Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>

[RP] Sacre du Grand Duc

Peter_kerdren
Il fallut au Saint-Politain vider le reste de sa gourde de PrunàVampi pour reprendre réellement ses esprits. La cathédrale s'étant peu à peu vidée, il franchit alors allègrement les marches du perron et interpellant son jeune escuyer qui entreprenait la fille d'une paysanne locale :

AhPasDouais, mon destrier ! On rentre au Château.
- De suite, Messire. L'grand Duc est-il bien sacré ?
- ça pour l'être il l'est, pour le reste ...
- J'lai vu sortir, joliment couronné mais un peu blanchâtre de visage et transpirant. L'émotion je suppose.
- On a commis un attentat sur sa personne, bougre d'andouille ! Tu es donc le seul à ne rien avoir remarqué ?
- C'est à dire que j'avais fort à faire avec quelque fille d'écurie, sensible à ma personne, si vous voyez ce que je veux dire ...


Secouant la tête, l'homme à collants verts enfourcha Phenix et, sans ajouter mot, prit au galop la route du château grand-ducal.
_________________
Maewenn
Elle est la, depuis le début. L'arrivée fut discrète. Recueillement à l'entrée dans l'édifice. Salut parci, parla, aux visages connus, ou moins connus. Elle s'était glissée non loin de sa chambellan, ombre quasi permanente. Puis, la cérémonie avait débutée, longue, pesante. Elle n'en était pas à sa première. Depuis son enfance, elle baignait dedans. Mais aujourd'hui, elle était lasse, comme si une part d'elle n'y croyait plus. Croire en sa terre, en sa grandeur. Ca, elle n'avait jamais cessé de le faire. Aujourd'hui, c'était en la nature humaine qu'elle ne croyait plus. Trop de haine, de jalousie, d'idiotie. Trop d'humains finalement. Si cela ne tenait qu'a elle, elle aurait été explorer une ile perdue pour y vivre, sereine. Mais certains comptaient encore sur elle. Et sa naïveté permanente lui laissait encore de l'espoir.

Les cris commencèrent à fuser, annonçant la fin du sacre. "Vive le Grand Duc." Elle n'était pas sure à cet instant de vouloir crier sa joie. Elle était décue de ces premiers jours. Peut être finalement était elle une éternelle insatisfaite, trop perfectionniste, trop rêveuse. Alors elle resta silencieuse, observant le peuple crier sa joie.

Puis vint le chaos. Des cris, le bruit sourd, métallique d'une couronne qui roule sur les pavés, des mouvements rapides convergeant tous vers le nouveau souverain. Et la Brune elle, reste à l'écart. Elle préfère rester loin de ce brouhaha. Loin de tout, observant les mouvements des uns et des autres. Il y a ceux qui se placent en sauveur, arguant leurs connaissances, ceux qui font tout simplement ce pourquoi ils sont la, sans émule, sans attirer l'attention sur eux. Il y a ses proches, les officiels et les autres, qui ne savent guère comment réagir malgré l'envie de le rejoindre. Et puis il y a les autres, le peuple. Celui qui vient de sacrer son souverain et qui dans le même temps craint de le perdre. Et il y a elle, ou est sa place ? Comme toujours, elle n'en a aucune idée. Alors elle reste la, silencieuse, dans l'église qui peu à peu se vide, retrouvant son calme, sa sérénité.

_________________
Equemont
Mourir était donc si simple ? Il suffisait de s'allonger sur son lit, de se signer, de fermer les yeux et d'attendre. Le nouveau Grand Duc, celui qui venait d'être sacré était un fichu caractère, surtout lorsqu'il s'agissait de son autonomie. Beaucoup avaient suivi son carrosse, mais il n'avait laissé que son fils voir la chute du grand Blond. Une forme d'initiation pédagogique testamentaire.

Equemont ouvrit les yeux alors qu'il était sur son lit. Il reconnut une assemblée de médecins qui tentait de s'affairer. Sans les reconnaître, brûlé par la fièvre, il ne put se retenir de hurler dans un cri qui ne se comprenait que peu.


Sourrrtez dou làààà !

Non, ce n'était pas du Breton, mais juste les paroles d'un homme qui perdait à moitié la raison tout en ayant du mal à activer ses lèvres. A peine cela dit, il retomba en arrière sur son coussin, et fit signe à son fils.

