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[RP] Joutes 1464- Campement

Hoeldetrajan
Campement de la matriarche des Lablanche d’Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d’Ornon et de Bénauge

Kro était un des rares amant (de sa soeur ), en qui Hoel avait confiance, voir même de la sympathie. En général, il n'aimait pas trop lorsque les garçons tournaient autour de sa sœur. Elle était petite de taille, grande de cœur et de noblesse, mais il ne voulait pas qu'on la blesse ou lui fasse du mal. Après une accolade avec Kro il accepta un fauteuil et le bonheur de partager un morceau. C'est au moment où il craqua qu'entra limite rouge Ed'. Bien quoi semblait lui dire le Breton, on n'est pas bien là en famille hein? Mais il finit sa bouche et en resta là. Une main sur sa rapière. Oui Hoel savait aimer mais aussi tuer à l'occasion le cochon quand l'occasion se présenter. Mais cela ne semblait pas être pour aujourd'hui. Il glissa un regard en direction de Narcysse jolie fleur.
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Narcysse
Campement de la matriarche des Lablanche d’Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d’Ornon et de Bénauge, alias « Le Magnifique »
( accessoirement ... heu ... hum ... bref. )


Et la jolie Fleur était plutôt sûre d'elle le long du trajet qui les a mené jusqu'à la tente de la Matriarche. Main dans la main avec son celte-cousin, naturellement, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde, le nez en l'air et le pas léger, elle a même osé une pointe de provocation au détour d'un virage, quand elle a croisé le regard limite fou de rage de son paternel en lui souriant sans la moindre once de gêne.
Même en saluant respectueusement Xalta et Kro d'une révérence, ça allait. Quand elle les a remercié de leur accueil, ça allait aussi.
C'est juste après qu'il y a eu comme un couac. Parce qu'en fait, tout n'allait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Loin de là.

Elle allait prendre place sur le fauteuil à côté d'Hoel quand Il est entré. Elle a pu lire la menace dans ses yeux. Menace du genre ... menaçante ... qui veut dire que si elle se ressaisi pas tout-de-suite-immédiatement , elle s'engage dans un truc qu'elle va très vite regretter.
Mais elle a dix-sept ans, la Fleur. Et dans sa tête c'est pas si simple ... Voyez plutôt .

Arrêtes de sourire.
Et pourquoi je sourirais pas?
Il va t'arracher les yeux si tu continue.
Qu'il essaye!
Parce que tu crois que ton Chevalier fera le poids?
Et pourquoi pas?
Il peut lui briser la nuque avec son pouce et son index!
... Il le fera pas.
Qu'est ce qui l'en empêcherait?
Xalta.
[...]

N'empêche que tu risque de passer un sale quart d'heure si tu arrêtes pas de sourire bêtement. Vire moi cet air niaiseux toussuite!
J'peux pas!
Quand il t'auras mit une calotte dans la face tu sourira moins tu verras.
Tsss ... r'garde il me regarde même plus ...
Il est en train de rédiger la lettre de désadoption.
Pfff ... C'est impossible.
Impossible n'est pas Kheldar.
[...]

C't'un mufle! Il a même pas écouté quand je lui ai parlé t'à l'heure! Il a rien compris. Il s'en fout d'moi ...
Parle pas comme ça de ton Père et arrêtes tes conneries veux-tu?!!
J'dis c'que j'veux, j'suis dans ma tête.
Même! Tu te rends compte qu'il y a quelques jours tu lui lâchais "ah bin moi les amants j'en ai jamais eu et j'en aurais pas avant ...pfiou! " ?
C'était sincère.
Ouais mais là tu te pavane au bras d'Hoel comme ça.Devant lui. Pense à son coeur bordel ...
Faut-il qu'il en ait un ...
Et dis! Il t'a adopté! Il t'a offert une vie! Il t'a rien demandé en échange!
Bin j'me demande pourquoi tiens! Je fais tout bien comme il faut, tout le temps. J'suis là pour lui dés qu'il a besoin de moi!
Lui aussi.
Ouais sauf que j'ai pas l'impression que ça lui suffit tu vois. T'as vu son regard?!
Et tu voulais quoi? Qu'il saute de joie en te sachant amoureuse? De ton cousin?!
J'suis une pièce rapportée, c'est pas vraiment mon cousin.
S'ils t'entendaient ...
Bin ils m'entendent pas.
[...]

