Pourpre02 Alors qu'il se baladait dans Rouen, Pourpre02 croisa une dame quelque peu énervée . Il connaissait Rouen et ses habitants ... c'est qu'il le fallait étant maire ... Il s'adressa alors à cette dame en s'approchant :
Bonjour Madame
Pourpre dit cela en souriant
Je suis Martin enchanté vous n'êtes pas de Rouen je me trompe ?
Seleste Alors qu'elle reprenait le chemin de la taverne toujours en maudissait le Capitaine Arrogance, elle se trouva interpellée par un homme qu'elle ne connaissait pas.
Regard méfiant sur l'individu qui malgré tout ne semblait pas dangereux.
Martin disait il se prénommer .... grand bien lui en fasse mais ce n'était pas pour cela que la jeune femme allait lui raconter sa vie.
Sur la défensive mais poliment tout de même, elle lui répondit
- Bonjour ... effectivement je viens d'arriver. Mais pardonnez moi, je suis un peu pressée. ...Messire Martin. Peut être à une autre fois !
Un léger sourire tout de même car après tout le Sieur avait été courtois et avenant et elle répartit rapidement vers son objectif ...
Au détour de la rue qui mène à la taverne, elle croise une femme avec ... deux bébés !!!
Deux enfants ... cela semblait inconcevable pour la jeune femme .
Elle la salua d'un signe de tête et poursuivi son chemin.
Seleste C'etait impossible ... jamais elle n'arriverait à réunir une telle somme !
Mille écus ... elle avait cru mal entendre mais non ... l'homme avait bien parlé de mille écus lorsque le nobliot s'etait adressé à lui sur les quais.
Alors qu'elle avait enfin repéré un navire qui était en partance pour Constantinople, elle avait surprit une conversation interressante entre le second et un voyageur richement vetu.
Cachée derriere des tonneaux,elle avait écouté les propos échangés.
Le navire quitterait le port sous huitaine et le prix du voyage était de mille ecus...
Elle avait bien songé à detrousser quelques passants mais il lui fallait etre réaliste... trouver la somme en si peut de temps de maniere honnete relevait du miracle, quand à voler, elle ne pouvait s'y resoudre.
Pourtant Seleste n'avait pas le choix.... ce bateau était sa seule possibilité de pouvoir un jour retrouver son pere.
Cherchant une solution, elle avait marché jusqu'à la taverne ou l'idée avait germé en son esprit.
Comment en était elle arrivée à cette conclusion ?
En croisant une catin richement vetue proposer ses "services" pour une bourse de 50 écus ...
Là, elle avait alors songé aux propos de Dante... qu'elle était bonne à vendre ses charmes ... Et si il avait raison ?
Cela la faisait grincer de dire cela mais oui ... il lui avait offert malgré lui LA solution ! Seulement un soucis persistait et pas des moindres, elle n'avait aucune idée de comment faire.
Elle devait apprendre et ....
Le choc fut violent ... si une main de fer ne l'avait pas retenue, elle se serait fracassée le crane sur le pavé.
Prete à incendier le "coupable", elle ouvrit la bouche pour la refermer de suite en constatant qu'une fois de plus qui était responsable...
Dante !
Vous !!!!
Elle se libera rapidement et le fixa ardemment.
Qu'est ce que cela peut vous faire !!! De toute façon vous n'avez pas les moyens !
Un coup d'epaule et elle le force à la laisser passer.
Seleste se dirigeat vers le comptoir et s'adressa a l'aubergiste
- une chambre je vous prie !
Pendant que celui ci s'executait, la brune fit un grand sourire à un homme installé à la premiere table qui la devorait du regard.
A le regarder ainsi, on devinait qu'il avait de l'argent. Son mantel était brodé et ses bottes brillaient de propreté...
Parfait se dit elle ... autant commencé par un pas trop laid et ... moitié cconscient..
Seleste Les mots acides du vénitien firent l'effet d'un boulet de cannon sur la jeune femme, qui n'etait pour le coup, plus tres sure de son fait.
Certes, elle s'etait sentie humiliée par l'attitude du capitaine lors de son débatrquement impromptu du Phoenix, mais il fallait bien admettre qu'au fond, il avait eu raison.
Pas sur le fait de la faire jetter à terre manumilitari, mais sur le risque qu'elle aurait couru à bord avec les marins en manque de chair feminine.
Elle avait vu les regards changé lorsque les hommes avaient su pour sa condition féminine ... les quelques jours qui avait suivi avant qu'on la depose à terre avaient été éloquant.
Sifflets, insultes, remarques salasses... tout y était passé.
La lubricité qu'elle avait lu dans leur regard lui glacait encore les sangs ; jamais elle ne serait arrivée "pure" à destination... Dante avait raison, mais jamais elle ne l'admettrait devant lui ... ou pas avant longtemps !
Ainsi il la jugeait banale, ne valant pas plus de 10 ecus ...
Et si là encore il n'avait pas tord ?
Cela l'agacait de se dire cela.
Il la trouvait ininterressante, sans atraits, pas assez racée ..
Le poignard des paroles s'enfonca dans son coeur trop tendre.
Comme quoi il était des armes bien plus redoutables que des lames ...
Seleste n'osait plus bouger, ni regarder l'homme qu'elle avait repéré tandis qu'elle attendait que l'aubergiste lui octroie une chambre.
Etait elle si gauche ? Jamais elle ne saurait satisfaire un homme et gagner ce dont elle avait besoin pour sa traversée.
La jeune femme n'avait que sa virginité "à offrir", elle ne possedait plus rien. Les terres de son père lui avaient été prises et ses effets personnels vendus pour payer les dettes de celui ci.