Empêchez-les de m'occire.

Et là, Equemont s'effondra dans un sommeil comateux. Cette fois, il ne pourrait plus résister aux soins.
_________________
Melian.de.ventoux
A peine le temps de trouver du regard Louison et de lui faire le geste de prendre Selene et de sortir, voilà notre Ventoux embarquée avec son collègue dans une voiture, à la poursuite du véhicule du Grand Duc.

Elle était complètement perdue, mais ne put retenir un sourire à la remarque.


Je ne sais plus guère si je me suis présentée avec tout ceci. Je suis la Duchesse Melian de Ventoux, Chancelière du Comté du Béarn. lui dit-elle, comptant sur lui pour le guider jusqu'au patient ensuite, vu qu'elle était en terrain totalement inconnu.
_________________
Lanceline.du.salar
Ses yeux ne le quittaient pas, même lorsqu'il s'éloigna sans un regard, même lorsqu'il leur tourna le dos. La Balafrée réalisa la débâcle qui s'agitait et grondait autour d'elle, aussi fit-elle volte-face et prit d'autorité la main d'Ermelne qui l'avait suivie.

- Venez.

Le même ordre fut intimé à Yselda qu'elle attrapa par l'autre main tandis qu'Adalinde serrait fort contre elle Aloan. Les noisettes voltigèrent jusqu'à Azarielle qui suivit la petite troupe. Les dents de la Blonde étaient serrées, trop serrées, et un faux mouvement -à moins que ce ne fût les gens, trop collés à elle à cause de l'angoisse qui semblait régner dans le lieu- fit voler en éclat les perles sous son décolleté. Elle jura et atteignit enfin la sortie. Elle se dirigea dans une rue adjacente, les filles et la nourrice sur les talons. Et Azarielle ? Aussi.

- Gaspard ! Au château !

Il était déjà prêt, et la voiture s'engagea à la suite des médecins. Pourquoi n'avait-elle pas réagi plus tôt ? Parce qu'il ne l'aimait plus, ne l'estimait plus, se moquait d'elle. L'unique légitimité à laquelle elle pouvait prétendre, c'était de lui avoir donné deux enfants, et d'être toujours liée à lui par les liens du mariage.

Alors, quand ils arrivèrent, elle descendit, hébétée, hagarde, levant les yeux vers les fenêtres, là-haut, puis s'ébranla pour rejoindre la chambre où était Equemont. Sans trop savoir comment, elle fut première arrivée, et se plaça derrière Aur. En chemin, elle avait rencontré les docteurs, et leur avait demandé de la suivre.

La mâchoire toujours serrée, elle observa Equemont qui venait de perdre conscience, et posa sa dextre sur l'épaule du jumeau blond.

La dernière fois que son époux avait eu des médecins autour de lui, il en était mort peu après. Pourtant, elle se tut, préférant passer sous silence ses craintes. Equemont vivrait.

_________________
Friria_
Friria est arrivé habillé environ aussi bien que prévu tandis que pourrait être fortement enceinte, elle n'était toujours pas sûre au sujet de devoir être attaché dans des robes pensant qu'il une chose indiquent plutôt si elle devait sortir de la chose sans aide. Encore-égal elle a pensé qu'elle a regardé plutôt bon toutes les choses considérées.

Elle n'a pas vu Richy, étant venu de ses bureaux dans l'ambassade plutôt que localement d'Angleterre cette fois autour. Elle regarde autour pour tous les visages familiers, ou n'importe qui qui veut qui Seemed à-ont une causerie vous une occasion si propice. Plutôt se sentant frustrée pour AVOIR des beens tard elle peut seulement espérer que les fonctions à la maison il feraient des excuses, n'étant jamais une qui le fashionability attribue à un manque de ponctualité.




Friria arrived dressed about as well as could be expected while heavily pregnant, she still wasn't sure about having to be tied into dresses thinking it a rather dire thing if she needed to get out of the thing without help. Still even she thought it looked rather good all things considered.