C'est ton Père ...
Je sais.
Il tient à toi.
Je sais.
Alors arrêtes de sourire et pose ton cul sur le fauteuil d'en face!
Grumph ...


Et c'est après cet interlude intérieur que la Fleur pose donc son séant dans le fauteuil le plus éloigné d'Hoel. Elle prend grand soin à ne pas croiser le regard du Celte sinon elle va rougir et se remettre à sourire et elle prend encore plus grand soin de ne pas croiser les billes d'acier de son père, sans quoi elle va l'implorer à genoux de pas la désadopter. Et concrètement, il n'y a de bonnes solutions dans aucun de ces deux cas de figures.

C'est sympa la famille hein?

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Hoeldetrajan
Hoel en fait donc une sacrée tête lorsque...Narcysse s'en va se mettre à l'autre bout de lui ! Ni une, ni deux son sang de Breton ne fait qu'un tour entre les pieds et la tête. Il se lève et prend sa chaise, la porte jusqu'à Narcysse.

Il sourit grandement et lui dit.


Tu as raison, on est mieux ici ! Je peux mieux surveiller ma soeur !
Après tout n'était-il pas sa lame ? Bien sûr que si !

Il prend donc la permission de taquiner l'épaule de Narcysse de son épaule en appuyant le regard sur elle puis discrètement lui dit.

Je crois que ton père est fâché.

Hoel finit par arrêter de sourire et de faire le malin. Il voulait avant tout montrer que dans la vie, rien n'était vraiment grave du moment qu'il n'y avait pas encore de petit-enfant en route. Il resta donc a côté de la belle et attendit que quelqu'un parle.

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Kheldar
Rester calme, penser au bonheur de sa fille. Après tout elle semblait heureuse, cela valait bien d'essayer de contrôler sa colère. Il aurait pu y arriver sans les provocations d'une jeunesse insouciante qui semblait mettre un point d'honneur à le faire sortir de ses gonds.
Là la coupe était pleine.


Narcysse. Tu peux faire une croix sur le bal de ce soir. Quant à toi Hoel, si tu ne veux pas nous mettre tout les deux dans une situation délicate je te prie, avec insistance de changer rapidement d'attitude. Je te laisse passer du temps avec ma fille, tu devrais t'estimer heureux. Si tu continues, je te promets que c'est avec moi que tu pas seras du temps, et ce sera bien moins agréable.

Voilà, c'était dit. Dur le père ? Disons que sa patience avait des limites. Bien sur il regretterait d'infliger cela à sa fille, d'ailleurs il le regrettait déjà, mais si lui acceptait, certes à contrecoeur que le breton courtise sa fille, pour ne pas faire obstacle à son' bonheur avec un premier amour de jeunesse, il ne supportait pas cette insolence envers lui. Il était Eddard après tout.

Il savait qu'il n'échapperait pas à une discussion avec sa cousine ou sa soeur, mais il ne comptait pas changer d'avis. Quelques années plus tôt sa patience aurait déjà été épuisée et Hoel en aurait été quitte pour un défi.

D'ailleurs... Il n'était pas loin de lui jeter son gant tant il était en colère le colosse. Seule la pensée de sa fille en larmes le retenait encore de le faire.
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Narcysse
Ce qui devait arriver, arriva. Elle a juste eu le temps de regarder ses chausses en priant de toutes ses forces pour qu'un ouragan se lève subitement sous son fauteuil et l'emmène loin au fond de la grotte la plus profonde et la plus paumée du monde où jamais personne ne la retrouvera jusqu'à ce que la mort elle même l'emmène ailleurs, que la véritable tempête se lève.

Elle en veut à Hoel de ne pas être resté à sa place. Il aurait dû comprendre qu'elle a juste voulu éviter exactement ce qui se passait, là. Mais non, Fier comme un breton peut l'être, borné comme dix et déterminé comme quinze, il a fallut qu'il la rejoigne.
Si son père est fâché? Noooon ... pas du tout! Pourquoi le serait-il?

