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[RP] Les quatrains

Anonimus
Estéfano passant par là, fit un crochet par ce qu'il appelait "La casa del poeta".
Il allait en ouvrir la porte mais suspendit son geste en entendant des rires coquins à travers le battant.
La place était prise...Il sourit malgré lui et alla s'asseoir un peu plus loin laissant les deux personnes seules en tête à tête.
Quelques instants plus tard, il les vit sortir en riant mais il ne se montra pas, par pudeur et respect. Il les vit disparaitre au coin du chemin.
Se relevant, il entra dans cette maison qu'il côtoyait régulièrement...
Il trempa le bout de la plume épointée dans l'encre noir et écrivit ces quelques mots...Toujours bien maladroits...





Je découvrirai ta tendre nature,
Je ne chercherai que ton seul bonheur,
J'apprendrai à maîtriser mon allure,
Je m'efforcerai de freiner mes ardeurs.


Pour la personne qui passerait certainement, il laissa quatre mots rimant...

Soupir - Vent - Plaisir - Maintenant
Nanane_


Loin de toi mon cœur soupire.

J'irais contre tous les vents.

L'idée que je me rapproche de plus en plus de toi est un pur plaisir.

Tout ce qui me reste à dire,c'est que je voudrais que Lundi soit maintenant...


Cœur - Douceur - Bonheur - Splendeur
_________________
Anonimus


Volontairement, je te donne mon cœur,
Il n'est emplit entièrement que de douceur,
Mon tendre amour, je ne veux que ton bonheur,
En échange, laisse-moi contempler tes splendeurs.


Jouer - Nouer - Deviner - Câliner
Christina64
    Nîmes, Nîmes, qu'elle ne reconnaît plus ou si peu, tant de changements au fil du temps, elle préfère aller se perdre dans ce lieu paisible où elle passe un moment agréable avec sa plume qu'elle laisse glisser au fil des mots.

    Chaque jour qui passe, l'insoupçonnable désir riait de s'en jouer
    Un foulard de soie blanche, autour de sa gorge sèche vint se nouer
    Ses yeux exorbités, stupéfaits d'incompréhension, aurait voulu deviner
    Que les mains de l'ultime délivrance ne cherchaient qu'à la câliner

    Et puis, pour le prochain visiteur, elle griffonne à son intention quatre palabres avec lesquelles il pourra se divertir, peut-être.


    Aventure – Déchéance – Couverture – Espérance

    S'éclipse dans la direction...quelle direction...

_________________
Estuardo
Nîmes, Nîmes, qu'il ne reconnaît plus ou si peu, tant de changements au fil du temps... Il se perds dans des ruelles qui lui étaient avant connues. La ville s'anime, et l'aragonais se partage. Entre la joie d'un rêve accomplit, d'une ville renaissante et vivante, et l’immense nostalgie d'avoir été absent lors du procès d'enfumage ayant obligé les nîmois à sortir de leur ruche.
Les pas le guident, insensés, vers l'un des premiers lieux qu'il connut du Languedòc. Ô Languedòc. Et le doute pénètre ses sens. Ô Languedòc, terre qu'il a choisit comme sienne et qui, soudain, lui est si étrangère. Retourné dans la terre de ses aïeuls, l’implacable question refuse de se taire: sera-t-il un jour autre chose qu'un étranger, ici?
Il sait, pourtant, que c'est sa faute. Que s'il avait gardé contact, s'il avait cessé de s'apeurer devant le spectacle des tavernes remplies de vide et d'inconnus, il réussirait, plus vite que lentement, à se retrouver encore une fois maître de sa ville, encore une fois maître de ses pas et de ses connaissance.

La cabane était vide, égale à elle-même et pourtant si différente du jour où il l'avait connue. La dernière fois, c'était une brise d'hiver qui menaçait ses os maigris, c'était une orthographe douteuse qui s'était posée sur le parchemin, et une espièglerie simplette et vulgaire qu'avaient récité ses vers. Aujourd'hui, l'ancien procureur du Languedòc savait écrire, et loin de découvrir une ville, une vie nouvelle, il se sentait perdu au milieu d'une ville connue. Par un narquois jeu du hasard, le temps était clément, le printemps battait son plein, le soleil, moqueur, brillait les splendeurs d'une retrouvaille difficile.

Et puis, tout simplement, cette écriture. Comme si, encore, quelque bonhomme décoiffé se moquait d'Estuardo dans la commodité d'un nuage moelleux. Cette façon si particulière de faire monter le l, d'arrondir les o, de redescendre les g pompeux.


- Tina... Tina...

Un autre ombre encore inaperçue, inatteignable souvenir d'une Nîmes révolue. Où était-elle? Quand avait-elle écrit? Quand la reverrait-il?
Comme un soupçon d'indécence, l'aragonais prit la plume et l’encrier. Il n'était point venu écrire, seulement s'emplir les narines d'une odeur familière, mais comme une réponse perdue en mer, il devait se pencher sur le papier.


    Il faut. Il faut mil années perdues dans le rêve d'espérance,
    Insouciant temps qu'on ne voit plus se passer de couvertures,
    Avant d'oser sortir, ne serait-ce que le nez, vers l'aventure
    Et se rendre compte, finalement, que la vie est déchéance.


