Kheldar
Pour tromper l'ennui, ou lors de moments de calme, chacun s'occupait comme il le pouvait. Il y en avait parmi la gente féminine ou masculine qui composait des poèmes, d'autres s'exerçaient à la broderie tandis que d'autres encore étanchaient leur soif de connaissance en lisant. Kheldar lui, manipulait avec d'infinies précautions le sel de pierre, le charbon de bois et le souffre. Leur savant mélange en quantités calculées permettait de semer feu et mort là où il le désirerait. Pour Eddard ce n'était là qu'un exercice destiné à ne pas perdre la main. Le Capitaine qu'il était devait absolument tout savoir au sujet de la poudre noire embarquée en grandes quantités dans la cale de sa Caraque de Guerre. L'ignorance pouvait couter la vie de tout ceux présents à bord à la moindre étincelle.
Dans les jardins des Yeux d'Hadès, assis confortablement sur un tabouret, une pipe fumante maintenue entre ses dents et les doigts plongées dans ses mélanges, le colosse fabriquait rien de moi que la dangereuse poudre noire. Pour tromper l'ennui, il jouait tout simple avec sa vie. Inconscient? Non, il savait parfaitement ce qu'il faisait et était tout à fait au fait des risques qu'il encourrait à fumer tout en manipulant de la poudre noire, et même s'il avait l'apparence de celui qui se contentait de pétrir de la pâte à pain, il agissait minutieusement.
Les mélanges finalisés, il les poussait délicatement du revers de la main pour faire tomber de la table au tonneau qu'il avait placé juste au dessous. Lorsqu'il serait remplit, il irait rejoindre les autres dans les caves de la milice.
Mmh...
Ses mains étaient noires et il commençait à transpirer sous le soleil. D'un geste il saisit un linge pour se tamponner le front et essuyer partiellement ses mains pour pouvoir revenir à sa pipe. En poussant un soupire de contentement, il en tira plusieurs bouffées avant de se redresser pour étirer son dos voûté par l'exercice.
Bientôt quatre tonneaux de poudre. De quoi faire sauter la milice avec quelques étincelles.
A cette pensée, le colosse éclata de rire. Fort heureusement, les lieux étaient bien gardé, et les clefs répartis entre les plus éminents de leurs membres.
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Dans les jardins des Yeux d'Hadès, assis confortablement sur un tabouret, une pipe fumante maintenue entre ses dents et les doigts plongées dans ses mélanges, le colosse fabriquait rien de moi que la dangereuse poudre noire. Pour tromper l'ennui, il jouait tout simple avec sa vie. Inconscient? Non, il savait parfaitement ce qu'il faisait et était tout à fait au fait des risques qu'il encourrait à fumer tout en manipulant de la poudre noire, et même s'il avait l'apparence de celui qui se contentait de pétrir de la pâte à pain, il agissait minutieusement.
Les mélanges finalisés, il les poussait délicatement du revers de la main pour faire tomber de la table au tonneau qu'il avait placé juste au dessous. Lorsqu'il serait remplit, il irait rejoindre les autres dans les caves de la milice.
Mmh...
Ses mains étaient noires et il commençait à transpirer sous le soleil. D'un geste il saisit un linge pour se tamponner le front et essuyer partiellement ses mains pour pouvoir revenir à sa pipe. En poussant un soupire de contentement, il en tira plusieurs bouffées avant de se redresser pour étirer son dos voûté par l'exercice.
Bientôt quatre tonneaux de poudre. De quoi faire sauter la milice avec quelques étincelles.
A cette pensée, le colosse éclata de rire. Fort heureusement, les lieux étaient bien gardé, et les clefs répartis entre les plus éminents de leurs membres.
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