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[RP] Sacre du Grand Duc

Asabella
Elle avait mit sa robe rose pour le Sacre du Grand Duc de Bretagne.


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Labienus
Lab se leva avec une belle gueule de bois. Pourtant aujourd'hui était un grand jour pour la Bretagne, mais il n'avait pu résister, la veille, à quelques bons verres.
Il jura un bon coup quand il aperçu ses habits, qui étaient maculé de traces dont émergeait une odeur qui aurait fait passer celle de la bouse de ses vaches pour de l'eau de rose.

Il allait quand même pas se pointer à la cérémonie à poil???
Hélas il ne pourrait s'y rendre... . Il se décida à retourner "Chez Minouche" prendre une bonne tôle, histoire d'oublier tout ça.
En arrivant là-bas, Lab eut une idée. Un groupe de joueurs disputaient une partie de ramponneau. Il rejoignit la table. Malheureusement pour la beauté du jeu, ces joueurs étaient de vraies caves, mais heureusement pour lui, non seulement il leur pris tout leur blé, mais en plus il poussa le vice jusqu'à prendre à l'un ses bottes, à un autres ses braies et sa cape, une cape, et même un cache-oeil!
Très distingué le cache-oeil pensa Lab.

C'est ainsi qu'il rejoignit la foule qui assisterait au sacre du Grand Duc.


Bahia7
Et Lambert de débouler en plein entrainement de tir à l'arc.
Bahia ferme un œil, la corde se tend dans un grincement caractéristique, jusqu'au moment ou l'écuyer arrive dans un dérapage controlé, et un nuage de poussière, à deux pas du blond.

Votre Grandeur !
Surpris par le côté inattendu de la chose, le comte, lâche la corde par réflexe, plus que par défense, flèche qui va s'écraser sur un tronc à quelques centimètres de la tête du jeune homme.
Mais bordel Lambert, combien de fois, vous ai-je demandé de ne jamais arriver ainsi. Je vais vous tuer un de ces quatre !
Heu, oui !mais...me dites pas que vous avez oublié ? !
Bien sûr que non ! heu...quoi donc ?
Le Sacre !
Le blond eut subitement une lumière dans les yeux, le genre de pensées qui se passent de sous-titres.
Bien sûr que non ! Hésitation. D'ailleurs vous faites bien d'en parler. Seraza a dû déjà y aller. J'attendais de vous voir pour m'assurer que vous gardiez bien Morgan.
Oui, c'était convenu comme ça, avec elle.
Bien dans ce cas, préparez la voiture.
Elle est déjà prête, elle vous attend depuis...un moment...
Ah...euh, ...oui, j'arrive !
Et le comte de s'engouffrer dans la voiture, à ses couleurs pour un transport express, jusqu'au lieu de cérémonies, lieu amplement reconnaissable à la foule, bien trop compacte à son goût.
Il cherche des yeux, Sera, Liz et son frangin. Ils ne doivent pas être bien loin, quand il entend...


Liz ! j'suis là...Pas trop en retard ?
Il reconnut immédiatement la voix de son double. Et le comte, culotté, de lancer...
Ben si justement on t'attendait...!
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Roxane2
Le Capitaine de Bretagne , après que le Maréchal eu désigné la place de chaque homme dans l'église afin de sécuriser au possible l'intérieur de l'édifice . Elle aussi, avait vu les hommes de la garde noire déambulés parmi les invités armes prêtent à être sorties au moindre faux pas .
Elle reconnaissait bien là, la patte de Rhuys .
En tant que Capitaine de Breizh elle vint, discrètement, se placer près de sa duchesse qui était la personne qu'elle devait protéger , les Manteaux Blanc assurant celle du futur Grand Duc .
S'inclinant elle la salua.


