[RP] La salle d'arme. Hoel la première lame s'entraine.

La salle d'armes était dans un drôle d'état. La poussière avait investi l'endroit autant que la mauvaise odeur. Personne ne l'avait dû s'en servir depuis quelques mois. La cheminée était vide de cendres. Hoel secoua la tête en fit le tour et ordonnât que l'on y fasse chauffer du bois comme si le monde des démons devait vivre ici. Bien entendu, la moitié des serviteurs n'avaient pas compris son parler, et l'autre moitié en avait peur. Mais chacun fit ce qu'avait demandé le frère de la duchesse.


La chaleur montée vite, si vite qu'Hoel enleva le haut sans se soucier de la présence d'une servante qui rougit en passant devant lui. Il était tellement concentré que même si elle en avait fait autant il n'aurait rien vu.

Hoel prit un verre juste pour tenir la boisson. Il se servait souvent d'une épée aussi large que lourde que celle qu'il possédait. Un présent du Duc de Rhys. Là en face de lui, un homme, un homme d'armes de la duchesse.
L'homme le toisa. Hoel non. Hoel se disait toujours qu'il ne fallait pas manquer de respect aux autres.
Messire...Hoel. dit l'homme. On m'a dit que vous étiez Breton et noble...
Hoel prit son bouclier et son épée et lui répondit.
Oui, je suis noble de Bretagne. Pas vous?
L'homme rit de bon cœur devant la question d'Hoel ce qui détendit l'atmosphère.
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Les deux hommes se saluèrent, puis engagèrent le combat, d'abord avec le mental. C'était le plus important.
Ils tournèrent, tenant épée et bouclier, de temps en temps, un bruit, un murmure dehors venait trancher avec le silence pesant. Le feu se mit à faire éclater une bûche. Le bruit, craquant fit sursauter le français. Il tourna la tête en direction du foyer. Une seconde plus tard, il eut peur qu'Hoel en profite pour une première attaque. Première erreur. Ce dernier, attaqua de front, coupant l'air en deux, à l'horizontale.
Le breton recula à peine, laissant l'homme essayer une deuxième tentative. L'épée de l'homme frappa le bouclier d'Hoel alors que celui-ci pensait toucher le bras. Hoel n'était pas impressionné mais l'homme en face avait une force incroyable. Le coup dans le bouclier, laissa une demi-douleur dans son bras. Mal. Seconde erreur, la douleur donna des forces au breton . Hoel qui s'était légèrement fléchi, rebondit en avant et poussant avec son bouclier le français, le frappa de la pointe de son épée. Attaque assez rare à l'époque. L'homme prit le coup dans l'estomac. Heureusement, sa protection de plate bouillit le protégea d'une pénétration qui aurait dû lui être fatal.
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Un tour dans sa demeure, elle en vient à passer près de la salle d'armes, la salle d'entrainement et aussi l'endroit où sont inventoriés un grand nombre d'armes. Des bruits attirent son oreille, alors qu'elle se rendait dans sa cave avec son intendant : Jean_Loing afin de choisir les vins et autres breuvages qui seraient servis à ses invités.

Jean? Il y a bien des bruits de combat ?
Si fait votre grasce.
Vous savez qui ?
Non ma dame.
Allons voir !

Elle ouvre la porte. Un sourire étire ses lèvres en reconnaissant son frère et l'un de ses hommes en train de s'entraîner à l'art de l'escrime. Elle admire la passe d'armes. Puis elle se tourne vers Jean et le congédie.

Jean, débrouillez vous. Vous connaissez mes goûts et ce sont des hôtes de marque, alors que le meilleur de mes caves.
Ouste du balai.

Puis elle se tourne de nouveau vers les deux escrimeurs.