Mais elle ne relève pas. Ni la remarque, ni le menton. Elle reste les yeux fermement fermés, les mains crispées entre ses genoux, elle attend que la colère paternelle frappe. Parce qu'elle savait déjà en entrant dans cette tente que ça allait forcement fuser.
Et la voilà privée de bal. Là, elle en veut à son Père. Du genre: beaucoup.
La gorge lui serre à chaque mots prononcé, ses mains se font moites et un drôle de fourmillement lui monte au crâne. Une douleur lui prend l’intérieur du ventre ... Jamais elle n'a ressenti ça, même lorsque la mer est déchaînée. Elle réussi à se lever, les jambes tremblantes,le regard tristement vide, elle se dresse face à son bourreau de Père en essayant d'articuler, malgré les sanglots qui menacent d'éclater, d'une voix plus froide qu'un bloc de glace.


Père ... Me permettez-vous de sortir un instant?

Il faut qu'elle prenne l'air, qu'elle respire un grand coup, qu'elle ravale cette boule qui lui bloque la gorge ou qu'elle la vomisse peu importe, qu'elle trouve un seau d'eau pour s'arroser le visage et si ça pouvait ne pas prendre trois lustres, ça serait sympa pour elle.
Tant pis pour la petite réunion de famille, elle saura s'excuser auprès de tous une fois que cette vague de colère et de peine sera passée.

Sauf qu'elle n'a pas le temps d'entendre la réponse qu'elle sent ses jambes fléchir, comme si elles étaient subitement devenue en coton. Elle se retient d'une main sur le bras paternel, le bras de celui qui est censé la protéger, la soutenir et qui pourtant, vient de l'anéantir. De son autre main, elle essaye de retenir cette douleur qui résonne dans son crâne en la plaquant sur son front mais rien à faire, elle vacille sans qu'elle ne puisse se retenir. Un bourdonnement gronde à ses oreilles, sa vue se trouble, elle se sent devenir livide avant de tomber dans le vide ... Et c'est le néant total pour la Fleur.

A l'avenir, faudrait penser à lui rappeler que la colère est un sentiment qu'elle gère très mal ...

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Actarius


      _____De signe, il ne montra pas. Et pour cause, la première idée qui lui vint à l'esprit lorsqu'elle évoqua sa situation après avoir accepté sa proposition, ce qui lui avait par ailleurs arraché un sourire, fut la possibilité d'un anoblissement d'une autre forme et il ne se gêna pas un instant pour l'évoquer librement et avec la généreuse franchise qui le caractérisait. Et donc pas de mariage en tête.

      _____ - Un fief vénal ? Allons, abandonnez cette idée. J'ai suffisamment de terres pour remédier à votre situation, dont une en Champagne, qui n'est pas si loin de l'Empire.

      Il posa une main sur l'épaule de la jeune fille et poursuivit.

      _____ - Oh... et ne me jouez pas la complainte de la fierté. Prendre vassal n'est pas un acte de pitié, c'est un acte de confiance qui implique des responsabilités et des devoirs. J'ai confiance en vous et suis certain que vous seriez une excellente vassale. Puis, vous aurez l'avantage de connaître votre suzerain et de ne pas dépendre d'une province où les agitations sont monnaies courantes, comme c'est le cas en Touraine.

      Il reprit sa main et retrouva le sourire après s'être fait un peu plus sérieux que de coutume. Son regard quitta un instant la jeune fille pour balayer les alentours et tomba sur ce qui avait tout l'air d'un messager en attente.

      _____ - Réfléchissez-y baronne et tenez-moi informé. Je préfère être franc, il me faudra formuler une demande de recherche de fiefs et cela pourrait prendre un peu de temps. Mais je ne vous retiens pas plus longtemps. Je crois qu'on vous cherche. Je vous informerai lorsque j'apprendrai la tenue d'un nouveau tournoi. Au plaisir.

      Sur ces mots, il inclina légèrement la tête et s'apprêta à se retirer pour laisser place au messager.