Vôtre Grâce voici votre garde personnel
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Roxane D'Alleaume de La Rosas Baronne de Bulat-Pestivien ( dicte Roxane2 )
Equemont
Equemont avait l'impression de n'être plus vraiment le maître de ses mouvements. Tant de regards étaient fixés sur lui. Autant les investitures étaient régulières, autant le dernier sacre remontait au huitième Grand Duc de Bretagne. Equemont sentait un mélange d’effluves de parfum de femmes apprêtées et de sueur des hommes en armure. Un page lui retira son manteau des épaules afin qu'il entre de manière assez sobre.

Il remonta la nef, la tête haute, et après un salut pour l'autel, il monta les marches et alla s'agenouiller sur le prie-Dieu qui était au centre. On y était pour de bon, cette fois.

Il joignit les mains pour prier en silence quelques instants. Ses yeux s'arrêtèrent sur les objets régaliens. Bien que les fixant, il ne pouvait se retenir de se répéter en son for intérieur ; Sic transit gloria mundi, Ainsi passe la gloire du monde. Humilité, humilité, humilité. Cette ritournelle était-elle une feinte qu'il s'imposait par orgueil ?


Edit pour précision de haute importance.
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Grannass.
Mettre en lumière les gens là, c'est tellement 1461. En ce jour, mettons plutôt en valeur les absents, qui ont toujours raison.

Ainsi donc, Grannass n'était pas là pour le sacre d'Equemont Ier, parce qu'il n'aimait pas foutre les pieds à Nantes, parce qu'il n'aimait pas le grand duc en question, mais aussi parce qu'il se dirigeait à cet instant vers Quimper pour une mission importante à la chancellerie.

En bref, il s'en tamponnait le coquillard.


Edit pour précision, mais aussi pour éditer.
Seraza
Vous n'avez pas caché les armoiries?
Bah non.
Pffffff. La robe va sinon?
La rose était mieux.
Le bleu me va très bien. Vous n'aimez pas?
Bof. Encore une idée du Comte?

Un haussement d'épaules. Il fallait y aller et discuter avec Enguerrand ressemblait plus à la descente d'un gouffre sans fin. Le Sacre du nouveau Grand Duc. Lambert avait insisté pour que la Blondeur y aille et de rejoindre Bahia qui était occupé pour le moment. Nous voilà bien. Pas forcément une galère mais ce genre de cérémonie n'était pas son fort. Mais puisque Sa Grandeur avait demandé, Sera irait sans rechigner.
Son Garde l'aida à monter dans le carrosse et de s'installer alors qu'elle donnait les dernières recommandations concernant Rowan à Lambert. Enguerrand agita les rênes et les chevaux prirent la direction de la cérémonie.


Quelques minutes plus tard, sans préciser que cela faisait une bonne heure, la Blondeur commença à s'inquiéter de passer tout le temps devant le même arbre. Elle s'approcha de la lucarne et de regarder son Garde qui avait l'air de chercher son chemin.

Cherchez une foule, vous trouverez peut être mieux.

Rien. Il ne dit rien. Ce fut alors à cet instant précis que l'on pouvait apercevoir des voitures s'arrêtant devant des marches et de laisser descendre les personnes se trouvant à l'intérieur. Sauvée. Enguerrand demanda un effort supplémentaire à l'attelage pour arriver au point indiqué par Lambert. Une boule dans le ventre se forma à l'instant où le carrosse s'arrêta. Elle devait descendre mais la première chose qu'elle fit fut de chercher Bahia. Arriver avec une voiture possédant des armoiries royales faisait plutôt moyen dans un Duché indépendant. Seulement, elle y était et ne renierait en rien sa vassalité. Sa Moitié fut trouvé . Un soulagement. Un pied se posa à terre, puis l'autre et d'espérer n'attirer aucun regard. Enguerrand partit pour retourner à Léon puisque Sera avait décidé de rentrer avec Son Aimé quand tout serait fini. Elle se glissa au travers de la foule dans laquelle elle ne reconnaissait personne en soufflant des pardon, excusez moi pour enfin le rejoindre. Son bras se mît autour du sien, un sourire aux lèvres et de faire une révérence aux personnes présentes avec Lui. La boule au ventre venait de partir quand Son Autre reprenait la place originelle dont elle avait du mal à se defaire. Être à ses côtés.
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La franchise est une vertu, ne serait-ce qu'à cause de sa rareté......(Fan inconditionnelle de JD Axelle^^)
Emmy
Emmy est émue et fière d'assister au Sacre.. elle s'approche vers le Primat , son neveu et de Veneny..
En avançant , elle salue d'un petit signe de tête ponctué d'un sourire léger aux lèvres , les personnes qu'elle connait.
Elle a pris grand soin du "manteau" en tenant à ce que des gardes soient vigilants..