Hoel !
Accepteras tu de faire quelques échanges d'épéiste contre moi ?
Que je puisse mesurer la valeur de ma Lame.
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Le combat semblait bien parti pour être remporté par Hoel. Il aura fallu l'arriver de la maîtresse des lieux pour que le petit jeu s'arrête. L'adversaire salut Xalta, tandis qu'Hoel fait une petite moue. Il aurait bien aimé lui botté le cul. Dommage. C'est la vie. Se dirigeant en direction de la table, il serre plusieurs verres. Une fois le combat terminé, Hoel reconnaît la valeur des hommes. Il tend un verre à l'homme puis à sa sœur.

Ma sœur... Je pourrai te blesser non ? Je dois faire quoi deux têtes de plus que toi...
Puis en souriant.
Choisit donc ton arme. Mais trinquons avant.
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Hoel tendit un verre à sa sœur et s'en servit un aussi. Il le fit descendre doucement dans sa bouche, reprenant ses esprits après un combat qui aurait durer un peu plus. Le Breton se battait comme un homme de l'ouest. De front, sans avoir peur. Il savait prendre la mer sous la tempête, dormir sur les chemins. C'était dans sa nature. Hoel posa son verre et regarde sa Xalta.
Penses-tu qu'il est raisonnable de nous battre avec des armes sans protections ? Je ne voudrais pas te blesser. Pas toi.
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Elle le regarde amusée.

Deux têtes de plus que moi ... c'est vrai. Je te le concède volontiers.
Mais je crois avoir à mon actif plus de combats et de guerres et que j'ai appris à faire face à des ennemis très divers.

Alors ne fanfaronne pas trop... je pourrai très bien être celle qui touche et non celle qui sera blessée.

Elle lui sourit franchement. Elle le regarde s'avancer.

Un verre ? Excellente idée.
J’ai ici quelques vins d'excellente qualité.
Tu me pardonneras, je n'ai pas cette étrange boisson que vous appréciez tant vous autres Bretons ... du chouchen

Elle sort une bouteille, l'ouvre puis emplit deux verres

Si tu veux, nous pouvons aussi moucheter nos armes. Elles seront ainsi inoffensives.
Oui .. tu te maries dans quelques temps, ce serait dommage que tu y ailles avec une estafilade sur le visage.... quoique ça te donnerait un air de capitaine corsaire.

Elle prend son verre, en boit quelques gorgées puis elle se dirige vers la série d'épées courtes. Elle s'en saisit d'une, fait quelques mouvements de poignet, y appose la mouche pour éviter toute blessure.

Epée courte pour débuter, cela te va ?

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Tout en dégustant son verre, Hoel sourit en coin, une balafre se dit-il quelle drôle d'idée... Puis il la regarde, prendre avec une certaine habitude. Il opine lorsqu'elle propose de moucheter les épées.
Tu as raison, en famille, c'est plus sage. Puis nous ne devons pas nous faire du mal. Épée courte... Pourquoi pas. Tu sais, je ne pense pas que l'âge soit un souci au combat. L'important, c'est d'avoir toute sa tête.
Puis il se dirigea en direction du présentoir pour prendre une épée de sa main gauche.
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Elle lui adresse un sourire. Elle se met en place au milieu de la salle. Elle lui adresse un sourire.

Et si nous ouvrions les hostilités mon cher frère.
Sache que je ne manie pas l'épée comme si j'avais appris avec des cours et un maître d'armes. J'ai appris sur les champs de bataille.

Oui d'ailleurs, elle en avait connu des déconvenues, des blessures plus ou moins graves. Les cicatrices ornaient désormais son corps par endroit. Elle savait aussi que d'autres viendraient certainement s'ajouter avec le temps. On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs et elle ne connaissait pas d'hommes ou de femmes ayant connu la guerre sortir totalement indemnes. Enfin si certains se disaient volontiers des vétérans sans une égratignure. Cela la laissait toujours un brin dubitative.

Elle pointe son arme vers lui, un léger sourire en coin.

Prêt ?
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Hoel sourit en coin, souffle sur le bout de l'arme protégée pour ne pas blesser sa grande soeur. Un signe de tête pour lui donner son accord. Il s'approche à quelques pas.