Son père ... il méritait bien tous les sacrifices... même celui de sa fleur d'innocence !
- Alors Belle Demoiselle, on cherche un peu de compagnie ?
Elle n'entendit que partiellement la voix dénaturée par l'abus de vin de l'aprentis don juan.
Ses yeux restaient fixés sur la porte que Dante avait refermé.
Sans pouvoir l'expliquer, elle ressenti un grand vide l'envahir.
Une main posée sur son avant bras la fit sursauter.
Les emeraudes se poserent de bas en haut sur son vis a vis et un violent sentiment de degout vint lui prendre les tripes et le coeur.
Precipitemment elle sorti de la taverne sans attendre sa chambre et courru dans la rue.
Seleste chercha dans la peine ombre la silhouette presque devenu familière du capitaine venitien.
Elle l'apercu qui tournait au coin d'une rue et accellera le pas pour parvenir à sa hauteur et l'attraper par le bras.
Halletante, elle ne put lui parler de suite mais une fois qu'elle eu retrouver un peu de souffle elle s'entendit dire ..
- Apprenez moi .... je vous en prie ...
Ses yeux brillaient non pas d'emotions ou d'amour, non mais de lassitude devant trop de combats intérieurs à mener.
Seleste Le visage fermé de son interlocuteur ne laissait rien présagé de bon.
Elle l'avait défié en paroles et en actes et il etait temps de payer sans doute.
Apres tout que pouvait il bien avoir à faire "d'éduquer" quelqu'un comme elle ....
La réflexion acide tomba en couperet bien que le regard glacial de Dante s'attardait sur la jeune femme.
Elle s'était arreté de repirer, suspendue au jugement dernier qu'allait prononcé le vénitien.
Ses mains sur ses freles épaules la firent trésaillir comme si un éclair venait de la frapper.
Etait-ce ce qu'il allait faire ?
La frapper ?
Allait -il la battre comme les soit disant hommes d'église l'avaient fait quelques années auparavant ?
On aurait presque pu croire à de la douceur dans le geste qui menait ses mains à son menton, mais bien vite l'etaut se serre sur son cou.
Il était révolu le temps où elle finissait par courber l'échine sous les coups. Elle avait payé le prix fort pour sa liberté et en conservait les stigmates bien cachés sur sa peau, elle qui avait été marqué au fer comme un vulgaire porc.
Refoulé au plus profond de son etre, ce sentiment de révolte voulait refaire surface en présence de Dante.
Lorsque le regard méprisant de ce dernier venait s'insinuer dans son ame, elle ne put qu'écouté les paroles teintées de menaces.
Un toit ... un repas chaud ... tenir un appartement ...
Le gite et le couvert en echange d'un labeur, c'etait tout ce qu'il y avait de juste.
Tenir un appartement serait sans doute plus aisé que de tenter de maintenir la maison familliale laissée à l'abandon durant l'abscence de son pere et son sejour au couvent ....
Sans ouvrir la bouche, elle aquiessa donnant par la meme son accord tacite au contrat édicté par Dante.
Mais lorsque celui-ci poussa la "charité" à lui offrir un robe, elle se redressa l'oeil noir.
Il enfoncait le clou de son entreprise de destruction mentale en laissant entendre qu'elle était une souillon sale et habitée de puces.
Ses emeraudes vinrent defier ses azurs sans sciller.
Elle avait besoin de lui certes mais elle ne saurait tenir longtemps en sommeil le volcan qui grondait déja en ses entrailles.
Il lui faisait mal, sa chair subissait la morsure de ses mains sur ses epaules et Seleste serra les dents et releva la tete pour lui faire face.
La menace de lui prendre ce qu'elle avait de plus cher avait porté et il le savait.
Sa seule valeur était sa pureté de chair et il la tenait quasi entre ses mains.
L'eclat du regard de Dante ressemblait à la mer les soirs d'orage et autant dire que la brune ne prenait pas ses dires à la légère.
Visiblement il attendait à présent qu'elle s'exprime sur sa propostion "honnete".
Seleste se degageat sans brusquerie de son etreinte et recula d'un pas afin de lui faire face et montrer sa determination
- Messire Dante.... je prends acte des conditions que vous imposez. Contre le gite et le couvert je m'engage à tenir votre intérieur je trouve cela tout à fait honnete.
Elle marque un temps d'arret avant de poursuivre...
- Par contre, je ne veux pas de charité.... je reconnais ... je n'ai pas de quoi m'offrir une robe et accepterai celle que vous voudrez bien acquerir pour moi mais cela sera la seule chose matérielle que j'accepterai de vous. Croyez bien que je suis reconnaissante mais j'ai toujours du me debrouiller seule et j'entends continuer sur votre respect...
Nul doute que son vis à vis n'allait pas apprécié cette demi redition mais tant pis...
- Concernant vos "affaires" je vous assure qu'elles ne m'interressent pas et ma mémoire sera vierge de tout les concernant je vous en donne ma parole bien qu'elle n'ait pas de valeur à vos yeux je m'en doute.
Une respiration avant d'en venir au point crucial...
- Et pour ce qui est de ma "fleur" je vous serai gres en effet de la maintenir intact... So je retrouve mon pere il voudra surement me marier et obtiendra une meilleure dote si je suis pure ...
En son fort intérieur elle savait qu'il n'en serait rien puisqu'elle avait été déclarée damnee par les pretres du couvent.... mais il n'y avait que la fois qui sauvait les etres il parraissait ...
Elle voulait encore y croire et tendis la main vers l'italien
- Je commence quand ?