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Ambassadrice de Bretagne en Guyenne
Consul des Provinces Françaises
Peter_kerdren
Peter assistait pour la première fois à un sacre en tant qu'officier grand-ducal. Il se souvenait bien de celui d'Amalric, beaucoup moins des autres.

il observait Equemont, qui allait devoir porter le poids de sa charge. Si lourde et importante pour un seul homme.

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Indri
Le retour d'une emmerdeuse

Il y a quelque temps de cela, elle avait mit les voiles pour aller découvrir le vaste monde et répandre sa vilainie dans de nouveaux environnements. Nouveau us et coutume, nouveaux visages, nouveau tout ... ce fut palpitant. Mais vient un moment ou l'on a envie de se retrouver entourée de gens connus, de rancœurs (presque) ancestrales, de paysages familiers, d'amitiés profondes ... ah non, pas ça ! Bref, c'était le retour de l'enfant prodigue.

Et bien qu'elle fut noble, enfin c'est ce qu'elle croyait, le protocole la fatiguait. Par contre, ce dont elle raffolait, c'étaient des ragots et autres rumeurs puantes. C'est ainsi qu'elle fit une entrée remarquée au sacrement du nouveau Grand-Duc qui, soit dit en passant, avait eu la très grande intelligence de s'allier à son père chéri juste avant son départ précipité. Bien que partie depuis un sacré bout de temps, il semblait qu'on ne l'avait pas complètement oubliée. Une rumeur l'accompagna donc lorsqu'elle remonta l'allée.

Elle ne regardait ni à gauche, ni à droite. Ainsi, elle aperçut un autre revenant en la personne du prince taille fine. C'est qu'il faisait se déplacer du beau monde le blond ... ! Elle décida en son for intérieur que cela serait sa place ... après tout, n'était-elle pas elle aussi la fille d'une ancienne Grande-Duchesse. Elle alla donc, sans un regard pour les âmes sensibles s'installer au côté dudit prince. Ce qu'elle ne mit pas longtemps à regretter au vu des bruits plus que suspects qui émanaient de son prestigieux voisin !!!
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Maryane.
J'avais tout prévu. Une excuse valable et un timing parfait. Mais mon époux n'étant pas foutu d'être présent, tout a volé en éclat. Passablement vénère, j'écris à la principale victime de ce contre-temps pour m'excuser, bien que s'il y avait une justice en ce bas monde, les excuses seraient venues du Grand Duc.

Citation:
Grannass K.,

    Je suis au regret de vous annoncer que nous allons devoir reporter notre goûter. Je ne peux me rendre à Quimper aujourd'hui car je suis dans l'obligation de me rendre au Sacre. Je suis déçue de vous savoir déjà en route et dans l'impossibilité de faire demi-tour pour me rejoindre, nous aurions pu passer le temps en avançant notre projet de coutume sur la condition des chouquettes. Peut-être cela m'aurait fait oublier que je me trouve à Nantes. Je compte sur vous pour préparer un premier jet et je ferai en sorte de vous rejoindre rapidement, demain ou après demain selon l'état des chemins.

    Si vous vous languissez de ma personne, vous pourriez éventuellement en profiter pour vous révolter contre moi et prendre la place de Chancelier.