Au bout que quelques instants, Hoel se déplaça sur sa droite, tournant en rond, épée dans la main gauche. Le silence se fit.

Au bout que quelques instants, Hoel se déplaça de nouveau sur sa droite. Son bras droit légèrement derrière lui.
Puis il se mit en garde et pied droit en avant, bras gauche tendu, laissant son coeur ouvert à la lame de Xalta il avança.
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Elle esquisse un léger sourire en le voyant faire. Il se découvre trop, il lui laisse la possibilité d'une touche au coeur mais cela est trop simple, si elle se fent d'une attaque directe il aura tout loisir de la parer ou de la contrer. Il lui faut réfléchir et vite. Elle se décide à frapper l'épée de son adversaire pour faire glisser sa lame jusqu'à l'épaule gauche tout en ne bougeant pas les pieds.
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Un an plus tard après le combat neutre contre sa sœur.Hoel avait rendez-vous dans la salle d'armes. Il était excité par l'idée d'apprendre à Narcysse à se battre. Oui, il allait donner des leçons à sa fleur. Hors de question pour le breton de laisser son amour, seule dans les rues de Paris ! Les rues qu'il savait...Si mal fréquenté, c'était, on disait plein de... Parisiens !


Pour l'occasion et la première leçon, il fallait qu'il apprenne à sa belle a sortir rapidement son épée et faire face a un adversaire qui aurait l'avantage du terrain et de l'arme. Hoel attendait donc Narcysse.
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Savoir se défendre peut s'avérer utile quand on traîne souvent dans les rues de Paris.
Savoir se battre l'est d'autant plus quand son Père décide de la faire engager dans une milice de la Capitale.
Sauf que la Fleur elle ne sait ni l'un ni l'autre.
Oh en théorie si, elle sait. Mais en pratique? Elle serait incapable de faire une pauvre clefs de bras à un mauvais bougre complètement saoule en pleine nuit ... Pour dire... ya du boulot!
Et quand on est la fille du Colosse, ça le fait moyen de pas savoir tout ça. Il a une réputation , lui. Et elle s'est pas bâti sur de la théorie.
Elle a bien pensé aller au "Fight Club" de la cours des Miracles pour s'entrainer mais elle a vite réalisé que c'était une super méga mauvaise idée. Alors quand Hoel lui a proposé de lui enseigner, elle a bien évidemment accepté.
Joindre l'utile à l'agréable en passant un peu plus de temps avec lui, c'est pas négligeable.

Et donc, elle débarque à la salle d'arme qu'elle n'a pas eu de mal à trouver, à force de passer du temps à Château-neuf, elle commence à se repérer.

Une paire de braies pas trop amples, pas trop fine, une chemise de même et les cheveux solidement attaché derrière son crane en une longue queue de cheval, elle se présente à lui, droite comme un I.

Je suis prête! ... heu ... Maître.

Sourire en coin qui en dit long et regard tendrement amusé. C'est parti, elle va dérouiller.
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Alors qu'il venait de sortir deux épées en bois, voici que la belle Narcysse arrive. Il la regarde et ne semble pas étonner de la voir dans une tenue des plus sobres. Cette fille est bien la fille de son père pensa-t-il. Capable d'un professionnalisme a toutes épreuves. Tant mieux. Il lui sourit puis l'entend dire maître. Il sourit encore plus.

Maitre... Pourquoi pas.

Lui répond le breton.


Il fait quatre pas dans sa direction.

Veux-tu boire un verre avant de commencer ? Puis se ravise. Non tient...J'ai mieux...


Il se dirige alors en direction de la lourde porte, la ferme à clé. Il regarde Narcysse et place la clé autour de sa taille. Puis il va en direction du point d'eau et la regarde de nouveau.

On va dire que pour boire, il faut...le mériter.