She didn't see Richy, having come from her offices in the Embassy locally rather than from England this time around. She looks around for any familiar faces, or anyone who seemed willing to have a chat on such an auspicious occasion. Feeling rather frustrated for having been late she can only hope the duties at home would excuse it, never being one who ascribes fashionability to a lack of punctuality.
Tibo
Le vaurien semblait nerveux dans l'attente de son interrogatoire, il ne tenais pas en place. Il sentais qu'il allais passer un moment fort désagréable.
Annesolenn_wolback
Anne restait immobile, ne sachant trop que faire. Peu à peu la cathédrale se vidait, mais quelques diplomates étrangers étaient encore là, perturbés et perdus. Certains ne partiquant pas la langue du pays, n'avaient par vraiment compris ce qui s'était passé, d'autres, inquiets, n'osaient plus bouger, craignant peut-être qu'il y ait une autre attaque.

Elle aperçut son amie, l'ambassadrice Royale d'Angleterre. Enceinte de plusieurs mois, celle-ci était resplendissante. Manifestement, elle n'avait rien vu de l'attentat contre le Grand Duc. Anne s'avança vers elle, les mains tendues.


Excellence, comment allez-vous? Cette robe vous va à ravir.

Assez embarrassée, le chambellan hésita... Elle ne voulait pas effrayer l'Ambassadeur, mais il fallait que celle-ci sache pourquoi tout le monde quittait la cathédrale.

Excellence, Un affreux événement vient d'arriver. Un traître s'est introduit dans la cathédrale et a blessé le Grand Duc d'une flèche empoisonnée. Celui-ci a été transporté dans ses appartements privés au chateau. Nous ne savons rien de son état.

Elle prit le bras de la jeune femme et l'entraîna vers la sortie.

Venez, retournons au château dans les locaux de votre ambassade, nous y attendrons les nouvelles.

S'adressant familièrement à Maewenn, trop perturbée pour penser au protocole, elle ajouta:

Tu viens Vice-chambellan, notre place n'est pas ici.



Anne was standing near the altar, wondering what to do. People were leaving the cathedral, but a few foreign diplomats were still there. Some of them, who were not fluent in the language of the country and didn't understand what had happened, were looking quite lost and perturbed, others, aware of the attempt on the life of the Grand-Duke, were terrified and didn't even dare move from their seats.

All of a sudden, Anne saw her friend, the Royal English Ambassador, arrive. Although heavily pregnant, she was stunning. Obviously, she wasn't aware that anything bad had happened and was looking for somebody she knew.

Anne walked to Friria and greeted her warmly:


Excellency, how are you? You look good in this attire...

She stopped talking, wondering how she was going to tell the Ambassador about the awful crime committed against His Majesty... However, the English diplomat had to be made aware of what had happened.

Excellency, something awful has just happened... A few minutes ago, a traitor stealthily got into the cathedral and shot a poisonous arrow at the newly crowned Grand Duke. His Majesty was badly wounded and carried away to the castle. We don't know how bad he is.

Anne took Friria by the arm and led her to the door of the Cathedral:

Let's go to the Embassy, we'll be more comfortable there to wait for more news.
Roxane2
Une fois revenu dans la maison où l'on retenait l'assassin La Capitaine donna l'ordre qu'on le conduise dans les geôles du château afin qu'il subisse un interrogatoire .

Tibo il est sous ta responsabilité
Veilles à ce qu'il soit traiter comme il le mérite


Il fallait savoir qui tirait les ficelles . Celui-là n'était que la main qui tire pas celle qui dirige
Poussant son cheval elle remonta la rue vers le château ce demandant dans quel état se trouvait le Grand Duc espérant que ce jour de liesse ne deviendrait pas un jour de deuil

_________________
Roxane D'Alleaume de La Rosas Baronne de Bulat-Pestivien ( dicte Roxane2 )
Tibo
Tibo se rapprocha de son collègue et lui demande si à son avis, on utilisais la bonne vieille technique du bon et du méchant pour interrogatoire, ou si l'on passait à des méthodes un peu moins "orthodoxes" et allais chercher directement les outils pour délier les langues.

La torture n'est plus au gout du jour, mais dans ce cas-là, une exception sera peut-être fait.
Mais nous allons d'abord faire cela dans les règles de l'art. Le bon et le méchant.