Kiss.
Maryane A-D.



Je fais porter la lettre cachetée jusqu'à Quimper, regrettant de prendre la direction inverse. J'aurais pu mettre une robe somptueuse, choisie parmi celles achetés avec les écus de Pit. Ces écus là sont flamboyants, plus brillants que les autres, à croire que la malhonnêteté apporte une valeur ajoutée considérable. Mais m'habiller en bleu serait so Guérande. Trop, beaucoup trop. J'ai donc délaissé ces cadeaux pour enfiler quelque chose qui sonne plus Tregor. Ca ne m'a laissé guère de choix, une fois les cadeaux du Guérande mis de côté, une fois les tenues dans les tons verts écartées, il ne reste pas grand chose dans mes coffres. Quelle prise de tête. Un goûter à Quimper aurait tellement plus simple. J'ai donc enfilé une robe couleur pomme de terre grattée.

Je fais la gueule quand une servante me rappelle la possession d'une pièce magnifique, noire brodée d'or. Souvenir que le vieux Pit m'a rapporté de l'un de ses voyages obscurs après m'avoir oubliée à terre quelques semaines auparavant. Ne l'ayant jamais portée si ce n'est pour traîner au château du Tregor avec dignité, je décide d'opter pour ce choix là et je me change.

Enfin habillée, mieux coiffée qu'un lévrier afghan un jour de concours, je me résigne à rejoindre Nantes. Et tant pis pour la transpiration le temps du voyage, j'ai la flemme de louer une chambre là bas juste pour enfiler une robe qui vaut plus chère qu'une caraque de guerre (ou presque).

Plein d'heures plus tard, j'arrive, j'entre. Je fixe Equemont qui se la racle, plein de fausse humilité. Je le connais bien trop pour croire à ce numéro là. Mais c'est naturel de le tenter, même les Brocéliande ont osé le faire lorsqu'ils étaient à sa place. Je n'arrive pas à défaire mon regard de sa silhouette, c'est un peu à cause de lui si je dois être là. Je lui notifierai plus tard que par sa faute, j'ai du reporter une question importante à la Chancellerie. Et vu l'ambiance qui règne là-bas, si on m'empêche d'organiser des goûters pour souder les membres, je ne donne pas trois semaines d'avenir à cette Institution. Au bout d'une longue minute qui pourrait finir par devenir gênante, je vais rejoindre ma place, un peu blasée mais décidée à subir sagement la cérémonie.



Edit pour précision inutile.
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Hersent.
- Le Lys et l'Hermine -

C'était toujours avec émotion que Hersent posait le pied en Breizh. Les souvenirs d'enfance affluaient plus tenaces les uns que les autres.
Le voyage depuis Paris s'était passé sans encombre, la Grand ambassadeur de France, en tenue officielle de Grand Officier de la Couronne, entrait dans la cathédrale de Nantes.
Suivie de son fidèle huissier Lubin, son seul garde du corps, elle prit place auprès des délégations étrangères.




Elle ne connaissait pas grand monde, ce qui ne l'empêchait pas de saluer chaque personne croisée d'une inclinaison de sa tête chapeautée.

Une fois installée, elle attendit le début du sacre.

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Duchesse de Montivilliers, Vicomtesse de Cheylannes et de Vignory, Baronne de Vissac et Dame de Maizières
Veneny
Les petites retrouvailles étaient bien belles, mais il était désormais temps de s'occuper de la suite du Sacre. Etant revenu près du siège épiscopal, il scrutait les retardataires. Qui peut bien arriver en retard à l'une des rare cérémonie Bretonnes importantes, et qui plus est, une cérémonie sacrée. Surpris par le fait de ne pas voir la si pieuse Dame Beeky ou d'autres personnalités du "haut du panier", il sourit au Primat en voyant son signe et s'exécute. Il savait précisément ce qu'il devait faire. Heureusement d'ailleurs.