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Catherine.louveterie


La jeune femme se confiait un peu en avoua vouloir un fief vénal dans l'unique but d'être reconnue noble en France. C'était surement une envie d'être reconnue pour quelque chose, en étant bâtarde Louveterie elle n'était pas vraiment noble de naissance. Pas tout à fait. Une façon comme une autre d'y remédier était l'acquisition d'un fief. Et très clairement, Catherine avait beaucoup appréciée les joutes la première fois et le fait de ne pas pouvoir aller plus loin et d'en faire était assez frustrant. La proposition d'Actarius ne manqua pas de la surprendre. Surtout qu'à la base, elle lui parlait de ça pour l'éloigner du sujet principal. Sujet qu'il faudrait aborder de nouveau dans une missive pour sa marraine et sa cousine, si cela donnait matière à aller plus loin. Au final, elle aurait pu tout lui dire directement. M'enfin la réflexion dans un cerveau de blonde, d'une femme à peine sortir de l'enfance, ça ne gigotait pas trop là-haut ou trop tard. Le contact de la main sur son épaule, fit éprouver quelques remords envers son pas tout à fait, quasi pas mensonge.
Mais fit toucher par son geste. Il fallait avouer que proposer un fief ce n'était pas anodin. Il fallait avoir confiance et il fallait être sûr de son choix. Catherine avait déjà juré allégeance à Ingeburge à sa façon. La baronne de Coussey avait reçu quelques propositions de travail et elle avait toujours refusée. Refusant d'être la Dame d'une femme de haute Noblesse sans la connaître. Il n'y avait pas beaucoup d'argument pour refuser la proposition et beaucoup d'avantages à l'accepter. Même si au fond d'elle. Il lui semblait plus raisonnable d'en parler avec sa cousine Ellesya afin de la prévenir et à Ingeburge si cela ne lui gênait pas. Néanmoins, après un instant de gêne qui pouvait parfaitement se lire sur son visage, son sourire prit sa place sur ses lèvres. Le petit sourire en coin qui pouvait indiquer qu'Actarius pourrait avoir une nouvelle vassale à sa suite. Le petit sourire en coin qui laissait parfaitement imaginer que Catherine y pensait, qu'elle pensait parfaitement dire oui. Seulement, son cerveau de blonde qui réfléchit après coup se mit en veille quelques instants.


Vot...Votre Altesse.

Je serai bien idiote de vous dire non. Votre proposition est plus que généreuse et je vous en remercie beaucoup. D'autant qu'elle vient effectivement de vous, une personne que j'apprends à connaître jour après jour.

Une gêne retraversa son visage, il fallait dire que ce n'était pas courant et pas forcément facile à dire. Elle manquait beaucoup d'expérience. Actarius était un homme d'honneur, l'époux de sa marraine, un peu son parrain même s'il ne le savait pas. Cela lui permettrait d'être noble de France et d'économiser une petite fortune.

Mais, j'espère que vous comprendrez que même si j'apprécie et que je serais capable de vous dire oui sur l'instant. Je pense qu'il serait convenable d'écrire à ma cousine afin de lui faire part de mon éventuellement décision d'accepter votre proposition. Et à votre épouse, je suis sa Dame et je ne voudrais pas qu'elle pense que je l'ai mise de côté.

Pour la seconde fois de la journée....Un grand sourire illumina son visage. Elle appréhendait la réaction d'Actarius mais, pensait que s'il était l'homme qu'elle pensait, il pourrait comprendre. Et puis, elle n'avait pas dit non. La discussion ne se poursuivit pas. Elle aimait la compagnie du Prince mais, le messager tomba à pique. A l'heure actuelle, Catherine éprouvait tant d'émotions qu'il en faudrait peu pour qu'elle en verse quelques larmes.

Votre Altesse.

Lorsque Actarius prit congé, elle lui offrit une révérence. Une fois en tête-à-tête avec le messager, la baronne de Coussey prit connaissance du message. De nouveau, une vague d'émotion et de sentiments s'emparaient d'elle. La peur d'échouer, la peur que cela n'aboutisse pas. L'appréhension quant à sa décision de devenir une épouse.