Tibo entra dans la salle l'air menaçant et déterminer, il pris le scélérat par les chaines brusquement et le jeter prestement sur la chaise.

Maintenant il va falloir parler mon petit et vite. Je sais que tu n'est que la main agissante, je veux connaitre le cerveau de l'opération! ET VITE!!! J'ai des hommes qui sont partis chercher ta famille! Alors maintenant il faut parler!

LE soldat s'amusait en même temps avec sa petite dague en la plantant violemment dans la table.
Il espérait que ce petit numéro d'intimidation et de menace suffirait à faire plier le coupable
Equemont
Equemont était alité depuis plus d'une journée. Il avait eu des suées violentes, mais il était presque conscient depuis le petit matin. Ainsi il allait mieux. On lui avait expliqué ce qui s'était passé depuis qu'il avait perdu pied. Peu de choses en somme. Le venin qui l'avait assailli n'avait pas eu raison de lui, la quantité devait être trop petite pour qu'elle soit mortifère.

En début d'après-midi, il eut envie de se lever. Sa blessure à l'épaule avait été bien soignée. Personne ne put convaincre le Grand Duc de rester au lit, et il se leva, pour aller à sa table de travail. Il arrivait à marcher à nouveau sans encombres.

Il fit appeler son premier valet.


Faîtes moi quérir le Prince Taliesyn de Montfort.

L'homme s'inclina, alors qu'Equemont, une fois les affaires les plus importantes expédiées se retira à nouveau dans son lit, très affaibli.
_________________
Melian.de.ventoux
Arrivés sur place, une dame qu'elle ne connaissait pas - décidément c'est compliqué quand vous êtes en pays étranger - les avait menés auprès du patient.

Les soins furent prodigués, mais l'issue demeurait incertaine. Le Grand Duc était cependant manifestement de constitution des plus robustes, et finalement s'était remis à l'ouvrage malgré les suppliques de garder le lit.

Melian s'était donc éclipsée discrètement, laissant aux bons soins de son homologue Breton son Souverain dont elle ne manquerait pas de demander des nouvelles très régulièrement. Elle prit la direction du lieu de villégiature où elle avait élu domicile pour la cérémonie, en attendant les joutes.

Elle laissa auparavant au personnel des indications quant au lieu où la trouver, pour la faire quérir si jamais il y avait le moindre problème que son confrère n'aurait su résoudre seul, ce dont elle doutait fort l'ayant vu travailler.

Elle sourit doucement, heureuse d'avoir pu aider même un tout petit peu le Grand Duc, priant pour son prompt et total rétablissement.

_________________
Taliesyn_de_montfort
“Chaque assassin est probablement le vieil ami de quelqu'un.”


    Le couronnement ressemblait, quoiqu'on en dise, à tous les couronnements que je pouvais connaître, une tentative de renaissance à force de liturgie, d'encens, de noblesse et de misère. La cathédrale pleine faisait son effet, les chants et le brouhaha latin apportaient un peu de mystification et l'on voyait certain le visage grave, d'autres joyeux et moi, finalement un léger sourire sur les lèvres. J'en étais à éprouver une certaine joie à cet ancien inconnu croiser dans une auberge. Depuis nous étions lié, notamment du fait que ma vie avait dépendu de lui à certaines reprises. Je m'encourageais à croire que cela avait déjà été le cas dans l'autre sens, mais ne me berçais pas d'illusion, lorsque ce n'était pas ma vie qui était en jeu, la cause en perdait soudainement beaucoup d'intérêt.

    Je suis plongé dans mes pensées lorsqu'on le ceint de la couronne qui tinte fatalement le sol dans un souffle retenue de l'assistance. Seuls les plus proches avaient vus ce qui s'était tramé, les autres ne pouvaient que deviner par écho comme le bruit du métal sur le carrelage de l'édifice. Comme un seul homme nous nous étions levés à la vue du Grand-Duc s'effondrant, une flèche verticale sur ce corps allongé. La garde s'était mis en branle, mais comment cela pouvait-il avoir lieu, sous leurs yeux, attraper l'assassin n'était qu'une vaine satisfaction. Le cordon de sécurité avait montré ses limites, il n'était visiblement bon qu'à arrêter les tentatives, mais pas les assassinats en eux-mêmes. L'on protégeait finalement plus le souverain de son peuple que de ses assassins.