L'embrassement des rimes ratées, comme des bras de forgeron qui voudraient serrer la figure fantomale qui surgit d'entre les vers précédents. Comme si un jour Tina pourrait passer encore par là et comprendre que l'écriture n'avait été qu'une réponse au désespoir, qu'un appel au sourire, une envie folle et malsaine d'être enlevé, mené en mer, lointain, là où il n'y a de patrie ni de terrain.
Un sourire léger se dessine sur les lèvres rêches d'un homme qui revient vieux. Un dernier effort, minuscule, se porte sur la main.


    Crevées- Idéal - Féal - Rêvées *


La plume se pose, le parchemin salue, l'homme penche la tête, un dernier sourire monte sur ses lèvres, un dernier mot.

- Tina...

Et l'homme s'en va.

*Rimes de "Ma Bohême" d'Arthur Rimbaud.
_________________
La_joie
Que la Joie soit dans vos coeurs, peuple du Sud de la France.

Hissez les couleurs, sortez les bock, trinquez aux printemps et au renouveau, que vos filles soient belles, que vos fils serrent les fesses.

La Joie irradie dans tout votre organisme, c'est une belle journée !


Citation:
Ma Bert',

Il va de soi que ce n'est pas d'outre tombe que je t'envoie ce pli. Et ce n'est pas non plus mon notaire qui prends contact avec toi pour te léguer mon IMMENSE fortune !

Je ne suis pas toubib et donc les finesses médicales m'échappent totalement. En tout cas, malgré que la douleur irradie toujours mon organisme comme ils disent, ce matin, je ne suis plus mourant mais.... squelletique ! Forcément ! Avec tout ce que je dégueule j'allais pas me retrouver dodu comme un goret pour aller engraisser les asticots !

Je me suis donc réveillé, vivant. Du moins, selon l'avis du doc qui m'a envoyé directement manger dans la taverne la plus proche. Comme si j'avais l'envie d'aller m'attabler dans un bouge bruyant et mal fréquenté dans mon état.
Mon état ne me permettaent pas de tenir tête à cet idiot, j'y suis allé bien sûr, et j'ai commandé une tartine que j'ai réussi à ne pas gerber. Du moins, jusqu'à maintenant. Peut être que le haut le cœur viendra plus tard.

Mon état est épouvantable ceci dit. J'ai perdu pas mal de force et mes traits sont tirés. J'ai vu mon reflet dans la vitre de la taverne et je me suis fait peur. Je me suis dit qu'il serait bien légitime que tu te trouves un autre porte étendard. Pas sûr que j'aie les bras pour le tenir bien haut là . Il est loin le mondain bourreau des cœurs là ! Et crois moi, je ne suis pas en état pour intriguer quoi que ce soit !

Enfin, quoiqu'il en soit, je ne suis pas mort. Farrow est toujours là. Pas luisant mais là. Avis à ceux qui se réjouissaient déjà, la faucheuse m'a trouvé mauvais gout.

Rassure Diane si tu la croises.

Et comme promis, je te laisse quelques vers, faute de te laisser des vers. Puissent ils t'être galants et plaire à ton coeur, femelle.


Il n'est pas d'existences qui ne terminent crevées
Ce monde reste le mien, loin d'être un idéal
Il est ce que j'en fais : je reste un chien féal
soumis à des caprices et des amours révées.



L. Farrrow




Que La Joie vous inonde et coule entre vos jambes !
La saison est propice à d'autres envolées
que les piètres baisers que l'on répand en ville.
La Joie vous donne des mots, le coeur en souffle d'autres
Reprenez le flambeau et chiez moi quatre vers


claque - surprenante - attaque - pénétrante
Fantou
Un jeu qu'autrefois elle avait tant pratiqué attira son attention, plumes alertes ou plumes vertes, plumes enjôleuses, plumes amoureuses tous ici venaient au gré des mots qu'on leur laissait en un petit quatrain faire en poésie un bout d'essai...

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'on voulait qu'elle fut inspirée et écrive
Qu' en quelques mots, elle exprime ce que souhaite son coeur en dérive...



C'était l'heure où des pensées étranges et pénétrantes
Viennent enflammer mon imagination si surprenante
Avant que je ne prenne mes cliques et mes claques
A ma vertu offrez mon Appolon une sublime attaque !



Elle repose la plume près de l'encrier, trace quatre mots très "romantiques"
Elle ne fait rien à moitié pour réveiller les mots poétiques

Rouge - Bouge - lanterne - Baderne
_________________
Shirine
Un soir... Parmi tant d'autres. Un soir alcoolisé comme elle en avait connu tellement. Un soir à vouloir écrire une longue lettre comme elle le fit à Dioscoride si facilement. Il lui était tellement simple de descendre une bouteille puis de laisser aller les mots à glisser sur un parchemin. Gratter tout ce qui lui passait par la tête, avec simplicité et rage, avec fougue, avec amour...