Campement de la matriarche des Lablanche d'Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d'Ornon et de Bénauge


Sur le chemin, il lui fallait être attentive afin de repérer la place où était Xalta, elle demanda même son chemin. Catherine faisait tout son possible pour retrouver sa contenance, du courage et sa confiance. Il lui faudrait être sous son meilleur jour. En dehors de la tente, la jeune femme s'approcha et laissa un valet annoncé qu'elle était présente. Cette dernière pouvait entendre de l'intérieur des voix. On sentait son coeur s'accélérer sous l'effet de cette rencontre qui pouvait changer son avenir.
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Albin.


[Avant les quarts de finale]


Les journées défilaient, les tours passaient et Albin était toujours debout, du moins en lice dans ce tournoi.
Albin avait donc échappé aux éliminatoires où il avait pu voir successivement perdre Lhynne, Sarah puis Arthur, lors des seizièmes c'était au tour de Hersent et Yvain d'être battus.

En faisant le compte, Albin était bien le dernier "survivant" de la clique présente à Chateauneuf et ça il serait prêt à s'en vanter auprès de Hersent juste pour le plaisir de la faire râler ou bien embêter Laurevictoire. Le côté provocateur du rejeton adoptif !

Passé les huitièmes, la prochaine étape serait donc les quarts de finale..contre Exaltation pour une première. Décidément Chateauneuf était vraiment le lieu pour des premières entre un mariage très alcoolisé et une première confrontation à la Duchonesse du postérieur, oui jeu de mot avec Montcuq.

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Hoeldetrajan

Campement de la matriarche des Lablanche d'Abancourt et de son S.O. alias DSK alias le duc d'Ornon et de Bénauge


Hoel était assis lorsque son cousin lui tient un langage assez soutenu. Le sang du breton ne fit qu'un tour. Lui le Seigneur de Chalançois, fils de Bretagne. ( Qui pensait comme tout les bretonnants que sa ligné était des plus pure que n'importe lequel des royalistes vu qu'il était un descendant de Dana, la grande ordonnatrice du monde.) Lui qui avait bravé les vents d'Irlande, les Anglois et qui avait magouillé comme personne avec Patate. Voici qu'un homme pas de plus haut rang que lui, lui donnait une leçon ! Il oubliait juste que son cousin était aussi un père aimant. Hoel allait se lever pour surement rendre des comptes sur le champ lorsque...Narcysse se leva demandant à sortir. Il crut y lire dans ses yeux de la tristesse ou de la gêne. Le breton se ravisa donc pour l'instant, histoire de laisser celle qu'il aimait quitter la pièce quand elle chavira au bras de son père.
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Xalta
Campement d'un "Petit bout de viande" alias Montcuq et du Magnifique


Et toute une petite troupe s'engouffre sous sa tente alors qu'elle songeait fortement à aller batifoler derrière le paravent. Son frère tout d'abord qui a le droit à une fraternelle accolade puis sa jeune cousine qu'elle gratifie aussi d'une accolade tout en tendresse, puis son cousin qui envahit par sa haute silhouette l'espace de l'entrée. Deux géants dans sa tente qui donne l'impression de rétrécir.
Un léger froncement de sourcils en voyant le manège de tout à chacun, et la ride qui barre son front se creuse davantage tandis que son nez se plisse. La Matriarche est plus que contrariée et cela se voit. Elle pose son verre sur la petite table. Elle allait ouvrir la bouche et intimer aux deux hommes de se taire quand soudain son attention est attirée par Narcysse qui s'effondre près de son père. Elle franchit en quelques enjambées rapides l'espace qui la sépare du père et de la fille.

Vous deux taisez vous !
Portez Narcysse sur le lit !


Le ton est péremptoire, il ne serait pas bon de lui désobéir ou de contester, elle a son regard des colères froides . En même temps que les mots franchissent sèchement ses lèvres elle désigne la couche qui se trouve derrière David. Puis elle se dirige vers un petit coffre qu'elle ouvre , elle farfouille et cherche un petit flacon , elle l'agite devant son nez puis dès que sa cousine est installée, elle se rapproche de cette dernière et lui passe ce dernier sous le nez pour la réveiller.

