais elle souhaitait aussi voir les autres membres de sa famille : frère, cousine au pluriel ainsi que ses autres proches comme ses amis. Elle espérait tous leur venue afin de partager un moment avec chacun. En attendant elle usait et abusait du Géant avec leurs jeux habituels de chamailleries, de corps à corps toujours aussi brusques, pressés comme si ils étaient toujours dans l’urgence et il est vrai qu’ils l’étaient, en tout cas elle c’était certain : de lui, elle n’était jamais rassasiée et elle n’imaginait pas qu’elle le soit un jour tant sa simple présence suffisait à la mettre dans tous ses états et ceux malgré les mois qui passaient.

Mais pour l’heure, elle rédigea une courte missive entre deux ébats ou insultes dont la DB et le DDMC aimaient à s’envoyer à la figure avec un plaisir toujours renouvelé. La première était adressée à Catherine, il lui disait simplement qu’elle l’attendrai ce jour vers none, son coursier avait même pour mission de la guider jusqu’à sa tente.
Un autre fut commissionné pour trouver Eddard et lui apprendre oralement qu’il était également attendu à none sous la tente de sa cousine.

Les deux coursiers aux couleurs de Châteauneuf partir donc à la recherche de Catherine et d’Eddard.


~ ~ ~


Premier coursier, il trouva facilement Catherine qui était reconnaissable car ne portant pas une tenue faite pour la joute, elle était en grande discussion, alors il attendit sagement et poliment que le discussion se termine afin de lui transmettre le pli dont il était porteur et prêt à lui servir de guide.

Second coursier trouva lui aussi facilement et rapidement le Colosse qui ne passait pas inaperçu. Il était en famille, le coursier, domestique de la Mesnie Lablanche reconnut chacun d’eux puisqu’ils étaient tous passé à Châteauneuf il y a peu.

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Hoeldetrajan
Campement de la matriarche des Lablanche d’Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d’Ornon et de Bénauge


C'est donc main dans la main, ensemble donc qu'ils arrivent. Hoel ouvre la grande tente ou sa sœur a décider de planter sa maison. Il se demande quand même l'intérêt d'avoir un si grand domaine et pourquoi mettre donc une tente ici... Mais il ne faut pas chercher avec les femmes et encore moins avec les soeurs. Hoel sourit en voyant que Xalta n'est pas à moitié nue dans les bras de Kro. Ouf, il va pouvoir parler donc. Il tient toujours contre lui et il est en est fier, Narcysse.


Bonjour ma sœur ! Enfin, on arrive à te voir. Fallait...Le dire hein, que tu étais...ici...
Il regarde partout si le gros chien est là. Pas Kro, lui c'est un homme mais le truc que promène Xalta...
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Shame


[ On Continue Dans La lancée - Surtout ne rien Changer ]


Il n'avait pas oublié de saluer Teia, lorsqu'ils quittèrent le Campement pour se diriger vers la Lice pour les Eliminatoires.

C'est fait. Un sourire jusqu'aux oreilles. Oui, quoi, c'est rare d'être heureux pour autrui. Pas pour le Jeune Ecuyer du Vicomte. Alors qu'il revient au Campement, pour soulager la Monture de tout son équipement, et lui prodiguer, des soins et la détendre selon ses secrets à lui, dans un coin, à l'écart, de pré. Loin de l'animation et des va et vient de la famille et des amis. Déjà récompenser Belphegor par son beau spectacle, et ses efforts. Il ne tarderait pas à récupérer l'armure pour lui donner un coup avant les 16 eme à venir.Petit petit, que ce soit en Jouteur ou Ecuyer, il apprend les règles. Il apprend tout à une vitesse incroyable. Hop au creux de sa paume de main en cuir, de la nourriture que l'animal apprécie. Là aussi, pas de précision. Après tout, Shame y passe du temps pour apprendre à connaitre et offrir le meilleur. A chacun d'en faire autant.



[ Un Campement dans un Campement ]



La Journée sera tranquille pour lui. Pause. Repas en plein air, tente montée, et fauteuil collé dehors pour manger, le tout passé, par de l'eau fraîche et c'est tout. Les bottes jetées en face de lui, dans les airs, et d'en rire, les yeux plissés. Vraiment, il reprend ses bonnes habitudes d'antan, et que c'est bon. La viande grillée est excellente, croustillante, entre ses dents, et prend un temps fou à aimer, à mastiquer longuement. Jambes allongées en face de lui sur un repose pied en tissu, assiette posée sur son torse, tissu de carré de soie blanc en dessous pour protéger, ouvrage dans une main entrouvert, pour faire lecture, la tête, ailleurs. Ensuite, ce sera bain au lac avec Belpegor et demain la 16 eme sera à préparer.Pour la soirée. Shame prévoit de se promener au milieu des Campements telle une ombre furtive, à laisser le hasard et l'inconnu le surprendre, et qui sait. Boire un verre par là avec les Jouteurs ? Bof. Au final, ce n'est pas un lieu propice aux rencontres ni à créer des Liens. Ils ne le font qu'entre eux, rangs et titres.Il l'a comprit. Même Jeune Seigneur. Il est aussi invisible que lorsqu'il n'était pas Noble. Mais il est très bien comme ça. Enfin invisible. Façon de dire. Disons que pour des liens soient durables, faut, avoir l'estomac bien accroché et n'avoir pas envie de se vider devant toutes les horreurs que l'on apprend, surprend, et vouloir vous forcer parfois, à en être.

