Jeliza.rose
Rp-lieu. Ouvert, donc.
L'Adour. Dax s'est construite autour du pont qui a permis d'enjamber ce fleuve.
Un pont solide, fait pour traverser en charrette, à cheval ou à pieds, construit en cailloux, avec des voûtes pour faire joli.
Un pont comme un autre, donc.
J'ai laissé les autres aller jusqu'à l'auberge avec les chevaux, et suis restée un peu en arrière. Aux dernières nouvelles, Nethel était allé se nettoyer des fientes de pigeons qu'on lui a envoyés dessus, avec Satyne. Enfin il a peut-être fini. Puis de toute façon, avec le vent qu'il y a, il a pas dû recevoir grand-chose non plus.
Je laisse balancer mes jambes dans le vide en regardant l'eau qui s'écoule tranquillement sous la voûte de pierre, puis me met debout sur le muret, et avance, en équilibriste.
C'est pas que je craigne grand-chose, j'ai de la place pour marcher. Juste la largeur suffisante pour poser mes deux pieds l'un contre l'autre. Mais un faux pas et c'est fichu, vu que je sais pas nager. Alors même si je ne me la joue pas trop suicidaire, j'ai malgré tout un petit pincement au coeur tandis que j'avance.
Je m'arrête tandis que mes cheveux s'envolent dans une bourrasque, et reprend mon avancée, avec un petit sourire.
C'est bête, ça a le goût des petits défis d'enfance. Aller voler la miche de pain de la boulangère qui a toujours l'air revêche et mal-aimable. Aller glisser des insectes dans la bouche de maman quand elle dort. Courir après les chats errants qui ne nous arrivent même pas aux genoux. Courir devant les chiens errants qui nous arrivent à la poitrine.
Je m'arrête au milieu du pont, me tourne et regarde à nouveau vers l'eau, les bras sur les hanches.
Ben mine de rien, la vue est beaucoup mieux comme ça !
L'Adour. Dax s'est construite autour du pont qui a permis d'enjamber ce fleuve.
Un pont solide, fait pour traverser en charrette, à cheval ou à pieds, construit en cailloux, avec des voûtes pour faire joli.
Un pont comme un autre, donc.
J'ai laissé les autres aller jusqu'à l'auberge avec les chevaux, et suis restée un peu en arrière. Aux dernières nouvelles, Nethel était allé se nettoyer des fientes de pigeons qu'on lui a envoyés dessus, avec Satyne. Enfin il a peut-être fini. Puis de toute façon, avec le vent qu'il y a, il a pas dû recevoir grand-chose non plus.
Je laisse balancer mes jambes dans le vide en regardant l'eau qui s'écoule tranquillement sous la voûte de pierre, puis me met debout sur le muret, et avance, en équilibriste.
C'est pas que je craigne grand-chose, j'ai de la place pour marcher. Juste la largeur suffisante pour poser mes deux pieds l'un contre l'autre. Mais un faux pas et c'est fichu, vu que je sais pas nager. Alors même si je ne me la joue pas trop suicidaire, j'ai malgré tout un petit pincement au coeur tandis que j'avance.
Je m'arrête tandis que mes cheveux s'envolent dans une bourrasque, et reprend mon avancée, avec un petit sourire.
C'est bête, ça a le goût des petits défis d'enfance. Aller voler la miche de pain de la boulangère qui a toujours l'air revêche et mal-aimable. Aller glisser des insectes dans la bouche de maman quand elle dort. Courir après les chats errants qui ne nous arrivent même pas aux genoux. Courir devant les chiens errants qui nous arrivent à la poitrine.
Je m'arrête au milieu du pont, me tourne et regarde à nouveau vers l'eau, les bras sur les hanches.
Ben mine de rien, la vue est beaucoup mieux comme ça !