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Kronembourg
Campement d'un "Petit bout de viande" alias Montcuq et du Magnifique


Difficile de voir son enfant grandir. En regardant Eddard, le Duc ne le comprenait que trop bien. Lui-même renvoyé à l'image de sa fille qui aurait eu sa petite quinzaine d'années, de turpitudes, de provocations paternelles, si une tempête en mer ne l'avait pas portée disparue.
Difficile d'accepter de voir le petit bout d'enfant qu'on a si souvent bercé devenir trop grand et trop autonome pour l'espace trop étroit de nos bras. Difficile d'accepter de le laisser faire ses choix et fatalement ses erreurs, celles que l'on voit venir de loin, qu'on tente de lui prédire en vain, que l'on voudrait empêcher à tout prix ... Quitte à endosser le mauvais rôle de celui qui punit, qui prive, qui empêche.

Mais peut-on vraiment empêcher les sentiments de ceux que l'on chérit plus que tout ? Oui, assurément Eddard le pouvait, étant en mesure d'expédier sa fille à l'autre bout de la France dans un couvent perdu en campagne s'il le souhaitait. Avec le temps pouvait-il tabler sur le fait qu'elle oublierait son premier amour, et que Hoel peut-être passerait à autre chose de son côté. Dans un monde parfait pour lui. Mais le monde est rarement parfait.
Et était-ce la bonne solution ... ça, c'était autre chose. L'on pense souvent agir " Pour le bien " de ses enfants quitte à leur faire du mal, et l'on s'aperçoit bien tard que ce même " Bien " n'aura servi que nous, nos principes, ces mêmes principes que l'on foule soi-même souvent au pied.

Il avait assisté, mi-médusé mi-amusé, à l'entrée de la petite famille, umprht, non, grande famille à l'intérieur de la tente. Jusqu'à ce que les choses tournent mal et que la petiote perde connaissance avant d'être portée sur la couche derrière le paravent.
Pour lui, il n'était pas vraiment question de se mêler de ces affaires qui ne le concernaient pas, mais puisque celles-ci prenaient désormais une ampleur telle que SON lit, enfin plutôt leur lit, en était dérangé, il se sentait désormais impliqué.


Vous devriez discuter, tous les deux. Suggéra-t-il aux deux cousins tandis que Exaltation passait une fiole sous le nez de la petite Narcysse. Et discuter sérieusement. Comme des hommes.

Un valet s'introduisit dans la tente et indiqua l'arrivée d'une femme annoncée comme la Baronne de Coussey.

Faites-là entrer , répondit-il simplement.

Au moins serait-elle tout de suite mise dans le bain !

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Shame


8 Huitième de Finale - Et on passe et repasse devant les Mêmes


Chaque jour suffit sa peine. En principe. Ou Ménage sa Monture. Et deux fois plus quand il s'agit de celle de son Vicomte. Et comme les campements de tous ne changent pas de place, il y en a un incontournable, impossible de rater et d'animer. L'indication en gros bien indiqué, ne laisse aucun doute, à l'immensité de l'envie d'être reconnu et connu. Ils n'ont pas plus gros, sérieux. Tête tournée à son retour des 16 éme, et à nouveau pour l'aller à la Lice pour les 8eme, s'il ne se trompe pas. L'Ecuyer très curieux, au fil des jours qui défilent, timidité présente, instinct de survie, de faire de mauvaises rencontres, ne sait-on jamais, il ne s'approche pas, jamais. Et cette limite qu'il s'impose est aussi pour garder un respect qui risquerait de voler en éclat s'il vient à prendre les devants.En tout cas, c'est en sifflotant, qu'il accompagne Belphegor et Jason vers la nouvelle Joute. Il a oublié de demander quelle a été la plus haute place le Vicomte avait réussit à obtenir pour tenter de surpasser, d'avoir un objectif précis. Il songera à le faire. En tout cas, cela va vite, rudement vite, il a l'impression.