      Une seule flèche...


    Ma pensée faisait fleurir mes mots, il fallait espérer que le tissu ait essuyer la pointe de la flèche, car il ne fallait que peu d'expérience pour comprendre que la blessure n'était pas mortelle en elle-même. Alors que désespérément la panique emplissait la cathédrale, comme si d'autres flèches allaient venir, les gens se bousculaient, d'un côté pour sortir, de l'autre pour se rapprocher du Grand-Duc, il n'y aurait vraisemblablement peu de chance qu'une autre tentative se fasse par le sol non plus. Je ne bougeais pas, reconnaissant mon incompétence dans le secours d'autrui, mais j'observais les visages de ceux qui ne courraient pas, et finalement ils étaient peu nombreux. Cherchant dans les visages ceux qui n'y laissaient pas paraitre de surprise ou mal simulée. Je regarde les manteaux blancs courir, et retiens un rire quand je vois les soldats de Rhuys tenter de courir dans leurs grosses armures de jais. Ils s'étaient habillés comme s'ils devaient assumer une charge de cavalerie. En voyant cela, je ne pouvais m'empêcher de trouver un responsable tout tracé dans cet assassinat, non pas le commanditaire, mais bien le manque d'efficacité, il serait étonnant qu'ils rattrapent l'archer qui avait pensé à ne pas s'alourdir de plaques.

    Lorsque la tempête fut passée, je me laissais à l'observation des différents lieux, mais rien n'y paraissait plus que ce que j'avais vu lorsque la scène s'était déroulée devant mes yeux. J'essayais de me remémorer les différents visages croisés, rien n'avait paru, hors, commanditer un assassinat, le jour du sacre du Roy, c'était vouloir en faire le plus de témoin possible, affaiblir le sacré, essayer de détruire un règne avant qu'il ne commence. Fatalement les responsables pouvaient être nombreux, mais si j'avais choisi ce moment précis pour que l'action se passe, j'aurai souhaité être présent pour voir mon ennemi défaillir. Il faudrait que je vois avec le Primat le placement des invités. Cela ne pouvait venir que d'un noble à mes yeux, le peuple peut haire un souverain, mais le sacré à trop d'importance pour lui. Une coure étrangère aurait choisi la discrétion plus qu'une apparition publique. Ici il fallait faire le plus d'écho possible à la tentative qu'elle réussisse ou qu'elle échoue, pour montrer la vulnérabilité du souverain. Enfin, si la fiabilité de la sécurité avait été plus importante, jamais nous n'aurions pu voir qu'il y'avait eu tentative. Je sors enfin de la cathédrale pour me rendre dans mes appartements, je me rapprocherai de la cour de Nantes demain pour savoir ce qu'il en est de la santé d'Equemont, les médecins n'en diront trop rien, il me suffira d'envoyer mon écuyer en cuisine chercher des infos.

    Les quelques heures de la nuit passés dans une des auberges de Nantes, malgré la proximité de Rézé, je n'étais toujours pas revenu en ma cité, avaient été assez chahuté par les humeurs de la cité nantaise. La ville grouillait tout a contrario d'un jour de deuil, la surpopulation temporaire de la cité liée au sacre donnaient plus d'ampleur à la vie de celle-ci. Les festivités prévues, malgré les évènements de la veille avaient été maintenus, plusieurs raisons à cela celle que je voyais étaient surtout que le peuple était présent, il ne fallait pas qu'ils soient sans but en s'ennuyant. J'avais fini de me préparer, Fanch, mon lieutenant était déjà parti préparer nos chevaux pour traverser Nantes jusqu'à son château quand un valet en livrée fit son apparition, un message, simple, le Grand-Duc vous convoque. Sans plus d'explication, j'aurai été n'importe qui d'autres que j'aurai pensé à ce qu'on me croit coupable d'une manière ou d'une autre. Mais Equemont, mon ancien vassal donc, ne savait que trop bien le peu d'attirance je pouvais avoir pour le trône Grand-Ducal et le poison comme arme de mort. Alors comme je l'avais prévu finalement, je fis mon apparition au château. Après un temps d'attente, les domestiques attendant le réveil du blessé, je fis mon apparition dans les appartements privés du Grand-Duc.