Non, merci. Lui, il a des valeurs. Et il préfère mille fois, être assit, là, tout seul, à bouquiner, chantonner, en plein air, comme il veut, quand il veut. Et franchement, c'est le pied de se planquer sous les couleurs d'autrui. Ca change. Cela expose moins. Non il ne participe pas. Il fait plouf plouf. Là je sens. Là non. Là....Selon son envie et son instinct. Et jamais en fonction de ou des avis d'autrui. Comme ça, il ne peut s'en prendre qu'à lui, s'il choisit mal et que cela ne sera que des Joutes massacrantes dés les premiers tours.

Il remercie Jason de lui offrir l'opportunité de rebondir, de vivre une aventure exceptionnelle en tant qu'Ecuyer. N'allez pas chercher midi à quatorze heures, Ils ne se connaissent pas du tout, le Vicomte est le premier a lui avoir proposer, le Jeune Homme a dit oui. Pourquoi aurait-il dû refuser ? Il espère vraiment qu'il lui portera chance et qu'il ira le plus loin aux Joutes. Et que son travail sera l'idéal pour Belphégor. Un coup d'oeil vers la monture, perdu dans ses pensées, l'observant longuement, souvent à l'improviste pour découvrir d'autres détails qu'il ne connaîtrait pas ou lui échapperait. Tout comme pour ses Guépards. C'est comme tout milieu, il faut s'isoler, ne songer qu'à ça, y être assidu et concentré. S'y infiltrer, vivre que pour ça. Alors cela explique aussi son envie de vouloir ne pas se faire entraîner et embarquer loin du but pour lequel, il est ici.


[16 Eme de Finale, En Piste]


Et c'est le bruit des bucines qui le font tomber de sa couche, en fin, à moitié, gardant une jambe à moitié sur la couche, en l'air, et le reste du corps en travers:

Oh mais qui a eu l'idée de se coller si proche de la Lice...Oh lalalala....Pitié...

Et tout relâcher, pour tomber entièrement au sol, une main sur le visage. Déjà levé au levant pour sa Prière, recouché et ayant les nuits agitées ses derniers temps, ou se rendormir une fois levé est impossible, un semblant de sommeil léger, souvent par des réveils, le coeur battant et des scènes comme s'il les vit vraiment. Et sans perdre de temps, il se lève vite, saute dans ses braies, cherche ses bottes:

Où sont-elles ?

Tellement l'habitude d'être pieds nus. Tant pis. Il repousse d'un bras rapide le pan de la tente et surgit pour regarder la feu éteint, le fauteil et repose pied encore dehors. Il secoue la tête. Ah oui, il s'est laissé aller à fumer l'herbe. Voilà. Une course à travers le Campement pour aller voir le tableau des 16 eme, les duellistes. Han. Non. Et il repart comme un dératé, saute tout sur son passage, Belphegor est prit en main, préparé avec doigté, l'armure sous les aisselles avec toutes les pièces nettoyées, lances et fanions aux couleurs du Vicomte. Il tombe de ses yeux sur ses bottes:

Zut, tant pis. C'est le Jouteur et la Monture qui doivent être irréprochables.

Et direction la tente de Jason, sans soucier, de quelque soit les circonstances, il s'annonce, un sourire toujours spontané et naturel, tout passe:

Bonjour, Vicomte. C'est Shame. Vous êtes en 16 eme, et faut vous préparer pour y aller. Votre armure, votre matériel et Belphegor n'attendent que Vous.