Ses journées sont tellement bien remplies qu'il a la sensation d'être ailleurs, si loin, de tout ce qu'il a connu sur l'année écoulée et que cela fait du bien. Alors, Shame ne va pas chercher des visages qui pourraient le ramener à la réalité de tous les jours en dehors de ses séjours en Joutes Equestres. Sa façon de s'évader pour rebondir vite fait. La Lice en vue. Un arrêt devant le panneau d'affichage quand sera leur tour. Le Coeur léger, les paupières ne se ferment plus sous l'impact des coups violents portés et des chutes. L'appréhension et la peur au ventre ne sont plus. Il maîtrise. Pour lui autant que pour autrui, du moins, le pense-t-il, alors qu'il fait entrer en Lice l'animal et le cavalier qu'il a en charge. Là tout s'arrête,et tout évolue au ralenti autour de lui.Concentré. Dans ce Monde où il se replie, se protège. Là où il est le meilleur. Là où personne ne peut le déloger. Là où il contrôle tout. Là où rien ne l'atteint. Là où il méne son petit monde là où il en a envie. Là où tout est possible.

Ses yeux se plissent. Un sourire élargit. Dans son élément.

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Hoeldetrajan
Campement d'un "Petit bout de viande" alias Montcuq et du Magnifique; Affaire de famille !



Hoel entendis sa soeur juste au moment, il se leva par réflexe lorsque sa (puisque ce n'était pas un secret ) "petite amie" tombait dans les bras de son père. Sa soeur, Xalta était la seule, oui surement la seule a qui il n'offrait jamais de résistance. Enfin si lorsqu'il n'était pas content d'Hélie qui se planquait dans un couvent ou bien lorsque qu'il trouvait que les choix en matière d'hommes n'étaient pas les bons.

Là, il reste donc debout tendis que l'on portait avec délicatesse Narcysse sur un lit. Au moment où il allait sortir, Kro prit la parole pour dire aux hommes qu'ils devraient parler comme eux. Le souci, c'est que le Celte ne discute pas souvent et préfère poutrer.

L'autre souci, c'est qu'il ne le fera pas, car il s'agit de la famille, et qu'en général Hoel n'a pas envie de tuer ses siens. Il soupire et avant, s'en va en direction de sa sœur et de Narcysse. Il pose sa rapière le mieux qu'il peut et regarde dans la malle de sa sœur.

J'ai dû laisser de l'huile de Bardane, ça aide à retrouver le teint.

Il sait bien en tant que médecin qu'elle reviendra à elle. Il sort le flacon la tend à sa sœur. Quelques gouttes dans de l'eau claire.
Puis il se retourne sur son cousin et sans violence le "pousse" dans un coin.

Cousin tu n'es pas obligé d'aimer notre relation courtoise ni avoir à mon égard, un jugement neutre. Qu'importe après tout. Je laisserais le soin à Narcysse de décider pour elle et moi. Pour l'instant, elle porte mes couleurs et elle n'a pas en avoir honte. Nous n'avions rien prévu, et comme je suis aussi chevalier, je tiens à te dire que jamais je n'ai touché à l'honneur de Narcysse.

Puis il fait un pas.

Je m'excuse si tu penses avoir été offensé. Cela n'était pas mon attention.


Puis il regarde son cousin et un coup d'œil en direction d'une dame qui arrive.

Essayons de ne pas être impoli devant la dame qui arrive.
Et un regard en coin pour Kro.
Degemer mat...Bienvenue dans la famille.
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Kheldar
Peu conciliant pour l'occasion, et aussi furieux qu'attristé par la tournure prise par les événements, Eddard déposa délicatement sa fille sur le lit à la demande de sa cousine. Mieux valait laisser faire quelqu'un qui n'était pas à deux doigts d'exploser.

Élever sa fille seule, c'était aussi signer pour le droit de faire ses propres erreurs en tant que parent. Il n'avait pas la touche maternelle pour lui offrir l'équilibre nécessaire et se contenter de lui offrir un père imparfait qui tendait à s'améliorer. Mais pour le coup, il n'était pas vraiment pas dans un esprit conciliant, et lorsqu'Hoel le prit à part, suite à l'intervention du Duc d'Ornon, le colosse n'entendait pas son discours de la même oreille.