      Vous m'avez convoqué ! Je vous avouerai que cela m'a surpris, mais il va falloir que je m'habitue à plier le genou en votre présence maintenant. J'espère que vous ne serez pas aussi désagréable que je le fus en suzerain ! Il y'a donc quelque chose que je peux faire pour vous aider? J'imagine que vous avez déjà de bons médecins et visiblement une bonne garde pour vous servir, comment pourrais-je être plus efficace?


    Le sarcasme était affligeant dans la fin de ma phrase, mais je m'efforçais d'être court, voyant la fatigue sur le visage pâlot du Grand-Duc. Je me retins donc tout commentaire supplémentaire sur la suffisance dont avait fait preuve beaucoup de monde et m'en allait direct au concret. Si j'étais là, le lendemain du jour le plus important pour la vie de celui-ci, c'est que j'étais utile en quelque chose à son point de vue.




-J'ai édité, parce qu'en forum breton, les joueurs doivent tendre la tête pour lire les parties subjectives.

_________________

Pour me suivre : http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=lv&id=3008
Equemont
Bien que blessé, Equemont gardait une prestance que nul ne saurait lui retirer. Allongé sur son lit, presque forcé ainsi par les médecins qui lui vantaient monts et merveilles des remèdes que l'on tentait de lui faire ingurgiter, Equemont versait le contenu verdâtre d'une flasque dans son pot de chambre. On croirait qu'il pissait vert, cela ferait une rumeur de plus envers lui, mais n'était-ce pas mieux que de se faire empoisonner une deuxième fois par sa cour ? Il connaissait les potions et la médecine, plus qu'il n'osait le prétendre. Il savait bien que ce remède ne serait pas bon pour lui.

Le valet entra et s'inclina très profondément.


Son Altesse le Prince Taliesyn de Montfort.

Equemont releva la tête et tenta de masquer son méfait en glissant le flacon sous son lit.

Ah ! Vous voilà !

Il écouta les paroles du jeune homme.

Ma foi. La chose est simple, mais demande de la jugeote et du doigté. Vous vous doutez bien, je suppose, qu'une tentative d'assassinat de cette nature vient de l'intérieur, et qu'elle vise à déstabiliser la couronne pour la saisir. Aussi, je vous demande de mener l'enquête dans le secret le plus complet. Il va falloir jouer finement.

Ils ont arrêté l'exécutant. Rhuys et le capitaine l'interrogent. Je pense que c'est un premier pas dans l'enquête. Si l'homme n'avoue rien, il faudra se creuser les méninges, et comprendre comment il a reçu cette mission. Un gros travail en somme.

Et le Grand Duc de le regarder plus fixement.

Il me semble que vous êtes l'homme de la situation. Extérieur et Breton, intelligent et direct. Vous réussirez. Vous ne rendrez des comptes qu'à moi.
_________________
Pachillou
L'agitation s'était faite grandissante à partir du moment où une flèche transperça le Grand Duc. Les gardes s'étaient mis en position de défense alors que l'assistance était en pleine émoi. Pachi eut à peine le temps de jeter un coup d'oeil en direction d'Emmy et s'assurer de sa santé, puisque la malheureuse a dû entendre siffler la flèche tellement elle était proche. Très vite, le public fut évacuer hors de la cathédrale après le corps du malheureux supplicié, formant une retraite en bon ordre anarchique, comme on dirait sur les champs de bataille.

Il se remémora avoir déjà vécu un sacre agité il y a quelques mois et ici-même : la Duchesse Don s'était évanouie devant le public, une fois sacrée, elle aussi. il l'avait même crue morte. Aujourd'hui, les jours d'Equemont semblaient compter ; il se chuchota que la flèche est empoisonnée. Pachillou se dit qu'il devait aussi s'y trouver un chat noir.

Cherchant Ann Solenn du regard, il la retrouva entourée d'autres dignitaires:


Excellence, je suis navré de ces événements. Mes prières cette nuit seront tournées vers la santé du Grand Duc. Je sais que le moment n'est pas opportun, mais j'aurais aimé vous entretenir d'un sujet particulier. Pourrions-nous nous retrouver plus tard, à votre office ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)