La tête ailleurs, il plane complet. Longtemps que le Jeune Seigneur n'avait pas passer une soirée au milieu de fumée aux senteurs de son Pays. En tout cas, tout est beau autour de lui. Pourvu que ça dure. Que personne ni rien ne vienne lui gâcher sa descente et le retour à la réalité.
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Kronembourg
Campement de la matriarche des Lablanche d’Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d’Ornon et de Bénauges, alias « Le Magnifique » ( accessoirement gigolo )


Ils en avaient parcouru du chemin depuis tout ce temps. Depuis leurs premières chamailles et leurs asticotages, leurs snobinages même ( si si, le mot existe ) et leurs premiers corps à corps torrides.
Que de chemin parcouru et pourtant, le Duranxie avait toujours l'impression que leur histoire ne faisait à peine que commencer. Il restait tant à découvrir encore et partager, tant de projets à mener à bien, de vacheries à s'échanger, qu'il ne s'expliquait plus comment vivre sans cette matriarche si sexy de Lablanche qui savait tellement bien le mener en bateau comme prendre soin de lui.
Mais pas que !
Car lorsque l'on signe un contrat de coucherie avec Exaltation Lablanche d'Abancourt, on ne s'aperçoit pas immédiatement qu'il existe une petite clause tout en bas du papier, écrite en minuscule et quasiment illisible : " Tu veux partager la vie de Exaltation ? Tu devras te taper celle de toute sa famille. "
Et quelle famille !
Des cousins, des cousines, des ex, des ex-cousins et même des ex-maris-cousins ( bon, un seul mais quand même ) , un frère Breton, des neveux et nièces en pagaille dont une bonne paire ne pensait qu'à leur futur héritage, et aussi des fils sur lesquels il ne fallait surtout rien dire sous peine de finir en bouillie.
En réalité, David s'en accommodait très bien. Il s'amusait même de participer à la vie de cette famille grouillante d'énergie sur laquelle sa DB veillait avec une générosité telle qu'il en était toujours épaté. Il les aimait bien, tous à leur manière. Même le Breton. Même l'ex-mari-cousin. Si si.

Aujourd'hui serait donc une journée mondaine. Il s'y était préparé psychologiquement dans la mesure où les corps-à-corps seraient limités, même si une petite couche derrière un paravent se tenait prête à accueillir leurs improvisations charnelles. Mais pour l'heure, il était plutôt question de profiter des victuailles et des fauteuils installés sous la tente quand bien même la main baladeuse du Duc se tenait prête à succomber à de premières caresses sur le corsage de la Pair de France.

Mais ça, c'était sans compter sur l'arrivée du Breton et de la fille de Eddard. Umprht, première interruption.


Bonjorn Hoel, content que vous ayez trouvé la tente. Bonjorn donà Narcysse.

Il s'enfourna une tartine de fromage et indiqua au jeune couple des sièges disponibles.
Bon sang. Et dire que ça ne faisait que commencer !

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Kheldar
Il avait beau être heureux de retrouver Irina, le regard polaire dont il gratifia les deux tourteraux qui s'eloignaient en disait plus long que maints discours. Il désapprouvait leur conduite, et il saurait rappeler à Narcysse et Hoel a plus de discrétion.

Saletés de mômes... Et foutu breton! Lâcha t'il après leur départ en secouant brusquement la tête.


Ils me jettent ça à la face sans même essayer de se cacher. Son cousin...

L'arrivée du coursier interrompit la flopée d'injures qu'il lâcha devant sa petite soeur. Furieux d'être interrompu de la sorte. Il se tourna vers l'homme qui n'avait pas eu le temps de délivrer son message et qui blemissait à vue d'oeil.

QUOI?!

C'est... C'est la Ma-Matriarche, elle veutvousvoirdanssatente...

Eddard ferma brièvement les yeux, poussa un soupir funèbre, puis attrapa coursier par le col.

Tu sais ce que je viens de subir, imbécile ? Je me suis farci un voyage de plus de quatre mois en mer et à mon retour, pour fêter la fin de ce périple je vois ma folle de fille si innocente tomber dans les bras d'un FUMIER DE BRETON! Alors articulé si tu ne veux pas froisser ta tenue de fiote!

C'était gratuit et cela prenait des proportions absurdes mais cela lui faisait du bien. Il aurait presque souhaité que le coursier balbutie à nouveau pour enchainer.

Votre cou...sine vous attend à sa tente

Merde c'est vrai qu'il était ici pour une raison précise, outre le fait qu'il visitait sa famille, il avait un intérêt particulier à rejoindre sa cousine. Un intérêt qui valait qu'il prenne deux secondes pour se calmer et qu'il daigne relâcher le pauvre coursier.

Mille excuses petite soeur.. Prends mon bras, et parle moi de toi ça me calmera en chemin

[Plus tard au campement de Xalta]

Il était presque calmé lorsqu'il arriva sur place, pour revoir sa fille dans les bras du breton. Cette fois ils etaient face à lui lorsqu'il les toisa d'un regard aux reflets métalliques.

Bonjour cousine, s'efforça t'il de dire du ton le plus cordial possible en pareilles circonstances.

Bonjour David, fit il en détournant enfin le regard de sa fille et du breton.
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