S'avançant au milieu de la nef, il lève le bras droit d'un geste solennel pour réclamer le silence et faire taire le brouhaha du fin fond de la Cathédrale. Sentant qu'on l'observe, il s'avance jusqu’à l'entrée de la dites Cathédrale pour y rejoindre des enfants de chœur qui attendait quelque chose. Quelque chose de bien spécial. Silencieux et ne pouvant ouvrir sa grande gueule pour le moment, il fit un grand geste aux enfants pour leur déclarer que tout étais prêt et qu'ils pouvaient apporter la petite surprise.

Les enfants de chœur se précipitèrent dans la petite salle et ramenèrent, avec peine et déséquilibre, le Reliquaire si précieux aux yeux du Clergé. Faut dire que cette "boite" était fort bien décorée, d'une couleur or, d'une allure à contenir les plus grands trésors du monde. Et pourtant, il contenait... un Radis. Oui, mais pas n'importe quel radis : un Saint Radis ! Et oui, c'est pas la même chose. Mitraillant du regard un jeune enfant de chœur qui semblait ne pas tenir le coup à cause du poids, celui-ci fut soudainement prit d'un second souffle et souleva le reliquaire. Était-ce la peur de la colère du Vicaire si il devait exploser le reliquaire et tout son contenu par terre ? Evidemment.

Il s'avança doucement, traversant la nef et étant au milieu de l'action, les mains jointes, une démarche un peu particulière, un regard assez fanatique et effrayant, suivi des enfants de chœur qui portait le reliquaire. Le silence était majestueux, pas un seul son importun ou de bavardages. Satisfait, il sourit légèrement. Après avoir fini sa petite traversée, il se retourne vers l'assemblée. Se raclant la gorge, qui lui était douloureuse depuis quelques temps, il prit la parole en montrant du doigt le reliquaire.





Bretons, Bretonnes. Je suis sûr que beaucoup d'entre vous se demandent ce que contient ce fameux reliquaire. Les plus anciens le sauront, mais la plupart n'en ont probablement jamais entendu parler. Il s'agit du Saint-Radis.


Face à l'incompréhension qui se vautrait dans les yeux des "spectateurs", il poursuivit.

Le jeune Anguillerusée découvrit dans son potager un radis portant des stigmates religieux. La relique fut alors montré à Bibineloden puis à toute la Hiérarchie de la sainte église qui fit de ce radis une relique sainte. Afin de le préserver, il fut plongé dans un reliquaire rempli de prune hors d'âge offerte par le défunt et regretté Vampirelo. De la prunavampi authentique faite spécialement pour l'occasion.

De quoi régaler le plus fin des alcoolique. Il pensa à son ami Labienus, amateur de bonne bibine. Il n'allait point s'ennuyer lors de sa prochaine visite à Rieux.

Autant vous dire que rien que ce simple fait procure au contenu du reliquaire une valeur qui n'a point de prix. Mais la plus grande valeur est cette précieuse relique, un cadeau de la part de notre bon Seigneur, nous prouvant alors sa grande bonté à l'égard de ses humbles créations. Le Saint-Radis est incandescent et est apte à chasser les forces démoniaques.

Il sourit, espérant avoir été assez clair avec l'assemblée, bien qu'il savait bien que la plupart s'en tamponnait les oreilles avec des babouches de ce Saint-Radis. Se tournant alors vers le Grand-Duc, il leva les bras vers le ciel et se mit à réciter l'Oraison.

Ô présent précieux, Ô précieux Radis qui fut envoyée du ciel pour l’onction des princes de Bretagne, par le ministère angélique son Saint Jus.
Prions. Dieu tout puissant et éternel, qui par votre singulière bonté avez ordonné, que la lignée des Grands Ducs de Bretagne serait ointe et sacrée : nous vous prions, que votre serviteur notre Grand Duc Equemont du Salar oint de cette sacrée onction envoyée divinement à ce bon Cardinal Angus de Ploermel, soit toujours dressé et conduit en votre service et par votre Sainte Miséricorde délivré de toute infirmité. Par Notre Seigneur.