Un moment de silence. Au-dessus du couple de combattants, des pigeons roucoulent. Pour eux, cela sera plus tard.il lui montre une épée en bois, du ifs. Il lui donne et recule de quelques pas.

Ceci est ton arme aujourd'hui. Une épée d'enfant...Histoire que je ne te fasse pas trop mal. Tu ne pourras ni sortir d'ici ni boire...Tant que je n'aurai pas touché ou encore montré de quoi tu es capable.

Il sourit heureux d'être avec elle ici et de lui apprendre à survivre.

La seule chose qui est sur c'est que j'éviterais ton visage. Pour le reste...Tu risques quelques couleurs, fleur de d'azur.

Puis sans attendre, Hoel bondit en avant, sa botte gauche en avant arrache le sol de terre cuite, son bras gauche pivote et son épée qu'il tient solidement vient du plat frapper l'intérieur du genou de Narcysse, la faisant tomber sur le côté. Hoel marche alors autour d'elle, l'épée glissant sur le sol, faisant un arc de cercle.
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Bon ... En vrai, elle s'attendait à ce qu'il la prenne dans ses bras en lui murmurant des mots d'amour. Elle l'aurait alors repoussé - à moitié- en lui disant qu'un peu de sérieux, il sont là pour lui apprendre à se défendre puis elle aurait fondu dans ses bras, trop heureuse de pouvoir s'y lover encore et encore ...
Bin non! A peine arrivée que la voilà enfermée à double tour, une épée en bois en main et un défis à relever.
Soit.
Elle l'écoute attentivement, en essayant de pas roucouler en coeur avec les pigeons.
Elle esquisse un sourire au joli surnom prémonitoire de l'état de son corps à la fin de la séance et sans comprendre comment, pourquoi et d'où, elle se retrouve à terre avec sa première douleur qui lui picote désagréablement le genou.

Elle se redresse de moitié et lève la tête vers le Celte, les yeux plissés, plus sombres qu'en arrivant.

Alors ça ... c'était petit ... !

Ouais, elle a envie de bouder, là. Position statue cube, la tête prostrée entre ses genoux, "j'veux plus jouer, t'es pas drôle. Puis j'ai pas soif." . Mais ça marchera pas, elle le sait. Il veut autant qu'elle qu'elle sache se battre si ce n'est plus. Il lâchera rien, elle en est persuadée. Elle non plus du coup. "Na." .

Elle se relève complètement en le guettant très attentivement. Un frottage rapide derrière son genou et elle se met en garde. Épée en avant , supposant la tenir correctement, et suis le sens du Celte. Face à face, elle l'observe essayant de le voir comme un professeur et non comme celui avec qui elle veut vivre le restant de ses jours. Sans vraiment de difficulté, elle a juste envie de lui jeter son bout de bois au travers la tronche en fait ... Après tout, c'est un coup comme un autre non? Non, bon d'accord ...

Sa jambe droite s'avance, accompagnée d'un mouvement avant de son épée. Elle est loin, très loin! de l'avoir touché ou même frôlé, elle ne saurait même pas dire où elle visait exactement. Ni vaguement d'ailleurs ...
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Hoel cache le mieux possible le fait qu'il n'aime pas lui faire mal. Mais il le faut.

Le maitre recule lorsqu'elle lui balance un coup d'épée. Le coup part dans le vide.

Pas mal.

Ton placement n'est pas bon, mais en place. Tu dois fléchir le genou avant sinon il pourrait être cassé. Puis cela te permet de mettre au sol... Plus facilement. Ton genou ?

Il la regarde se demandant s'il n'a pas tapé trop fort.

Bon, on va prendre.

Logiquement dans un combat loyal, tout le monde se place en face l'un de l'autre et tout le monde se fait des caresses. Là sans prévenir, j'étais sûr de te toucher. Un boulanger, ou un coquin aurait fait de même dans la rue. Pour sauver sa peau...

Hoel lui tend une main pour l'aider à se relever.
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