Elle avait été suffisamment raisonnable pour reconnaître qu'il était trop tôt pour écrire ce genre de choses à un homme qui, malgré qu'elle lui soit fiancée, ne faisait parti de sa vie que depuis quelques mois à peine. A la place, une bouteille de vin blanc plus tard, elle avait erré pour finalement pousser la porte de cette pièce lyrique, y découvrir les mots laissés, puis offrir les siens, au prochain. Peut-être qu'il les lirait...


« Toute une vie faite de pourpre, de rouge,
Mais je ne me sens bien que quand je bouge.
Pourrais-tu être ma lanterne,
Dans ce monde en tous points baderne ? »


Et pour la suite, avant de repartir, les mots :

Ecume - Brume - Etoile - Voile
_________________
Venusial
Vénus n'avait pas encore eu le temps d'aller vers le livre aux poèmes mais aujourd'hui c'était dimanche et c'était jour de repos. Du repos pas tant que cela car elle avait encore fort à faire avant d'aller voir les nonnes et de leurs raconter toutes ses aventures depuis la dernière fois qu'elles leurs avait rendues visites. ça n'allait pas juste lui prendre un ou deux jours mais bien plus, combien exactement, elle n'en savait trop rien car ça dépendait si les nonnes étaient friandes d'histoires coquines ou seulement des histoires comme le petit chaperon rouge. Elle prit le temps d'aller jusque' au livre et de prendre note des mots inscrits.

Elle fit un sourire lorsqu'elle lut les mots inscrits.




C'était une belle nuit où l'on voyait les étoiles
et justement, une d'elle, se cachait derrière un voile.
Il n'en fallut pas plus pour que de l'écume
se fasse sur les lèvres de son amant et que la pièce se remplisse de Brume.

Après on dit toujours que j'ai l' esprit mal tourné mais on m'inscrit toujours des mots coquins, j'en peux rien à la fin moi.

Elle sourit car comme si elle n'en pouvait rien de voir les choses sous un angle coquin. Elle écrivit quatre motS pour le suivant, tout était interprétable comme bon lui semblerait.

Enclume - Plume - Frégate - Agate
Kouette
Enclume - Plume - Frégate - Agate



Vénusia lé mosse na une tête de n'enclume,
Même que z'en tremble de la Plume,
Mais quand ze regarde ma ptite Frégate,
za arrête de trembler et ze me perd dans ses yeux Agate
.


CHATAIN-BALDAQUIN-REMISE-MOUISE
_________________
Eleonore.
L'échappée belle..ou peut-être simplement une vérité qui éclabousse la femme femme avec fracas.. Elle quittait une taverne avec mille questions en tête concernant le comportement humain et surtout la connerie humaine.
Comme toujours dans ces moments-là elle ressentait un besoin impérieux de chasser sa hargne ou de la passer sur quelqu'un.. c'est le vélin qui prendra cette fois.
Elle trempe la plume dans l'encrier et laisse son âme s'étirer jusqu'à l'impossible...





Mais ce qu'il y en a marre de ces imbéciles blonds, bruns ou chatains
A peine bons à les attacher poings très serrés à un baldaquin!
Pas d'échange possible, que du néant ne pas compter sur une remise!
Ces gens-là avec leur grand vide n'ont qu'à rester dans la mouise!



Colère - indiffère - bataille - ripaille
_________________
Ghell


Colère - indiffère - bataille - ripaille

La colère est Une Ire...
Qui jamais ne m’indiffère...
Une bataille c'est Pire...
Ripaille??? un repas surement dans l'air^^...

Baisers... Sourire... Plage... Rivage...

_________________
Eleonore.


Le temps de la poésie a sonné il est d'importance de ne point faire attendre l'inspiration et à d'autres de laisser la place pour qu'ils puissent, eux aussi, s'amuser avec les mots et les émotions.

Diantre que la vie est belle, aussi dévorante que des baisers,
Dans les battements d'un coeur on ne peut qu'en sourire
S'imaginant le paradis terrestre en une belle et grande plage
Rien de plus beau qu'un regard porté vers l'infini rivage.



Moiteur - peur - carmin - sanguin
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Caliceo
Le jeune homme confortablement installé sur la paillasse et entouré de coussins ne suffisent pas à lui faire oublier ses bras, sa chaleur... Il n'arrive pas à dormir, le mariage approche, quelque heure encore, il doit se reposer, il pense à elle... elle seule a le pouvoir de le bercer.




Loin d'elle ses rayons n'estompent pas cette moiteur.
La carence est trop grande qu'elle me fait peur.
Je ferme les yeux et je l'imagine dans sa robe carmin.
Doux tableau apaisant mon coeur au teint sanguin
.


Sillage-Mariage-Ame sœur-Bonheur
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Lys_charlotte
Elle préfère jongler entre ses caresses et ses baisers qu'avec des mots, mais en ce jour tant attendu, elle prit la plume qui caresse son vélin.



Que le Destin soit remercié de l'avoir mis dans son sillage,
Pour n'avoir d'autre dessein q'un mariage,
Celui de deux gamins rebelles, des âmes-soeurs,
Que chaque jour qui passe, les plonge dans le bonheur.



Caresse - Déesse - Jour - Toujours

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