Il baisse les bras, reprenant discrètement son souffle. Se courbant légèrement vers le Grand-Duc, dont il espérait qu'il avait tout de même prit la peine d'écouter l'Oraison et qu'il ne pensait pas à autre chose, il repartit de la même manière dont il était venu, traversant la nef avec les enfants de chœur pour pouvoir procéder à la suite de la cérémonie.
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Coldtracker
Il ne prêtait aucune attention à la cérémonie, il marchait calmement entre les colonnes, ombre mouvante....

En retrait si tenté que cela fut pour son gabarit,il regardait les attitudes les gestes, les postures, les traits de visage.

Il s'attardait parfois sur une personne avant de passer à quelqu'un d’autre, le tout en mouvement perpétuel.

Sa main dextre était posée sur la garde de sa dague.
Il faisait l'effort de sourire pour la circonstance mais un soldat entraîné pouvait rapidement s'apercevoir qu'il détonait singulièrement du reste du colosse.

Si on lui avait demandé pourquoi il défendait la vie ce jour d'un homme qu'il avait combattu, il aurait tout simplement répondu que c’était son devoir de noble.
Et d'un point de vue plus personnel, les deux mètres de fureur bretonne qu'il était se demandaient ce qu'il allait ressortir de tout ceci, si la Bretagne allait enfin panser ses plaies....

Mais pour l'heure, ses pensées n'étaient point là...

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https://www.youtube.com/watch?list=PL01C9D3CD185686B8&feature=player_embedded&v=6yj49byt7h8
Cathelineau.
Il prend alors la parole.

Aujourd'hui, la Bretagne est forte, la Bretagne est une, la Bretagne a un Grand Duc. On ne peut pas être élu à une charge aussi haute sans en accepter sa dimension spirituelle, ne pas endosser cette dimension, c'est manquer à son devoir, à son peuple et c'est tout simplement manquer à son règne.Le Sacre permet d'entrer dans cette dimension spirituelle, il est aussi un signe fort pour le peuple, le signe que le Grand Duc conformément aux traditions accepte d'être un guide. Car oui le Grand Duc est un guide pour son peuple, en effet c'est lui qui peut unir son peuple et apporter la paix à son pays comme il peut le diviser et le plonger dans l'affrontement.

Majesté, votre tâche sera lourde mais sans doute au combien gratifiante humainement et spirituellement. Car vous allez devoir réunir les Bretons qui sont divisés par une longue année d'affrontement.

Majesté, conformément à la tradition et comme vos grands prédécesseurs, Nathan, Gomoz, Evenice, Amalric, Myrlin, Elfyn et Patate vous allez être sacré et désormais régner légitimement.


Il s'avance alors jusqu'au Grand Duc qui est agenouillé sur le prie-Dieu. Un clerc suit le Primat d'environ deux mètres en arrière, ce dernier une fois le Primat arrivé à hauteur du Grand Duc passe sur sa gauche et tient le livre des vertus. Le Primat pose la main droite dessus, invite le Grand Duc à faire de même et dit alors.

Equemont, Grand Duc de Bretagne,

Jurez-vous aux Bretons sur le Livre des Vertus, devant Dieu et les prophètes.

Que tout le peuple Breton Aristotélicien gardera à l’Eglise de Dieu en tout temps la vraie paix par vos bons soins.

Que vous défendrez toutes injustice et iniquités avec la sagesse et la rigueur de Saint-Jarkov et d'Yves Hélory de Kermartin.

Qu’en tous jugements vous commanderez avec équité et miséricorde afin que Dieu clément et miséricordieux vous octroie sa miséricorde.

Que vous vous engagez à défendre la Vraie Foy telle que les Saints-Fondateurs l'ont répandus en Bretagne.


L'instant est solennel, on commence déjà à préparer les objets régaliens qui seront remis ensuite.
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