Nous règlerons cela une autre fois, ce n'est pas ce que j'avais prévu pour ma fille, tu nous a mit tout les deux dans une situation que n'avions pas à vivre et je pense que rien de bon ne sortira de cette conversation. Nous allons nous ignorer cordialement jusqu'à la fin de ce tournoi, et je discuterai avec ma fille, puisque je suis son seul parent, de ses aspirations. Tu en feras partie, cela saute aux yeux, et je suis sûr que nous parviendrons alors à des compromis acceptables. Mais pour l'heure, tu iras au bal sans elle.

Il s'estimait diplomate, en ne rejetant pas d'emblée une relation qu'il désapprouvait, et en prévoyant même une potentielle suite. D'autres nobles, devant un tel comportement, auraient fait une croix sur le prétendant, ce qui pouvait encore arriver si pareille situation se reproduisait.

Maintenant j'ai à parler affaires avec ma cousine et à m'assurer du bien être de ma fille.

Sans rien ajouter, Eddard se rapprocha du lit sur lequel était étendu Narcysse, et après un coup d'oeil en direction d'Irina qui avait probablement espéré un autre dénouement à cette réunion de famille, tourna son regard vers l'invitée. D'ailleurs... se pourrait il que cela soit la responsable de sa présence? La pauvrette ne débarquait pas au moment le plus propice.
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Narcysse
Finalement, elle est plutôt bien, là, dans les vapes. Plus besoin de parler ou de se taire, de regarder ou de baisser les yeux, plus besoin de s'excuser ni de s'expliquer. Plus de déception ou de provocation. Ouais, le néant c'est plutôt chouette dans ces moments.
Mais les gens autour d'elle n'entendent pas de la laisser flotter dans son vide.

La Fleur sent un picotement lui chatouiller les narines puis les couleurs lui remonter au visage. Quand elle rouvre les yeux, c'est Xalta qu'elle voit en premier,
Sa vue est encore trouble et elle n'entend qu'un bourdonnement de voix masculines derrière le paravent mais elle lui esquisse un sourire timide en prenant faiblement appuis sur ses coudes.
Il lui faut quelques secondes avant de se rappeler qu'elle était en face de son Père et qu'ensuite ce fût le noir total.
Une pensée pour Hoel lui traverse l'esprit alors qu'elle s'assoit sur le bord du lit en se frottant le visage des deux mains. Mais l'heure n'est plus aux amours. S'évanouir, ça remet un peu les idées en place. Un peu.
Elle prends une main gantée de la bienveillante Matriarche entre les siennes et c'est avec une mine mi navrée et mi décomposée qu'elle la regarde.


Merci Xalta. Et ... désolée ...

Désolée de quoi, elle en sait trop rien à vrai dire. Désolée d'avoir flanché sous sa tente ou d'avoir provoqué une tempête entre son frère et son cousin sans vraiment le vouloir. Désolée de tout et pour tous puis un peu beaucoup pour elle même aussi. Parce que mine de rien, elle sait que c'est loin d'être terminé.
Alors quand elle voit son Colosse de Père s'approcher, c'est avec le peu de forces qu'elle a retrouvé qu'elle se jette littéralement dans ses bras. Il a beau être Le Colosse pour tout le monde, il est, pour elle, avant tout, son Père.
Jamais elle n'a pu s'imaginer se fâcher ou s’engueuler avec lui et il est absolument hors de question qu'elle le déçoive plus que ce qu'elle l'a déjà déçu. Sans tirer un trait sur Hoel, c'est évident. Ils leurs faudra juste trouver un autre approche, à tous les trois.
En attendant, elle est bien, là, contre son Géant. Elle a l'impression de reprendre doucement vie même si elle sait qu'il n'est pas friand de ce genre de marque d'affection et c'est là qu'elle voit le valet faire entrer une dame qu'elle ne connait pas.
Il lui faut se ressaisir. C'est surement celle pour qui Xalta les a fait venir, enfin son Père surtout. Elle relâche la montagne de muscles après l'avoir serré fort contre elle, excuses silencieuses de l'avoir mit hors de lui, et se recule d'un pas en défroissant sa robe et rectifiant sa coiffure rapidement. Déjà qu'elle a le visage pâle, manquerait plus qu'elle ne soit pas présentable....


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